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 La bienveillance, ça s’apprend !

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MessageSujet: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyMer 31 Aoû 2016 - 20:06

La bienveillance, ça s’apprend !

La bienveillance, ça s’apprend ! DSCF3456

23 septembre 2015 par Yzé Nève

S’il est un mot qui résonne chez les catholiques, c’est bien celui de bienveillance. Altruisme pour les uns, bonté pour les autres, la bienveillance retrouve ses lettres de noblesse et inspire les psys. La preuve avec Thomas d’Ansembourg.

Le psychothérapeute Thomas d’Ansembourg décline la notion de bienveillance et décrypte les enjeux contemporains. « La bienveillance consiste à prendre soin, c’est une attitude active, c’est un état à construire, une démarche vis-à-vis de soi, de la vie, des autres. C’est la clef, l’ingrédient du vivre ensemble. La bienveillance, ce n’est pas une idée, c’est une pratique qui commence par un démantèlement de nos habitudes, de nos automatismes, de nos programmations. »

Pourquoi ce mot a-t-il une résonance aussi forte dans notre imaginaire collectif?

« Si nous sommes jugeant, critiquant, culpabilisant, nous vivons mal et le faisons payer aux autres. Si tu ne t’aimes pas, comment vas-tu aimer l’autre? C’est un état d’amour à commencer par soi-même. J’ai découvert la souffrance d’être en exil de moi-même et de développer de l’amertume par rapport à la vie et de le faire payer aux autres. J’ai eu à apprendre à m’aimer, à démanteler les carapaces, les couches, les oripeaux de circonstances que l’on porte lorsqu’on grandit dans telle famille, dans tel conditionnement, dans telle pratique, pour apprendre quelle est ma véritable personne derrière les différents personnages. C’est quand on est vraiment soi-même qu’on est généreux de soi, qu’on se donne généreusement. »

La bienveillance passe-t-elle par le regard?

« Oui, un regard sur autrui nourri d’une grande compréhension de l’humain en soi. C’est un mouvement d’expansion, de réconciliation. Pour comprendre l’humain là-devant, cela suppose que j’ai travaillé à comprendre l’humain là-dedans. Le fait de prendre du temps pour se visiter, se comprendre, s’apprécier, s’encourager, se transformer reste souvent, pour beaucoup, un temps de nombrilisme, de narcissisme pris sur le temps donné aux autres. Or c’est juste l’inverse qui se passe. Les personnes qui ne prennent pas suffisamment de temps de connaissance de soi sont souvent des personnes encombrantes, qui prennent trop de place ou n’en prennent pas assez, n’apportent pas leur couleur, sont encore dans des rapports de frictions, de tensions qui sont le reflet des tensions intérieures qu’elles n’ont pas nettoyées. L’état inconditionnel de bienveillance, c’est-à-dire la disponibilité à accueillir l’autre complètement comme il est, même s’il est complètement autrement que comme je l’aurais imaginé, rêvé ou souhaité. L’état de dénuement par rapport à la moindre attente permet à l’autre d’exister, de s’ancrer dans ce qu’il est vraiment et devenir généreux. L’état de bienveillance que l’on apporte à l’autre amène l’autre à devenir lui-même et être à son tour bienveillant. C’est contagieux! »

L’empathie va-t-elle de pair?

« Oui, c’est l’ingrédient. L’empathie permet notamment d’accueillir un désaccord avec l’autre en maintenant un profond respect pour lui. Au-delà des différences de comportement et des attitudes, il me semble que l’élan des hommes et des femmes est le même. Pourtant, malgré de belles idées sur la bienveillance, beaucoup de gens sont très contraignants, entretiennent des rapports de pouvoir, de séparation, de division, de rejet. L’accueil est infiniment plus confrontant que la simple tolérance. La bienveillance est une vigilance, une veille, ce n’est pas acquis, ça se travaille. Beaucoup de gens sont bienveillants dans leur intention, mais restent emprisonnés par les émotions. Il s’agit d’abord de pacifier cet espace d’humanité que l’on est soi-même avant de tenter de pacifier quoi que ce soit à l’extérieur. »

Beaucoup de couples souffriraient-ils d’un manque de bienveillance?


