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Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ
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Invité Invité
Sujet: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Mer 22 Juin 2016 - 18:24
Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ
"Cette rencontre n'a pas été une fin mais un nouveau départ."
Natalie Saracco, réalisatrice française, connue en particulier pour son long métrage La mante religieuse sorti en 2014, publie un livre-témoignage Pour ses beaux yeux. Elle y raconte la rencontre qui a bouleversé sa vie. En 2011, alors qu’elle file vers la Normandie avec une amie, un camion les percute et leur voiture s’encastre dans la glissière centrale à 130 km/h. Natalie vit alors une expérience de mort imminente et se retrouve face au Christ « pleurant et souffrant le martyre ».
(...)
Comment avez-vous réagi face à ce douloureux spectacle ? Je lui ai demandé : « Mais pourquoi pleures-Tu mon Seigneur ? ». Sa réponse, qui s’adresse à tout le genre humain, m’a laissée sans voix : « Je pleure parce que j’ai donné ma vie pour vous, pour vous tous mes enfants chéris, que je ne sais plus quoi faire pour vous et qu’en échange je n’ai que froideur, mépris et indifférence ». Vous vous rendez compte ? Je ne connaissais pas Paray-le-Monial à l’époque et quand j’ai raconté ce dialogue à des prêtres quelque temps après, j’ai découvert que c’était le message que le Christ avait déjà donné à sainte Marguerite-Marie Alacoque. Quand j’ai acheté le livre qui raconte cela, j’ai fondu en larmes. Il y avait des passages où le Seigneur lui avait confié « texto » ce qu’Il m’avait dit à moi !
Dernière édition par Thy Kingdom come le Jeu 23 Juin 2016 - 18:51, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Jeu 23 Juin 2016 - 18:46
Je me demande comment on peut expliquer le fait que certaines personnes ayant vécu une EMI témoignent avoir quitté leur corps par la tête et d'autre, comme Natalie Saracco, qui l'ont quitté par les pieds... Serait ce un signe que le témoignage est faux ? Ou l'âme peut quitter le corps par n'importe quelle extrémité ?
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Jeu 23 Juin 2016 - 19:05
Interview-témoignage de la réalisatrice du film La Mante religieuse (jaimelamante.com)
À retrouver dans le numéro d’avril d’Ilestvivant! avec une critique du film! (s’abonner)
Natalie Saracco Quand j’étais petite, maman, qui est une femme de foi, m’a communiqué son amour de Dieu. En l’entendant me parler de ce Dieu d’amour et de vérité, je me suis enflammée comme l’essence au contact du feu. Collégienne, j’allais avant les cours à la messe chez les carmélites de Montmartre. Je suis tombée amoureuse de ce lieu, de cette communauté. Chaque matin, je me retrouvais à la croisée de deux mondes : à Barbès, les travestis terminaient leur nuit tandis que moi, je filais à la messe au Carmel.
IEV Cette foi, vous la viviez en secret ?
NS J’ai toujours parlé de Dieu autour de moi. Même à l’adolescence. Au cours Florent, les « vieux » de 30 ans qui étaient avec moi aimaient me faire monter sur scène pour que je parle de Dieu. D’abord pour se moquer. Puis ils se sont vraiment pris au jeu. Les années passant, j’ai expérimenté ce que dit saint Paul : « Je fais le mal que je ne voudrais pas faire et le bien que je voudrais faire, je ne le fais pas… » J’essayais de faire la volonté de Dieu par moi-même… Mais sans le Seigneur, on ne peut vraiment rien !
