Actualité : interprétations farfelues des évangiles

En ce moment, la tradition chrétienne est attaquée de toutes parts.

1/ Le film Histoire de judas qui vise à réhabiliter Judas, réalisé par un Algérien qui a grandi en France :

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2/ La Vie de Jude, frère de Jésus, roman de Françoise Chandernagor qui est présentée comme une "historienne avertie qui maîtrise ses sources" et qui dit que l'on sait que jésus avait quatre frères...

3/ Jésus de nazareth, livre du réalisateur Paul Verhoeven (Robocop, Basic instinct...), le film devait suivre bientôt...

ce film a une bonne critique dans la presse même dans LA CROIX:

http://www.la-croix.com/Culture/Cinema/L-Histoire-de-Judas-selon-Rabah-Ameur-Zaimeche-2015-04-07-1299831

SYNOPSIS
Judas est l'ami le plus proche de Jésus et son plus fervent disciple. Il est impressionné par sa parole, à la fois sage et de paix. Judas est prêt à tout pour le protéger. Jésus prend un risque quand il s'attaque aux marchands du temps. Il devient la cible des grands prêtres et de l'autorité romaine...

LA CRITIQUE LORS DE LA SORTIE EN SALLE DU 08/04/2015


Pour

Judas le traître. C'est ainsi que cet apôtre de Jésus de Nazareth est perçu dans la mémoire collective. Rabah Ameur-Zaïmeche, pour son cinquième film, entreprend de le réhabiliter. Sans esprit de revanche ni grandiloquence, mais avec une sobriété qui mêle force et sagesse. Judas, incarné par le réalisateur lui-même, devient un disciple qui reste loyal jusqu'au bout. Attentionné et dévoué, il commence par porter Jésus sur son dos, le temps d'une descente sur le chemin escarpé d'une montagne de pierre. Judas ne semble pas peiner, comme si Jésus lui transmettait toute l'énergie dont il a besoin. Tous les deux font corps. Contre l'oppression. Celle des Romains, qui voient d'un mauvais oeil l'influence et l'attrait qu'exerce sur le peuple ce Jésus de Nazareth.

Un doux révolutionnaire qui menace l'ordre : ainsi le montre le cinéaste dans la scène où il vient chasser les marchands du Temple. Mais cet épisode mythique, comme tous les autres ici relatés, est démythifié, rendu à sa vérité première, filmé avec le maximum de simplicité : sans musique, avec peu de mots, mais beaucoup de relief pictural. Bethsabée pourchassée pour avoir péché, Jésus condamné par Ponce Pilate : chacune de ces scènes forme un bloc de réalisme à la fois aride et charnel. La scène la plus belle étant celle où la bien nommée Suzanne (« fleur de lys », en hébreu) enduit les cheveux de Jésus d'une essence rare.

Et Judas ? Il agit à la périphérie, sans trahir, mais en veillant à préserver les paroles de son maître de la rigidité de l'écrit. S'en tenir à l'intensité du présent, ne rien projeter, refuser de graver quoi que ce soit dans le marbre : c'est l'hypothèse proposée par le cinéaste, qui entrevoit les écritures comme une déformation, une porte ouverte aux endoctrinements rigides et aux allégories délirantes. Sa démarche rejoint celle de ce collectif d'écrivains contemporains qui offrit une nouvelle traduction de la Bible (1) , révolutionnaire, puisque riche d'une forme de poésie orale, brute et apoétique. Rabah Ameur-Zaïmeche élimine, lui aussi, tout superflu et toute emphase pour ne garder que la substantifique moelle d'un récit d'amour et de fraternité. — Jacques Morice

(1) La Bible, nouvelle traduction, éd. Bayard.


Contre

On perçoit mal le but de ce film étrange. Célébrer la bienveillance humaine de Jésus ? Même en cette période de contestation générale, c'est une évidence. Réhabiliter Judas ? La démarche est plus intéressante, même si pas nouvelle : Renan a commencé au xixe siècle, François Mauriac a suivi, au début du xxe, avec Vie de Jésus, et Jean Ferniot s'est quasiment livré à une béatification, dans les années 1980, avec son Saint Judas... Problème : chez Rabah Ameur-Zaïmeche, Judas est un fantôme. Ni coupable, ni innocent : absent. Pas là, lors de la Cène, pas là au moment de la Crucifixion. Complètement out... Tout désigné, donc, selon le cinéaste (les absents ont toujours tort, n'est-ce pas), pour devenir le symbole de l'antisémitisme durant les siècles des siècles. Thèse un peu simplette... Formellement, le film est pensé. Trop : chaque plan, à l'esthétisme ostentatoire, évoque une toile de maître. Du coup, la rigueur des précédents films du réalisateur, Bled number one ou Dernier ­Maquis, vire à la solennité. Et non pas à l'épure recherchée. —

Pierre Murat

http://www.telerama.fr/cinema/films/histoire-de-judas,498573.php

tout ce que l'on sait de la vie de jésus se trouve dans les évangiles, aucun autre récit d'époque n'en parle : donc tout ce qui n'est pas des évangiles est inventions des hommes.

Mais dans le cas de judas, une chose est sure : s'il était revenu vers Jésus après la résurrection, il aurait été pardonné par celui qu'il a livré. Et en plus, il lui aurait laissé les 30 deniers.....probablement en lui conseillant d'en faire un bon usage.

Bien de quoi ajouter de la confusion à la confusion ambiante hélas!