« Absolument. Ça commence en soi. Comment être empathique avec l’autre si on est dur avec soi-même? La connaissance de soi est la clef de la compréhension du monde qui tourne autour de nous et de son au-delà spirituel. »

La rentrée 2015 est marquée par un flux migratoire important. Un regard bienveillant changerait-il les choses, là aussi?

« Oui. Au-delà de la souffrance poignante des réfugiés, ce qui nous touche dans cet exil hors d’une terre d’attache représente symboliquement combien nous sommes en exil de notre terre d’attache, de notre vraie nature, qui est d’être au service de l’amour, de ce qui rassemble et réconcilie. Nous sommes, pour le moment, piégés dans un matérialisme à très court terme et par l’habitude d’entretenir des rapports de force domination-soumission, dès le système éducatif. Par ce système de pensée, nous avons créé un monde centrifuge. Nous avons urgemment besoin de changer radicalement (« à la racine ») de mode de pensée afin d’apprendre, dès la maternelle, à générer des rapports humains empathiques, bienveillants, solidaires. »

Quelle évolution observez-vous en 20 ans de pratique?

« Au début, les gens venaient en réparation de souffrances, de difficultés, de tensions, parfois de traumatismes. Depuis une dizaine d’années, ils viennent en affinement de leur discernement spirituel. Il y a une dimension plus subtile qui s’instaure. La quête spirituelle de mes contemporains me frappe. On n’est pas dans une époque de non-spiritualité. On est peut-être dans une époque où la religion ne semble plus parler à beaucoup de personnes, ça ne veut pas dire qu’elles ne sont pas en quête profonde. J’ai quitté largement la pratique religieuse, pas pour être matérialiste, athée ou agnostique, mais parce que, par rapport à l’intensité de mon aspiration spirituelle, je m’y sentais à l’étroit. Pour moi, l’un des signes de vie spirituelle ajustée, c’est la joie et la générosité que l’on répand autour de soi. J’aimerais ajouter un encouragement à ce que toutes les personnes qui sont dans un rapport d’éducation, les parents, les enseignants, le système scolaire, intègrent la bienveillance comme une condition de base de la croissance, de l’éveil. Les neurosciences ont récemment découvert qu’un climat de bienveillance est fondamental. Certaines connexions ne se font pas dans le cerveau si l’enfant n’est pas baigné dans un climat d’empathie, d’encouragement et de bienveillance. C’est plus qu’une urgence et pas seulement une valeur morale. »

L’époque contemporaine n’est-elle pas celle où tous les champs du possible sont ouverts et les points de repère nécessaires souvent perdus?

« Beaucoup de prospectivistes constatent que nous sommes à un changement de civilisation aussi important que celui qui a prévalu entre le Moyen-Age et la Renaissance. C’est une charnière où un monde s’en va et un nouveau monde, pas encore très clair, s’en vient. Nous avons donc besoin de développer beaucoup de discernement et de force intérieure face à cette transition qui peut être ébranlante. Pour les parents, il s’agit de donner par leur attitude un repère d’intériorité, de sagesse, de compréhension de l’ego et d’ancrage dans l’être profond, un repère par rapport aux enjeux de la violence, etc. Ces climats sont à créer pour traverser la période de turbulence dans laquelle nous ne faisons qu’entrer. Les guerres ne sont pas venues par hasard, elles viennent d’une vision du monde hostile, séparante, divisante et désabusée. Nous avons besoin de développer une vision du monde inspirante et réconciliante. »

Et en thérapeute, Thomas d’Ansembourg de rappeller que « un citoyen pacifié est un citoyen pacifiant. Il se met au service de la vie commune. La connaissance de soi nous aide à être un citoyen au bon endroit. Il s’agit de l’intériorité citoyenne. » Dont acte.

