DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty
MessageSujet: Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel    Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty15/12/2016, 22:13

Lettre de liaison n° 40 (27 novembre 2016)

Chers amis,

Dans la précédente lettre de liaison, nous avons vu que Notre-Dame avait demandé la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. Pourquoi donc les papes ont-ils consacré le monde et non pas la Russie ? Un petit retour sur l’histoire des apparitions permettra d’en saisir la raison.
Après avoir annoncé le 13 juillet qu’elle reviendrait demander la consécration de la Russie, Notre-Dame la demanda à sœur Lucie en 1929 puis en 1930 à Tuy (voir lettre de liaison n°39). Le père Gonçalvès, puis Monseigneur da Silva transmirent la demande au pape Pie XI, mais le pape ne fit rien. Aussi, en août 1931, le Ciel fit connaître à sœur Lucie son mécontentement de ce que la consécration de la Russie n’était toujours pas faite.

Comme je demandais à Dieu la conversion de la Russie, de l’Espagne et du Portugal, il me sembla que sa divine majesté me dit : « (…) Fais savoir à mes ministres, étant donné qu’ils suivent l’exemple du Roi de France en retardant l’exécution de ma demande, qu’ils le suivront dans le malheur. » (Lettre à Monseigneur da Silva du 29 août 1931)

Le pape n’ayant rien fait, le 30 juillet 1935, à Balasar, petit village au nord de Porto au Portugal, Notre-Seigneur apparût à une âme privilégiée, Alexandrina da Costa, et lui fit part d’une demande légèrement différente : « Comme j’ai demandé à Marguerite-Marie la dévotion à mon divin Cœur, de même je te demande à toi que le monde soit consacré au Cœur de ma Très Sainte Mère avec une fête solennelle en son honneur. »
Alexandrina avait pour directeur spirituel un jésuite, le père Pinho. Le 11 septembre 1936, celui-ci écrivit à Pie XI en passant par son secrétaire d’État qui était à l’époque le cardinal Pacelli, futur pape Pie XII.

Un peu plus tard, en 1938, l’année même où ils consacrèrent pour la deuxième fois le Portugal au Cœur Immaculé de Marie (voir lettre de liaison n°16), les évêques portugais suivirent une retraite prêchée par le père Pinho qui leur suggéra d’adresser une lettre au Saint-Père pour demander la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie, ce qu’ils firent. C’est ainsi que le cardinal Pacelli entendit parler de la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie pour la deuxième fois. Malheureusement, Pie XI ne fit rien jusqu’à sa mort qui survint quelque mois plus tard.

Peu après l’élection du nouveau pape, en avril 1940, le père Gonçalvès fit une nouvelle tentative auprès du Saint-Père pour demander la consécration de la Russie. Voyant qu’il n’y avait aucune réaction, le père Gonçalvès, ainsi que l’évêque de Gurza, Mgr Ferreira da Silva, qui connaissait personnellement Pie XII, demandèrent à sœur Lucie d’écrire elle-même au pape. Sœur Lucie fut un peu effrayée par cette demande :

22. X. 1940. J’ai reçu une lettre du R. P. José Bernardo Gonçalvès et de l’évêque de Gurza m’ordonnant d’écrire à sa Sainteté... Dans ce but, j’ai passé deux heures devant Notre-Seigneur exposé : « (…) Je punirai les nations de leurs crimes par la guerre, par la famine et par la persécution contre mon Église qui pèsera spécialement sur mon Vicaire sur la terre. Sa Sainteté obtiendra que ces jours de tribulation soient abrégés s’il obéit à mes désirs en faisant l’acte de consécration au Cœur Immaculé de Marie du monde entier avec une mention spéciale de la Russie ».

Ainsi, Notre-Seigneur demandait à sœur Lucie ce qu’Il avait demandé quelques années auparavant à Alexandrina : devant les hésitations de la hiérarchie, Notre-Seigneur acceptait un acte plus facile par lequel il promettait non plus la conversion de la Russie mais simplement l’abrègement de la guerre.
Deux jours après, sœur Lucie écrivit une lettre au pape Pie XII dans laquelle elle commença par exposer la demande de Notre-Dame :

En 1929, Notre-Dame, par le moyen d’une autre apparition, m’a dit : « Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, et il promet de la sauver par ce moyen ».
Quelque temps après, j’ai rendu compte de cela à mon confesseur, qui a pris les moyens de le faire parvenir à la connaissance de Sa Sainteté Pie XI, et, dernièrement, à la connaissance de votre Sainteté, par le moyen de son Excellence Monseigneur l’Évêque de Macau, en juin de cette année 1940. Et, peu après, je crois que le R. P. Gonzaga da Fonseca a bien voulu renouveler cette demande auprès de votre Sainteté, qui a daigné accueillir cette demande avec toute sa bienveillance.

