Inondations sur la Côte-d'Azur

il y a une contestation pour tout,c'est classique.

ily a des historiens qui nient les déporyations des juifs pendant la seconde guerre mondiale et qui nient l'existence des camps de concentrations ,expliquant les manipulations;pauvres tarés ces historiens
il y a des historiens qui vous affirment que jésus n'a jamais existé:pauvres taches ces historiens.

alors les soit-disants constatations que la pollution ce n'est rien et que il n'y a pas d'accélérations des problèmes climatiques dues à la pollution due à l'homme,je dis que c'est du même niveau.

attendons des siècles sans rien faire et la terre ne sera plus la belle planète que bous connaissons.
nos pauvres enfants auront une belle poubelle.

jean-luc56 a écrit:

la pollution  est là mais tout le monde regarde ailleurs car c'est toucher aux avantages de cette civilisation qui ne respecte plus la nature,ni l'humain ni de nombreuses valeurs.
mais non braves gens, c'est normal que la banquise fonde et les trous dans la couche d'ozone, c'est normal.
c'est normal c'est un cycle comme disent les plus pollueur.

n’empêche que l'on constate une mortalité plus importante due à la pollution
n’empêche que l'on constate des maladies respiratoires de plus en plus fréquentes
cela c'est due à quoi? la pollution c'est scientifiquement constater.

tu sais ce n'est pas pour rien que Jésus a trouvé Bon d'envoyer Son Ange parler a Jean et lui dire d'écrire l'Apocalypse !!

lorsque l'Ange en vient a d'écrire l'époque qui enclenchera l'accélération de la fin ; il dit a Jean " et les hommes détruiront la terre et la mer et tout ce qui vit dedans mais refuseront de remier les oeuvres d eleurs mains auquels ils rendent un culte !!"

tout le mond epréfére nier relativiser que ce dire " c'est anous que cela s'adresse car nul avant nous n'a autant exploiter la terre et la mer nul ne l'a autant poluées et empoisonnée avec les produits chimique les rejets dans l'atmosphére les déchets balancés n'importe où genre d e7eme continents d'ordure qui empoissone l'océan et tue un grand nombre d'animaux marins !
qui produit la surpêche ?
qui trafique tellement la procréation animal en employant peu de mâles mais soit disant les plus bénéfique pour la viande ce qui rend le cheptel mondiale très sensible a quelques maladies puisque le père ou grand père est le même pour des centaines de milliers !
de même pour les arbres fruitiers et les légumes sont issues de quelques races se qui affaiblit énormément le génome , mais pas grave nions on gagne du fric !!

a votre avis pourquoi dans l'écriture les Ange son prévenu dans la Thora tu mangera de toutes les plantes qui portent semence = tu ne mangera pas des plantes stériles !!
a l'époque le soucis des Ogm stérile ne se posait pas aujourd'hui SI !
quand on sait les dégâts qu’engendrent les Ogm sur la santé (et encore c'est que le peu d'on on a pris connaissance !) on devrait refuser cela , mais non ça gagne du fric , d'ailleurs l'ouverture du marché mondiale fait que les lois de l'europe sont devenue obsolètes et caducs puisque les ricains en mettent dans tout ainsi que des hormones !

mais pas grave nions l'Ange devait ne rien avoir a faire il s'est dit tiens je vais aller faire écrire des choses inutiles a Jean au Nom de Jésus !!

il a pourtant fait écrire " tout cela arrivera quand les hommes ni croiront plus et aujourd'hui 97% de l'humanité s'en fiche !!
on est qu'au début des conséquences de notre refus mais cela s’accélère vite ça va tomber de plus en plus et partout fini les petits coins tranquilles non atteint, fini le temps où je regardais les infos tranquille chez moi en voyant le malheur tomber sur les autres , aujourd'hui canne demain Mourmelon et ce sera incessant puisque c'est pas écrit pour nous ni pour aujourd'hui on va nous laisser mettre le nez dedans !!

tout n'est pas de notre faute ?
non mais ce qui l'est l'est bien et c'est de cela d'on L'Ange parle au Nom du Christ !!!