Propos recueillis par Angélique TASIAUX

Source: Cathobel

heureux

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« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]

«Penser est difficile, c'est pourquoi la plupart se font juges.» CGJ, sûrement inspiré pas NSJC et la femme adultère!
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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyMer 31 Aoû 2016 - 20:50

La petite vertu de bienveillance

Auteur : Mgr Chevrot

Un des secrets de la bonne humeur est de s’obli­ger à regarder les beaux côtés des personnes avec qui la vie nous met en relations. Or l’habitude de ne voir que les côtés lumineux des âmes et de rechercher tout ce qui est beau nous conduit à pratiquer une autre vertu qui, comme la gaieté, est un signe de force mo­rale et une condition de bonheur, j’ai nommé la pe­tite vertu de bienveillance.

Je n’ai pas l’intention d’enfoncer une porte ouverte ; je pense bien qu’à l’intérieur de la famille, sauf de rarissimes exceptions, vous n’avez que de bons sentiments les uns pour les autres. Dans mon esprit, il s’agit de la bienveillance envers ceux qui n’habitent pas sous votre toit. Et d’un mot je dirai que les foyers heureux, les foyers vraiment chrétiens sont ceux où l’on ne dit pas de mal des absents et où tout le monde est sûr de recevoir un bon accueil.

La bienveillance consiste d’abord à porter sur autrui des jugements empreints de charité, à ne point diminuer ses mérites, à se réjouir sincèrement de ses vertus et de ses succès, même lorsqu’il réussit là où nous avons échoué. La bienveillance nous fait accorder aux autres le préjugé favorable. N’avez-vous pas observé cette tendance instinctive qui pousse tant de gens à croire au mal plus facilement qu’au bien ? Quelqu’un est accusé d’une faute, ils commencent par admettre sa culpabilité, quitte à reconnaître en­suite qu’ils ont été ou qu’ils se sont trompés. L’homme bienveillant, au contraire, commence par refuser de croire à la faute tant qu’il n’en aura pas de preuves certaines ; puis, s’il a la certitude que ce tiers a réellement commis un acte répréhensible, il s’im­pose de n’en point parler, à moins que ce ne soit pour lui trouver une excuse ou des circonstances atténuan­tes. Ne condamnez pas disait Notre-Seigneur, et vous ne serez pas condamnés. Sans doute, lorsque vous in­terprétez favorablement la conduite d’autrui, l’indul­gence risque de vous tromper ; mais si vous le jugez avec sévérité, votre jugement est presque sûrement entaché d’erreur.

D’où vient la malveillance ? Peut-être de l’orgueil qui, en abaissant les autres, nous donne l’illu­sion que nous leur sommes supérieurs. Peut-être aussi d’un sentiment inavoué d’envie : nous suppor­tons avec peine que les autres aient des qualités ou des avantages dont nous ne sommes pas également pour­vus et l’on n’est pas fâché de leur trouver des défauts ou de les prendre en faute. Chose curieuse, il arrive que les mieux doués portent envie à de moins favo­risés qu’eux, comme le dit un proverbe persan : « Le soleil est envieux de la lune qui se lève. »

Prenons-y garde. Les sentiments les plus bas rô­dent autour de ceux qui y pensent le moins et, pour s’en préserver, il faut toujours craindre d’y consen­tir. Il en est ainsi de ce « mauvais regard » jeté sur nos frères. Il se dit en latin invidia, d’où est venu notre mot français « envie ». Le peintre Giotto, dans une église de Padoue, a représenté l’envie sous les traits d’une femme aux oreilles démesurément élargies à force d’écouter trop avidement le mal, et dont les yeux sont mordus par un serpent : mais le serpent ne se jette pas sur elle du dehors, il sort de sa bouche. Le venin qui obscurcit et pervertit sa vision est sécrété par le cœur même de la personne malveillante.

Chrétiens, délivrons-nous de cette maladie du dé­nigrement, et pour cela, faisons-nous une règle d’ad­mirer la beauté et la bonté partout où nous les rencon­trons. Au lieu de relever chez les autres l’ombre qui at­ténue l’éclat de leurs qualités, rappelons-nous qu’il n’y aurait pas d’ombre s’il n’y avait pas de soleil et obstinons-nous à considérer ce qu’ils ont de bon et ce qu’ils font de bien. Soyons les premiers à les louer des qualités et des actions par où ils nous dépassent.

