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| Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » | |
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+5joker911 Nathan2 Hillel31415 Oculus L'assoiffé 9 participants | Auteur | Message |
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L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
| Sujet: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 03:35 | |
| Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière »Pour l’ex-champion d’échecs, Vladimir Poutine, qui se méfie de Donald Trump, compte bien déstabiliser la France et l’Allemagne en pleine année électorale. Garry Kasparov, né en URSS en 1963 et champion du monde d’échecs de 1985 à 1993, a publié en 2015 un brûlot contre le régime poutinien (Winter is Coming). Devenu un opposant farouche de Vladimir Poutine, dont il dénonce la férule autoritaire, ce natif de Bakou, naturalisé croate, a participé à la campagne présidentielle en 2008 et cofondé le parti d’opposition Solidarnost avec l’ancien vice-premier ministre russe Boris Nemtsov. En 2013, il a renoncé à retourner en Russie de peur d’être arrêté, voire assassiné comme son ami Nemtsov, le 27 février 2015 à Moscou. Décryptage du « système » Poutine, des desseins du Kremlin et de ses relais en Occident, depuis le 40e étage d’un gratte-ciel de Manhattan. LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis. Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre. Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions. Il a ainsi opté pour la Syrie ?Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration. Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ?C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper. Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement. Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?« Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début. Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions. Source: Le Figaro | |
| | | Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 08:46 | |
| En fait , c'est même pire que ça : Donald T est un agent russe recruté par le FSB qui s'appelle en réalité Ivan maximovitch ciaochiott et dont le slogan caché est "make Russia Great again ! " le camarade Poutin est un génie qui malgré les 100 milliards de dollars annuels dépensés par les agences de renseignement américaines a réussi à mettre le FSB à la tête des états unis , ce qui en dit long sur le niveau desdites agences et l'efficacité de la dépense pour le contribuable américain. Vladimir est donc en train de réussir mission impossible : dans deux ans les states s'autodétruiront : chapeau l'artiste ! kasparov quant à lui a un peu trop abusé de la diagonale du Fou ...
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| | | Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 10:38 | |
| Pourquoi vous avez un a priori si tranché, Oculus ? Ne laissez pas votre amour de Putin obscurcir votre jugement...
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| | | L'assoiffé
Messages : 3158 Inscription : 15/09/2011
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 17:07 | |
| Une amie m'a envoyer l'article. Je la salut bien bas si elle tombe sur ce fil. Je trouvais intéressant le point de vue, bien que je ne suis pas assez au courant pour apprécier la véracité des faits avancé par Kasparov... Il y a sûrement de meilleurs experts qui pourront éclairer la chose... Kasparov, c'est pas le dernier des imbéciles tout de même... Oculus a donné son opinion. | |
| | | Nathan2
Messages : 1450 Inscription : 06/08/2014
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 17:54 | |
| Kasparov :"2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement." Kasparov voit dans le siècle écoulé entre la révolution bolchévique et aujourd'hui un signe annonciateur d'une nouvelle initiative russe. Connait-il les apparitions de Fatima ? Le Ciel nous avait alors prévenu du danger qu'allait faire courir la Russie au monde. Il prévenait les enfants de Fatima de la révolution imminente d'octobre 1917. Mais il nous prévenait aussi du danger que risquerait plus tard de faire peser à nouveau sur le monde la Russie. Dans un siècle ? | |
| | | joker911
Messages : 3032 Inscription : 22/11/2009
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 19:33 | |
| - L'assoiffé a écrit:
- Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière »
Pour l’ex-champion d’échecs, Vladimir Poutine, qui se méfie de Donald Trump, compte bien déstabiliser la France et l’Allemagne en pleine année électorale.
Garry Kasparov, né en URSS en 1963 et champion du monde d’échecs de 1985 à 1993, a publié en 2015 un brûlot contre le régime poutinien (Winter is Coming). Devenu un opposant farouche de Vladimir Poutine, dont il dénonce la férule autoritaire, ce natif de Bakou, naturalisé croate, a participé à la campagne présidentielle en 2008 et cofondé le parti d’opposition Solidarnost avec l’ancien vice-premier ministre russe Boris Nemtsov. En 2013, il a renoncé à retourner en Russie de peur d’être arrêté, voire assassiné comme son ami Nemtsov, le 27 février 2015 à Moscou. Décryptage du « système » Poutine, des desseins du Kremlin et de ses relais en Occident, depuis le 40e étage d’un gratte-ciel de Manhattan.
LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?
Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis.
Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?
La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre.
Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?
Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions.
Il a ainsi opté pour la Syrie ?
Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration.
Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ?
C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper.
Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?
Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement.
Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?
« Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début.
Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.
Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions.
Source: Le Figaro Quelle expérience politique a cette guignol? Aucune, a part etre anti-Poutine il est juste inutile | |
| | | Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 19:35 | |
| On peut au moins porter à son crédit qu'il attend courageusement d'être assassiné... | |
| | | joker911
Messages : 3032 Inscription : 22/11/2009
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 19:39 | |
| - Hillel31415 a écrit:
- Il attend patiemment d'être assassiné...
l'attente vas être longue quoi que des gens comme vous vont prendre sa mort naturelle de vieillesse d'un coup de Poutine. | |
| | | Hillel31415
Messages : 4659 Inscription : 08/04/2013
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 19:50 | |
| Je suis interessé par votre point de vu, vous semblez être bien informé à son sujet, vous pensez donc que Poutine n'a fait tuer ou emprisonner personne de dérangeant pour lui ? | |
| | | Oculus
Messages : 3216 Inscription : 02/08/2007
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 25/1/2017, 20:34 | |
| - Citation :
- LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?[/b]
Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis.
c'est sûr les services russes viennent de mobiliser Trump qui a dit qu'elle avait fait une énorme érreur. le fait que ça soit Trump qui le dise fait que c'est sûrement faux , du moins à mon avis . - Citation :
- Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?
La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre.
Cest sûr la Russie n'est pas le problème en soi : la preuve en a été administrée lors du 70 ème anniversaire de la victoire sur les nazis en 2015 où la France n'était pas représentée à haut niveau : les 27 millions de russes morts pendant la grande guerre patriotique n'avaient pas versé leur sang pour nous , pour notre liberté , n'avaient pas détruit la Wehrmarcht à Koursk, Stalingrad , sur le Dniepr etc... et puis même s'ils l'avaient fait , leur sacrifice ne méritait pas un pet de Hollande :n'étaient-ils pas russes et communistes qui plus est ? n'y avait-il pas 50 % d'enfants orphelins de père et de mère en 1945 ? http://www.academie-francaise.fr/discours-de-reception-de-m-andrei-makine http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-reception-de-m-andrei-makine et vous voudriez qu'on accorde de la valeur à un russe qui meurt pour vous ? non monsieur , cela n'en vaut pas la peine, pas plus que les troupes coloniales à Verdun qui ont attendu 90 ans un monument aux morts ...la France sait reconnaitre les vrais valeurs et chatier ceux qui sont morts 70 ans avant pour les désaccords d'aujourd'hui , ça c'est de la diplomatie intelligente qui n'insulte pas l'avenir , de la grande , monsieur ! Et puis la Russie n'est-elle pas isolée ? géographiquement d'abord : admettez que 22 millions de km2 de la Finlande au Khamchatka , c'est isolable facilement . du reste à la tribune du 8 mai , il n'y avait que Xijing ping et narendra Modhi : que 3 milliards d'hommes , Poutine n'est-il pas ridiculement isolé , hein ? - Citation :
- Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?
Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions. c'est vrai ça , Semer le chaos c'est son truc ! remarquez que les américains eux sont d'une réussite totale de ce point de vue , toutes leurs dernières opérations sont la perfection depuis les petites fioles de Colin Powell : afghanistan, irak, Libye , Syrie , Ukraine : partout l'ordre règne , les minorités et les droits de l'homme sont respectées , la démocratie a été restaurée , grace aux bombes démocratiques comme au Kosovo en 1999 . Oh Bien sûr il n'y a eu que 4 miilions de morts , et Obama n'a bombardé que 8 pays et n'a fait éxecuter par Drône que 2000 personnes , que ne ferait -on pas pour justifier de son Nobel de la Paix ? Et puis c'est vrai qu'avec leurs 5 bases hors de leurs frontières les russes sont une menace beaucoup plus angoissante que les 700 bases américaines et les 200 coups d'états fomentés par la CIA . Il est puissant dans le chaos Poutine ! quelle efficience , il lève le petit doigt et tout le monde s'enfuie en courant. Serait-ce par cequ'il serait approuvé par 85 % de ses concitoyens , qui sont qui plus est prêts à mourir pour défendre leur patrie , les porcs ! , alors que les ricains eux , c'est plutôt :je t'écrase la gueule avec mon drône en rotant sur mon Joystick ! http://numidia-liberum.blogspot.fr/2017/01/la-meilleure-armee-de-la-planete.html - Citation :
- ]b]Il a ainsi opté pour la Syrie ?[/b]
Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration.
