Épisode du jeune homme nu dans l'Évangile selon saint Marc...

Le jeune homme nu, de l’épisode marcien de l’Arrestation (Mc.14/51-52), semble bien être le même que celui, vêtu, de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Mc.16/5-6). Or, que faut-il en déduire? Il semble, de toute apparence, que ce soit une figure du vieil homme, regénéré par la Résurrection de J-C. De sorte, qu’il faut en comprendre, que le premier Adam cède la place au second, dans l’intervalle, selon ICor.15, Rom.4/25 et Gn.3/10. Qu’en pensez-vous?

La robe blanche du jeune homme désigne un personnage céleste comme les vêtements blancs du Christ à la Transfiguration.Ce personnage est un Ange,d'où l'effroi sacré des femmes au tombeau:"elles furent saisies de frayeur".Effroi qu'il appaise ensuite.
Le blanc signifie le monde céleste,le monde de la gloire d'une manière générale dans la Bible et la Tradition chrétienne.
En Matthieu,ce personnage est désigné à deux reprises comme un ange:28,2-5.
En Luc,il s'agit de "deux hommes en vêtements éblouissants":24,4.

Géraud a écrit:

La robe blanche du jeune homme désigne un personnage céleste comme les vêtements blancs du Christ à la Transfiguration.Ce personnage est un Ange,d'où l'effroi sacré des femmes au tombeau:"elles furent saisies de frayeur".Effroi qu'il appaise ensuite.
Le blanc signifie le monde céleste,le monde de la gloire d'une manière générale dans la Bible et la Tradition chrétienne.
En Matthieu,ce personnage est désigné à deux reprises comme un ange:28,2-5.
En Luc,il s'agit de "deux hommes en vêtements éblouissants":24,4.

Vous escamotez la question...

Le jeune homme vêtu de Mc 16, 5-6 était sans doute un ange.

Simon1976 a écrit:

Le jeune homme vêtu de Mc 16, 5-6 était sans doute un ange.

Pourquoi?

Marc 16, 5 a écrit:

Etant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche, et elles furent saisies de stupeur.

Auraient-elles été saisies de stupeur devant un homme ordinaire ?

Simon1976 a écrit:

Marc 16, 5 a écrit:

Etant entrées dans le tombeau, elles virent un jeune homme assis à droite, vêtu d'une robe blanche, et elles furent saisies de stupeur.

Auraient-elles été saisies de stupeur devant un homme ordinaire ?

Un homme glorifié: oui!

Mais je veux dire: un homme comme vous et moi. ;)

J'ai changé le titre car je trouvait que "marcien" avait une drôle de connotation.

Simon1976 a écrit:

Mais je veux dire: un homme comme vous et moi. ;)

Devant moi, c'est plus que la stupeur, c'est l'admiration!...
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De ce que j'en retiens de cette anecdote rapporté par Marc et qui intrigue fort le lecteur, c'est qu'on a d'abord pensé que ce jeune homme anonyme qui a essayé de suivre Jésus, mais à dû prendre la fuite, n'était autre que Marc lui-même. L' Évangéliste, témoin de la scène, aurait consigné son souvenir en guise de signature. F'autres ont vu en cet énigmatique personnage une figure du disciple réduit, comme son Maître, à affronter la mort dans la nudité. Mais les images employées par Marc pour ce court épisode suggèrent plutôt une portée symbolique plus profonde. Il est noter que c'est également un "jeune homme" qui, au tombeau ouvert, annoncera la Résurrection (16,5). Le cadavre sera enveloppé d'un simple "drap" comme celui-ci (15, 46). Cette petite anecdote pourrait donc symboliser ceci : ses adversaires croient se saisir de Jésus et l'enfermer dans la mort. Mais lui s'échappe. Il ressuscite, ne laissant en leurs mains que le linceul vide. On le sait, Marc, dans son récit de la Passion, pas plus qu'ailleurs, ne fait un compte rigoureux des évènements. Lorsqu'il écrit ce petit scénario, Jésus est ressuscité, il est sorti vainqueur du traquenard qu'on lui avait tendu. Le scénario pittoresque qu'on vient de lire évoque à souhait l'issue heureuse de son drame. Jacques Hervieux. Prètre - professeur d'Écritue sainte - s'occupe de la formation Biblique.

saint Zibou a écrit:

Premier et
Second Adam.