Il faut distinguer avec soin entre l’esprit critique et l’esprit de critique. Le premier est louable : grâce à lui nous distinguons le vrai du faux, le juste de l'in­Juste, le bien du mal ; il nous met à l’abri des impul­sions téméraires, des engouements naïfs et des con­damnations prématurées. Tout autre est l’esprit de critique, la manie de ne voir, de ne chercher que le mal. Quel triste caractère celui qui est incapable d’ad­mirer franchement ce qui est digne d’éloge ! Savoir admirer est le fait des hommes intelligents et valeu­reux. De même que le médisant s’intoxique de toute l’amertume qu’il distille, de même le bienveillant s’enrichit de toutes les beautés qu’il admire. En ad­mirant on se grandit, on respire dans une atmosphère de respect et d’enthousiasme. Inconsciemment on s’élève vers Dieu, principe de toute grandeur et de toute beauté. N’est-ce pas parce que l’admiration est une forme de la prière qu’elle nous procure la paix et la force ?

C’est pourquoi nous aimons tant la maison où, autour de la table familiale, la réputation du prochain n’est jamais ternie. Pour cette raison aussi on y est tou­jours bien accueilli. C’est le second aspect de l’aima­ble vertu de bienveillance.

Dites-moi où réside la sainteté, sinon dans ce chrétien qui se tient à la disposition de tous, toujours prêt à rendre service ? On croirait qu’il n’a que cela à faire. On le dérange pas mal, et certains en abusent, mais il ne le fait pas remarquer. Pour un peu, il vous remercierait d’avoir eu recours à son obligeance. J’affirme que cette forme de renoncement l’emporte aux yeux du Seigneur sur beaucoup d’autres sacrifi­ces, apparemment plus coûteux. D’emblée le chré­tien bienveillant entre dans les préoccupations de celui qui l’aborde. Il possède l’art merveilleux, dont parle saint Paul, de se réjouir avec ceux qui sont dans la joie et d’être personnellement affligé de la peine de ceux qui souffrent. Il se fait tout à tous.

Écoutons patiemment ceux qui se confient à nous. « Rien ne plaît tant à un grand parleur qu’un parfait écouteur », disait saint François de Sales. Sans doute devez-vous ménager votre temps : il faudra parfois abréger le discours du visiteur, mais vous le ferez avec tant de simplicité et d’amitié qu’il sentira que néanmoins vous l’avez compris. En vous quittant il partira meilleur et plus courageux.

Se faire tout à tous n’implique pas qu’on se mêle de tout pour régenter tout le monde, à la manière de la mouche du coche. Le bienveillant n’est pas un touche-à-tout. Il est seulement au service de quicon­que a besoin de lui et il s’efforce de l’aider dans la mesure de ses moyens.

Dans toutes les paroisses, dans tous les quartiers, il existe de ces maisons à la porte desquelles on ne frappe pas en vain : ce sont de vrais « postes de se­cours » ; on y trouve, sinon l’aide immédiatement né­cessaire, du moins l’intérêt et la sympathie qui sont un premier réconfort. L’intimité familiale ne s’y resserre pas dans l’étroitesse d’un égoïsme collectif ; elle s’épa­nouit dans la joie d’être utile aux autres.

À l’encontre de ceux qui pensent être des sages, en se vantant de vivre chez eux sans s’occuper des autres, « pour ce qu’on est récompensé, ajoutent ils, on ne s’attire que des ennuis », les foyers chrétiens, eux, ne critiquent pas les autres (en ce sens, ils ont raison de ne point s’en occuper) mais ils ne s’en désintéressent pas. Leur porte, leur cœur, leurs mains sont ouverts à tous ceux à qui ils peuvent rendre un service. Et leur ré­compense est dans la joie d’avoir été bienveillants.

