Psaumes

Cécile, si vous êtes encore là ; j'ai perdu la référence à cette paraphrase des psaumes par un diacre que vous m'aviez indiqué ; pourriez-vous me la redonner SVP ?

D'avance merci.

lagaillette a écrit:

Cécile, si vous êtes encore là ; j'ai perdu la référence à cette paraphrase des psaumes par un diacre que vous m'aviez indiqué ; pourriez-vous me la redonner SVP ?

D'avance merci.

Personne qui se souvienne de cette référence qu'avait donnée Cécile ?

Ca ?

Citation :

Seigneur, je n'ai pas le coeur fier
ni le regard ambitieux:
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse,
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère
Ps 130, 1-2

Il y a aussi ces fils :

https://docteurangelique.forumactif.com/viewtopic.forum?p=57215&highlight=#57215

https://docteurangelique.forumactif.com/viewtopic.forum?p=57126&highlight=#57126

Krystyna a écrit:

Il y a aussi ces fils :

https://docteurangelique.forumactif.com/viewtopic.forum?p=57215&highlight=#57215

https://docteurangelique.forumactif.com/viewtopic.forum?p=57126&highlight=#57126

J'ai parcouru ces fils mais je n'y retrouve pas la référence que donnait Cécile d'un diacre qui avait écrit une paraphrase de tout le psautier. C'est tout de même bien elle qui m'avait donné cette référence ; je ne suis pas fou ?

Et elle ne veut pas me répondre.

Tu vas sur son profil et tu fais une recherche sur tous ses messages ! Si tu te souviens de la date approximative, ça aiderait.
Ou alors c'était Cilloux.

J’ai retrouvé le site en question.

J’ai repris aussi la lecture des psaumes. A moins que je ne me trompe – Cécile me reprendra au besoin – nous en sommes à la IVe semaine. Et hier, lundi, on avait le psaume 73(72)

Voici le texte d’Alain Bonnet

Psaume 73

Ah ils ont bien failli m'avoir, les gourous de la triche,
les spécialistes de la fraude, les experts en richesse
les fossoyeurs de l'âme !
Il s'en est fallu d'un rien que je glisse sur la mauvaise pente.

Mais comment résister !
Tout leur réussit, la triche, la fraude, la tromperie,
ils accumulent les richesses, rien ne leur manque,
de la voiture à la télé en passant par la résidence secondaire,
l'ordinateur et le téléphone portable !
Arrogance, suffisance, prétention, insolence,
ils regardent tout le monde de haut
et méprisent ceux qui n'ont pas réussi.
Leur prestance excite l'envie, ils ont l'air de ne jamais avoir d'ennuis.

Mais derrière les apparences, orgueil, méchanceté ont tout détruit.
Derrière les façades vitrées de leurs immeubles vides,
tout n'est que ruine.
La violence a tout lézardé, ils sont bouffis de graisse,
et de partout suintent la malice, l'artifice et l'échec.
Ils ont beau ricaner, railler, ridiculiser,
ils ne trompent pas.

Car Dieu est bon pour les hommes au cœur pur.
Il donne un esprit ferme et le discernement.
Alors que tous autour de moi se sont laissés tromper, abuser, mystifier,
j'ai ouvert les yeux et reconnu le mal.
Pendant que tous couraient vers les plaisirs ou vers l'argent facile,
j'ai réfléchi et j'ai deviné ma propre ruine.
Comme si Dieu pouvait ignorer le fond des cœurs,
comme si on pouvait faire semblant avec lui, tricher et l'abuser,
entasser les richesses et feindre de prier,

J'ai bien failli tomber dans le piège et faire comme eux,
me lancer dans la tromperie, tomber dans le chaos !
L'horreur m'a saisi,
comme si dans l'épouvante, je m'éveillais d'un cauchemar.
J'étais complètement abruti, stupide, aveugle, je ne voulais pas comprendre,
patiemment, le Seigneur est resté près de moi,
me tenant par la main pour me conduire.
J'ai fait taire ce désir de la terre pour m'ouvrir à Dieu.
Il sera mon héritage à jamais !

Et voici une autre version :

Un peu plus et je perdais les pédales, j’allais tout de travers.
J’étais jaloux du succès des méchants, j’enviais leurs succès.
Ils ne manquent de rien, ils sont en parfaite santé,
Il ne leur arrive jamais rien de ce qui afflige les pauvres gens que nous sommes.
Ils sont fiers, arrogants, sans scrupules,
Et tout leur réussit.
Ils s’engraissent sur la misère du peuple,
On les voit ricaner, tout fiers de leur malhonnêteté.
Alors les gens se disent : Voilà comment il faut être si on veut réussir,
Si on veut faire fortune.

