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 11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade

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MessageSujet: 11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade   11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade EmptyMar 10 Fév - 20:04

Message du Pape François pour la Journée Mondiale du Malade en 2015


Publié le 04 février 2015
 
Message du Pape François pour la Journée Mondiale du Malade qui aura lieu mercredi 11 février 2015 sur le thème : “J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux” (Jb 29,15)


Chers frères et sœurs,

À l’occasion de la XXIIIème Journée mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous également, professionnels et bénévoles de la santé.

Le thème de cette année nous invite à réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.

1. Cette sagesse n’est pas une connaissance théorique, abstraite, fruit de raisonnements. Elle est plutôt, comme le décrit saint Jacques dans son épître, « pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie » (3,17). Elle est donc un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu. Faisons donc nôtre l’invocation du psaume : « Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous venions de cœur à la sagesse ! » (Ps 90,12). Dans cette sapientia cordis, qui est don de Dieu, nous pouvons résumer les fruits de la Journée mondiale du Malade.

2. La sagesse du cœur veut dire servir le frère. Dans le discours de Job qui contient les paroles « j’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux », est mise en évidence la dimension du service à ceux qui en ont besoin, de la part de l’homme juste qui jouit d’une certaine autorité et a une place importante parmi les anciens de la ville. Sa stature morale se manifeste dans le service du pauvre qui demande de l’aide, et également en prenant soin de l’orphelin et de la veuve (v. 12-13).

Que de chrétiens rendent témoignage aujourd’hui encore, non par leurs paroles mais par leur vie enracinée dans une foi authentique, d’être « les yeux de l’aveugle » et les « pieds du boiteux » ! Des personnes qui sont proches des malades ayant besoin d’une assistance permanente, d’une aide pour se laver, s’habiller, se nourrir. Ce service, surtout lorsqu’il se prolonge dans le temps, peut devenir fatigant et pénible. Il est relativement facile de servir pendant quelques jours, mais il est difficile de soigner une personne pendant des mois, voire des années, également si celle-ci n’est plus à même de remercier. Et pourtant, voilà un grand chemin de sanctification ! Dans ces moments, on peut compter de manière particulière sur la proximité du Seigneur, et on est également un soutien spécial à la mission de l’Église.

3. La sagesse du cœur, c’est être avec le frère. Le temps passé à côté du malade est un temps sacré. C’est une louange à Dieu, qui nous conforme à l’image de son Fils, qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude » (Mt 20,28). Jésus lui-même a dit : « Et moi je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc  22,27).

Avec une foi vive, nous demandons à l’Esprit Saint de nous donner la grâce de comprendre la valeur de l’accompagnement, si souvent silencieux, qui nous conduit à consacrer du temps à ces sœurs et à ces frères qui, grâce à notre proximité et à notre affection, se sentent davantage aimés et réconfortés. En revanche, quel grand mensonge se dissimule derrière certaines expressions qui insistent tellement sur la « qualité de la vie », pour inciter à croire que les vies gravement atteintes par la maladie ne seraient pas dignes d’être vécues !

4. La sagesse du cœur, c’est la sortie de soi vers le frère. Notre monde oublie parfois la valeur spéciale du temps passé auprès du lit d’un malade, parce qu’on est harcelé par la hâte, par la frénésie de l’action, de la production et on oublie la dimension de la gratuité, de l’acte de prendre soin, de se charger de l’autre. En réalité, derrière cette attitude se dissimule souvent une foi tiède, oublieuse de cette parole du Seigneur qui déclare : « C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40).

Voilà pourquoi je voudrais rappeler à nouveau « la priorité absolue de “la sortie de soi vers le frère” comme un des deux commandements principaux qui fondent toute norme morale et comme le signe le plus clair pour faire le discernement sur un chemin de croissance spirituelle en réponse au don absolument gratuit de Dieu » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n. 179). De la nature missionnaire même de l’Église jaillissent « la charité effective pour le prochain, la compassion qui comprend, assiste et encourage » (idem).