Le jeune homme nu, de l’épisode marcien de l’Arrestation (Mc.14/51-52), semble bien être le même que celui, vêtu, de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Mc.16/5-6).

En se basant sur quoi ?

La Chaîne d'Or sur ce jeune homme:

Citation :

" Alors ses disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous. " — béde. Nous voyons ici s'accomplir la prédiction de Nôtre-Seigneur, que tous ses disciples seraient scandalisés à son sujet pendant cette nuit. " Or, il y avait un jeune homme qui le suivait, revêtu seulement d'un linceul, et qui n'avait d'autre vêtement que ce linceul. Ils se saisirent de lui ; mais lui, laissant aller son linceul, s'enfuit tout nu de leurs mains. " Il s'enfuit loin de ceux dont il abhorre la présence et les œuvres, mais non loin du Seigneur, dont tout absent qu'il était, il conserva l'amour profondément gravé dans son âme. — S. jér. A l'exemple de Joseph qui s'échappa des mains d'une femme impudique (Gn 39), en lui abandonnant son manteau, celui qui veut se dérober aux mains des méchants, doit renoncer intérieurement à toutes les choses du mondé, et fuir à la suite de Jésus. — théophyl. Il est vraisemblable que ce jeune homme faisait partie de la maison où ils avaient mangé la pâque. Quelques-uns prétendent que c'était Jacques, frère du Seigneur, surnommé le juste, et qui, après l'ascension de Jésus-Christ, fut établi par les Apôtres évêque de Jérusalem. — S. grég. (Moral., 14, 23.) Ou bien ce jeune homme était saint Jean, qui revint en effet au pied de la croix pour y entendre les paroles du Sauveur, mais qui s'était d'abord enfui dans un premier mouvement de crainte. — bède. En effet, il était jeune alors, comme le prouve la longue vie qu'il vécut sur la terre, après la mort de Jésus. On peut donc très-bien supposer qu'il s'échappa pour un moment des mains de ceux qui le tenaient, et qu'il revint ensuite après avoir repris son vêtement, et qu'à la lumière douteuse de la nuit, il se mêla à la troupe de ceux qui emmenaient Nôtre-Seigneur, comme s'il en eût fait partie lui-même jusqu'à ce qu'on fût arrivé dans la cour du grand-prêtre, comme il le raconte lui-même dans son Evangile. Pierre, qui lave dans les larmes de la pénitence la faute de son renoncement, enseigne à ceux qui ont faibli dans l'épreuve du martyre, comment ils doivent se relever ; ainsi les autres disciples qui s'enfuirent au moment de l'arrestation de leur divin Maître, apprennent à ceux qui ne se sentent pas assez forts pour affronter les supplices, à chercher prudemment leur salut dans la fuite.

saint Zibou a écrit:

Géraud a écrit:

La robe blanche du jeune homme désigne un personnage céleste comme les vêtements blancs du Christ à la Transfiguration.Ce personnage est un Ange,d'où l'effroi sacré des femmes au tombeau:"elles furent saisies de frayeur".Effroi qu'il appaise ensuite.
Le blanc signifie le monde céleste,le monde de la gloire d'une manière générale dans la Bible et la Tradition chrétienne.
En Matthieu,ce personnage est désigné à deux reprises comme un ange:28,2-5.
En Luc,il s'agit de "deux hommes en vêtements éblouissants":24,4.

Vous escamotez la question...

Non,je crois avoir été assez explicite: le premier jeune homme est un disciple du Christ qui s'enfuit nu pour échapper aux gardes!
Le deuxième est un ange qui provoque l'effroi chez les femmes au tombeau.Et Matthieu précise que cet "Ange du Seigneur descendit du Ciel...Il avait l'aspect de l'éclair et son vêtement était blanc comme neige...Dans la crainte qu'ils en eurent,les gardes furent bouleversés et devinrent comme mort."
Donc: rien à voir avec le jeune homme qui s'enfuit: ce sont deux personnages complètement différents.Marc est moins prolixe dans la description de l'épisode des femmes au tombeau,sauf qu'il nous apprend que la pierre est déjà roulée lorsqu'elles arrivent,alors que le moment de leur arrivée est moins clair en Matthieu...

saint Zibou a écrit:

Premier et
Second Adam.

