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 Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation

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MessageSujet: Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation   Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation EmptyVen 11 Mai - 18:50

Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation /1

Interview de Mgr Sławomir Oder, postulateur de la cause


Propos reccueillis par Włodzimierz Rędzioch

Traduit par Hélène Ginabat


ROME, mardi 8 mai 2012 (ZENIT.org) – « “Enquêter” sur Jean-Paul II m’a permis d’approcher un modèle de sacerdoce magnifique, qui m’a enthousiasmé, a renforcé ma vocation et m’a beaucoup stimulé à progresser personnellement », déclare le postulateur de la cause du bienheureux Jean-Paul II.

A l’occasion du septième anniversaire de la mort du pape polonais, et du premier anniversaire de sa béatification, Mgr Sławomir Oder raconte cette « aventure » qui se poursuit avec la seconde étape du procès, celle de la canonisation. Nous publions ici le premier volet de l'interview, qui sera suivie par un second volet demain, 9 mai.

Włodzimierz Rędzioch- Comment avez-vous vécu 2011, l’année de la béatification de Jean-Paul II ?

Mgr Sławomir Oder – 2011 a été pour moi une année très particulière avec la cérémonie de béatification de Jean-Paul II, le 1ermai, et la célébration de la première fête liturgique du nouveau Bienheureux, le 22 octobre. L’année dernière, après six ans d’un travail intense, j’ai atteint un objectif important : l’Eglise a enfin pu offrir au peuple de Dieu et au monde cette splendide figure du nouveau Bienheureux. Mais l’année 2011 n’a signé que la première étape parce que le procès ne s’est pas arrêté là. Du point de vue théologique, il n’y a pas de grande différence entre « saint » et « bienheureux ». Ce qui change, en revanche, c’est l’extension du culte : pour la personne bienheureuse, le culte est proposé localement ; dans le cas du saint, le culte est universel. Ce qui change aussi, c’est l’implication de l’autorité pontificale : lorsque la sainteté est prononcée, c’est-à-dire lors de la canonisation, c’est l’infaillibilité du pape qui est engagée.

Cela veut dire qu’on ne fait pas de nouveau procès pour canoniser un bienheureux ?

En ce qui regarde la canonisation, on ne refait pas de procès pour vérifier l’héroïcité des vertus puisqu’une telle héroïcité a déjà été certifiée. Pour arriver à la canonisation, la pratique de l’Eglise demande un second miracle qui doit se réaliser après le jour de la béatification.

Revenons aux années du procès : quels sont les moments saillants du procès de béatification qui vous ont marqué l’esprit ?

Certainement le moment où le cardinal vicaire du diocèse de Rome m’a confié cette charge. C’était le jour de la visite de Benoît XVI dans la basilique de Saint Jean du Latran, sa première rencontre avec le clergé romain. Ce jour-là, le pape avait fait connaître sa décision de dispenser du temps d’attente pour l’ouverture du procès. C’était un grand signe de confiance du cardinal à mon égard. Je suis vicaire judiciaire et je travaillais déjà comme président du Tribunal d’appel du vicariat de Rome. Cette nouvelle réalité s’est ajoutée à mon travail quotidien. C’était un grand défi professionnel, mais aussi personnel parce que je devais complètement réorganiser ma vie.

Le second moment important a été l’ouverture du procès, le jour de la solennité des saints Pierre et Paul, avec la présence de représentants des Eglises locales, parmi lesquelles l’Eglise de Rome et l’Eglise polonaise, mais aussi des représentants des Eglises sœurs comme le patriarcat de Constantinople. Le caractère œcuménique de l’ouverture du procès correspondait à l’un des traits les plus significatifs du pontificat de Jean-Paul II, qui était sa dimension œcuménique.

Puis a commencé le travail d’investigation : le recueil de documents et les rencontres avec les témoins. Parmi les témoins, il y avait les personnes qui, avec le pape, ont contribué au changement de l’histoire contemporaine. Du point de vue humain, j’ai vécu la belle expérience de pouvoir rencontrer ces grands protagonistes de l’histoire.

Un moment bouleversant a été lorsque, peu après l’ouverture du procès, j’ai été appelé en France pour prendre connaissance de l’événement, que l’Eglise a ensuite reconnu comme miraculeux : la guérison de sœur Simon-Pierre. J’ai vécu ce moment avec beaucoup d’émotion.

Je ne cache pas l’émotion avec laquelle j’ai vécu les différentes étapes du procès : la remise de la « Positio », la reconnaissance du miracle et la promulgation du décret sur l’héroïcité des vertus.

