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| Pape François : la force de la Parole de Dieu, c’est JESUS | |
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Invité Invité
| Sujet: Pape François : la force de la Parole de Dieu, c’est JESUS Lun 1 Sep 2014 - 23:20 | |
| Pape François : la force de la Parole de Dieu, c’est JESUS
2014-09-01 Radio Vatican
Le Pape François ne part pas en vacances, mais ces derniers jours, à l’exception, bien sûr, de son voyage en Corée, furent plus sereins. Il a pu lire des choses qui lui plaisaient, écouter de la musique, prier un peu plus qu’à l’accoutumée. Un rythme plus reposant qui finit ce lundi. Ses activités reprennent à commencer par les messes quotidiennes dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe.
Dans son homélie, le Pape a rappelé qu’on n'annonce pas l’Evangile pour convaincre avec des paroles savantes, mais avec humilité, parce que la force de la Parole de Dieu, c’est JESUS lui-même et que seul celui qui a un cœur ouvert peut l’accueillir.
Qu’est-ce que la Parole de Dieu ? En commentant les lectures du jour, le Pape nous donne sa réponse et nous explique comment l’accueillir. Dans sa lettre aux Corinthiens, Saint Paul dit être venu à eux, non pas pour les « convaincre avec des arguments, des paroles et de belles figures. Non, dit Saint Paul. Je suis venu d’une autre manière, avec un autre style. Je vous ai parlé de la manifestation de l’Esprit Saint et de sa force. Pour que votre foi ne soit pas fondée sur la connaissance humaine, mais sur la puissance de Dieu », explique le Pape. Ainsi, la Parole de Dieu est autre chose que la parole humaine, de sagesse, scientifique ou philosophique. C’est une autre chose qui nous arrive autrement ».
Et on le découvre dans la lecture de l’Evangile de Luc (4, 16-30), quand JESUS commente les Ecritures dans la Synagogue de Nazareth où il a grandi. Au début, ses compagnons « l’admire pour ses paroles, puis se mettent en colère et veulent le tuer, résume le Pape. Ils sont passés d’un état à l’autre justement parce que la Parole de Dieu est une chose différente de la parole humaine ». Dieu nous parle en son Fils, « c’est-à-dire que la Parole de Dieu est JESUS, JESUS lui-même (...) Il est la force de la Parole de Dieu ».
Comment recevoir cette Parole ? « Comme on reçoit JESUS », répond le Pape. « L’Eglise nous dit que JESUS est présent dans l’Ecriture dans sa Parole » et pour cette raison François encourage, c’est « important », à lire un passage de l’Evangile pendant la journée. Pourquoi ? Pour apprendre ? « Non, pour trouver JESUS, parce que JESUS est sa Parole et dans l’Evangile ». A chaque fois que le Pape lit l’Evangile, il y trouve JESUS.
Et comment accueillir cette parole ? De nouveau, « comme on reçoit JESUS, avec un cœur ouvert et humble, avec l’esprit des Béatitudes. Parce que JESUS est venu comme ça en humilité, en pauvreté, avec l’onction de l’Esprit Saint. Il est force et Parole parce qu’il a reçu l’onction de l’Esprit Saint ».
« Nous ferions bien de nous demander pendant la journée, comment nous recevons chacun la Parole de Dieu... Comme une chose intéressante, ou je la reçois simplement parce que JESUS est vivant ? Suis-je capable - attention à la question - Suis-je capable d’acheter un petit Evangile ? Ça coûte peu cher. On peut le mettre dans sa poche, dans son sac, et quand on peut, en lire un passage et y trouver JESUS. Ces questions nous font du bien. Que le Seigneur nous vienne en aide » a conclu François
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| | | jesuisfilsdedieu
Messages : 478 Inscription : 04/04/2013
| | | | Cécile
Messages : 10441 Inscription : 03/05/2006
| Sujet: Re: Pape François : la force de la Parole de Dieu, c’est JESUS Ven 5 Sep 2014 - 18:47 | |
| François serait-il anti-intellectuel ?
posté par Sébastien Maillard le Vendredi 5 septembre 2014
« Tu peux avoir cinq diplômes en théologie mais ne pas avoir l’Esprit de Dieu ! Peut-être seras-tu un grand théologien mais tu n’es pas un chrétien parce que tu n’as pas l’Esprit de Dieu ! » Le pape François a repris cette semaine la célébration de la messe matinale à la résidence vaticane de Sainte-Marthe, dont de larges extraits de son homélie sont retransmis chaque jour. Le 2 septembre, il a renoué avec un sujet qu’il a souvent développé : la méfiance envers les experts de laboratoires coupés du terrain, le risque de dessèchement d’un pur esprit. « Le peuple n’aimait pas les prédicateurs, les docteurs de la loi, parce qu’ils parlaient vraiment de théologie, mais ils n’arrivaient pas au cœur, ils ne donnaient pas la liberté, ils n’étaient pas capables de faire en sorte que le peuple trouve son identité, parce qu’ils n’étaient pas oints par l’Esprit Saint », a-t-il commenté à partir d’un passage de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens sur « la pensée du Christ » (2, 10b-16) proposée ce jour-là par la liturgie. « Souvent, nous trouvons parmi nos fidèles, des personnes âgées qui n’ont peut-être pas fini l’école primaire mais qui te parlent des choses mieux qu’un théologien car ils ont l’Esprit du Christ », a-t-il poursuivi, louant au passage la sagesse des anciens comme il le fait aussi à maintes reprises. « La prédication de Paul ne provient pas d’un cours suivi au Latran ou la Grégorienne », a insisté encore le pape jésuite, non sans humour.