nous sommes actuellement dans l'apocalypse de jean(L’Apocalypse ou Apocalypse de Jean ou encore Livre de la révélation, également appelé Révélation de Jésus-Christ )
c'est un passage normal mais qui pourrait être beaucoup plus source de sagesse si l'homme respectait un ensemble de valeur que l'on peut regrouper dans un mot: Le Respect.

jean-luc56 a écrit:

il y a une contestation pour tout,c'est classique.

ily a des historiens qui nient les déporyations des juifs pendant la seconde guerre mondiale et qui nient l'existence des camps de concentrations ,expliquant les manipulations;pauvres tarés ces historiens
il y a des historiens qui vous affirment que jésus n'a jamais existé:pauvres taches ces historiens.

Vous mélangez tout pour faire passer vos thèses au point de comparer ceux qui ne sont pas d'accord avec vous sur l'augmentation des crues avec ceux qui nient les déportations des juifs.
Cela c'est une attitude scientifique, tiens! Vous etes pas d'accord avec moi, vous etes minimum fasciste et aujourd'hui complice de la shoah! Cela c'est du dialogue scientifique, tiens

Jean Luc le grand médecin scientifique.      

René,comment ça se passe maintenant au niveau des assurances ?

et savez-vous si Le Vigan a été atteint ?

Juste pour vous dire que sur TV libertés ils mettent en cause l'urbanisation de la région, le ruissellement et l'absorption des eaux sont entravés.
Alors ??

Oui la bétonnisation semble être assez clairement la principale cause.

Espérance a écrit:

René,comment ça se passe maintenant au niveau des assurances ?

et savez-vous si Le Vigan a été atteint ?

Je n'en sais rien du tout.
J'habite à 25 km de cannes et très loin de Le Vigan

François Pignon a écrit:

Juste pour vous dire que sur TV libertés ils mettent en cause l'urbanisation de la région,   le ruissellement et l'absorption des eaux sont entravés.
Alors  ??

C'est sur!
Mais il y a un barrage au dessus qui aurait du limiter la catastrophe (et qui l'a certainement fait). Faut il que les orages aient été localisés! En tout cas si vous aviez vu ce qu'il tombait l'autre jour............

construire en zone inondable est aussi un facteur aggravant comme ne pas entretenir les cours d'eau; mais cela c'est si classique,hélas et aprés on pleur,bizarre

un barrage bloque les eaux qui tombent en amont du barrage et non pas en aval .

Ray a écrit:

Oui la bétonnisation semble être assez clairement la principale cause.

C'est logique.

Même dans nos campagnes, on voit, lors des orages "normaux", des torrents dans les rues pentues.
Il y a de moine en moins de jardins, de plus en plus de terrasses bétonnées, que ce soit au niveau des municipalités ou des particuliers.

Récemment, j'ai entendu parler d'une nouveauté fiscale, qui concerne surtout les villes. Ceux qui ont un grand terrain, qui pourrait être constructible, voient les impôts locaux (taxe foncière) grimper en flèche ! Tout ça, pour les inciter à vendre ces terrains constructibles, qui n'absorberont donc plus les eaux de pluie...

Ray a écrit:

Oui la bétonnisation semble être assez clairement la principale cause.

Oui, je pense aussi !

RenéMatheux a écrit:

François Pignon a écrit:

Juste pour vous dire que sur TV libertés ils mettent en cause l'urbanisation de la région,   le ruissellement et l'absorption des eaux sont entravés.
Alors  ??

C'est sur!
Mais il y a un barrage au dessus qui aurait du limiter la catastrophe (et qui l'a certainement fait). Faut il que les orages aient été localisés! En tout cas si vous aviez vu ce qu'il tombait l'autre jour............

j'ai vu ... j'ai même eu une infiltration d'eau ...