C'est vrai ça , Poutine a créé le flot de réfugiés syriens , d'ailleurs en rétablissant un céssez le feu , son but n'est que de faire fuir le maximum de gens hors de syrie . Et puis c'est vrai le discours anti immigration n'était pas déclenché par Mme merkel , c'est VLAD le coupable , ordure va ! - Citation :
Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ? C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper. Ah , c'est vrai , L'opposition à bachar el Assad !, ces grands démocrates qui n'égorgent ou ne décapitent jamais , ne bombardent que parcimonieursement et sur lesquels on peut compter pour assurer la sécurité des chrétiens d'Orient . Bon sang , mais c'est bien sûr : ce Al Nosra qui faisait du Bon Boulot selon notre excellentissime Fabius . C'est vrai les Baltes , ça compte , ce sont même les seuls à célébrer tous les ans les Waffen SS avec les croates il est vrai dont kasparov , en démocrate très sûr a pris la nationalité : dame ! les oustachis et la reprise de la Krajina en 1998 , c'était de la démocratie ,jasenovac aussi ! les lithuaniens ont même le record mondial d'efficacité génocidaire des juifs : un seul survivant au ghetto de Vilnius ! tout ça assure quand même une certaine crédibilité sur les menaces envers les russophones pour lesquelles Vlad s'inquiète sûrement en vain . comme l'interdiction de l'usage de la langue Russe par Porotchenko dans les jours suivant la Glorieuse épopée Ukro nazie de l' euro maïdan organisée par Gorge Soros et Mme Victoria Nulland . Pourquoi se soucierait-on des petites minorités russophones baltes et ukrainiennes : Fuck You ! - Citation :
- Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?
Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement . C'est vrai ça , les conférences de presse de Poutine le montrent toujours flouté ou en lumière tamisée ! quand je pense que Poutine est allé jusqu'à prétendre que les prostituées moscovites sont les meilleures du monde , mais que Trump les avait quand même snobées , tout cela témoigne d'une réelle inquiétude sur l'opinion de Trump à son égard . - Citation :
- ]b]
Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?[/b] « Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début.
C'est vrai ça , interdire Russia Today , l'UE vient heureusement d'y penser , grâce à kasparov . L'audience de cette chaine est telle que c'est un vrai danger par rapport aux medias main Flush ( MMF). http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2017/01/goebbels-peut-aller-se-coucher.html - Citation :
Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.
Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions.
Ouaih Donald méfies-toi , tu es fait comme un rat http://numidia-liberum.blogspot.fr/2017/01/breaking-voici-le-veritable-donald.html#more
Dernière édition par Oculus le 28/1/2017, 20:22, édité 1 fois | |
| | | Théodéric
Messages : 23072 Inscription : 21/08/2007
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 27/1/2017, 01:57 | |
| - L'assoiffé a écrit:
- Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière »
Pour l’ex-champion d’échecs, Vladimir Poutine, qui se méfie de Donald Trump, compte bien déstabiliser la France et l’Allemagne en pleine année électorale.
Garry Kasparov, né en URSS en 1963 et champion du monde d’échecs de 1985 à 1993, a publié en 2015 un brûlot contre le régime poutinien (Winter is Coming). Devenu un opposant farouche de Vladimir Poutine, dont il dénonce la férule autoritaire, ce natif de Bakou, naturalisé croate, a participé à la campagne présidentielle en 2008 et cofondé le parti d’opposition Solidarnost avec l’ancien vice-premier ministre russe Boris Nemtsov. En 2013, il a renoncé à retourner en Russie de peur d’être arrêté, voire assassiné comme son ami Nemtsov, le 27 février 2015 à Moscou. Décryptage du « système » Poutine, des desseins du Kremlin et de ses relais en Occident, depuis le 40e étage d’un gratte-ciel de Manhattan.
LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?
Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis.
Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?
La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre.
Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?
Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions.
Il a ainsi opté pour la Syrie ?
Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration.
Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ?
C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper.
Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?
Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement.
Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?
« Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début.
Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.
Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions.
Source: Le Figaro Tout cela est vrai et tout cela est faux !! les 3 bêtes de l'apocalypse se battent pour la domination du monde , la bête blessée a mort se relève elle a des pattes d'ours etc ect donc la Russie à le profil de cette bête qui piège le monde grâce au dragon qui lui donne sa puissance , Qui est ce dragon ? la Chine semble-t-il ? ensuite cela engendre la nouvelle bête qui ressemble a un agneau mais parle comme un dragon , union de notre beau blabla humaniste lié a une folie du pouvoir du moment sur le monde entier qui sera subjugué par tant de puissance et technologie ? quand on voit comment on est hypnotisé par la techno actuelle si cela évolue encore plus vers le (magique) ils suivront sans penser ! de toutes façons ce ne sont plus les chefs d'états qui ont le pouvoir mais la finance les très très riches et ceux qui tiennent les services secrets des d'états qui règnent a travers le monde , donc ils s'uniront au dessus des nations et seront le pouvoir, ils ne leurs sert a rien de s'entretuer il faut juste régner ! on a sabotés nous mêmes nos fondations Chrétiennes européennes et on a ouvert les portes au dieu pognon pour qu'il règne sur tous , seulement il n'est pas partageur , il règne et n'a que des esclaves , on a pas voulu comprendre ! tout cela c'est des images mais c'est pourtant nos choix nos débilités les prophètes de l'ancien testament avaient prévenu on a rit ! maintenant des êtres sans consciences spirituelles vont réellement dominer le monde et n'iront que dans les pires choix , volonté scientifique aveugle d'unir hommes machine pour être plus perforant pour être des dieux sans Dieu sans l'Esprit du Christ ! on voit déjà ce que cela donne en ce moment la folie de négation, mais ils vont aller jusqu’à vouloir détruire tous ceux qui croient en Dieu (vaincre les Saints) , la suite est décrit en Apocalypse 13 et plus ! on ne s'en sortira plus on ne va faire que s'enfoncer moralement et la science mal employée va offrir des moyens à la folie de l'homme perdu ! | |
| | | Elriel
Messages : 1013 Inscription : 08/09/2013
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 5/2/2017, 20:56 | |
| Comment peut-on accorder le moindre crédit à l'analyse politique d'un type qui considère le récentisme comme valide et qui croit que le Moyen-Age n'a jamais existé? Il a beau être champion d'échecs, ça ne l'empêche pas de raconter n'importe quoi sur des sujets qu'il ne maîtrise pas. | |
| | | Vincent01
Messages : 1508 Inscription : 09/02/2009
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 6/2/2017, 18:53 | |
| - Théodéric a écrit:
- L'assoiffé a écrit:
- Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière »
Pour l’ex-champion d’échecs, Vladimir Poutine, qui se méfie de Donald Trump, compte bien déstabiliser la France et l’Allemagne en pleine année électorale.
Garry Kasparov, né en URSS en 1963 et champion du monde d’échecs de 1985 à 1993, a publié en 2015 un brûlot contre le régime poutinien (Winter is Coming). Devenu un opposant farouche de Vladimir Poutine, dont il dénonce la férule autoritaire, ce natif de Bakou, naturalisé croate, a participé à la campagne présidentielle en 2008 et cofondé le parti d’opposition Solidarnost avec l’ancien vice-premier ministre russe Boris Nemtsov. En 2013, il a renoncé à retourner en Russie de peur d’être arrêté, voire assassiné comme son ami Nemtsov, le 27 février 2015 à Moscou. Décryptage du « système » Poutine, des desseins du Kremlin et de ses relais en Occident, depuis le 40e étage d’un gratte-ciel de Manhattan.
LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?
Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis.
Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?
La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre.
Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?
Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions.
Il a ainsi opté pour la Syrie ?
Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration.
Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ?
C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper.
Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?
Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement.
Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?
« Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début.
Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.
Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions.