IEV Jusqu’au jour de l’accident…
NS C’était il y a six ans : une amie et moi, nous roulions à 130 km/h sur l’autoroute, puis ce fut le crash, terrible. On s’est retrouvées dans un état lamentable. Je crachais du sang, je m’étouffais, tous les signes d’une hémorragie interne. Peu à peu, j’ai senti physiquement la vie me quitter. Puis, dans un « lieu » hors des limites de l’« espace-temps », je me suis retrouvée tout près de Jésus qui était revêtu d’une tunique blanche. Il me montrait son Sacré-Cœur entouré d’une couronne d’épines. Il pleurait et de son Cœur s’écoulaient des larmes de sang. Et ses larmes s’écoulaient dans mon propre cœur. C’est comme s’il voulait que je ressente sa terrible souffrance. C’était un tel concentré de souffrance que j’ai oublié ma peur de mourir, ceux que je quittais. Et je lui ai demandé : « Seigneur, mais pourquoi tu pleures ? » « Je pleure parce que vous êtes mes enfants chéris, que j’ai donné ma vie pour vous, et qu’en échange je n’ai que froideur, mépris et indifférence. Mon cœur se consume d’un amour fou pour vous, qui que vous soyez. » Même la dernière des crapules est unique au cœur du Christ et chaque âme qui se perd est une larme de sang du Cœur sacré de Jésus qui se perd. Pour lui, c’est insupportable.
IEV C’est le message du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie !
NS Je ne connaissais pas ce message. Quand j’ai raconté ce que j’avais vécu, on m’a parlé de Marguerite-Marie et de Paray-le-Monial. J’ai acheté un livre écrit par cette sainte et en le lisant, j’ai fondu en larmes. C’est le même message à quelques siècles d’intervalle !
IEV Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
NS Comme un cri du cœur, je dis à Jésus : « Seigneur, quel dommage de rendre l’âme maintenant que je sais que tu nous aimes à la folie ! Je voudrais pouvoir revenir sur terre pour témoigner de ton amour fou pour nous et consoler ton Sacré-Cœur. » Au moment précis où j’ai dit ça, je me suis retrouvée comme une petite chose fragile devant une nuée : c’était l’heure de mon jugement devant le tribunal céleste. Et j’ai entendu une voix dire : « Vous serez jugés sur l’amour vrai de Dieu et des frères. » Après ces paroles, j’ai été comme réinjectée dans mon corps : en partant des pieds, un liquide brûlant a parcouru tout mon être. Je me suis arrêtée net de cracher du sang. Les pompiers m’ont sortie de la voiture. À l’hôpital, les médecins n’ont pas compris comment je pouvais être encore en vie après un tel crash. C’était inexplicable. De plus je baignais dans une paix et une joie extraordinaires. Moi, qui étais une écorchée vive, tout s’était comme réordonné, apaisé en moi.
IEV Pour vous, quel est le cœur du cœur de ce message ?
NS L’amour fou du Christ, sa souffrance face à notre indifférence. Il mendie notre amour. La faiblesse de Dieu, c’est son amour pour nous. Tout ce qu’il attend de nous, c’est que nous l’aimions de manière simple, naturelle, humaine, comme Marie Madeleine qui se jette à ses pieds.
IEV Une figure de l’Évangile qui vous est devenue familière…
NS Elle, la pécheresse, a versé des larmes d’accueil du pardon de Dieu. Elle a pleuré sur l’amour fou, insondable du Christ pour elle et pour nous tous.
Pour l’anecdote, quand maman m’attendait, elle a eu de graves problèmes de santé et les médecins lui ont fait comprendre que c’était elle ou moi. Hors de question, pour mes parents, d’envisager d’attenter à la vie de leur enfant. Maman est allée en pèlerinage auprès de la Vierge Marie. Elle a demandé à avoir une fille avec, je ne sais pas pourquoi, les cheveux de Marie Madeleine. De fait, dans la famille, je suis la seule à avoir une telle tignasse !…
IEV Qu’avez-vous appris de cette rencontre ?
NS Le Seigneur nous demande le courage de nous accepter tels que nous sommes, de reconnaître notre petitesse. C’est une grâce à demander et qui nous permet ensuite de nous abandonner dans ses bras. Maintenant je lui dis : « Je suis le cancre de la classe, je m’abandonne comme un paquet de linges sales dans tes bras. Ce que tu fais de moi, cela ne m’appartient plus. J’ai entièrement confiance. » Les combats sont toujours là mais je les vis dans ses bras. Se laisser aimer par Dieu et agir par l’Esprit Saint. Voilà tout ce qui nous est demandé.