5. La sagesse du cœur c’est être solidaire avec le frère sans le juger. La charité a besoin de temps. Du temps pour soigner les malades et du temps pour les visiter. Du temps pour être auprès d’eux comme le firent les amis de Job : « Puis, s’asseyant à terre près de lui, ils restèrent ainsi durant sept jours et sept nuits. Aucun ne lui adressa la parole, au spectacle d’une si grande douleur » (Jb 2,13). Mais les amis de Job cachaient au fond d’eux-mêmes un jugement négatif à son sujet : ils pensaient que son malheur était la punition de Dieu pour une de ses fautes. Au contraire, la véritable charité est un partage qui ne juge pas, qui ne prétend pas convertir l’autre ; elle est libérée de cette fausse humilité qui, au fond, recherche l’approbation et se complaît dans le bien accompli.

L’expérience de Job trouve sa réponse authentique uniquement dans la croix de Jésus, acte suprême de solidarité de Dieu avec nous, totalement gratuit, totalement miséricordieux. Et cette réponse d’amour au drame de la souffrance humaine, spécialement de la souffrance innocente, demeure imprimée pour toujours dans le corps du Christ ressuscité, dans ses plaies glorieuses, qui sont un scandale pour la foi mais sont également preuve de la foi (cf.  Homélie pour la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II, 27 avril 2014).

De même, lorsque la maladie, la solitude et l’incapacité l’emportent sur notre vie de don, l’expérience de la souffrance peut devenir un lieu privilégié de la transmission de la grâce et une source pour acquérir et renforcer la  sapientia cordis. Donc, on peut comprendre que Job, à la fin de son expérience, en s’adressant à Dieu, peut déclarer : « Je ne te connaissais que par ouï-dire, mais maintenant mes yeux t’ont vu » (42,5). Et les personnes plongées dans le mystère de la souffrance et de la douleur, accueilli dans la foi, peuvent également devenir des témoins vivant d’une foi qui permet d’habiter la souffrance elle-même, bien que l’homme, par son intelligence, ne soit pas capable de la comprendre en profondeur.

6. Je confie cette Journée mondiale du Malade à la protection maternelle de Marie, qui a accueilli dans son sein et a donné naissance à la Sagesse incarnée, Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ô Marie, Siège de la Sagesse, intercède comme notre Mère pour tous les malades et pour ceux qui en prennent soin. Fais que, dans le service du prochain qui souffre et à travers l’expérience même de la souffrance, nous puissions accueillir et faire croître en nous la véritable sagesse du cœur.

J’accompagne cette invocation pour vous tous de ma bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 3 Décembre 2014

Memorial de Saint François Xavier

http://www.eglise.catholique.fr/vatican/messages-du-saint-pere/390099-message-du-pape-francois-journee-mondiale-du-malade-en-2015/


Dernière édition par Espérance le Mer 11 Fév - 11:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade   11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade EmptyMar 10 Fév - 20:08

Vatican : la 23e journée mondiale du malade se prépare

200 handicapés assisteront à l’audience générale du Pape François ce mercredi à l’occasion de la Journée mondiale du Malade. Parmi eux, un ancien caporal de la police antiterroriste italienne paralysé des deux jambes à la suite d’un attentat commis par un commando d’extrême-gauche en 1976. C’est lui qui portera l’étendard de l’UNITALSI, l’Union italienne chargée du transport des malades à Lourdes et dans les sanctuaires internationaux. Sa présence au premier rang aura une forte valeur symbolique. L’exemple de cet homme, qui a su surmonter une dure épreuve et même pardonner au terroriste qui lui a tiré dans les jambes, peut redonner l’espoir à tous les malades qui se sentent perdus et désemparés. Le Saint-Père bénira le nouvel étendard qui représente l’icône de la Vierge Salus Populi romani, qui se trouve dans la basilique romaine Sainte-Marie Majeure et qui lui est particulièrement chère. Le groupe des handicapés sera accompagné par une quarantaine de jongleurs de drapeaux en costume médiéval. L’Unitalsi accompagnera des malades en Terre Sainte au mois de mars et organisera plus tard un voyage à Lourdes avec des enfants atteints du cancer.