Le jeune homme nu, de l’épisode marcien de l’Arrestation (Mc.14/51-52), semble bien être le même que celui, vêtu, de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Mc.16/5-6). Or, que faut-il en déduire? Il semble, de toute apparence, que ce soit une figure du vieil homme, regénéré par la Résurrection de J-C. De sorte, qu’il faut en comprendre, que le premier Adam cède la place au second, dans l’intervalle, selon ICor.15, Rom.4/25 et Gn.3/10. Qu’en pensez-vous?

L'hypothèse la plus commune est que ce jeune homme serait Marc lui-même, témoin de l'arrestation. Ce jeune homme suivait Jésus, tout comme Marc suivait Jésus ; n'ayant pour seul vêtement qu'un drap. Les Apôtres en effet, avait tout laissés derrière eux pour suivre Jésus.

Tout comme les Apôtres et donc Marc, ce jeune homme s'enfuit, laissant son vêtement (ce drap) dans les mains de ceux qui cherchaient à le saisir, à l'arrêter comme ils avaient arrêter Jésus.

Ce vêtement que Marc perd, me fait penser au Christ dont il était revêtu : 3 27 Vous tous en effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ (Galates)

Après que le Christ eut été saisit, arraché du groupe des 12, enlevés, voilà qu'ils s'enfuie, nus qu'ils se retrouvent, perdant tout à coup la foi, la confiance qu'ils avaient mis dans le Christ.

Et voilà qu'après la résurrection, ce jeune homme réapparaît dans le tombeau, vêtu d'une robe blanche.

Ce jeune homme, même si visiblement c'est un ange, peut préfigurer les Apôtres qui comme Marc ont perdu leur Seigneur et qui le jour de Pâques le retrouvent. Ils revêtent à nouveau le Christ, mais cette fois-ci ressuscité ; ils retrouvent la foi et la confiance.

Les Apôtres, après avoir été dépouillé de Celui sur qui reposait leur foi, après avoir perdu celui qui les couvrait de son manteau, de ses ailes à l'image des poules protégeant leurs poussins, ressuscite avec Jésus le jour de Pâques, revêtant l'homme nouveau ; l'homme qui va être revêtu de la force d'en haut, la force de l'Esprit Saint, la force de Jésus.

saint Zibou a écrit:

Premier et
Second Adam.

Le jeune homme nu, de l’épisode marcien de l’Arrestation (Mc.14/51-52), semble bien être le même que celui, vêtu, de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Mc.16/5-6). Or, que faut-il en déduire? Il semble, de toute apparence, que ce soit une figure du vieil homme, regénéré par la Résurrection de J-C. De sorte, qu’il faut en comprendre, que le premier Adam cède la place au second, dans l’intervalle, selon ICor.15, Rom.4/25 et Gn.3/10. Qu’en pensez-vous?

Ca me parait un interprétation possible, mais pas du tout évidente de cet épisode.

Pour ma part je ne lis rien d'autre que ce que le récit raconte.
C'est une anecdote amusante et significative de la peur qu'avait ceux, qui accompagnaient Jésus, d'être attrapé avec leur maitre.

J'ai déjà donné mon opinion , sans garantie bien sûr . Ce jeune homme nu ne serait autre que Lazare , qui sera ensuite appelé Jean , le " disciple que Jésus aimait " .
Le Lazare réveillé d'entre les morts , est , comme Jésus , voué à la mort par les juifs .
Qu'il soit tout jeune et n'ait plus quitté le Christ , est pour moi évident .
Que son anonymat soit requis , l'est encore plus .

Je ne vois pas d'autre solution à l'énorme problème d'un Lazare réveillé , ... qui disparaît brutalement des évangiles .

Qu'il soit devenu le disciple qui a le mieux compris toute la mystique chrétienne , ne devrait avoir rien d'étonnant .

Fox77 a écrit:

Ca me parait un interprétation possible, mais pas du tout évidente de cet épisode.

