Saint Joseph.
Voyez ce que dit aussi Marie de son époux.
Tome 1. Chapitre 52.
Joseph protège aussi les âmes consacrées .
192> Marie me dit ensuite : ( a Maria Valtorta)
"Tu le comprends, je le sais.
Mais tu me verras pleurer encore plus fort.
Pour l'instant je t'élève l'esprit en te montrant la sainteté de Joseph.
C'était un homme, c'est à dire qu'il n'avait d'autre aide pour son esprit que sa sainteté.
Pour moi, j'avais tous les dons de Dieu dans ma condition d'Immaculée.
Je ne savais pas que je l'étais,
mais dans mon âme il y avait des ressources d'activité et qui me donnaient des forces spirituelles.
Mais lui, n'était pas immaculé.
Il portait en lui l'humanité ( comme nous ) avec sa lourde pesanteur et il devait, avec tout ce poids, s'élever vers la perfection, au prix d'un effort incessant, une application de toutes ses facultés pour avoir la volonté d'atteindre la perfection et d'être agréable à Dieu.
Oh ! mon saint époux !
Saint en toutes choses, même les plus humbles de l'existence.
Saint pour sa chasteté angélique.
Saint pour son honnêteté d'homme.
Saint pour sa patience, pour son ardeur au travail, pour sa sérénité toujours égale, pour sa modestie, pour tout.
Sa sainteté éclate aussi dans cet événement.
Un prêtre lui dit : "C'est bien que tu t'établisses ici". Et lui, qui sait pourtant au-devant de quelles plus grandes fatigues il s'en va, il dit :
"Pour moi, ce n'est rien. Je pense à la douleur de Marie.
N'était-ce pas pour cela, je ne me tourmenterais pas pour moi, il suffit que la chose soit utile à Jésus".
Jésus, Marie : ses angéliques amours.
Il n'a rien aimé d'autre sur la terre, mon saint époux et à cet amour il s'est voué tout entier comme serviteur.
On l'a fait protecteur des familles chrétiennes et des travailleurs et de tant de catégories. Mais ce n'est pas seulement des agonisants, des époux, des travailleurs,
c'est aussi des âmes consacrées dont on devrait faire le protecteur.
Qui, parmi les consacrés de ce monde au service de Dieu, quelque il soit, s'est-il consacré, comme lui au service de son Dieu, acceptant tout,
renonçant à tout, supportant tout, accomplissant tout avec promptitude, gaieté, bonne humeur constante, comme il l'a fait ? Il n'y en a aucun.
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193> Et voilà une autre chose que je te fais remarquer, deux choses même. Zacharie est prêtre. Joseph ne l'est pas,
mais regarde comme lui, qui ne l'est pas, a l'esprit tourné vers le Ciel plus que le prêtre.
Zacharie pense humainement et c'est humainement qu'il interprète les Écritures, ce n'est pas la première fois qu'il le fait, il se laisse trop guider par le bon sens humain; Il en a ( déjà) été puni, mais il y retombe encore, bien que moins gravement.
Il avait dit pour la naissance de Jean : ( doutant de Dieu)
"Comment sera-ce possible si moi je suis vieux et ma femme stérile ?"
Il dit maintenant : "Pour aplanir son chemin, le Christ doit grandir ici" et
avec cette racine d'orgueil qui reste chez les meilleurs, il pense pouvoir, lui, être utile à Jésus. Non pas utile comme Joseph veut l'être en le servant, mais utile en Lui servant ( a Jésus) de maître...
Dieu lui a pardonné pour sa bonne intention,
mais "le Maître" avait-il besoin de maîtres ?
J'ai cherché ( moi Marie) de lui faire voir la lumière dans les prophéties.
Mais lui se croyait plus savant que moi et accommodait
à sa façon ( humaine) son interprétation.
J'aurais pu insister et vaincre. Mais -
et c'est là la seconde observation que je te fais faire -
mais j'ai respecté le prêtre en raison de sa dignité, non pas de son savoir.
La suite Tome 1 pour qui veut savoir.
Amitiés de petilouis.
Je ne veut pas m'imposer.