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 Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"

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omajoie
humanlife
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MessageSujet: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty20/6/2015, 21:46

Son ami, Michel Drucker, vient de le confier à sa demande : le célèbre chanteur n’a plus que quelques semaines à vivre.

Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Firesh14

C’est à un des chanteur les plus populaires des années 70, au charme fou et aux refrains inoubliables, qu’il faut donc se résoudre à dire au revoir. L'artiste, âgé de 69 ans, s’était remis une première fois du cancer contre lequel il luttait depuis 2013. Mais cette fois, confie à sa demande son ami Michel Drucker au quotidien Le Parisien, "Michel Delpech s'éteint doucement".

Une aventure intérieure

"Il a demandé au médecin de lui dire la vérité en face. Il savait qu'il était vraiment malade, mais il voulait savoir : 'J'en ai pour combien de temps ?'. Et le médecin lui a dit : 'Vous ne serez plus là en septembre'", a ajouté Michel Drucker. On se rappelle qu’après sa rémission, il avait récemment [publié] un ouvrage intitulé J'ai osé Dieu, dont il avait parlé dans la presse d’une voix encore très faible. Il y racontait en toute humilité son combat contre la maladie et son parcours de foi aussi complexe que le fait de résister aux turpitudes de la célébrité. Pour Michel Delpech, "lorsque l'on entre dans le monde de la spiritualité, c'est le début d'une aventure intérieure très importante... Et le début des emmerdements".

Réécoutez son dernier titre, où il chantait : "Voici la fin de mon chemin sur terre... Je suis à Toi, accueille-moi mon Père. Voici mon âme, séchez vos larmes, mes frères, je m’en vais là où brille la lumière".
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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty20/6/2015, 22:29

Il va aller, effectivement, à la rencontre de l'Être de lumière qu'ont vu plusieurs personnes. Very Happy
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humanlife

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty29/6/2015, 15:44

j'aime bien michel Delpech il a des bonnes chansons
ma famille habite dans le loir et cher
https://www.youtube.com/watch?v=H-aWh_7pijs
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omajoie

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty29/6/2015, 16:52

Si par hasard vous nous lisez : bon voyage cher Michel vers la Patrie éternelle de notre Père ! Demandez-Lui bien sûr ainsi qu'à vos amis célestes de prendre soin des vôtres là-haut ! Merci pour tout ce que vous avez semé de bien et de beau dans votre vie. Quant au mal, que la miséricorde du Seigneur s'en charge !

https://www.dailymotion.com/video/x2glzhu_michel-delpech-la-fin-du-chemin_music?start=80

_________________
"O Marie immaculée, priez pour nous qui avons recours à vous !"
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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty30/6/2015, 01:05

Michel Delpech « Jésus m’a donné rendez-vous »


L’interprète à succès de Chez Lorette et de Pour un flirt est animé par deux grandes passions : la chanson et Jésus. En pleine rémission d’un cancer de la langue, l’ex-star des années yé-yé sort un livre où il révèle sa foi : J’ai osé Dieu…

Jérusalem, 1985.
Le soleil décline sur la vieille ville. Après avoir arpenté ruelles et lieux saints toute la journée, nous arrivons avec Geneviève, mon épouse, sur le Golgotha. Les touristes convergent vers un endroit bien précis : le tombeau du Christ. La foule se presse, la file d’attente s’étire, les moines nous exhortent à faire vite. L’impatience est palpable. Cette fièvre me met mal à l’aise. Mon tour arrive enfin, me voilà face à la tombe de Jésus. Alors que mes genoux fléchissent et que mes mains effleurent cette pierre, je suis bientôt submergé par une immense paix, un ineffable amour : je rencontre le Christ.

Je n’ai pas l’impression de le découvrir ; il s’agit de retrouvailles, paisibles. C’est comme si nous nous connaissions déjà, mais que je l’avais oublié, mis de côté. Lui est là, depuis toujours, sans amertume. Tout va si vite. Contraint de laisser la place, je me relève et nous quittons le Saint-Sépulcre. Le soir même, dans ma chambre d’hôtel, je dévore les épîtres de Paul. Du début à la fin. Pourquoi ces textes ? Je l’ignore. Ils m’attirent et j’en saisis tout le sens. Ces quelques minutes passées au Saint-Sépulcre ont déterminé la suite de ma vie. Jésus m’avait donné rendez-vous, j’avais 39 ans.