Source: Le Figaro Tout cela est vrai et tout cela est faux !!
les 3 bêtes de l'apocalypse se battent pour la domination du monde , la bête blessée a mort se relève elle a des pattes d'ours etc ect donc la Russie à le profil de cette bête qui piège le monde grâce au dragon qui lui donne sa puissance , Qui est ce dragon ? la Chine semble-t-il ? ensuite cela engendre la nouvelle bête qui ressemble a un agneau mais parle comme un dragon , union de notre beau blabla humaniste lié a une folie du pouvoir du moment sur le monde entier qui sera subjugué par tant de puissance et technologie ? quand on voit comment on est hypnotisé par la techno actuelle si cela évolue encore plus vers le (magique) ils suivront sans penser !
de toutes façons ce ne sont plus les chefs d'états qui ont le pouvoir mais la finance les très très riches et ceux qui tiennent les services secrets des d'états qui règnent a travers le monde , donc ils s'uniront au dessus des nations et seront le pouvoir, ils ne leurs sert a rien de s'entretuer il faut juste régner !
on a sabotés nous mêmes nos fondations Chrétiennes européennes et on a ouvert les portes au dieu pognon pour qu'il règne sur tous , seulement il n'est pas partageur , il règne et n'a que des esclaves , on a pas voulu comprendre ! tout cela c'est des images mais c'est pourtant nos choix nos débilités les prophètes de l'ancien testament avaient prévenu on a rit ! maintenant des êtres sans consciences spirituelles vont réellement dominer le monde et n'iront que dans les pires choix , volonté scientifique aveugle d'unir hommes machine pour être plus perforant pour être des dieux sans Dieu sans l'Esprit du Christ ! on voit déjà ce que cela donne en ce moment la folie de négation, mais ils vont aller jusqu’à vouloir détruire tous ceux qui croient en Dieu (vaincre les Saints) , la suite est décrit en Apocalypse 13 et plus !
on ne s'en sortira plus on ne va faire que s'enfoncer moralement et la science mal employée va offrir des moyens à la folie de l'homme perdu ! Les bêtes sont bien plus que de simples etats à dominances matérielles. L'argent, la domination, la soif du pouvoir, le sexe etc.... Plus de deux siècles ou la liberté est rangé au rang de suprême. Cette liberté extrême sans frontière va jusqu'a nos institutions, ou les Etats ont de moins en moins de pouvoir. Vous voyez maintenant ou je veux en venir ? La bête rend le projet du diable universel, de part sa fonction à dominance anti chrétienne. Le porno est un exemple, l'athéisme un commencement. Car au final, le but c'est à travers l'apostasie préparer la venue de l'antéchrist. Même dans les clips de music ont voit la dominance de la vanité. C'est loin d'être de simple états... c'est bien plus profond malheureusement. Le porno détruit l'homme. L'argent aussi, et avec lui la planète. L'individualisme est le no serviam du dragon. La réussite sociale est la fausse lumière L’égoïsme est le produit de l'individualisme Et j'en oublie surement, entre la cupidité, l'avarice , la gourmandise , l'orgueil etc... Bref ne pas voir que notre société nous invite à cela (les 7 péchés capitaux sont bien le produit du dragon et de la grande prostitué) c'est dangereux. D'ailleurs le silence de l'Eglise la dessus (le mystère de l'antéchrist ; déjà présent comme le dira St Jean et St Paul il me semble) est inquiétant. | |
| | | Gilles de Québec
Messages : 1415 Inscription : 15/11/2016
| | | | Théodéric
Messages : 23072 Inscription : 21/08/2007
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 7/2/2017, 00:40 | |
| - Vincent01 a écrit:
- Théodéric a écrit:
- L'assoiffé a écrit:
- Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière »
- Spoiler:
Pour l’ex-champion d’échecs, Vladimir Poutine, qui se méfie de Donald Trump, compte bien déstabiliser la France et l’Allemagne en pleine année électorale. Garry Kasparov, né en URSS en 1963 et champion du monde d’échecs de 1985 à 1993, a publié en 2015 un brûlot contre le régime poutinien (Winter is Coming). Devenu un opposant farouche de Vladimir Poutine, dont il dénonce la férule autoritaire, ce natif de Bakou, naturalisé croate, a participé à la campagne présidentielle en 2008 et cofondé le parti d’opposition Solidarnost avec l’ancien vice-premier ministre russe Boris Nemtsov. En 2013, il a renoncé à retourner en Russie de peur d’être arrêté, voire assassiné comme son ami Nemtsov, le 27 février 2015 à Moscou. Décryptage du « système » Poutine, des desseins du Kremlin et de ses relais en Occident, depuis le 40e étage d’un gratte-ciel de Manhattan. LE FIGARO. - L’année 2017 débute sous de sombres augures, aux États-Unis comme en Europe. Quels dangers discernez-vous pour l’Occident, qui semble vaciller sur ses bases ?Garry KASPAROV. - 2017 sera une année historique, charnière, comme le fut 1917. C’est le centième anniversaire de la prise de pouvoir bolchevique de la Russie, du détrônement des Romanov et le début du « grand bouleversement ». Des élections décisives se profilent en France et en Allemagne. La chancelière Angela Merkel va subir de vicieuses attaques. Les services russes vont essayer de la discréditer, et ils mobiliseront toutes leurs ressources. Les cyberattaques seront de bien plus grande ampleur que celles perpétrées aux États-Unis. Vous dites que le monde n’a pas un problème avec la Russie mais avec Vladimir Poutine. Ce dernier a-t-il cherché à perturber l’élection présidentielle américaine ?La Russie n’est pas le problème en soi, en effet. C’est Poutine. Et, oui, il n’avait pas anticipé la victoire de Trump. Initialement, il l’a pris pour un clown. Quand Trump a commencé à percer, Poutine pensait encore qu’il allait perdre - puisque, comme le répétait le camp de Trump, « l’élection était truquée » -, mais qu’il pouvait discréditer le système politique américain. La démocratie américaine est aujourd’hui confrontée à sa plus grande épreuve depuis la guerre de Sécession. Mais j’ai foi en sa capacité à reprendre la tête du monde libre. Vladimir Poutine envisage-t-il réellement de nouvelles actions militaires après la Crimée, l’Ukraine orientale et la Syrie ?Non, en théorie, car il est un pur produit du KGB. Il préférera toujours les opérations secrètes aux bombardements massifs. Faire chanter les gens plutôt que les tuer. Semer le chaos. Il a ça dans le sang. Sa seule stratégie est la survie politique. Tout dictateur doit exhiber sa force, pour raffermir son invincibilité. La question n’est donc pas de savoir si Poutine va attaquer quelque part, mais plutôt où et quand. Il veut montrer que l’Amérique est faible, et que l’Otan est un tigre de papier. Mais il connaît ses limites : il s’est arrêté en Ukraine, car il ne veut pas d’un bourbier sanglant qui deviendrait « son » Afghanistan. Il ne veut pas frapper les pays Baltes, par peur de l’Otan. Des centaines de soldats américains y sont déployés. Si vous en tuez un, un seul, le jeu change de dimension. Depuis 2014, il cherche donc à déplacer d’autres pions. Il a ainsi opté pour la Syrie ?Oui, et ce fut un coup de génie : il savait qu’une intervention aux côtés de Damas engendrerait des répercussions sur l’Europe, en accroissant le flot de réfugiés. Il faisait d’une pierre deux coups, voire trois : il défiait l’Amérique, il exposait la faiblesse d’Obama, tout en aidant ses alliés syrien et iranien et en rendant un fier service à ses alliés de l’extrême droite européenne, qui pouvaient ainsi roder leur discours anti-immigration. Des voix en Europe appellent à considérer Poutine comme un allié objectif face au péril djihadiste. Que pensez-vous de cette grille de lecture ?C’est un discours trompeur, séduisant, et il se vend aisément. Or, comme je viens de le dire, Vladimir Poutine n’est pas parti combattre le groupe État islamique en Syrie. La preuve ? 10 % des frappes aériennes russes seulement visent les djihadistes. Les 90 % restants frappent l’opposition à Bachar el-Assad, celle qui est soutenue par les pays occidentaux. Il existe en Europe cette forme de corruption idéologique à l’égard de Poutine, selon laquelle il faudrait traiter avec lui car la Russie « ne peut être ignorée ». C’est une forme d’apaisement. Pourquoi se soucierait-on des « petits » peuples comme les Baltes ? C’est une trahison de l’idée même d’Europe, fondée sur le respect de l’État de droit. Une capitulation morale. L’histoire nous enseigne que les dictateurs ne s’arrêtent jamais d’eux-mêmes. Il faut les stopper. Comment Poutine entend-il interagir avec l’Administration Trump ?Il est dans l’expectative. Trop d’incertitudes ! Rex Tillerson sera-t-il confirmé au poste de secrétaire d’État par le Sénat ? James Mattis, le secrétaire à la Défense, ne partage pas l’admiration du nouveau président à l’encontre de Poutine. La question des cyberattaques agite le Congrès républicain. Tout ceci projette Poutine en pleine lumière et, croyez-moi, ce n’est pas ce qu’il souhaitait ! En outre, il sait qu’à la minute où Trump changera d’attitude à son égard 100 % des Américains se retourneront contre la Russie. La question est de savoir jusqu’où Trump est prêt à aller dans ce rapprochement. Comment s’opposer à cette « offensive » poutinienne ?« Suivez la trace de l’argent », disait Deep Throat (l’informateur du Washington Post dans l’enquête sur le Watergate, NDLR), et dévoilez ses réseaux financiers ! Mais, avant tout, il faut commencer par accepter le fait qu’il s’agit d’une guerre, et que vous êtes attaqué. Le problème de Poutine, pour l’heure, est ce front uni européen, emmené par l’Allemagne et, dans une moindre mesure, la France. Il a le regard tourné vers Paris, où il pense qu’il sera facile d’influer sur les élections, et vers Berlin, le dernier bastion réel d’opposition contre lui en Europe. Prenez la chaîne Russia Today, qui est devenue un outil de propagande essentiel, et qui ne cesse de répandre des fausses informations. Commencez par l’interdire, afin d’éradiquer cette propagande. Ce sera un bon début. Vous fustigez ces responsables américains qui disent avoir « toujours su » combien Poutine était dangereux, mais seulement après avoir quitté leurs fonctions - à l’instar de l’ex-secrétaire d’État de George W. Bush, Condoleezza Rice.Oui, Obama écrira lui aussi sûrement dans ses mémoires qu’il a « toujours su » ! Il faut dire que, tout ce temps, la Russie ne figurait pas au rang des priorités. Or, ces derniers mois, il y a eu plus d’histoires sur la Russie et le KGB que durant les vingt-cinq dernières années ! Le fait nouveau, c’est que Donald Trump a des liens avec Moscou. Il a reçu des infusions massives d’argent russe à un moment critique, en 2008-2009, et cet apport l’a sauvé de la ruine. Son fils Don Jr l’a reconnu ouvertement (le 15 septembre 2008 à New York). Combien d’argent doit-il à des régimes étrangers, pour certains ouvertement hostiles aux États-Unis ? Pourquoi refuse-t-il de divulguer ses déclarations d’impôt ? Il doit encore répondre à toutes ces questions. Source: Le Figaro Tout cela est vrai et tout cela est faux !!
réponse de Théodéric en bleu
les 3 bêtes de l'apocalypse se battent pour la domination du monde , la bête blessée a mort se relève elle a des pattes d'ours etc ect donc la Russie à le profil de cette bête qui piège le monde grâce au dragon qui lui donne sa puissance , Qui est ce dragon ? la Chine semble-t-il ? ensuite cela engendre la nouvelle bête qui ressemble a un agneau mais parle comme un dragon , union de notre beau blabla humaniste lié a une folie du pouvoir du moment sur le monde entier qui sera subjugué par tant de puissance et technologie ? quand on voit comment on est hypnotisé par la techno actuelle si cela évolue encore plus vers le (magique) ils suivront sans penser !
de toutes façons ce ne sont plus les chefs d'états qui ont le pouvoir mais la finance les très très riches et ceux qui tiennent les services secrets des d'états qui règnent a travers le monde , donc ils s'uniront au dessus des nations et seront le pouvoir, ils ne leurs sert a rien de s'entretuer il faut juste régner !
on a sabotés nous mêmes nos fondations Chrétiennes européennes et on a ouvert les portes au dieu pognon pour qu'il règne sur tous , seulement il n'est pas partageur , il règne et n'a que des esclaves , on a pas voulu comprendre ! tout cela c'est des images mais c'est pourtant nos choix nos débilités les prophètes de l'ancien testament avaient prévenu on a rit ! maintenant des êtres sans consciences spirituelles vont réellement dominer le monde et n'iront que dans les pires choix , volonté scientifique aveugle d'unir hommes machine pour être plus perforant pour être des dieux sans Dieu sans l'Esprit du Christ ! on voit déjà ce que cela donne en ce moment la folie de négation, mais ils vont aller jusqu’à vouloir détruire tous ceux qui croient en Dieu (vaincre les Saints) , la suite est décrit en Apocalypse 13 et plus !
on ne s'en sortira plus on ne va faire que s'enfoncer moralement et la science mal employée va offrir des moyens à la folie de l'homme perdu !
Réponse de Vincent01 en gras
Les bêtes sont bien plus que de simples etats à dominances matérielles.
L'argent, la domination, la soif du pouvoir, le sexe etc.... Plus de deux siècles ou la liberté est rangé au rang de suprême.
Cette liberté extrême sans frontière va jusqu'a nos institutions, ou les Etats ont de moins en moins de pouvoir.
Vous voyez maintenant ou je veux en venir ? La bête rend le projet du diable universel, de part sa fonction à dominance anti chrétienne. Le porno est un exemple, l'athéisme un commencement. Car au final, le but c'est à travers l'apostasie préparer la venue de l'antéchrist.
Même dans les clips de music ont voit la dominance de la vanité.
C'est loin d'être de simple états... c'est bien plus profond malheureusement.
Le porno détruit l'homme. L'argent aussi, et avec lui la planète. L'individualisme est le no serviam du dragon.
La réussite sociale est la fausse lumière
L’égoïsme est le produit de l'individualisme
Et j'en oublie surement, entre la cupidité, l'avarice , la gourmandise , l'orgueil etc...
Bref ne pas voir que notre société nous invite à cela (les 7 péchés capitaux sont bien le produit du dragon et de la grande prostitué) c'est dangereux.
D'ailleurs le silence de l'Eglise la dessus (le mystère de l'antéchrist ; déjà présent comme le dira St Jean et St Paul il me semble) est inquiétant.
réponse de Théodéric en rouge
les états sont les visages de ce qui est derrière et d'on ils ont bien été la représentation forte , mais pas limitée à leur simple frontiére ! quand la Vierge dit dans une apparition " et la Russie dépendra ses erreurs dans bien des nations sur la terre " elle explique bien que cela part de l'endroit fort et concentré qu'est la Russie dominée par cet esprit ! mais c'est sûr on ne peut pas limiter a une frontière a un peuple !! pourtant aujourd'hui 3 pouvoir see dispute la suprématie sur l'humanité , les Usa et occident et sympathisants, la Russie et ses satellites idéologique historique, et la Chine et ceux quelle soumet ! il reste l'Inde mais elle est objet de convoitises ou de craintes telles qu'elle ne va pas maitriser son destin encore longtemps !
chaque peuple et nation est en liens avec une réalité spirituelle , donc lorsqu'une nation se soumet a un péché et en deviens une expression forte c'est parce qu'elle trahi son élection spirituelle dans ce domaine où elle était appelée a porter la lumière parmi les autres nations ! EN France nos chefs ne le réalisent pas, ils sont juste a faire les paons en se vantant du "génie français" alors qu'ils le trahissent et renient par leurs choix et actes désastreux !! (désastre , veux dire astre qui chute !) et c'est bien cela !!
Dernière édition par Théodéric le 7/2/2017, 00:49, édité 1 fois | |
| | | Gilles de Québec
Messages : 1415 Inscription : 15/11/2016
| | | | Théodéric
Messages : 23072 Inscription : 21/08/2007
| Sujet: Re: Garry Kasparov : « 2017 sera une année charnière » 7/2/2017, 04:40 | |
| - Gilles de Québec a écrit:
- À Théodéric :
Pourquoi poster ce texte une deuxième fois ? J'ai posé une interrogation, mais le duplicata de votre post a noyé ma question :
Je me suis toujours demandé pourquoi l'Église Catholique ne se prononce jamais sur ce sujet (l'antichrist), surtout en ces Temps de la Fin ?
Bonjour Gilles , je n'ai pas posté 2 fois , là je répond a ses lignes , j'ai mis sous spoiler le sujet de base car sinon ça faisait une très longue page , c'est pour le coup que cela aurait noyé ton texte ! bonne journée Théo | |
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