François met une croix communiste devant une statue de la Sainte Vierge

http://vaticaninsider.lastampa.it/en/the-vatican/detail/articolo/francesco-sudamerica-42284/

C'est comme ce crucifix courbé, c'est un manque de respect !

Essayons de ne pas regarder les choses aussi superficiellement :



Voici la réponse du pape :

“J’étais curieux, je ne connaissais pas cet objet et je ne savais pas non plus que le père Espinal fût un sculpteur, et aussi un poète. Je l’ai su ces jours-ci. Je l’ai vu et il s’est agi pour moi d’une surprise. Deuxièmement, on peut qualifier cela comme le genre de l’art de la contestation. Par exemple, il y a quelques années, à Buenos Aires, avait eu lieu l’exposition d’un sculpteur (León Ferrari, ndlr), bon, créatif, un Argentin, désormais mort. C’était l’art de la contestation. Je me souviens d’une œuvre : un Christ crucifié sur un bombardier qui piquait vers le sol. C’était une critique du christianisme allié à l’impérialisme qu’est le bombardier.

Premièrement, donc, je ne savais pas. Deuxièmement, je qualifierais cela d’art de la contestation qui, dans certains cas, peut être offensif. Dans certains cas !

Troisièmement, et ça c’est un cas concret : le père Espinal a été tué en 1980. C’est une époque où la Théologie de la libération avait de nombreuses ramifications et l’une d’entre elles était l’analyse marxiste de la réalité. Le père Espinal appartenait à cette branche. Ça je le savais parce que j’étais le recteur de la Faculté de théologie et on parlait beaucoup de cela, des diverses ramifications et de ceux qui les représentaient. La même année, le supérieur général de la Compagnie de Jésus, le père Arrupe, fit une lettre à toute la compagnie sur l’analyse marxiste de la réalité dans la théologie pour arrêter un peu cela… en disant ‘cela ne va pas, ce sont des choses différentes, cela ne va pas, ce n’est pas juste’. Et quatre ans plus tard, en 1984, la Congrégation pour la doctrine de la foi publie un premier petit document, la première déclaration, sur la Théologie de la libération, qui la critique. Puis viendra un second document qui ouvre les perspectives plus chrétiennes. Je simplifie un peu.

Faisons l’herméneutique de cette époque : Espinal est un enthousiaste de cette analyse de la réalité marxiste mais aussi de la théologie qui utilise le marxisme. Il a alors créé cette œuvre. Les poésies d’Espinal sont aussi de ce genre de la contestation. Mais, c’était sa vie. C’était sa pensée. C’était un homme particulier avec tant de génialité humaine et qui luttait, lui, en toute bonne foi. En faisant une herméneutique de ce genre, je comprends cette œuvre, et pour moi ce n’est pas une offense. J’ai dû faire cette herméneutique et je vous le dis pour qu’il n’y ait pas d’opinions erronées.

Si je l’emmène avec moi ? Oui, je l’emmène avec moi“.

http://lesuisseromain.hautetfort.com/archive/2015/07/13/crucifix-recu-par-le-pape-oeuvre-de-protestation-marxiste-5656493.html

Mais bien sur il y a une réponse à tout. C'est se moquer des catholiques. Mais il n'a pas intérêt à la déposer chez notre Dame de Fatima, mais plutôt aller vers notre Dame de l'Espérance ou autre :mortderire:

Je ne crois pas que ce soit lui qui se moque des catholiques ici...

Simon a écrit:

C'est comme ce crucifix courbé, c'est un manque de respect !

Bien au contraire : Il se pourrait que cette croix maudite du communisme qui a fait 100 millions de morts deviennent comme la croix du Christ (prise aux Romains et tout aussi maudite), un signe d'espérance : De ce qu'ils ont souffert, les victimes du communisme seraient donc maintenant sauvés ?

Arnaud Dumouch a écrit:

Simon a écrit:

C'est comme ce crucifix courbé, c'est un manque de respect !