« Il faudrait, écrivait Gratry, se préparer à la mort, tous les soirs, par un acte d’amour. Il faudrait imiter le petit enfant qui, avant d’aller prendre son sommeil sous la garde de Dieu et des anges, va embrasser tout le monde, non seulement son père, sa mère, ses frè­res, ses sœurs, mais aussi les étrangers qui se trou­vent là. Et nous aussi, avant d’aller dormir, il nous faut embrasser tous les hommes, par un acte de cha­rité ! Ce sera une nuit bénie. »

Source: Salve Regina

Un texte écrit en ... 1949!

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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyMer 31 Aoû 2016 - 20:55

Catéchisme de l'Église Catholique

Article 7 - les vertus

Les vertus théologales

Sur la charité:


1829 La charité a pour fruits la joie, la paix et la miséricorde ; elle exige la bienfaisance et la correction fraternelle ; elle est bienveillance ; elle suscite la réciprocité, demeure désintéressée et libérale ; elle est amitié et communion :

L’achèvement de toutes nos œuvres, c’est la dilection. Là est la fin ; c’est pour l’obtenir que nous courons, c’est vers elle que nous courons ; une fois arrivés, c’est en elle que nous nous reposerons (S. Augustin, ep. Jo. 10, 4).

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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 1:48


elle(la charité) exige la bienfaisance et la correction fraternelle
Oui, merci...
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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 5:54

L'assoiffé a écrit:
La bienveillance consiste d’abord à porter sur autrui des jugements empreints de charité, à ne point diminuer ses mérites, à se réjouir sincèrement de ses vertus et de ses succès, même lorsqu’il réussit là où nous avons échoué. La bienveillance nous fait accorder aux autres le préjugé favorable.

...

Dites-moi où réside la sainteté, sinon dans ce chrétien qui se tient à la disposition de tous, toujours prêt à rendre service ? On croirait qu’il n’a que cela à faire. On le dérange pas mal, et certains en abusent, mais il ne le fait pas remarquer. Pour un peu, il vous remercierait d’avoir eu recours à son obligeance. J’affirme que cette forme de renoncement l’emporte aux yeux du Seigneur sur beaucoup d’autres sacrifi­ces, apparemment plus coûteux. D’emblée le chré­tien bienveillant entre dans les préoccupations de celui qui l’aborde. Il possède l’art merveilleux, dont parle saint Paul, de se réjouir avec ceux qui sont dans la joie et d’être personnellement affligé de la peine de ceux qui souffrent. Il se fait tout à tous.

Écoutons patiemment ceux qui se confient à nous. « Rien ne plaît tant à un grand parleur qu’un parfait écouteur », disait saint François de Sales. Sans doute devez-vous ménager votre temps : il faudra parfois abréger le discours du visiteur, mais vous le ferez avec tant de simplicité et d’amitié qu’il sentira que néanmoins vous l’avez compris. En vous quittant il partira meilleur et plus courageux.

Se faire tout à tous n’implique pas qu’on se mêle de tout pour régenter tout le monde, à la manière de la mouche du coche. Le bienveillant n’est pas un touche-à-tout. Il est seulement au service de quicon­que a besoin de lui et il s’efforce de l’aider dans la mesure de ses moyens.

Magnifique.. merci du partage Very Happy
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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 7:05

C'est un plaisir, chère dame! :chapeau:

heureux

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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 9:41

Olivier2 a écrit:

elle(la charité) exige la bienfaisance et la correction fraternelle
Oui, merci...

Oui, c'est important et c'est un devoir de chrétien, la correction fraternelle. Mais toujours dans la bienveillance.

Vous comprenez?

Smile


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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 10:20

L'assoiffé a écrit:
Olivier2 a écrit:

elle(la charité) exige la bienfaisance et la correction fraternelle
Oui, merci...

Oui, c'est important et c'est un devoir de chrétien, la correction fraternelle.  Mais toujours dans la bienveillance.

Vous comprenez?