Ensuite, sœur Lucie présenta la demande de consécration du monde comme son confesseur le lui avait demandé :

Très Saint-Père, notre bon Dieu, au cours de plusieurs communications intimes, n’a cessé d’insister sur cette demande, et il a promis dernièrement que si votre Sainteté daignait consacrer le monde au Cœur Immaculé de Marie, avec une mention spéciale de la Russie, il abrégerait les jours de tri­bulation par lesquels il a décidé de punir le monde de ses crimes, au moyen de la guerre, de la famine et de la persécution contre l’Église et contre votre Sainteté.

Dans cette lettre, sœur Lucie propose donc deux choses différentes. En premier, elle expose la demande de la Sainte Vierge : la consécration de la Russie pour obtenir conversion de ce pays et mettre fin à la divulgation des erreurs. Puis elle ajoute que "dernièrement" Notre-Seigneur a demandé une chose plus facile : la consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie avec mention spéciale de la Russie, mais qui n’aura pour fruit que l’arrêt de la guerre et non plus la conversion de la Russie.

Malheureusement, l’évêque de Leiria demanda à sœur Lucie d’apporter plusieurs corrections à sa lettre. En particulier, il fit supprimer la première demande où sœur Lucie parlait de la consécration de la Russie. Peut-être Mgr da Silva ne fit-il pas la différence à l’époque entre la demande de Notre-Dame et celle de Notre-Seigneur, ou voulut-il simplifier la demande adressée au Saint-Père, pensant que la consécration du monde englobait nécessairement la consécration de la Russie. Toujours est-il que Pie XII ne reçut qu’une lettre corrigée, datée du 2 décembre 1940, dans laquelle seule était mentionnée la consécration du monde avec mention spéciale de la Russie, demande identique à celle qui lui avait été adressée trois ans plus tôt par les évêques portugais dans la lettre collective qu’ils lui avaient envoyée sur le conseil du père Pinho.

Voilà pourquoi en 1942, le 31 octobre et le 8 décembre, Pie XII consacra le monde et non pas de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. (Voir la fiche sur les consécrations faites par Pie XII)

Il est important de bien voir qu’il y a deux demandes faites par le Ciel : une par Notre-Dame pour la consécration de la Russie, une autre par Notre-Seigneur pour la consécration du monde. Elles sont bien évidemment liées, mais la deuxième n’annule en aucune façon la première. Pour le père Alonso, en effet, la révélation du 22 octobre 1940 : « n’a pas de rapport direct avec le message de Fatima. (…) C’est le Seigneur qui parle et non pas la Vierge. Il exprime un désir et non pas une exigence. (…) L’objet de la promesse est, non la conversion de la Russie, mais l’écourtement de la guerre ».
C’est aussi ce qu’affirme le père Joseph de Sainte-Marie : « Il s'agit de deux demandes nettement distinctes, et celle qui est propre à la mission de sœur Lucie est la demande de la consécration de la Russie. (…) Dans la communication d'octobre 1942, c'était le Christ qui avait parlé, non la Vierge. En outre, Il avait manifesté un "désir", non une volonté. (…) Si une convergence réelle entre les deux messages avait eu lieu en 1940-1942, ceux-ci n'en restaient pas moins substantiellement différents ».

Dans la prochaine lettre, nous verrons comment les papes ont répondu à ces deux demandes. (Pour ceux qui voudraient plus de détails sur tous ces points, nous recommandons le livre de Joseph de Belfont récemment réédité par les Nouvelles Éditions Latines : Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima)

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

  Yves de Lassus
  Président de Cap Fatima 2017

http://www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/254-les-deux-consecrations-du-monde-et-de-la-russie-au-coeur-immacule-de-marie


Dernière édition par Thy Kingdom come le 15/12/2016, 22:20, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty
MessageSujet: Re: Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel    Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty15/12/2016, 22:15

Lettre de liaison n° 41 (14 décembre 2016)