Mais le moment le plus gratifiant pour moi a été celui de l’échange du baiser de paix avec le pape au cours de la messe de la béatification. D’un côté, je voyais la grande joie du pape Benoît XVI qui, dès le début, avait voulu accompagner ce procès par sa bienveillance, sa prière discrète et à travers les diverses homélies et interventions qui ont été sa contribution indirecte à ce procès.

D’un autre côté, tout de suite après la messe, quand j’ai quitté la place Saint-Pierre, j’ai vu l’enthousiasme de la foule venue du monde entier, l’Eglise en fête, et j’ai alors éprouvé une immense gratitude envers Dieu et une grande satisfaction personnelle.

Que vous a apporté ce travail d’enquête sur la sainteté de Jean-Paul II ?

Le procès de béatification est devenu pour moi une aventure qui m’a amené à regarder de près une histoire sacerdotale, parce que Jean-Paul II a été pape, cardinal et évêque, mais il est toujours resté prêtre, il a vécu toute sa vie dans un esprit sacerdotal. « Enquêter » sur Jean-Paul II m’a permis d’approcher un modèle de sacerdoce magnifique, qui m’a enthousiasmé, a renforcé ma vocation et m’a beaucoup stimulé à progresser personnellement.

http://www.zenit.org/article-30759?l=french
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MessageSujet: Re: Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation   Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation EmptyVen 11 Mai - 18:50

Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation /2

Rencontre avec Mgr Slawomir Oder, postulateur de la cause


Propos recueillis par Włodzimierz Rędzioch

Traduction d'Hélène Ginabat


ROME, mercredi 9 mai 2012 (ZENIT.org) – Jean-Paul II sera-t-il bientôt déclaré saint ? Pour le postulateur de la cause, Dieu est le véritable protagoniste : « Quand le Seigneur jugera opportun de donner un signe à l’Eglise, celui-ci se présentera sans aucune équivoque et nous saurons avec certitude que le moment est arrivé », affirme-t-il dans cette seconde partie de son interview (cf Zenit du 8 mars pour la première partie).

Włodzimierz Rędzioch - Selon la pratique établie, le culte du bienheureux Jean-Paul II devait être limité à l’Italie et à la Pologne. Mais nous avons reçu des demandes venant d’autres parties du monde pour autoriser le culte du bienheureux. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

Mgr Sławomir Oder – C’est vrai que c’est une caractéristique de la béatification : elle concerne l’Eglise locale mais, dès le début, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a donné aux évêchés locaux la possibilité de lui demander l’autorisation de célébrer la fête du nouveau bienheureux, en tenant compte de la dimension mondiale du culte d’un personnage comme Jean-Paul II. De nombreux évêchés ont profité de cette possibilité et ont inscrit la fête du bienheureux Jean-Paul II au calendrier de l’Eglise locale.

Le grand phénomène du culte des reliques du bienheureux Jean-Paul II se vérifie aussi. Tous les jours, des milliers de fidèles prient sur sa tombe à Saint-Pierre. Mais il y a aussi celui des pèlerinages dans les lieux où se trouvent ses reliques…

C’est un phénomène qui a surgi spontanément. Cela a commencé avec des demandes individuelles de personnes qui voulaient une image avec la relique « ex indumentis » (image pieuse qui renferme un morceau de l’habit de Jean-Paul II, ndlr) du bienheureux. Dès lors que le culte a été permis, il est devenu possible de consacrer des églises au bienheureux Jean-Paul II. Plusieurs évêques ont demandé des reliques pour une église ou un séminaire de leur diocèse. Ensuite, pour prolonger d’une certaine manière, l’esprit du pontificat – le style itinérant du pèlerin de l’amour et de la paix – ses reliques ont commencé à voyager. La première « sortie » des reliques a été à l’occasion de la Journée mondiale de la jeunesse à Madrid, où elles sont restées comme un signe. Ensuite, les reliques sont parties au Mexique.

Comment s’est passé ce pèlerinage auquel vous avez participé personnellement ?

Le pèlerinage au Mexique s’est déroulé d’octobre à décembre dernier, dans tous les diocèses du pays. J’ai participé personnellement à une partie de celui-ci. Cela a été une expérience émouvante, parce que le peuple mexicain le vivait comme s’il s’agissait d’une nouvelle visite de Jean-Paul II. Après le Mexique, plusieurs évêques de Colombie ont demandé, à leur tour, la présence des reliques.

N’existe-t-il pas un risque de mal interpréter le culte des reliques ?

Ce risque existe, mais il faut toujours rappeler qu’il n’y a pas d’aspect magique : les reliques sont un signe de la présence du saint parmi nous, un signe historique et concret. Ce n’est pas une réalité magique mais un rappel des valeurs de la personne, de son enseignement. Je dois dire que toutes ces expériences de pèlerinages m’ont beaucoup édifié, parce que les gens s’y sont préparés dignement, par des catéchèses, avec les enseignements du pape qu’on leur a proposés.