Smile


Oui, c'est très bien.
J'ai compris aussi qu'il faut éviter le langage franc et direct pour ne pas heurter.
Ca prend des proportions sur internet c'est dingue.
Smile
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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 10:31

Je crois qu'on peut être ferme dans nos position et ne rien concéder si on crois être dans la vérité et qu'on est convaincu (on peut prier pour être éclairé aussi), mais toujours éviter l'insulte et se dire que l'on répond à une âme infiniment aimée par Notre Seigneur Jésus.

C'est parfois difficile lorsqu'on se fait insulter...

Mais bon, qui a dit qu'être chrétien était facile?

Wink


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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 10:39

Olivier2 a écrit:
Ca prend des proportions sur internet c'est dingue.

Oui Olivier, c'est vrai... peut-être que le fait d'être "protégé" d'un écran permet de lâcher des choses qu'on n'aurait pas dites comme cela et en face mais n'annulent en rien la réception directe par l'autre. Quand à l'interprétation qui est faite des propos (j'accuse untel d'avoir dit que.. au mépris souvent d'une lecture attentive qui dit exactement le contraire, ben ça.. c'est humain, et cela se vit aussi dans la vie courante).

La communication est ce qu'il y a de plus difficile dans les rapports humains (je trouve).

Et ce qui compte, pour moi, c'est l'intention : est-ce que je voulais blesser l'autre ? Non, je voulais exprimer mon point de vue, et chacun fait ça (enfin, je vis peut-être dans le monde de oui-oui mais je pense que dans la majorité des cas, c'est cela qui se passe).

I love you
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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyJeu 1 Sep 2016 - 13:20

BIENVEILLANCE:

Sentiment qui nous porte à vouloir du bien aux autres; disposition favorable envers nos semblables.

Ce mot est ancien dans notre langue, car il a été employé par la Fontaine. Si la bienveillance est le désir de faire du bien, la bienfaisance en est l'accomplissement, ou plutôt l'action. Ces deux vertus naissent de l'amour de l'humanité. Malheureusement il y a une fausse bienveillance : c'est celle des personnes qui pensent beaucoup faire lorsqu'elles s'en tiennent à de bonnes paroles. Nous connaissons tel historien au cœur sec, mais à la parole facilement pathétique, qui s'est fait en quelque sorte professeur de bienveillance; mais tout cela est pour la chaire et l'impression : descendu dans la rue, notre homme ne donnerait pas un verre d'eau un mourant, un morceau de pain à un pauvre.

On a dit avec raison de cette fausse bienveillance : qualité souvent équivoque dans le monde; ruse ordinaire des grands, toujours de mise par le succès! En effet, combien de solliciteurs assez simples pour se retirer presque satisfaits d'un refus enveloppé de formules bienveillantes. Après tout on ne saurait faire un crime aux grands de se montrer au moins polis, alors qu'ils ne peuvent pas ou qu'ils ne veulent pas se montrer bienveillants; mais laissons là cette fausse vertu pour nous tenir à la véritable bienveillance, que nous croyons pouvoir définir ainsi.

Elle consiste à faire aux autres tout ce que nous voudrions qui fut fait à nous-mêmes; à pardonner à nos ennemis; à soulager les indigents, sans cependant favoriser l'oisiveté, qui est nuisible au pauvre lui-même autant qu'à la société.

Nous devons de la bienveillance à tous nos semblables, parce que tous les hommes sont frères; mais cette bienveillance universelle ne nous empêche pas d'avoir de la prédilection pour nos parents, nos amis, nos concitoyens, quand cette progression, fondée sur la raison et sur l'équité, est le véritable lien social.

Et ici nous rappellerons cette belle comparaison de Pope : « L'homme, ainsi que la vigne, a besoin de support, il lui faut des liens pour augmenter sa force. Semblable aux planètes qui tournent à la fois sur elles-mêmes et autour du soleil, l'âme a deux mouvements réglés: l'un se rapporte à elle, et l'autre à l'univers. C’est ainsi que Dieu et la nature ont tout uni, en faisant de l'amour de soi et de l'amour social un seul et même amour. »

Cette bienveillance envers nos semblables nous porte à leur tendre la main pour les retirer de la misère : ceux qui n’ont pas cette bienveillance, a dit Thomas Payne, ne manquent pas de partager le nom de frères avec les autres hommes.  