Chers amis,

Concernant la consécration de la Russie, deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel : une première en 1929 et 1930 par Notre-Dame (voir lettre de liaison n° 39) ; puis, le pape n’ayant pas réagi, une deuxième par Notre-Seigneur, plus facile mais avec des fruits différents (voir lettre de liaison n° 40).
Les conditions associées à ces deux consécrations sont également différentes. À Alexandrina da Costa, Notre-Seigneur ne demanda qu’une consécration par le pape. Par contre, Notre-Dame assortit sa demande de plusieurs conditions que nous connaissons par les lettres de sœur Lucie à son confesseur. Le 29 mai 1930, elle lui écrivit :

Le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice,

Deux semaines plus tard, elle lui écrivit à nouveau, répétant mot pour mot la demande exprimée dans la lettre précédente. Le père Gonçalvès en informa lui-même Pie XI.

Plus tard, sœur Lucie précisa comment faire participer les évêques. En effet, le 21 mars 1982, le nonce apostolique du Portugal, Monseigneur Sante Portalupi, se rendit à Coïmbra accompagné de l’évêque de Leiria, Monseigneur do Amaral, et de M. Cardoso de Lacerda, président honoraire de la Ligue Eucharistique. Il interrogea sœur Lucie qui lui précisa les conditions dans lesquelles devait se faire la consécration :

Pour que les évêques du monde soient unis à lui lors de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, le pape devrait ou bien convoquer tous les évêques à Rome ou en un autre lieu, à Tuy par exemple, ou bien ordonner aux évêques du monde entier d’organiser, chacun dans sa cathédrale, une cérémonie publique et solennelle de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie.

Pour la deuxième solution qui avait sa préférence, elle ajouta :

Certains évêques feraient la consécration le jour, d’autres la nuit, au cours d’une veillée de prière. (…) Si les gouvernements communistes empêchaient les évêques catholiques de faire des cérémonies publiques et solennelles, ces prélats pourraient accomplir la consécration dans de petites chapelles. Et si l’ordre du pape n’atteignait pas certains évêques à cause du manque de liberté religieuse, le bon Dieu le comprendrait, car il veut l’unanimité morale des évêques et non pas obligatoirement la totalité arithmétique.

Remarquons au passage que les termes employés par sœur Lucie indiquent clairement qu’en mars 1982, date de l’entretien, la consécration n’était toujours pas faite comme Notre-Dame l’avait demandé.

La Sainte Vierge demande donc au pape :

1) d’ordonner aux évêques du monde entier,
2) de consacrer avec lui,
3) la Russie,
4) au Cœur Immaculé de Marie,
5) avec un acte public de réparation,
6) et la promesse de reconnaître la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.

Par contre, Notre-Seigneur demanda simplement une consécration du monde au Cœur Immaculé de Marie par le pape seul, sans autre condition.

Depuis la demande de Notre-Dame, on recense huit actes réalisés par les papes : trois par Pie XII, un par Paul VI et quatre par Jean-Paul II. Voici comment chacun de ces actes vérifie les conditions précisées par Notre-Dame (tableau tiré du livre de Joseph de Belfont, Mystères et vérités cachées du troisième secret de Fatima, Nouvelles Éditions Latines, octobre 2016, page183) :

Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Firesh13

On voit qu’aucun des huit actes ne remplit les six conditions demandées par Notre-Dame. En particulier il n’y eut ni acte de réparation, ni promesse d’approuver la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois.
Par contre, la plupart de ces actes remplissent les conditions demandées par Notre-Seigneur. Et il est exact que ces actes ont porté les fruits promis dans ce cas : la fin de la guerre dans le cas de Pie XII et la fin des persécutions en Russie et la chute du mur de Berlin dans le cas de Jean-Paul II.


Le cadre de cette lettre ne permet de détailler plus longuement cette question. Pour ceux qui souhaiteraient l’approfondir, nous leur suggérons de lire le livre de Joseph de Belfont précédemment cité.

En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

Yves de Lassus
Président de Cap Fatima 2017

http://www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/256-les-consecrations-de-la-russie-faites-par-les-papes
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty
MessageSujet: Re: Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel    Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty17/12/2016, 10:12

La promesse du triomphe du Cœur Immaculé de Marie

La deuxième partie du Secret de Fatima s’achève sur des prophéties qui nous établissent dans une inconfusible espérance. La Vierge Immaculée y annonce que le terrible combat des “ derniers temps ” se terminera par sa victoire totale. Le Serpent infernal sera finalement terrassé, sa tête écrasée. Promesse irrévocable, inconditionnelle.