Il y a aussi les deux cas récents :

4/ Marion Ruggieri qui nous dit que la lapidation a été inventée par les chrétiens :

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5/ Paul Morera dit sur canal plus : "On trouve 13 appels au meurtres dans la Bible y compris Jésus qui par deux fois appelle à couper la tête de ceux qui ne croient pas en lui."

<div><iframe webkitallowfullscreen mozallowfullscreen allowfullscreen width="480" height="270" frameborder="0" scrolling="no" src="http://player.canalplus.fr/embed/?param=cplus&vid=1251738"></iframe></div><div style="width:472px;font-size:11px; background:#EBEBEB; border:1px solid #D6D6D6; margin-top:5px; padding:4px 0 4px 6px; font-family:Arial, Helvetica, sans-serif; -moz-border-radius:3px; -webkit-border-radius:3px;"><a target="_blank" style="text-decoration:none; color:#666;" href="http://www.canalplus.fr/c-divertissement/c-le-grand-journal/pid5411-le-replay.html?vid=1251738&sc_cmpid=SharePlayerEmbed"><span style="color:#000; font-weight:bold;">La Bible, le Coran</span> - Le Grand Journal du 20/04</a></div>

Jésus dit:
« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Mt 24,35)

Toutes sortes de distorsions, de "mise à la mode" des Evangiles ont vu le jour depuis 2000 ans. Fruits de l'imagination humaine, de l'aversion au seul vrai Chemin qui est aussi seule Vérité et seule Vie, ces distorsions sont inspirées par le Diviseur qui veut égarer l'homme. A présent, les moyens techniques sont plus prégnants (cinéma, diffusion de masse...). Ils font beaucoup de tapage mais ne sont que carton-pâte pitoyable au regard du Bon Berger et n'empêcheront pas ses brebis de Le reconnaître.

Toute ces interprétations sont positives, elles nous poussent à les réfuter, à chercher/comprendre d'avantage, tout fonctionne ainsi: thèse-  antithèse-  synthèse.
Sans thèse adverses nous serions comme paralysés dans nos certitudes incomplètes.
Le danger de ces thèses  est pour ceux qui n'ont pas de conviction à défendre/ developper dès le départ,  ça c'est vrai.

François Pignon a écrit:

Toute ces interprétations sont positives, elles nous poussent à les réfuter, à chercher/comprendre d'avantage, tout fonctionne ainsi: thèse-  antithèse-  synthèse.
Sans thèse adverses nous serions comme paralysés dans nos certitudes incomplètes.
Le danger de ces thèses  est pour ceux qui n'ont pas de conviction à défendre/ developper dès le départ,  ça c'est vrai.

François, vous confondez venin et piment.

Même les productions que des puristes estiment médiocres, pas vraiment conformes, etc...peuvent avoir un impact important.

Ainsi, il n'y a jamais eu autant de confessions qu'après le film de Mel Gibson. Beaucoup se sont reconnus pécheurs et vrais auteurs de la mort de Jésus.

Arnica a écrit:

François Pignon a écrit:

Toute ces interprétations sont positives, elles nous poussent à les réfuter, à chercher/comprendre d'avantage, tout fonctionne ainsi: thèse-  antithèse-  synthèse.
Sans thèse adverses nous serions comme paralysés dans nos certitudes incomplètes.
Le danger de ces thèses  est pour ceux qui n'ont pas de conviction à défendre/ developper dès le départ,  ça c'est vrai.

François, vous confondez venin et piment.

Sans venin pas de recherches pour trouver l'antidote....

si les chretiens ne se defendent pas, ils seront accusés de tous les crimes par ceux la mêmes ou les heritiers de ceux qui les ont commis : les têtes coupées, ce sont les republicains, la lapidation : les musulmans (et avant eux, les juifs - mais les juifs ont laissé tomber les cailloux depuis longtemps). Et qui sont ceux qui accusent aujourd'hui ?

Perso, je m'en fiche pas mal que des fashion-victims débitent des absurdités sur les Ecritures, cela ne remet pas ma foi en question. Par contre, tant et tant de personnes considèrent les médias, le cinéma, les livres à grand tirage style Da Vinci Code comme parole d'Evangile que c'est très problématique. En tant que chrétiens, nous devons nous préoccuper de cette réalité et commencer par prier de tout notre coeur pour que la Parole de Dieu ne soit pas galvaudée par ex sur grand écran devant des gens qui n'ont que cela comme référence en la matière...

Cela va obligatoirement changer.
Pendant que les people, les medias, les politicards and co débitent leur salades, l'islamisme monte et va les pulvériser! Il n'y aucune réponse à cela sinon de comprendre quel est le vrai Dieu!

RenéMatheux a écrit:

Cela va obligatoirement changer.
Pendant que les people, les medias, les politicards and co débitent leur salades, l'islamisme monte et va les pulvériser! Il n'y aucune réponse à cela sinon de comprendre quel est le vrai Dieu!

vous avez oublié dans le tas le culte du vaux d'or : lui, il est déjà en train de pulvériser la société occidentale.

caesor a écrit:

RenéMatheux a écrit:

Cela va obligatoirement changer.
Pendant que les people, les medias, les politicards and co débitent leur salades, l'islamisme monte et va les pulvériser! Il n'y aucune réponse à cela sinon de comprendre quel est le vrai Dieu!

vous avez oublié dans le tas le culte du vaux d'or : lui, il est déjà en train de pulvériser la société occidentale.

Nous n'avons pas affaire à un veau d'or, mais à des troupeaux entiers...