Appellerai-je homme celui qui voit sans être touché les besoins et la misère de celui qui sont formé du même sang et de la même chair que lui? La bienveillance voit tout du meilleur coté, aussi bien les personnes que les choses : elle n'espionne pas, ne médit point; elle sait excuser les faiblesses, atténuer les fautes, donner la meilleure explication à tout, pardonner et rendre service à tous et à chacun; elle est le remède universel contre la discorde et le lien de la société.

Elle embrasse par la pratique tout ce que le christianisme nous a prescrit envers nos semblables; et l'homme bienveillant, qui de l'amour de Dieu descend à l'amour de ses créatures, aura toujours une chimie plus constante et plus éclairée que l'homme, bon d’ailleurs qui a le malheur de n'avoir aucun principe religieux.

En effet, s'il est ordonné au chrétien de haïr le monde, c’est-à-dire les pompes et les œuvres de Satan, ce devoir n'implique point l'obligation de haïr les hommes. Il lui est commandé au contraire d’aimer son prochain comme lui-même, d'avoir, pour lui de la charité: et dans ce commandement est comprise la bienveillance et tous ses accessoires.

Jamais la bienveillance n’a-t-elle emprunté un langage plus touchant que ce que disait Saint Paul dans sa seconde épître aux Corinthiens: qui est-ce qui est faible sans que je m’affaiblisse? Quel philosophe n’a jamais tenu un langage plus touchant!

L'homme bienveillant, c'est le samaritain qui, après que le prêtre et le lévite d'une loi qui n'était pas celle de Jésus-Christ ont passé outre, s'arrête près de l'homme laissé pour mort par les voleurs; puis, sans considérer s'il est juif ou samaritain, bande ses plaies après y avoir versé de l’huile et du lait, le met sur son cheval, le mène à une hôtellerie et prend soin de lui.

Au reste, Jésus-Christ n'est-il pas le vrai samaritain, le type divin de la charité, de la bienveillance humaine; et, dans le langage de la religion, ces deux mots ne sont-ils pas identiques?

Quelle différence y a-t-il entre un homme bienveillant, un ami de ses semblables, et l'homme qui n'aime que soi?  Tous deux traversent un grand fleuve à la nage avec plusieurs de leurs frères : l’égoïste s’écarte de la troupe pour nager plus commodément et arrive seul au rivage; l'homme bienveillant, au contraire, nage avec tous les autres, et tend quelquefois la main à ses compagnons.

Au surplus, les philosophes de l'antiquité sont ici d'accord avec le divin auteur de notre religion. Dieu, dit Sénèque, en nous donnant une commune origine, en nous formant pour la même fin, nous a rendus frères; c'est lui qui nous a inspiré une bienveillance mutuelle qui est la cause de notre sociabilité; c'est lui qui nous a donné deux bras pour aider nos semblables.

Ayons toujours dans le cœur cette pensée : Je suis homme, et rien de ce qui intéresse l'humanité ne m'est étranger. Le devoir de l'homme est d'être utile aux hommes, à un grand nombre s'il le peut, sinon à un petit nombre, sinon à ses proches.

On nous permettra de terminer cet article par quelques préceptes qui sont comme le code de la bienveillance:

Quelles grandes libéralités ne soient répandues que sur les plus dignes; mais s'il s'agit du nécessaire, donne-le à tout homme indistinctement, donne-le même aux animaux.

Applique-toi à penser le bien, à dire du bien, à faire le bien.

Respecte l'innocence et la simplicité.

Aime les autres comme toi-même; mesure les autres par toi; estime leurs peines et leurs jouissances par les tiennes.

Quand tu prendras le cœur des autres par le tien, quand tu leur souhaiteras ce que tu désires pour toi-même, quand tu craindras pour eux ce que tu crains pour toi, alors tu pourras te dire un homme bienveillant.

Présente la main à celui qui tombe; relève celui qui a fait une chute; secours l’infortuné qui ne peut trouver d'appui; défends les absents.