Cette rencontre m’a fait passer aussi à une relation presque charnelle avec le Seigneur. Il m’a fait sentir le courant de son amour passer en moi. Un amour tellement fort, inimaginable qu’on ne peut le garder pour soi !
Cet accident m’a appris enfin que nous sommes appelés à vivre en état d’urgence.
IEV Une telle rencontre n’est-elle pas « dangereuse » pour l’humilité ?
NS Que Dieu me préserve d’en tirer une quelconque gloire ! Je suis une pauvre pécheresse. Je veux juste témoigner de ce que j’ai vécu, de cet Amour insondable qui s’est révélé à moi. « Qui me voit, voit le Père », dit Jésus dans l’Évangile. Et la pleine révélation du Christ, c’est son cœur : il y a là toute la pure expression de la Sainte-Trinité. Dieu est Amour et Miséricorde, et rien d’autre !
IEV Comment est né le film La Mante religieuse ?
NS Sans le Seigneur, il n’aurait jamais vu le jour ! Avant l’accident, j’avais écrit un film que souhaitait produire un professionnel de renom. Après l’accident, je l’ai laissé de côté. Car amoureuse, j’étais comblée, toute tournée vers Jésus. Et malgré de multiples douleurs dues à l’accident, une minerve et des cannes, j’étais heureuse.
D’un coup, en prière, je reçois cette parole du Seigneur : « Ma fille, tes talents viennent de moi ; je te les ai donnés pour que tu fasses des films pour ma gloire. » Je ne comprends pas très bien. Passent quelques mois.
Un jour, je me retrouve à prendre un cahier et à noter tout ce qui me vient à l’esprit et au cœur. Et contrairement aux expériences d’écriture que j’avais déjà faites (des courts métrages et deux longs métrages), je n’ai cette fois rien anticipé.
Je vois des personnages naître sous mes yeux, des scènes, des dialogues surgir. Pendant douze jours, j’écris en totale immersion. Et quand je mets le mot « Fin » sur le manuscrit, je me rends compte que je viens d’écrire 200 pages dialoguées : l’histoire de la conversion d’une fille complètement paumée, qui porte les blessures de notre humanité d’aujourd’hui. À l’image de la boue de notre âme qui un jour peut être traversée par la lumière de la grâce.
IEV Comment avez-vous trouvé le financement ?
NS Quand je me suis retrouvée avec ce scénario, je ne savais pas quoi faire… Toujours dans la prière, le Seigneur me dit un jour : « Tu feras ce film grâce au soutien de mon Église et des patrons chrétiens. » Or je suis tout sauf une mondaine : je n’en connaissais pas un ! Trois jours après, dans mon village de Normandie, je tombe sur le livre Les réseaux cathos de Marc Baudriller. Il y cite plein de patrons chrétiens qui utilisent leur argent pour de belles œuvres. Mais ce qui m’a surtout touchée, dans ces pages, c’est le témoignage d’un jeune blogueur catho, Jean-Baptiste Maillard, que j’ai contacté via Facebook. Il m’a fait rencontrer Mgr Rey et avec l’aide du Seigneur, tout s’est fait ensuite au fur et à mesure. Il y a eu beaucoup de combats, de nombreux obstacles. Mais Dieu ne m’a jamais abandonnée. Même quand, au tout début du tournage, j’ai perdu mon cher papa en quatre jours, d’un AVC, et qu’il a fallu que je m’occupe de tous les détails matériels… C’était très dur, mais Jésus était là.