Lors du premier Angélus, le 17 mars 2013, les jours suivants son élection, le nouveau pape avait déjà opposé le docte savoir à la sagesse profonde d’une « femme âgée, humble, très humble » croisée en 1992 à Buenos Aires à la fin de messe et qui voulait se confesser. « ‘Le Seigneur pardonne tout !’, m’a-t-elle dit, sûre d’elle », raconta le pape Bergoglio, continuant : « Mais comment le savez-vous, vous, Madame ? – Si le Seigneur ne pardonnait pas tout, le monde n’existerait pas. Il m’est venue l’envie de lui demander : ‘Dites-moi, Madame, vous avez étudié à la Grégorienne ?’, parce que cela est la sagesse que donne l’Esprit Saint », conclua le pape, qui sait, comme comme tout chrétien qu’il est écrit dans l’Evangile de Matthieu : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits ».
Jorge Bergoglio est adepte de la « théologie du peuple », sensible à son « sensus fidei », très respectueux de la « piété populaire ». Il se méfie lorsqu’on dénonce le populisme. « J’avoue que j’ai une peur panique des intellectuels sans talent et des éthiciens sans bonté », avouait-il dans un livre d’entretiens paru lorsqu’il était encore archevêque de Buenos Aires (Je crois en l’homme, Flammarion).
De là à faire de Jorge Bergoglio un anti-intellectuel, il y a un pas à ne pas franchir. Selon l’approche ignatienne, mise en oeuvre à l’université pontificale jésuite à Rome, il ne faut pas dissocier l’humain, l’intellectuel et le spirituel, qui au contraire s’éclairent mutuellement. Le christianisme réconcilie corps et esprit, foi et raison. « Je crois que l’éducation est devenue trop professionnelle », répond l’ancien enseignant dans le même livre : « Il est nécessaire d’être au goût du jour, et le professionnalisme est une chose saine, mais ne faut pas oublier d’accompagner, d’aller à la rencontre de la personne, de penser à l’élève dans tous ses aspects ».
Cette exigence d’une approche complète se retrouve dans les recommandations que le pape François formule à la Curie romaine, aux nonces, aux évêques ou au clergé : être à la fois « professionnel » – terme qu’il emploie souvent – et « sentir l’odeur des brebis », selon une de ses expressions devenues célèbres. Comme l’a écrit saint Paul dans un chapitre de la même lettre, sans doute le plus connu : « J’aurais beau (..) avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu (..), s’il me manque l’amour, je ne suis rien ».
Une parole à reprendre à l’approche du synode sur la famille et le mariage. Ce que commandent la théologie, le magistère, le dogme et ce qu’inspirent la charité, la miséricorde, la docilité à l’Esprit, s’annonce comme la plus délicate et nécessaire conciliation à opérer par les évêques.
posté par Sébastien Maillard le Vendredi 5 septembre 2014
2 réactions
posté par Andrault le Vendredi 5 septembre 2014 Á 14:26
Dans l’exhortation apostolique du 24 novembre 2013, François ne se contente pas d’encourager la piété populaire. Il déconseille les « cours d’exégèses », les « vérités abstraites », les « froids syllogismes » (no 140), les « paroles propres à la théologie ou à la catéchèse, dont la signification n’est pas compréhensible pour la majorité des chrétiens ». Il exhorte à adopter « l’attitude évangélisatrice qui éveille l’adhésion du cœur avec la proximité, l’amour et le témoignage » (no 158), à procéder comme une mère avec son enfant, sachant que celui-ci « a confiance que tout ce qu’elle lui enseigne sera pour son bien parce qu’il se sait aimé », et de passer par « la proximité de cœur du prédicateur, la chaleur de son ton de voix, la douceur du style de ses phrases, la joie de ses gestes » (nos 139-140). Si ce n’est pas de l’anti-intellectualisme… Dans le motu proprio du 11 octobre 2011 qui annonçait l’année de la foi, Benoît XVI s’était proposé de réconcilier celle-ci et la raison. Comme l’a reconnu l’ancien évêque d’Amiens Jacques Noyer (« Témoignage chrétien », 19/2/2013), il a échoué. Dans le texte cité, qui marquait la clôture de cette année, son successeur en a pris acte.
posté par JEAN BESCOND le Vendredi 5 septembre 2014 Á 16:37
Cela me rappelle Érasme et sa virulente critique des constructions alambiquées de la scolastique, qu’il appellerait aujourd’hui « usine à gaz »…
Et tout simplement ceci:
Méfiez-vous Des pièges de la philosophie, Cette supercherie vaine Qui ne s’appuie Que sur la tradition humaine, Qui ne s’appuie Que sur ce qui compte Pour elle en ce monde : Elle ne s’appuie pas sur le Christ. (Col 2:8 – La Bible en vers) | |
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