Remets dans son chemin le voyageur égaré; arrache à la fureur des flots le malheureux qu'ils vont engloutir.

Relève ton ennemi s'il est tombé sur la route; et si son cheval est hors de service, donne-lui le tien.

Sois indulgent pour les défauts des autres, et paye-les comme tu voudrais être payé toi-même.

Sois en tout temps la vivante image de la sagesse de Dieu dont l'amour et les bienfaits s'étendent à tous les êtres.

Si tu ne peux secourir l’indigent, parle-lui du moins avec bonté, cette dernière maxime, tirée du Koran, nous semble résumer bien des choses qu'on pourrait dire sur la bienveillance.

Après toutes ces citations, qu'on nous passe encore une dernière allusion historique.

Un tyran de Rome aurait voulu que le peuple romain n'eût qu'une seule tête, pour l’abattre d'un coup"... De même l'homme bienveillant: il voudrait que le genre humain n'eut qu’une seule tête et qu'un seul cœur, en un mot ne fût qu'un seul homme, pour en faire son ami.   CH. DU Rozoir.

Source: Encyclopédie Catholique 1841

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« A force de tout voir l’on finit par tout supporter…A force de tout supporter l’on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer l’on finit par tout accepter… A force de tout accepter l’on finit par tout approuver ! » [Saint Augustin]

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MessageSujet: Re: La bienveillance, ça s’apprend !   La bienveillance, ça s’apprend ! EmptyMer 7 Sep 2016 - 6:29


Pérennité de la foi chrétienne

Chemin d'amour vers le Père

Petit extrait du long texte:


VI. Le Combat spirituel


   4. Les Vices et les Vertus
       Intolérance et Bienveillance


L'Intolérance

" Qui méprise son prochain est privé de sens. "
Proverbes 11.12

" Ne jugez pas, afin de n'être pas jugés; car, du jugement dont vous jugez, on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'oeil de ton frère ? Et la poutre qui est dans ton oeil à toi, tu ne la remarques pas ! Ou bien comment vas-tu dire à ton frère : "Laisse-moi ôter la paille de ton oeil", et voilà que la poutre est dans ton oeil ! Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour ôter la paille de l'oeil de ton frère. "
Matthieu 7.1-5 et Luc 6.41-42

" Aussi es-tu sans excuse, qui que tu sois, toi qui juges. Car en jugeant autrui, tu juges contre toi-même : puisque tu fais de même, toi qui juges, et nous savons que le jugement de Dieu s'excerce selon la vérité sur les auteurs de pareilles actions. Et tu comptes, toi qui juges ceux qui les commettent et qui les fais toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu ? "
Romains 2.1-3

" Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. "
1 Corinthiens 11.31

" Ainsi donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur; c'est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les desseins des coeurs. Et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient. "
1 Corinthiens 4.5

" Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin de n'être pas jugés. Voyez : le Juge se tient aux portes ! "
Jacques 5.9

La Bienveillance

" Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés; remettez, et il vous sera remis. "
Luc 6.36-37

" Que l'amour fraternel vous lie d'affection entre vous, chacun regardant les autres comme plus méritants, d'un zèle sans nonchalance, dans la ferveur de l'esprit, au service du Seigneur. "
Romains 12.10-11

" Nous vous y engageons, frères, reprenez les désordonnés, encouragez les craintifs, soutenez les faibles, ayez de la patience envers tous. "
1 Thessaloniciens 5.15

" Frères, même dans le cas où quelqu'un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien être aussi tenté. "
Galates 6.1

Si tu veux ramener ton frère à la vérité, sois triste pour lui, pleure, aime-le, dis-lui une parole ou deux. Mais ne t'enflamme pas de colère contre lui. Qu'il ne voit en toi aucun signe de haine. Car l'amour ne saurait porter la colère, irriter ou blâmer quelqu'un avec passion. La preuve de l'amour et de la connaissance est l'humilité, qui naît de la conscience bonne dans le Christ notre Seigneur.
Saint Isaac le Syrien, Discours ascétiques (5° discours)

Source: Chemins d'amour vers le Père

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