IEV Le tournage a provoqué un vrai retournement chez certains…
NS On a tous grandi avec ce film. C’est une expérience humaine à tous les niveaux. Les comédiens ont été bouleversés. Ils se sont ouverts, ils sont en cheminement. L’actrice principale, qui est enceinte, aimerait recevoir le baptême en même temps que son enfant… L’actrice, qui joue son amante dans le film, va maintenant tout le temps prier à la rue du Bac. Un jour, il pleuvait des cordes. Nous devions tourner une scène extérieure près de l’église Saint-Séverin, à Paris. Tout le monde était inquiet : comment faire ? On installe le matériel, protégé du déluge par d’immenses parapluies. À un moment donné, on ne savait plus où était Marc Ruchman (qui joue le prêtre). Je rentre dans l’église, devant la Vierge Marie, hyper concentré. Je lui demande : « Mais Marc, qu’est-ce que tu fais ? » « Je prie pour que la pluie s’arrête et que l’on puisse tourner. » À ce moment précis, un assistant rentre dans l’église précipitamment : « Vite, la pluie a cessé, on peut tourner ! » Je fais mes prises et au moment où je dis : « Coupez ! » La pluie s’est remise à tomber très fortement…
IEV Et les anecdotes de ce genre n’ont pas manqué pendant le tournage !
NS Je pourrais en raconter des dizaines, c’est vrai !
Le 21 décembre 2012, nous étions en tournage à l’abbaye de Royaumont. Cette date était annoncée par le calendrier Maya comme le jour de la fin du monde. Il faisait un temps radieux. Toute l’équipe parlait de la fin du monde, que certains pensaient imminente. Ils disaient : « Elle n’a pas eu lieu cette nuit ; elle va peut-être se produire maintenant… » Moi, bien sûr, je n’y croyais pas. Le Christ a dit que nul ne connaît le jour ni l’heure ! Le soleil brillait toujours et à un moment donné, quelqu’un a regardé vers le ciel : juste au-dessus du lieu du tournage, un arc-en-ciel géant à l’envers s’était formé. Et nous avons vu sous nos yeux un autre arc s’entremêler au premier pour former une sorte de poisson ! Quelqu’un a dit en riant : « Tiens regarde Natalie : c’est le signe du poisson, le signe des chrétiens ! » Mais tout le monde a flippé. Je leur ai alors dit sur le ton de l’humour : « Allez, maintenant, il est temps de vous convertir ! » Ce phénomène assez étonnant a bien duré une demi-heure.
Un autre jour, nous devions tourner une scène dans une église. Impossible d’en trouver une ! Et contre toute attente, le responsable du Martyrium de Montmartre nous a ouvert les portes de ce lieu historique. C’est en quelque sorte le cœur du Sacré-Cœur, le lieu où saint Denis a été décapité et où saint Ignace de Loyola a institué les Jésuites. De très grands saints y sont venus en pèlerinage. C’est un lieu qui symbolise l’évangélisation. Habituellement, c’est fermé au public. Et quand on a tourné, d’un coup, un incendie s’est déclaré… Le diable n’était visiblement pas très heureux de ce film qui veut annoncer l’Amour fou de Dieu pour les hommes. La prière a été notre rempart. Mon père spirituel m’a prévenue : « Attends-toi à porter la couronne d’épines jusqu’à la fin mais ne crains pas, tu auras la grâce. » Le Seigneur me demande vraiment de m’abandonner à son Sacré-Cœur.
IEV Quel public visez-vous ?
NS En priorité les jeunes et les personnes qui n’ont pas la grâce de la foi. Mais nous sommes tous responsables de l’avenir du film. Si nous faisons beaucoup d’avant-premières, c’est pour inciter de nombreuses personnes à se mobiliser. Cette mobilisation permettra à La Mante religieuse de sortir dans un très grand nombre de salles. Ainsi, le film pourra toucher un large public, et la Miséricorde sera annoncée !
Propos recueillis par Laurence de Louvencourt
Un film, deux points de vue
Le regard du Père Olivier Le Page (il organise chaque année la semaine chrétienne du cinéma Saint-Lô).