À l’époque, nous venions de nous marier dans une petite église copte,
à Paris. Je renouais alors avec la religion chrétienne après des années d’égarement dans d’autres sphères spirituelles. M’y avait conduit un chaos intérieur dans lequel j’ai littéralement sombré à l’aube de la trentaine. En dépit de mon succès, ma vie allait à vau-l’eau et des ruptures amicales et sentimentales m’ont fait chavirer pour de bon. Cette dépression a été elle-même précédée de longues années de recherche spirituelle.

À l’âge de 25 ans, des questions existentielles ont assiégé mon esprit et j’ai emprunté de nombreuses routes adjacentes : la méditation transcendantale, le bouddhisme, l’hindouisme… Mais, au fond de moi, je ressentais toujours une inadéquation, une insatisfaction. Ces spiritualités orientales ne me correspondaient pas. Et je ne voulais pas entendre parler du christianisme, synonyme pour moi d’austérité, de souffrance et de péché. Élevé dans la tradition catholique, je n’ai pas pour autant baigné dans un environnement très croyant. Le catéchisme était davantage une occasion d’acheter des chewing-gums à l’épicerie d’à côté que d’écouter des bondieuseries ! J’ai tout de même gardé en mémoire ma première communion, où je me suis senti envahi par un amour aussi absolu que mystérieux. Le quotidien a vite repris le dessus et, à 18 ans, je me suis engouffré dans une vie faste et facile. Ma carrière de chanteur était déjà bien lancée.

Mon retour à la religion n’est pas lié à ma dépression,
puisque j’avais entamé ma quête avant qu’elle s’abatte sur moi. Elle m’a cependant permis de descendre dans les ténèbres de mon être et de questionner ma nature profonde. Au sortir de cette traversée du désert, j’ai commencé par lire de nombreux ouvrages religieux, comme la vie des saints.

J’ai aussi constaté que les églises m’attiraient. Qu’elles m’apaisaient. Tel un vagabond, j’y entrais au hasard et m’asseyais quelques minutes. L’homme que j’étais, encore fragile, y trouvait à chaque fois un sentiment de sécurité. Parfois même, je m’y endormais ! Quelques années plus tard, j’ai retrouvé cet apaisement lors de ma première retraite, à Saint-Wandrille, en Normandie. J’avais 35 ans et venais visiter frère Odon, un moine dont le témoignage entendu à la télévision m’avait interpellé. Les quelques jours passés là-bas ont transformé mon mal-être en bien-être. Tout s’unifiait. Il ne s’agissait pas d’un état d’exaltation ou de joie retrouvée, c’était plus subtil : je me sentais à ma place, en accord avec ce que je suis.

Au début de ce chemin de conversion, deux personnes se sont côtoyées en moi : le chercheur de vérité, amoureux de Jésus, et le chanteur, en quête de gloire et de son public. Cette étrange cohabitation n’a pas été confortable tous les jours. Mais ce tiraillement s’est estompé avec l’expérience et la maturité. Depuis, j’ai mes rendez-vous avec Jésus, délicieux, réguliers. Il ne se passe pas une journée sans que je pense à lui ou l’invoque. Sans que je lui parle. Ce lien n’est pas seulement naturel, il est vital. Lorsqu’il m’arrive quelque chose de bien, je le lui attribue, et lorsqu’il m’arrive quelque chose de mal, je me l’attribue. Je n’ai par exemple jamais considéré mon cancer comme une épreuve que Dieu m’envoyait. Une fois de plus, il est à mes côtés, fidèle.

Mais Dieu sera-t-il toujours là ?
Bien que je n’aie jamais douté de l’existence de Dieu, ma foi est soumise à des éclipses : taraudé par le doute, je ne cesse d’osciller entre confiance absolue en son amour et peur d’un abandon de sa part. Cette crainte ne m’a jamais quitté. Pourquoi me sauverait-il à chaque fois ? Jésus me laisse souvent arriver au bord du gouffre, par exemple lorsque je suis dans l’erreur, pour venir à moi au dernier moment, dans une infinie douceur. Si je suis encore en vie aujourd’hui, c’est certainement grâce à lui.