Moi, j’ai essayé de rester honnête
De ne faire de mal à personne
Et voilà ma récompense :
Il m’arrive tous les malheurs.
Si j’avais voulu faire comme eux
J’aurais trahi la race des honnêtes gens.
Mais je n’arrivais pas à comprendre
Pourquoi cette injustice.

Mais à bien y réfléchir
J’ai compris.
Ils sont sur une mauvais pente,
Ils s’en vont à la ruine,
A la catastrophe qui les attend.
Anéantis qu’ils vont être,
Epouvantés de ce qui va leur arriver ;
Leur prospérité n’est qu’un mirage,
Un rêve qui s’évanouit au réveil.

J’avais tort de me tourmenter ainsi,
De me ronger les sangs,
Aussi stupide qu’une bête.
Peu m’importe la richesse
Du moment que je suis avec toi, mon amour.
Et je suis toujours avec toi.
Alors il ne peut rien m’arriver de mal.
Je n’ai plus aucun désir sur la terre
Sinon d’être avec toi.
Toute ma vie,
Je me suis usé le tempérament pour rien.
Et finalement, il n’y a qu’une chose qui compte ;
C’est d’être toujours avec toi.
En dehors de toi, il n’y a que chagrin et malheur.
Sans toi je n’ai plus qu’à mourir.

Pour aujourd'hui : Office des lectures - Office des Laudes :

Psaume 103(102)

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !

Car tu m'as pardonné !
Mes fautes ne crient plus devant moi,
la maladie qui me minait m'a quitté,
tu m'as arraché in extremis au cimetière,
tu m'as comblé de ta tendresse et de ton amour,
tu as ouvert devant moi un nouvel avenir,
tu m'as rendu la jeunesse et l'espoir !

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !

Oui, j'en témoigne !
Le Seigneur n'est pas lointain, il écoute nos prières,
il est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour,
il écoute les petits, les humbles, les faibles,
il a pour eux une préférence,
il ne nous traite pas selon nos péchés,
il nous donne sans compter son pardon !

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !

Il ne nous en veut pas éternellement pour nos péchés.
Son amour est plus grand que les montagnes,
plus haut que le ciel, plus fort que la mort.
Son pardon éloigne de nous notre péché,
plus loin qu'au-delà de l'univers.
Sa tendresse est pour tous,
comme la tendresse d'un père pour ses fils.

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !

Il nous connaît, il n'a pas d'illusions sur nous.
Il sait que nous sommes petits, faibles,
nous ne sommes que de la poussière,
nos jours sont aussi précaires que l'herbe ou les fleurs des champs,
aussi fragiles que la flamme d'une bougie
balayées par le vent...
et rien ne parlera plus de nous.

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !

Oui, l'amour du Seigneur est sans fin !
Oui, fais ce qu'il te demande, car il te comble !
Bénissez le Seigneur, tous ses enfants,
bénissez-le, tous ses proches, les anges et les saints,
bénissez-le, vous qui écoutez sa parole,
bénissez-le, toutes ses œuvres, toute la création.
Bénissez le Seigneur, il est le roi de l'amour !
Bénis le Seigneur, mon âme !

Béni sois-tu, du fond du cœur, merci, Seigneur !



Depuis que je t’ai rencontré
J’ai retrouvé une santé nouvelle
J’ai trouvé auprès de toi amour et tendresse
Comme le phénix qui renait de ses cendres
Je retrouve une nouvelle jeunesse

Ta tendresse me réconforte quand j’ai de la peine
Ta douceur me dit ton amour
Tu n’es pas toujours à me faire des reproches
Même quand je suis en faute

Comme le ciel immense au-dessus de la terre
Ton amour est plus fort que tout
Et ta tendresse
Comme celle d’une mère pour ses petits

Nous ne sommes pas grand’chose sur cette terre
Comme de la poussière qui s’envole au vent
Comme une herbe, comme une fleur des champs
Que le soleil a vite fait de dessécher

Mais ton amour est plus durable que le ciel
Plus grand que l’Univers lui-même
Les étoiles du ciel
Et les anges au paradis
Ne font que chanter éternellement
Cet amour.

Bon, voilà que je suis encore en décalage d'une semaine. Je vais me remettre à l’heure.

J’aime beaucoup, vous savez, les textes d’Alain Bonnet. J’aimerais bien qu’on continue à échanger sur les psaumes ; ce sont des textes si riches ; je ne comprends toujours pas pourquoi il n’y a pas plus de monde à s’y intéresser.