Jézabel est une écorchée vive. À l’image d’une jeunesse désabusée, sans foi ni loi, elle brûle sa vie pour se sentir vivante mais n’en récolte qu’un goût de cendre. Cette spirale du vide l’entraîne même, après un pari, à vouloir prendre dans ses griffes un prêtre qu’elle a rencontré le jour de l’inhumation de son père. Loin d’être naïf ce prêtre tente cependant de la sauver. Ce film est donc l’histoire croisée d’une jeune artiste rebelle et prête à tout, et d’un prêtre zélé voulant aider cette Marie Madeleine des temps modernes. Un film de notre époque avec tous ses excès. Certaines scènes, réservées à un public adulte, pourront choquer. Mais elles apparaissent sans complaisance pour souligner le combat finalement spirituel qui est en jeu. Au bout du compte c’est bien le mystère de la croix qui s’esquisse de manière paradoxale comme seule source de salut. La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée (Jn 1, 5). Si parfois au cinéma, l’Église en général et les prêtres en particulier sont présentés comme peu convaincants, ici, rien à redire quant aux dialogues qui sonnent juste et rendent crédibles des personnages bien en prise avec le réel. La Mante Religieuse n’est pas sans questionner le célibat sacerdotal et l’engagement de fidélité que promettent les prêtres à Dieu et à son Église. Il le questionne sans le remettre fondamentalement en cause mais en soulignant la valeur du don qu’il représente pour l’Église et pour le monde, et qui est avant tout un charisme à recevoir continuellement du Seigneur. « Une société dans laquelle Dieu serait totalement absent, s’autodétruirait. » C’est le cardinal Ratzinger qui l’affirmait en 2004. Et les prêtres, malgré leurs pauvretés et dans la mesure où ils demeurent témoins du Christ, pourraient bien rester des signes, parfois incompris mais toujours prophétiques, de cette présence de Dieu en un temps qui en a tant besoin. ¨
Le regard de Louis-Étienne de Labarthe (rédacteur en chef d’Ilestvivant!)
Contrepoint J’ai été très touché par le témoignage de Natalie Saracco, qui parle avec des mots vrais et modernes de l’amour du Cœur de Jésus. Son film, La Mante religieuse, audacieux, veut rejoindre en priorité des personnes qui ignorent l’amour passionné du Christ pour elles. Je pense en effet qu’il peut porter de beaux fruits de conversion. Pourtant, je suis réservé par rapport à ce film. En effet, si le scénario et les personnages décrivent avec réalisme le monde actuel, il donne à voir sans détour l’érotisme contemporain. Une chose est de l’évoquer, une autre est de le voir de manière crue. Qu’est-il juste ou prudent de voir ? Chacun aura sa propre réponse en fonction de son histoire et de sa sensibilité. Certes, à travers les figures dévoyées de l’amour, ce film ouvre à une vraie miséricorde envers les personnes qui suivent de tels itinéraires et il montre la puissance de l’amour rédempteur qui s’abaisse sans limite pour sauver ce qui est perdu. Mais ne doit-on pas parfois se préserver ? Ce film m’a heurté dans ma capacité à unir mes forces, y compris pulsionnelles, pour mieux aimer. Était-ce utile que je le voie ? Je réponds non. Je prie pourtant afin que ce film porte le plus grand fruit. Louis-Étienne de Labarthe
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Dim 3 Juil 2016 - 18:06