Cette merveilleuse promesse de Notre-Dame de Fatima rayonne dans notre ciel comme une unique étoile  :

«  À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera.

«  Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira,

«  et il sera donné au monde un certain temps de paix.  » (…)

Oui, cette heure viendra, et nous pouvons la hâter en répondant pleinement, pour notre part, aux petites demandes de Notre-Dame  : récitation du chapelet quotidien et des prières enseignées par l’Ange et la Vierge Marie, pratique de la communion réparatrice des premiers samedis du mois, port du scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel comme signe de notre consécration à son Cœur Immaculé.

L’abbé de Nantes ne cesse de le prêcher  :

«  Par la ferveur d’une minorité, le Cœur de Jésus, le Cœur Immaculé de Marie se laisseront toucher. (…)

«  Mais il y faudra d’abord et surtout une lassitude de Dieu, une compassion de Jésus-Christ, une grâce de l’Esprit-Saint d’amour créateur, à la prière du Cœur Immaculé de Marie, sainte Colombe de la paix. Donc, à la question  : “ Enfin, Dieu aura pitié de qui  ? ” la vraie réponse est celle-ci  : “ De l’Immaculée Conception, et, à cause d’elle, il sauvera le monde. ”

«  Comment  ? En bon catholique, il le sauvera par le Pape, son Vicaire, son fils.  » (…)

De même que Dieu voulait au dix-septième siècle que le Sacré-Cœur de son Divin Fils triomphât du cœur du roi de France, il veut, depuis 1929, que le Cœur Immaculé de sa très Sainte Mère triomphe du cœur du Saint-Père. (…) L’Église est hiérarchique, et même la somme de toutes les volontés individuelles de ses membres ne saurait remplacer l’acte d’obéissance de son chef à Dieu. L’accomplissement des promesses de la Vierge de Fatima, le salut et la paix du monde, dépendent donc du bon vouloir du Pape, et triompher du cœur du Saint-Père sera la grande victoire du tendre et doux Cœur de Marie qui marquera l’aube de son règne universel.

Les deux visions prophétiques de la bienheureuse Jacinthe concernant le Saint-Père complètent et prolongent les tableaux du troisième Secret en annonçant ce qui adviendra «  à la fin  ».

Dans la première, Jacinthe vit le Saint-Père persécuté et accablé de souffrances  : «  J’ai vu le Saint-Père dans une très grande maison, agenouillé devant une table, la tête dans les mains et pleurant. Au‑dehors, il y avait beaucoup de gens et certains lui jetaient des pierres, d’autres le maudissaient et lui disaient beaucoup de vilaines paroles. Pauvre Saint-Père  ! Nous devons beaucoup prier pour lui.  »

Nous pensons, à la suite du Père Alonso, que cette vision se rapporte au futur, et précisément aux circonstances dans lesquelles le Saint-Père prendra la décision de répondre aux requêtes de Notre-Dame, décision «  victorieuse, triomphale  », mais aussi «  difficile et héroïque  ».

«  En une autre occasion, rapportait Lucie, nous nous rendîmes à notre abri du Cabeço. Arrivés là, nous nous prosternâmes à terre pour réciter les prières de l’Ange.

«  Après un certain temps, Jacinthe se redressa et m’appela  : “ Ne vois-tu pas tant de routes, tant de chemins et de champs pleins de gens qui pleurent de faim et n’ont rien à manger  ? Et le Saint-Père, dans une église, priant devant le Cœur Immaculé de Marie  ? Et tant de monde qui prie avec lui  ? ”  » (…)

En évoquant l’un de ses entretiens avec Lucie, le chanoine Barthas racontait  : «  En 1946, j’ignorais encore totalement la vision de juin 1929. Sœur Lucie me dit que la Russie se convertirait lorsque le Saint-Père, réuni avec les évêques du monde entier, aurait consacré ce pays au Cœur Immaculé. Je lui dis que cette réunion me paraissait bien irréalisable. Elle me répondit  : “ Si, si  ! Moi, je le vois. ”  » (…)

Cette consécration de la Russie sera un acte public d’amour filial envers le Cœur Immaculé de Marie. (…) Elle sera un acte hiérarchique. Le Pape y engagera son autorité, «  ordonnant à tous les évêques du monde catholique…  » Les évêques unis au Souverain Pontife accompliront le même acte avec la valeur propre que lui conférera leur obéissance au successeur de Pierre. (…)

À la requête de la consécration de la Russie est liée la demande de «  promettre, moyennant la fin de la persécution en Russie, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie  ».