Toujours à l’occasion de la journée du malade, ce mercredi, les reliques de Giuseppe Moscati, un médecin italien canonisé par Jean-Paul II en 1987, seront exposées à l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège « Bambino Gesu » qui se trouve sur la colline du Janicule. Les reliques pourront entre vénérées dans la chapelle de l’hôpital, qui remonte au XVI° siècle, et seront également portées dans les services où se trouvent des patients qui ne peuvent pas se déplacer.

Instituée par Jean-Paul II en 1992, la Journée mondiale du Malade est célébrée tous les ans le 11 février, fete de Notre Dame de Lourdes. L’objectif est de sensibiliser la société civile à la nécessité d’assurer une meilleure assistance aux infirmes, d’aider les malades à valoriser leur souffrance sur le plan humain et spirituel, de favoriser l’engagement des bénévoles et de rappeler l’importance de la formation spirituelle et moral des personnels de santé.
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MessageSujet: Re: 11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade   11 février : Fête de Notre Dame de Lourdes et Journée Mondiale du Malade EmptyMer 11 Fév - 11:25

11 février 1858

Lourdes : Qu'a vu Bernardette?


A la Grotte de Massabielle, en 1858, la Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous. Au bout de quelques semaines, les pèlerins se comptaient déjà par milliers. Bernadette raconte...


Je vis une dame habillée de blanc


"J'allai au bord du Gave ramasser du bois avec deux autres petites. - J'entendis une rumeur. Je me tournai du côté de la prairie ; je vis que les arbres ne se remuaient pas du tout.

- Je levai la tête en regardant la Grotte. Je vis une dame habillée de blanc : elle avait une robe blanche et une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet. Quand j'eus vu cela, je frottai mes yeux : je croyais me tromper. Je mis la main dans ma poche ; j'y trouvai mon chapelet. Je voulais faire le signe de la croix ; je ne pus pas porter la main au front : elle m'est tombée. La vision fit le signe de la croix. Alors, ma main tremblait ; j'essayai de le faire et je pus. J'ai passé mon chapelet ; la vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres. Quand j'eus fini mon chapelet, la vision disparut tout d'un coup. J'ai demandé aux autres deux petites si elles n'avaient rien vu, elles me dirent que non. Elles me demandèrent ce que c'était, que je devais leur dire. Alors, je leur dis que j'avais vu une dame habillée de blanc, mais que je ne savais qui c'était, mais qu'elles ne devaient pas le dire. Ensuite elles me dirent que je ne devais plus y revenir ; je leur dis que non. J'y revins le dimanche pour la seconde fois parce que je me sentais pressée intérieurement.

La dame ne me parla que la troisième fois. Elle me dit si je voulais y aller pendant quinze jours ; je répondis que oui. Elle me dit que je devais dire aux prêtres d'y faire construire une chapelle ; ensuite, elle me dit d'aller boire à la fontaine. N'en voyant pas, j'allai boire au Gave. Elle me dit que ce n'était pas là : elle me fit signe avec le doigt, en me montrant la fontaine. J'y fus ; je ne vis qu'un peu d'eau sale ; j'y portai la main. Je ne pus pas en prendre ; je me mis à gratter ; après, je pus en prendre. Pendant trois fois je l'ai jetée, à la quatrième fois, je pus en boire. Ensuite la vision disparut et je me retirai.

"Je suis l'Immaculée conception"

J'y revins pendant quinze jours ; la vision parut tous les jours à l'exception d'un lundi et d'un vendredi. Elle me répéta plusieurs fois que je devais dire aux prêtres qu'il devait s'y faire une chapelle et d'aller à la fontaine pour me laver et que je devais prier pour la conversion des pécheurs. Plusieurs fois je lui demandai qui elle était. Elle ne faisait que sourire. Tenant ses deux bras pendants, elle leva les yeux en regardant le ciel, puis elle me dit qu'elle était l'Immaculée Conception."

Extraits de Les écrits de sainte Bernadette et sa vie spirituelle, R. Ravier, Ed. Lethielleux.

La reconnaissance des apparitions

Le 18 janvier 1862, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, déclarait : "Nous jugeons que l'Immaculée Marie Mère de Dieu a réellement apparu à Bernadette Soubirous... que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire certaine."

Le pèlerinage de Lourdes ne faisait que commencer.

publié le 17 février 2014
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