Interview Anne-Laure Filhol
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jean-luc56

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty30/6/2015, 06:38

trés bon chanteur et homme chaleureux et discret.
et comme 148 000 décès par cancer par an ( 85 000 chez l’homme et 63 000 chez la femme) que cette fin soit douce et que la suite soit belle. I love you I love you I love you
:bisou:

_________________
""l'eau d'une rivière est toujours plus pure à la source" :chapeau:

«Le respect est ce que nous devons; L’amour est ce que nous donnons» – Philip James Bailey :sage:

"Respecter les uns comme les autres nous fait éviter le mal."
Proverbe hébreu ; Les sentences et proverbes des anciens Rabbins (1629)
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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty3/1/2016, 10:34

Michel Delpech s'est éteint à l'hôpital de Puteaux (Hauts-de-Seine) des suites d'un cancer de la gorge, a annoncé sa femme. Il n'aura finalement pas atteint les 73 ans qu'il fredonnait dans son tube "Quand j'étais chanteur" dans lequel il se mettait en scène frappé par l'insuccès d'une fin de carrière.

© Le Télégramme
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humanlife

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 14:57

michel Delpech je t'aime
:amen:
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r.

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MessageSujet: Y EN A ENCORE QUI FONT LE SIGNE DE LA CROIX MICHEL DELPECH   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 15:14

Y EN A ENCORE QUI FONT LE SIGNE DE LA CROIX MICHEL DELPECH

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humanlife

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 15:45

Très belle chanson.. j'adore ce type d'arrangements des années 70
michel Delpech un des meilleurs répertoire de la chanson française d'après-guerre
les gens ne comprennent pas cela
pour les gens aujourd'hui tout est égal
ils ne prennent pas leurs cerveaux avec eux quand ils se lèvent le matin!!..
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Arnaud Dumouch

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 15:49

Mon enfance ... I love you

_________________
Arnaud
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humanlife

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 16:01

une vraie référence..
il n'a pas été reconnu à sa juste valeur et il a sombré dans la dépression et il est mort
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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 17:12

humanlife a écrit:
une vraie référence..
il n'a pas été reconnu à sa juste valeur et il a sombré dans la dépression et il est mort

il est décédé d'un cancer de la gorge.
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humanlife

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 17:14

Espérance a écrit:
humanlife a écrit:
une vraie référence..
il n'a pas été reconnu à sa juste valeur et il a sombré dans la dépression et il est mort
il est décédé d'un cancer de la gorge.
oui c'est ce que je dis..
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Gaudius

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty4/1/2016, 19:39

Un homme simple et fort discret, qui n'a, à ma connaissance, jamais rempli les gazettes "'people". Comme le dit Jean Luc, "que la suite soit belle".
En fait, je suis sûr qu"
'il emplira l'éther que ses rêves égalaient,
il verra face à face et non plus en reflets
et de ses découvertes, il aura l'envergure"

_________________
Gaudius
J'ai comme des envies de métamorphose. Je sens quelque chose qui m'attire vers le haut (Daniel Balavoine)
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r.

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MessageSujet: MICHEL GALABRU DÉFEND LA MESSE EN LATIN ET LES PRÊTRES EN SOUTANE   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty5/1/2016, 11:37

MICHEL GALABRU DÉFEND LA MESSE EN LATIN ET LES PRÊTRES EN SOUTANE

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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty25/1/2016, 15:41

Michel Delpech : « Ma consolation, c'est la Croix »



Le chanteur se battait contre un cancer qui le privait de sa voix. Il est décédé samedi 2 janvier 2016, à l'âge de 69 ans. Dans l'épreuve, il confiait* ce qui le consolait : l'amitié, les « petites choses de la vie », la foi chrétienne dont il témoignait à coeur ouvert.

«J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.

Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l’amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie “du dehors”, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel ressurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.

J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.

Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoqué La Première Gorgée de bière de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.

Je goûte aussi des consolations plus spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un “vrai” combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.

Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…

J’étais jeune, j’avais du succès, la vie me souriait, lorsqu’une profonde dépression m’a mis à terre. J’ai plongé très bas. La maladie m’a tenu éloigné de la scène pendant dix ans. J’ai fait une rechute dépressive après mon premier cancer. J’ai survécu au jour le jour, les petites victoires se sont accumulées ; finalement, je me suis retrouvé à quai, quand patatras, le cancer est revenu.

Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le “haut”, en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.

Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous “modernes” : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévote de François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d’Avila dont je retiens cette phrase : “Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi”.

Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : “Que ta volonté soit faite”. 

Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient.

Mais il n’y a pas que le pardon de Dieu qui console, il y a aussi… le foot. Je passe du coq à l’âne. J’ai une passion pour le foot. Quand j’ai fini de regarder KTO, que j’apprécie beaucoup, voir un bon match à la télé me fait oublier mes tracas. Après le foot – revenons au spirituel, quand même ! – il y a l’oraison. C’est une forme de prière méditative, une prière du cœur, plus proche de la contemplation que de l’imploration. Sainte Thérèse d’Avila, pour qui j’ai une tendresse particulière, en donne une jolie définition : “L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé”. Si je ne prie pas, si je ne me livre pas à l’oraison, en quoi consistent ces plages de silence qui me font tellement de bien, au corps et au cœur ?

Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : “Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu”. Et cette autre : “Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même”.

La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.

“Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, dit Jésus (Mt 16, 24). Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : “Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu”. »



Mes 10 conseils pour se laisser consoler

1 Se mettre en présence de la Présence. Prier, c’est aider le Ciel à nous aider, à nous consoler.

2 Décider de prendre les choses comme elles viennent. Une prière copte que j’aime beaucoup dit ceci : « Merci de nous avoir menés à cette heure ». Autrement dit, merci pour la vie qui est là, malgré tout.

3 Se consacrer à ce qui se passe autour de soi. Ouvrir ses « antennes » sur l’insolite, le singulier, l’aimable.

4 Accepter de se laisser faire. Obéir. Faire confance. Et ma confance la plus totale, c’est en Dieu que je la place. J’ai en ce moment la grâce de tout déposer aux pieds du Seigneur, de lâcher mon fardeau et de Lui dire : « Débrouille- Toi avec ça, moi je dors ».

5 Regarder les choses de plus haut.

L’oraison, la lecture des saints et des maîtres spirituels y aident. Par exemple, les écrits de Térèse de Lisieux, une âme extraordinaire qui me console : l’endu- rance joyeuse dans la soufrance.

6 S’appuyer sur ses points faibles pour continuer à avancer. Par exemple, je ne me bats plus contre l’angoisse qui m’est inhérente : dans cette lutte, elle fnit toujours par triompher.

7 Arrêter de se projeter en permanence dans demain. Appliquer la recommandation du Christ : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suft sa peine » (Mt 6, 34).

8 Éviter les complications. La sérénité passe par la simplicité.

9 Privilégier les rencontres qui font du bien. C’est un moine de l’abbaye de Saint-Wandrille – un ex-junkie qui irradiait de joie – qui m’a rendu Dieu familier. Grâce à lui, Dieu a cessé d’être une simple idée ; Il est devenu une expérience, la douceur que j’ai toujours recherchée.

10 Goûter la consolation de l’humilité. L’orgueil est le pire ennemi de l’amour de Dieu. Il conduit à la mort. Depuis ma conversion, je peux éprouver une grande émotion, une énorme satisfaction après une réussite, un bon disque, un bon spectacle, mais je ne m’enorgueillis plus. J’en suis incapable, car je sais désormais que je ne suis qu’un serviteur inutile... mais infniment précieux aux yeux de Dieu.

http://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/temoignages/michel-delpech-ma-consolation-c-est-la-croix-179347#.VqPMVp_niZs.email
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MessageSujet: Re: Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière"   Michel Delpech, la fin du chemin : "mes frères, je m’en vais là où brille la lumière" Empty25/1/2016, 15:44

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