Le Cœur Sacré de Jésus (…) veut en notre temps que le Cœur Immaculé de sa très Sainte Mère reçoive d’abord un culte public de la part de la hiérarchie, c’est-à-dire du Pape et de tous les évêques du monde, afin que la dévotion réparatrice se répande ensuite dans toute l’Église. (…)

«  LA RUSSIE SE CONVERTIRA  »

En 1946, à John Haffert lui demandant si la conversion de la Russie suivrait certainement la consécration de cette nation, sœur Lucie répondit  : «  Oui, c’est ce que Notre-Dame a promis. Cela arrivera.  » (…)

Si la voyante a souvent répété la prophétie de Notre-Seigneur, à savoir que le Pape consacrera la Russie, «  mais ce sera tard  », elle déclarait néanmoins que «  la consécration de la Russie, comme le triomphe final du Cœur Immaculé de Marie qui lui fera suite, sont absolument certains et se réaliseront en dépit de tous les obstacles  ». La conversion de la Russie qui en résultera sera un miracle inouï, digne de la puissance de celle qui, en 1917, avait provoqué l’ébranlement du soleil, sa chute et son redressement. (…)

En 1976, le Père Alonso précisait  : «  Lucie a toujours pensé que la conversion de la Russie ne s’entend pas seulement d’un retour des peuples de Russie à la religion chrétienne-orthodoxe, en repoussant l’athéisme marxiste des Soviets, mais qu’elle se réfère simplement et pleinement à sa conversion totale et intégrale par un retour à l’unique et vraie Église, catholique, romaine.  » (…)

Ces événements merveilleux que nous attendons ont été annoncés par saint Maximilien-Marie Kolbe qui n’a, semble-t-il, rien su des révélations de Fatima. La convergence entre les prophéties du saint et celles de Notre-Dame n’en est que plus frappante.

À Rome, en février 1937, le Père Kolbe prononça une conférence pour commémorer le vingtième anniversaire de la fondation de la Mission de l’Immaculée. Il déclarait  : «  Je ne crois pas qu’il soit éloigné, ni qu’il s’agisse simplement d’un rêve, ce jour grandiose où la statue de l’Immaculée sera placée, par ses missionnaires vainqueurs, au centre même de Moscou.  » (…)

LE RÈGNE UNIVERSEL DU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE

Le Secret a, en effet, d’un bout à l’autre, une portée mondiale. Dans ce texte, le mot “ monde ” revient quatre fois. C’est “ dans le monde ” que Dieu veut établir la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Si l’on n’obéit pas aux demandes de Notre-Dame, c’est “ le monde ” qui sera puni par Dieu de ses crimes. Et c’est “ à travers le monde ” que la Russie répandra ses erreurs. C’est enfin “ au monde ” que sera donné un certain temps de paix. Aussi est-il clair que, lorsque Notre-Dame annonce solennellement  : «  Mon Cœur Immaculé triomphera  », il s’agit d’un triomphe universel.

Dans le rayonnement de la conversion de la Russie, la dévotion au Cœur Immaculé de Marie s’étendra donc à toute l’Église qui l’honorera d’un culte liturgique, patronné et répandu par la hiérarchie. Conformément à la requête transmise par sœur Lucie, la fête en l’honneur du Cœur Immaculé sera «  étendue au monde entier comme l’une des principales fêtes de la sainte Église  ». (…)

Déjà saint Louis-Marie Grignion de Montfort annonçait que, dans les “ derniers temps ”, seule la dévotion à l’Immaculée pourrait guérir et sauver les hommes de l’égoïsme, de l’orgueil, de la rébellion, de l’endurcissement. La convergence de sa prédication avec le message de Fatima est remarquable, elle annonce que la dévotion au Cœur Immaculé de Marie purifiera les chrétiens tout à la fois du venin de l’erreur et des séductions de Satan, et les conduira jusqu’à Dieu.