Bien au contraire : Il se pourrait que cette croix maudite du communisme qui a fait 100 millions de morts deviennent comme la croix du Christ (prise aux Romains et tout aussi maudite), un signe d'espérance : De ce qu'ils ont souffert, les victimes du communisme seraient donc maintenant sauvés ?

Je m'étais fait la même réflexion en voyant la photo avant même de lire le texte. Le communisme, remplaçant la croix du Christ, comme outil de torture du 20e siècle des chrétiens et de millions de personnes. Notre Seigneur Jésus, crucifier sur ce symbole, à l'image de toutes ces victimes, mais espérance salvatrice pour toute l'humanité.

Le crucifix en forme de marteau et de faucille

Concernant le cadeaux d’Evo Morales, un crucifix en forme de faucille et de marteau, Le pape s’est dit tout d’abord « étonné ». « Je ne savais pas que le père Luis Espinal était sculpteur et aussi poète, je l’ai su ces jours-ci et ce fut pour moi une surprise ».
Cette œuvre relève de « l’art de la contestation, qui peut, dans certains cas, être offensif ».

Dans ce cas concret : le père Espinal a été tué en 1980, au moment de la théologie de la libération, une théologie qui avait de nombreuses déclinaisons, et une de celles-là utilisait l’analyse marxiste de la réalité, et le père Espinal adhérait à ce courant.

Le Pape rappelle qu’à l’époque le Supérieur général des jésuites, le père Arrupe a écrit une lettre adressée à toute la Compagnie de Jésus sur l’analyse marxiste de la réalité pour tâcher de l’enrayer. « Non, cela ne va pas ».

Quatre année plus tard, François souligne qu’en 1984, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a publié « un petit volume le premier sur la théologie de la libération pour la critiquer ».

François invite à faire l’herméneutique de cette époque.

« Espinal était enthousiasmé par cette analyse de la réalité marxiste, ainsi que de la théologie utilisant le marxisme. C’est de là que vient cette œuvre. Les poésies d’Espinal appartiennent également à ce genre de la contestation, mais c’était sa vie , sa pensée, c’était un homme spécial, avec tant de génialité humaine, et qui luttait de bonne foi. En faisant une herméneutique de genre, je comprends cette œuvre. Et pour moi, (ce cadeau) n’a pas été une offense. Mais j’ai dû faire cette herméneutique et je vous le dis pour qu’il n’y ait aucune opinion erronée. »

Le Pape a conservé le Christ offert par le président bolivien.

Tout au long de la conférence de presse, le pape François a insisté sur ce concept d’herméneutique. Il a même donné un conseil aux journalistes : « un texte ne peut s’interpréter avec une seule phrase, l’herméneutique doit se faire selon le contexte. Si on parle du passé, il faut interpréter ce fait avec l’herméneutique de cette époque ».

http://fr.radiovaticana.va/news/2015/07/13/ce_que_le_pape_a_dit_dans_lavion_du_retour_dam%C3%A9rique_latine/1158264

François d'Assise a écrit:

Mais bien sur il y a une réponse à tout. C'est se moquer des catholiques. Mais il n'a pas intérêt à la déposer chez notre Dame de Fatima, mais plutôt aller vers notre Dame de l'Espérance ou autre :mortderire:

Bah quand Dieu nous rencontre et sauve c'est toujours scandaleux !

soit Il traine avec une femme douteuse (5maris la gamine) auprès d'un puits , soit IL boit un coup avec le percepteur soit Il fait l'éloge d'un romain , soit Il dispute le gars qui l'a inviter a manger , soit Il pardonne a une fripouille en haut de la Croix , soit Il Est Nu en Croix devant tout le monde !

c'est sûr ensuite nos bonnes manières elles semblent un peu crispées !!

la Vérité c'est l'intention du Coeur ,
si Jésus avait écouté le qu'en dira-t-on et c'était limité aux bonnes manières bien calibrées on serait encore sous la loi !!

si vous en saluez que vos frères que faites vous de s'y formidable ?
est ce que tous les païens de la terre n'en font pas autant !?

la Grâce va toujours un peu au de la de notre raisonnable ;
la Folie de Dieu est plus Sage que la sagesse des hommes !
ben nous vla bien Avec