Un pote assureur sur Cannes:

Bonjour à tous,
À tous mes amis et mes clients la situation est très complexe et nous tâchons d'être le plus réactif possible et présent pour vous aider.
Faites une déclaration et un état des biens perdus le plus précis possible. Nous allons ouvrir les sinistres les uns après les autres et les experts feront leur travail du mieux possible.
Une cellule d assistance AXA va être mise en place.
Nous allons tacher d'accélérer les procédures et des avances sur indemnisation vont être débloquées.
L'état de catastrophe naturelle va être décrété.
Étant moi même sinistré je n ai plus d'informatique ni de téléphone dans aucune de mes agences.
je mets tout en œuvre pour accélérer la procédure.
Je vous informerai de l'avancement le plus rapidement possible.
Soyons solidaires,pragmatiques et humains dans cette situation.
Avec toute mon amitié et ma dévotion.

Quand nous avons eu l'ouragan en bretagne, les indemnisations des assurances ont été difficiles et le délai très long pour ceux qui ont réussi à y avoir droit

à Biot, un élan de solidarité après les intempéries meurtrières


Après les pluies diluviennes du week-end, des bénévoles sont venus des quatre coins des Alpes-Maritimes pour aider les sinistrés. Francetv info a constaté l'entraide sur place, lundi 5 octobre.

Isabelle lâche son balai. Elle retrousse ses manches. "On ne peut pas laisser les gens comme cela. Je ne travaille pas, donc je ne peux pas faire autrement que venir les aider." Dimanche 4 octobre, elle regardait le journal télévisé du soir. Les images défilaient. Elle a vu les rues de Biot (Alpes-Maritimes) dans un état apocalyptique. Les intempéries meurtrières survenues la veille ont ravagé les quartiers du bas de cette bourgade. Trois pensionnaires d'une maison de retraite sont morts.

Soudain, l'oreille d'Isabelle s'est dressée. Un rendez-vous était fixé lundi matin à 9 heures pour une grande opération de nettoyage. Isabelle vit à Magagnosc, à 17 km de là. Mais elle n'a pas hésité pas une seconde. "Je me suis dit : 'Je dois les aider'."

"Isabelle mérite une couronne de lauriers !"

Lundi matin, Isabelle gare sa voiture dans le vieux village, situé en hauteur. Puis elle descend dans un quartier sinistré. Elle s'arrête à la première maison. Ses occupants ont besoin d'aide. Elle chausse une paire de bottes vert fluo, s'arme de gants orange et se met au travail.

La maison est encore engluée dans la boue. La Brague a débordé de son lit samedi soir en raison des pluies diluviennes. La baie vitrée a cédé. L'eau est entrée par le volet roulant.

"Isabelle mérite une couronne de lauriers !" s'exclame Emmanuelle, venue elle aussi prêter main forte. Son fils est au collège ce matin, mais il viendra l'aider ensuite. Les écoles primaires, elles, sont fermées, au moins pour la journée. Emmanuelle a donc amené la fille de sa voisine. Comme tous les autres, elle passe le balai ou sort les affaires de la maison pour les faire sécher au soleil et les nettoyer ensuite. "Aider, c'est fondamental", glisse une autre bénévole qui s'active à côté d'elles.

"Même mon patron est venu nous aider"

"Il y a des curieux qui viennent, mais surtout beaucoup de gens qui aident, constate Annick, qui habite un peu plus loin avec son mari. Même mon patron est venu nous aider." Elle travaille dans une PME et ne sait pas quand elle pourra reprendre son activité professionnelle. "Mon patron est venu hier. Il a vu l'étendue des dégâts, ajoute-t-elle, désespérée. Tout est à détruire et à reconstruire."

Annick a emménagé dans cette maison familiale en 2013. "Mon grand-père l'a construite il y a plus de cinquante ans. On a fait des travaux pour surélever un peu le rez-de-chaussée. Même s'il y avait eu une alerte rouge, j'aurais pensé à une inondation de 40 cm, un mètre grand maximum. Pas 1m70. Mes parents habitent derrière. Ils nous ont rejoints à la nage, on s'est tous réfugiés au premier étage. C'est irréel", explique-t-elle. Elle est encore secouée par ce qui s'est passé, mais compte sur l'aide de ses proches pour aller mieux.

"Finalement, je vais peut-être rester toute la semaine"

Ces gestes de solidarité sont aussi prodigués par des professionnels. Jean-Marie est électricien à Nice. Il fait le tour des maisons avec son associé, "pour aider les personnes dans le besoin à rétablir les installations électriques". Les services des deux hommes sont gratuits. Mais lundi matin, 70% des maisons du quartier n'ont toujours pas d'électricité. "Et les installations ont beaucoup souffert, soupire Jean-Marie, pessimiste. J'avais prévu de venir une journée. Finalement, je vais peut-être rester toute la semaine."

D'autres bénévoles se succèdent à la mairie de Biot. Le lieu est transformé en cellule de crise. Un couvreur originaire de Grasse se présente. On l'invite à remplir une fiche. "Ensuite, on les dispatche", explique l'adjointe à la vie scolaire, Claudette Brosset. "On a un grand élan de solidarité", se réjouit-elle. Isabelle est assise en face. C'est sur Facebook qu'elle a repéré les appels à l'aide. Le réseau social joue un rôle important pour organiser "l'après-intempéries".

"On est venues pour donner un peu de chaleur"

Dominique aussi s'est décidée après avoir consulté Facebook. Elle vient de Vence, à une vingtaine de kilomètres. C'est l'heure de la pause déjeuner. Le moment pour elle de s'activer. Des dizaines de bénévoles sont alignés comme elle. Ils sont debout face à une longue table pleine de victuailles installée devant une salle. Des boulangers ont donné des baguettes de pain. Dominique prépare des sandwichs et en profite pour faire connaissance avec d'autres bénévoles.

Une bénévole entame un gros camembert. Soudain, elle lève la tête et s'écrie : "Si vous connaissez des personnes coincées chez elles, dites-leur qu'un repas chaud sera servi à 18h30." Puis elle se concentre à nouveau sur le fromage. Elle en coupe des parts généreuses et les distribue autour d'elle.

En face d'elle, Liliane, une habitante de Biot, a préféré aller faire des courses plutôt que donner un chèque. A ses côtés, Monica, se démène. "On est venues pour donner un peu de chaleur", commente-t-elle. Des membres de la Croix-Rouge les aident. Les sinistrés, assis sur des marches devant la salle, croquent dans un sandwich. Ils reprennent des forces, conscients que le nettoyage et le déblayage qui les attendent est encore long.

http://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/intemperies-dans-le-sud-est/aider-c-est-fondamental-a-biot-un-elan-de-solidarite-apres-les-intemperies-meurtrieres_

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Inondations-La-Cote-d-Azur-en-etat-de-choc-842235

« C’était, c’était… le “Titanic” ! » J’avais l’impression que toute la ville était en train de couler ! »



Deux heures de pluies diluviennes autour de Cannes ont suffi pour semer le chaos. Et la mort.

Les mots se bousculent sur leurs lèvres, alors que leurs yeux reflètent une même détresse. « Cataclysme. Apocalypse… Chaos… » De Mandelieu jusqu’à Nice et de Biot à Cannes, toute une région s’est retrouvée, dimanche 4 octobre au matin, sous un soleil ironique, plongée dans un décor de science-fiction. « C’était, c’était… le “Titanic” ! » résume Marie, auxiliaire de vie de 32 ans, qui rentrait chez elle la veille, vers 21 heures, dans le vieil Antibes. « J’avais l’impression que toute la ville était en train de couler ! »

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Et c’était bien le cas. Comment ne pas évoquer un naufrage en voyant ces parkings, ces tunnels, ces sous-sols envahis comme les cales d’un paquebot par des torrents déchaînés. A Cannes, Biot ou Vallauris, des rues transformées en déversoirs, des vagues qui, comme des tsunamis à l’envers, se précipitent vers la mer depuis les montagnes de l’arrière-pays. Il aura suffi d’un orage – mais quel orage ! – pour semer la mort et bouleverser des vies, transformant les fers paysages urbains en longs feuves de boue d’où émergent les carcasses de voitures les quatre pneus en l’air, des machines à laver tambour battant et des portes de réfrigérateurs béantes.

Les scientifiques ont donné un nom à ce phénomène météorologique de pluies brèves et intenses suivies de crues rapides et dévastatrices : « l’épisode cévenol ». Pour les habitants du territoire martyrisé par cette masse d’air chaud chargé d’humidité venue de Méditerranée, puis qui se refroidit brusquement au contact d’un relief montagneux, « l’épisode » a tout de même duré une bonne heure. « A la mi-temps, on a compris que la partie ne reprendrait plus », confe Alexandre à « Nice-Matin ». Supporter de l’OGC Nice, ce samedi il assistait au match contre Nantes à l’Allianz Riviera.

« Le toit du stade dégoulinait d’eau et la pelouse s’est transformée en piscine géante. Les spectateurs se sont précipités pour récupérer leurs véhicules dans l’anarchie la plus totale. Les entrées d’autoroute ont été vite saturées, on avait l’impression que le monde était devenu liquide. J’ai mis dix heures pour rentrer chez moi à Grasse. » L’orage qui s’est développé à l’est du Var a d’abord longé le littoral des Alpes- Maritimes avant d’exploser au-dessus d’un triangle d’à peine une quinzaine de kilomètres de côté. « Entre 20 heures et 21 heures, il est tombé 107 millimètres d’eau sur Cannes, pulvérisant le record précédent de 70 millimètres », explique le directeur adjoint chargé de la prévision à Météo France. Un phénomène naturel, exceptionnel par son intensité, mais qui n’explique pas, à lui seul, l’ampleur de la catastrophe qui a suivi.

« Nous avions anticipé la formation de cet épisode, se défendent les météorologues. Une alerte orange a été lancée dès 11 heures du matin par Météo France pour le Var et les Alpes-Maritimes. Malheureusement, nos ordinateurs et nos algorithmes ne sont pas encore assez puissants pour prédire et localiser précisément un phénomène d’une telle amplitude. » Une mise au point destinée à clore la polémique naissante sur la responsabilité des prévisionnistes de Météo France, lancée rituellement par certains élus à la recherche de boucs émissaires. « Accuser le baromètre n’a jamais fait baisser la pression », rétorquent les météorologues. Une controverse qui n’explique toujours pas pourquoi le petit feuve côtier de la Brague, même en crue, ait pu, selon le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes, « submerger les rues de Cannes, Antibes, Mandelieula- Napoule, Villeneuve-Loubet et Nice ». Tous les témoignages se recoupent pour décrire les lames successives qui ont envahi les rues des villes avec une telle vitesse que plusieurs personnes se sont retrouvées piégées, au rez-de-chaussée de leur maison, ou dans les parkings où elles s’étaient imprudemment rendues, dans leurs véhicules. Les spécialistes ont baptisé « crues éclair » ces inondations provoquées par des précipitations diluviennes sur des pentes escarpées et des terrains imperméabilisés par l’urbanisation. Elles se traduisent souvent par de lourds bilans, comme déjà à Nîmes en 1988 (11 morts), à Vaison-la-Romaine en 1992 (42 morts), au Grand-Bornand en 1987 (23 morts) ou à Draguignan en 2010 (25 morts)…

Les terrains de Jacques Bedel longent la Brague à Antibes et ce pépiniériste a sa petite idée sur les causes de l’inondation : « On a laissé pousser des arbres sur les berges du feuve et on n’a jamais retiré les troncs morts qui encombrent son lit. J’avais prévenu les services d’entretien parce qu’ils m’interdisaient d’entreposer de la terre végétale à proximité. Résultat, pendant la crue, les troncs ont bloqué le pont et l’eau est passée par-dessus l’autoroute ! J’avais 45 centimètres d’eau chez moi : mes plantes sont sur l’autoroute et mes magnolias à 1 500 euros fottent dans le terrain du voisin ! » A proximité, dans le camping du Pylône, à Antibes, envahi en dix minutes par l’eau torrentielle, les vacanciers ont vu caravanes, bungalows et tentes s’en aller au fil de l’eau, obligeant les seniors à des acrobaties d’un autre âge. Celui-ci stoïquement cramponné à un piquet pendant cinq longues heures, ou ce couple sautant du toit de leur mobile home à la dérive sur celui, mieux amarré, d’un voisin. Une Irlandaise de 60 ans n’a pas eu cette chance et a été emportée par les flots sous les yeux de son mari.

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