L’enseignement du Père Kolbe prolonge celui du Père de Montfort  : «  Notre époque est l’époque de l’Immaculée, comme d’autres disent que c’est l’époque du Saint-Esprit. Le Serpent lève sa tête sur toute la terre, mais aussi l’Immaculée va l’écraser par des victoires décisives, bien qu’il ne cesse pas de guetter son talon.  »

À la lumière des révélations de Fatima, qui s’accordent avec les prophéties des grands apôtres de Marie Médiatrice, il est clair que la conversion miraculeuse de la Russie, loin d’être un épisode ordinaire de l’histoire de l’Église, marquera le terme des “ derniers temps ” et ouvrira l’exaltante période du règne spirituel, social et politique des très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, période durant laquelle l’univers connaîtra la paix et les splendeurs d’une nouvelle Chrétienté.

«  ET IL SERA DONNÉ AU MONDE UN CERTAIN TEMPS DE PAIX  »

Cette promesse suppose nécessairement l’extension au monde entier du règne du Cœur Immaculé de Marie. Car la guerre est un châtiment du péché et de l’impiété des hommes, alors que la paix est un don gracieux de Dieu qui leur est accordé quand ils se convertissent et se soumettent aux volontés du Ciel. Or, la volonté du Ciel est présentement de n’accorder ce don de la paix que par la médiation de la Vierge Marie. (…)

«  Ce sera, écrit l’abbé de Nantes, un temps non d’utopie, non de paradis, mais de vraie religion et de paix, d’ordre, de sage prospérité qui s’étendront à toute la terre. Ce temps, personne n’en sait conjecturer la durée  ; Jésus lui-même déclarait l’ignorer. Le Père seul sait quand sera l’heure de son Avènement… Mais durant ce temps, quarante ans, cent ans, ou deux mille ans  ? la vertu de l’Évangile se manifestera dans toute sa force. Les hommes resteront libres, les uns pécheurs, sensuels, d’autres vertueux ou saints (Ap 22, 11); ce mélange des bons et des mauvais subsistera jusqu’au bout. Mais l’Église aura instauré dans le monde la vraie et unique religion. Le Saint-Sacrifice de la messe aura partout supplanté les autres cultes, faisant monter vers Dieu sans cesse par toute la terre la louange sainte du Seigneur crucifié. Les institutions majeures de la société humaine seront chrétiennes et procureront l’unité, la paix, la justice au genre humain, et non sans les irréductibles imperfections et faiblesses qu’y mêlera sans cesse le péché. Telle sera la nouvelle Chrétienté dont celle des siècles antérieurs à la grande Apostasie ne devait être que l’esquisse…

«  L’orgueil humain abattu ne se relèvera plus. C’en sera fini de tout messianisme et de toute utopie suggérés par Satan, inventés par les hommes pervers pour s’élever à la place de Dieu. Sans doute la longue errance de l’humanité et le drame de son apostasie demeureront pour toujours une énigme. Secret de la Sagesse inaccessible de Dieu qui permit de si grands maux et fit paraître de si effroyable manière la Colère de sa Justice outragée  ! Du moins les cent ou les mille ans qui verront le règne universel du Christ-Roi donneront aux siècles de fer et aux jours d’épouvante leur contrepoids de puissance et de gloire. Et les milliards d’hommes enfin réunis en un seul troupeau et un seul pasteur appelleront de leurs vœux le retour glorieux du Christ pour la vie éternelle. Amen  !  »


Extraits de Fatima, Salut du monde, p. 367-378

http://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/contre-reforme-catholique/message-de-fatima/la-promesse-du-triomphe-du-coeur-immacule-de-marie/
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty
MessageSujet: Re: Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel    Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Lettre de liaison de Fatima n° 40 et 41 (novembre / décembre 2016) deux demandes distinctes ont été formulées par le Ciel
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Demandes du Ciel: Prière et Jeûne
» Un miracle de la crèche de novembre 2016 au Philippine,
»  Le sang de saint Janvier ne s’est pas liquéfié le 16 décembre 2016, dans le même temps un volcan situé sous Naples montre des signes de réveil
» Ma mère patrie - de Hanane Charrihi : Fatima Charrihi fut la première victime de l'attentat de Nice, le 14 juillet 2016
» La page de la Bible brûlée trouvée en Novembre 2016 à proximité des feux de forêt à Gatlinburg (US) provoque des étincelles

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Témoignages, discernement, cas concrets ╬-
Sauter vers: