Québec, 9 janvier 2017,
Bilan œcuménique canadien
Lorsqu'on considère
la Déclaration commune sur la justification, de 1999, et l’octroi, par
l'épiscopat canadien de l’
imprimatur, son approbation officielle du
Sola Fide, à la publication des commentaires de la
Bible expliquée, en 2004...
Il nous faut reconnaître que la condition doctrinale de réconciliation entre protestants et catholiques a été remplie : ne pas empêcher la prédication du
Sola Fide, parce que précision exacte du Credo :
- Confession d'Augsbourg a écrit:
XXVIII. Du Pouvoir des Évêques
Les évêques obtiendraient facilement l’obéissance s’ils n’exigeaient pas la soumission à ces ordonnances qu’on peut ne pas observer sans commettre de péché. Mais voyez ce qu’ils font maintenant: 1- Ils interdisent la communion sous les deux espèces, 2- ils interdisent le mariage des prêtres, ils n’admettent personne avant qu’il ait juré de ne pas prêcher 3- cette doctrine (Sola fide) qui est sans aucun doute conforme au Saint Évangile. Nos églises ne demandent pas que les évêques rétablissent la paix et l’unité aux dépens de leur honneur et de leur dignité, bien qu'il conviendrait aux évêques de le faire si besoin était. Elles demandent seulement qu’ils renoncent à imposer certaines ordonnances injustes que l’ancienne Église n’a pas connues et qui ont été introduites à l’encontre de l’usage de l’Église chrétienne universelle.
Il ne demeure plus, pour une réconciliation définitive de toute l’Église, catholiques, orthodoxes et protestants, que deux conditions disciplinaires, en passe d’être obtenues :
1- La communion sous les deux espèces, comme chez les orthodoxes
2- L’ordination de séminaristes mariés, comme le pratique l’Église grecque.
De sorte qu’une fois admis le
Canon scripturaire, comme par la T.O.B, de 1975, et le
Symbole originel de Nicée-Constantinople, ainsi que l’a fait le Vatican et le C.O.E, en 1994, il ne reste qu’à entériner la catholicité de la liturgie de Lima, de 1982, et la messe est dite!
***