Attention aux N.D.E. – Near Death Expérience – Expérience proche de la mort. • Le phénomène est bien connu, indéniable, il se recense à coup de millions à travers le monde entier. Il est donc hors de question de mettre en doute la bonne foi et la sincérité de ceux qui rapportent l’avoir vécu. • Il survient toujours dans des circonstances qui mettent en danger (accident, chute, opération chirurgicale) et dans lesquelles l’esprit ne contrôle plus la réalité de ce qui se passe. • D’abord, ce sont les personnes qui l’ont vécues qui estiment d’elles-mêmes qu’il s’agit d’une expérience, d’un événement qui les a propulsées aux frontières de la mort. Il n’y a aucune démonstration théologique ou scientifique qui établit la réalité de la proximité avec la mort dans ce genre d’expérience. En fait, tous ceux qui ont pu rapporter une telle expérience ne sont pas morts, sont revenus à la vie. Lazarre, qui a été ressuscité par Jésus-Christ dans un état proche de la décomposition, n’en a jamais rien dit. • Au contraire, certains scientifiques prétendent qu’un tel phénomène peut se produire lorsque des parties du cerveau sont touchées (opération chirurgicale, choc, …). • Et il ne faut pas oublier les nombreux prodiges dont Satan est capable : fausse vision, fausse apparition du Christ ou de la Vierge Marie, transportement en esprit (en vision) à un autre endroit …. • Ni non plus le phénomène de bilocation mais qui, lui, peut être attesté par des témoins bien vivants et est toujours afférant à la foi catholique, sans équivoque possible. • Les NDE ne sont pas toutes des expériences heureuses. Certaines personnes rapportent avoir directement été amenées en enfer, elles en reviennent épouvantées, horrifiées. • Et d’accord, elles en reviennent toutes bien disposées à changer de vie, à aimer tous leurs semblables, mais, déjà, souvent sans plus aucune distinction de religion ni de la vérité. « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil ! ». Et s’il s’agit vraiment d’un processus de conversion opéré par Dieu, on peut se demander pourquoi il n’est pas vécu par une plus grande partie des humains. • Même dans les cas heureux, ce phénomène semble bien moins relever du surnaturel qu’il n’y parait. Ce n’est pas qu’il faille mettre en doute la sincérité de ceux qui rapportent l’avoir vécu, mais bien la nature du phénomène : couloir – être de lumière – bonheur et amour. L’être de lumière est spontanément perçu par les catholiques comme étant Jésus, par les musulmans comme étant Mahomet, par les bouddhistes comme étant Bouddha, … Mais jamais cet être de lumière ne s’identifie lui-même. Or, le christ a toujours bien soins de s’identifier lorsqu’Il apparaît à quelqu’un : « Saul, je suis Jésus que tu persécutes ». Et la TS Vierge Marie aussi : « Je suis la Mère de Dieu » - « Je suis l’immaculée conception ». Il semble donc que ce phénomène s’inscrit sur fond de syncrétisme des religions. De fait, toutes ces braves personnes qui l’ont vécu ne parlent que de l’être de lumière et d’amour sans plus de considération des religions puisque cet être de lumière devient commun à toutes les personnes de toutes les religions et de toutes les conditions qui ont vécu le phénomène sur toute la terre. On s’éloigne du Seigneur Christ Jésus qui a bien du mal à se faire reconnaître comme unique Roi de l’univers. • Un résultat négatif. Des prêtres, ne sachant plus quoi faire pour amener leurs auditeurs réticents à la certitude du Ciel, incluent ce phénomène dans leur sermon. Ils finissent par y croire eux-mêmes en oubliant que Satan aussi est archange de lumière et peut susciter des visions, peut faire « des prodiges considérables capables d’égarer même, si possible, les élus ». • Le phénomène ne s’avère pas « très catholique », risque de détourner de la vraie foi au vraie Christ et à sa vraie Eglise bien plus que d’y amener. Quelles conclusions pourraient donc en tirer plusieurs personnes de religion différente qui l’ont vécu et qui se rencontrent pour en parler ?
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Dim 3 Juil 2016 - 18:45
http://streamcomplet.com/miracles-from-heaven/ Histoire vraie d’une petite fille qui est guérie grâce a un accident,
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Lun 4 Juil 2016 - 1:35
Cher Philippe, Merci pour votre suivi. J'ai visualisé, plutôt survolé, les parties du film révélatrices du phénomène vécu par cette fillette. Et bien sûr, pas plus que pour les autres expériences, je ne conteste rien de celle-ci. Je devrais rajouter que même les scientifiques ne se moquent pas du tout de telles expériences. Et il y a encore une quantité d'autres phénomènes étranges répertoriés parmi les "phénomènes paranormaux". Et passons momentanément le phénomène "ovni - extraterrestres" qui semblent passionner certains prélats au Vatican plus que le Seigneur Christ Jésus, mais à l'opposé de la doctrine chrétienne. Mais même la "guérison inexplicable" de la fillette ne me permet pas de modifier ce que j'ai exprimé. Certaines fausses apparitions mariales produisent de semblables phénomènes jusqu'à d'apparentes guérisons mais que la science peut expliquer (surtout dans le domaine des affections neurologiques ou de certaines formes de cancer qui peuvent disparaître assez soudainement). Il faudrait approfondir la question avec la Commission de Lourdes chargée d'examiner les guérisons inexpliquées. Saint Dominique Savio en train de mourir se releva subitement sur son lit et s'exclama : "Oh! Que c'est beau ce que je vois !". Puis il retomba et s'en alla. Certainement que le Ciel est beau, ce qu'il y a de plus beau, mais nous n'en avons pas de description pour pouvoir établir que ce que la fillette raconte avoir vu (et qui n'est pas forcément similaire aux images proposées par le cinéaste), est bien le Ciel. Je dois donc m'arrêter aux résultats. Quels sont les résultats d'une telle expérience ? Est-ce qu'un protestant qui l'a vécue va se convertir au catholicisme ? Ou bien faut-il admettre, en conséquence de ces innombrables phénomènes inexplicables, qu'il n'y a pas que la Sainte Eglise catholique romaine qui est dépositaire de l'unique Vérité ? Ou bien encore qu'elle nous cache quelque chose ? Si vous pouviez m'en éclairer, je vous en serais très reconnaissant. Bien à vous.
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Lun 4 Juil 2016 - 10:54
Si vous avez vu son témoignage a la petite fille avez vous vu le passage ou elle est sur les genoux de notre seigneur ?Je ne sais pas quel genre " d 'éclairage" vous attendez mais ce que je sais c 'est que il y a déja eu sur ce forum de "dispute" autour de ce théme et que donc ce sujet a été cloturé mais ceux qui été "contre" les nde était plutot les athées.
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Lun 4 Juil 2016 - 10:57
Invité Invité
Sujet: Re: Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ Lun 4 Juil 2016 - 10:57
Témoignage du Père Derobert sur un miracle du Padre Pio Document faisant partie du procès en canonisation de St Padre Pio
Cher Père,
Vous m’avez demandé un résumé écrit au sujet de l’évidente protection dont j’ai été l’objet en Août 1958, pendant la guerre d’Algérie.
J’étais, à ce moment-là, au service de santé des armées. J’avais remarqué qu’à chaque moment important de ma vie, Padre Pio qui m’avait pris en 1955 comme fils spirituel, me faisait parvenir une carte m’assurant de sa prière et de son soutien. Tel fut le cas avant mon examen de l’Université Grégorienne de Rome, tel fut le cas au moment de mon départ à l’Armée, tel fut le cas au moment où je dus rejoindre les combattants d’Algérie.
Un soir, un commando F.L.N. (Front de Libération Nationale Algérienne) attaqua notre village et je fus bientôt maîtrisé et mis devant une porte avec cinq autres militaires et là, nous fûmes fusillés. Je me souviens que je n’ai pensé ni à mon père, ni à ma mère dont j’étais pourtant le fils unique mais j’éprouvais seulement une grande joie car « j’allais voir ce qu’il y a de l’autre côté ». J’avais reçu, le matin même, une carte de la part de Padre Pio avec deux lignes manuscrites : « La vie est une lutte mais elle conduit à la lumière » (souligné deux et trois fois).
Immédiatement, je fis l’expérience de la dé-corporation. Je vis mon corps à côté de moi-même, couché et sanglant au milieu de mes camarades tués, eux aussi. Et je commençai une ascension curieuse dans une sorte de tunnel. De la nuée qui m’entourait, émergeait des visages connus et inconnus. Au début, ces visages étaient sombres ; il s’agissait de gens peu recommandables, pécheurs, peu vertueux. À mesure que je montais, les visages rencontrés devenaient plus lumineux.
Je m’étonnais de ce que je pouvais marcher… et je me dis que, pour moi, j’étais hors du temps, donc déjà ressuscité… Je m’étonnais de voir tout autour de ma tête sans me retourner… Je m’étonnais de n’avoir rien ressenti des blessures occasionnées par les balles de fusils… et je compris qu’elles étaient entrées dans mon corps tellement vite que j’avais pu ne rien sentir.
Subitement, ma pensée s’envola vers mes parents. Immédiatement, je me suis trouvé chez moi, à Annecy, dans la chambre de mes parents que je vis dormir. J’essayais de leur parler, sans succès. J’ai visité l’appartement notant le changement de place d’un meuble. Plusieurs jours après, écrivant à ma mère, je lui ai demandé pourquoi elle avait déplacé ce meuble. Elle m’écrivit en réponse : « Comment le sais-tu ? ».
J’ai pensé au Pape Pie XII que je connaissais bien (j’étais étudiant à Rome) et, de suite, je me suis trouvé dans sa chambre. Il venait de se mettre au lit. Nous avons parlé par échange de pensées, car c’était un grand spirituel.
J’ai continué mon ascension jusqu’au moment où je me suis trouvé dans un paysage merveilleux, enveloppé d’une lumière bleutée et douce… Il n’y avait pourtant pas de soleil « car le Seigneur est leur lumière… » comme dit l’Apocalypse. J’ai vu là des milliers de personnes, toutes à l’âge de trente ans à peu près, mais j’en rencontrais quelques unes que je connaissais de leur vivant… Telle était morte à 80 ans… et elle semblait en avoir 30…telle autre était morte à 2 ans…et elles avaient le même âge…
J’ai quitté ce « paradis » plein de fleurs extraordinaires et inconnues ici-bas. Et je suis monté encore plus haut...Là, j’ai perdu ma nature d’homme et je suis devenu une « goutte de lumière » Je vis beaucoup d’autres « gouttes de lumière » et je savais que telle était Saint Pierre, telle autre Paul ou Jean ou un apôtre, ou tel saint…
Puis je vis Marie, merveilleusement belle dans son manteau de lumière, qui m’accueillait avec un sourire indicible… Derrière elle, il y avait Jésus, merveilleusement beau, et derrière, une zone de lumière dont je savais qu’elle était le Père, dans laquelle je me suis plongé…
J’ai ressenti là l’assouvissement total de tout ce que je pouvais désirer…J’ai connu le bonheur parfait…et brusquement, je me suis retrouvé sur terre, le visage dans la poussière, au milieu des corps sanglants de mes camarades.
Je me suis rendu compte que la porte devant laquelle je me trouvais, était criblée par les balles qui m’avaient traversé le corps, que mon vêtement était percé et plein de sang, que ma poitrine et mon dos étaient maculés de sang à moitié séché, un peu visqueux …mais que j’étais intact. Je suis allé voir le commandant dans cette tenue. Il vint à moi et cria au miracle. C’était le commandant Cazelle, aujourd’hui décédé.
Cette expérience m’a beaucoup marqué, on s’en doute. Mais lorsque, libéré de l’Armée, je me rendis auprès de Padre Pio, celui-ci m’aperçut de loin dans le salon Saint-François. Il me fit signe de m’approcher et me donna, comme d’habitude, un petit signe d’affection. Puis il me dit ces simples mots : « Oh ! que tu as pu me faire courir, toi ! Mais ce que tu as vu, c’était très beau ! ». Et il borna là son explication.
On comprend maintenant pourquoi je n’ai plus peur de la mort… puisque je sais ce qu’il y a de l’autre côté.
Père Jean Derobert
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Victime d’un grave accident de la route, elle se retrouve face au Christ
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