J’aimerais revenir un instant sur votre visite au Mexique. Quelle Eglise et quelle religiosité avez-vous vues dans ce pays ?

J’ai trouvé une Eglise vivante, joyeuse, pleine d’espérance. Une Eglise avec une grande ferveur populaire, mais pas moins authentique et profonde pour autant. La visite des reliques a été pour les fidèles une occasion de renouveler leur amour de l’Eucharistie, de la Parole de Dieu et surtout une invitation à la conversion. On m’a informé que le passage des reliques avait été marqué par de nombreuses conversions et confessions. C’est un signe que l’intérêt pour les reliques du bienheureux Jean-Paul II n’est pas fondé seulement sur la curiosité humaine, mais sur l’écoute de l’Esprit Saint qui parle à l’Eglise et aux fidèles.

Quel est le rôle de la Postulation après la béatification de Jean-Paul II ?

La canonisation ne requiert pas la réouverture du procès sur l’héroïcité des vertus ; tout cet aspect très important appartient désormais à l’histoire. Mon travail maintenant est de l’ordre de la « vigilance » pour pouvoir identifier un miracle et procéder à la canonisation. Entre-temps, la personne du postulateur est devenue un point de référence pour tout ce mouvement spirituel lié au désir de connaître davantage le message de la vie et de la sainteté de Jean-Paul II.

Le bienheureux Jean-Paul II disait que tout don est un engagement. C’est pourquoi je participe volontiers, maintenant, à diverses initiatives pour contribuer à faire connaître la personne du bienheureux et ses enseignements. Je considère comme un devoir pour moi de partager avec les autres tout ce que j’ai reçu comme postulateur pendant ces années, des années qui ont été pour moi une véritable grâce.

Pourriez-vous nous dire quelque chose sur les miracles attribués à Jean-Paul II et signalés à la Postulation ?

Je peux dire que le phénomène qui s’est vérifié avant la béatification ne s’est pas arrêté. Nombreux sont les lettres et les témoignages des grâces reçues qui continuent d’arriver à mon bureau. Certaines sont très intéressantes et significatives. Je concentre mon attention sur quelques cas. J’ai demandé de la documentation afin d’approfondir l’un d’eux et, si l’issue s’avérait positive, on pourrait alors immédiatement lancer le procès sur le miracle. Pour le moment, j’attends encore et je ne veux pas entrer dans les détails.

Que répondre aux personnes qui demandent combien de temps il faudra pour la canonisation du bienheureux Jean-Paul II ?

Dans ce cas précis, il n’y a pas les limites établies par le Code de droit canon/canonique. On voit clairement ici que le véritable protagoniste du procès, c’est le Seigneur. Quand le Seigneur jugera opportun de donner un signe à l’Eglise, celui-ci se présentera sans aucune équivoque et nous saurons avec certitude que le moment est arrivé de proclamer Jean-Paul II saint de l’Eglise.

Comment vérifie-t-on un miracle attribué à l’intercession de Jean-Paul II ?

La première vérification est faite par moi-même dans la Postulation, évidemment en collaboration avec les experts. Une fois que le cas est certifié comme bon, un procès canonique est institué, pendant lequel on recueille toute la documentation nécessaire, puis on prépare ce qu’on appelle la positio et tout est transféré à la Congrégation pour la cause des saints. Au sein de la Congrégation, la consultation médicale décide si, du point de vue des sciences humaines, l’événement est explicable ou pas. La commission théologique, elle, doit vérifier le lien de causalité entre l’invocation de l’intercession du bienheureux et l’effet obtenu avec une manifestation de la grâce de Dieu.

Quand le dossier arrive-t-il dans les mains du pape ?

Le pape, à la demande du préfet de la Congrégation pour la cause des saints, autorise la publication du décret qui reconnaît le miracle et qui ouvre la voie à la canonisation.

http://www.zenit.org/article-30763?l=french
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MessageSujet: Re: Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation   Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation EmptyVen 11 Mai - 23:44

Quel bonheur !!!

Merci Seigneur Jésus .....


J'ai toujours considéré Jean-Paul II comme un saint, je suis sûre que bientôt il sera canonisé notre Pape Bien-Aimé !
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MessageSujet: Re: Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation   Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation EmptyVen 11 Mai - 23:46

Santo subito ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation   Jean-Paul II : Histoire du procès de canonisation EmptyVen 11 Mai - 23:50

Simon1976 a écrit:
Santo subito ! Very Happy

Oui Santo Subito !

La Vox Populi l'a déjà d'ailleurs canonisé !! Very Happy
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