Pour ma part je ne lis rien d'autre que ce que le récit raconte.
C'est une anecdote amusante et significative de la peur qu'avait ceux, qui accompagnaient Jésus, d'être attrapé avec leur maitre.

Cette lecture de l'épisode m'enchante plus qu'une simple description, qu'elle n'exclut pourtant pas!...

Ce passage m'a toujours troublée aussi....mais ça me rappelle que Saint Pierre était aussi nu dans le bateau lorsqu'il vit Notre Seigneur.

Cela nous ramène à notre statut initial de créature...nus à notre naissance (ne prenez ni sac, ni bâton, ni vêtement...), nu à notre mort.

Une allusion à la nouvelle naissance : oui, je peux croire en cela.

En tous cas : tous nus devant Dieu !

Un passage de saint Paul me vient à l'esprit:

"Nous savons en effet que si cette tente - notre maison terrestre - vient à être détruite, nous avons un édifice qui est l'oeuvre de Dieu, une maison éternelle qui n'est pas faite de main d'homme, dans les cieux. Aussi gémissons-nous dans cet état, ardemment désireux de revêtir par-dessus l'autre notre habitation céleste, si toutefois nous devons être trouvés vêtus, et non pas nus." (2 Cor 5, 1-3)

Simon1976 a écrit:

Un passage de saint Paul me vient à l'esprit:

"Nous savons en effet que si cette tente - notre maison terrestre - vient à être détruite, nous avons un édifice qui est l'oeuvre de Dieu, une maison éternelle qui n'est pas faite de main d'homme, dans les cieux. Aussi gémissons-nous dans cet état, ardemment désireux de revêtir par-dessus l'autre notre habitation céleste, si toutefois nous devons être trouvés vêtus, et non pas nus." (2 Cor 5, 1-3)

Très pertinent!

saint Zibou a écrit:

Simon1976 a écrit:

Un passage de saint Paul me vient à l'esprit:

"Nous savons en effet que si cette tente - notre maison terrestre - vient à être détruite, nous avons un édifice qui est l'oeuvre de Dieu, une maison éternelle qui n'est pas faite de main d'homme, dans les cieux. Aussi gémissons-nous dans cet état, ardemment désireux de revêtir par-dessus l'autre notre habitation céleste, si toutefois nous devons être trouvés vêtus, et non pas nus." (2 Cor 5, 1-3)

Très pertinent!

Commentaire de saint Jean Chrysostome sur ce passage:

Citation :

« Si cependant nous sommes trouvés revêtus, et non pas nus (2Co 5,3) ». Tous ne peuvent attendre la résurrection avec confiance. Aussi l'apôtre ajoute-t-il : « Si cependant nous sommes revêtus », c'est-à-dire, si nous arrivons à l'incorruptibilité, si nous reprenons un corps qui ne. soit plus sujet aux souffrances. « Et si nous ne sommes point trouvés nus », c'est-à-dire privés de gloire et de sécurité. Il exprimait la même pensée dans sa première épître aux Corinthiens. « Tous nous ressusciterons », disait-il; « et chacun à notre rang»; et encore : « Il y a des corps célestes, et il y a des corps terrestres ». (1Co 15,23-40) (67) Tous ressusciteront, mais tous ne seront point glorifiés; les uns ressusciteront dans la gloire, les autres dans l'opprobre; les uns pour régner dans les cieux, les autres pour être tourmentés dans les enfers. C'est là ce que l'apôtre veut faire entendre par ces paroles : « Si nous sommes trouvés revêtus et non point nus. Car nous aussi qui sommes dans cette tente, nous gémissons, parce que nous ne voulons pas être dépouillés, mais couverts de nouveaux vêtements (2Co 5,4) ».

1002 2. Ne ferme-t-il pas aussi la bouche aux hérétiques; en leur montrant qu'il ne s'agit pas d'un corps ou d'un autre, mais de la corruption et de l'incorruptibilité? Ce qui cause nos gémissements, ce n'est pas le désir que nous avons d'être délivrés de notre corps (car nous ne voulons pas en être dépouillés) ; mais c'est le désir d'être délivrés de la corruption qu'il renferme. Aussi dit-il : Nous ne. voulons pas être dépouillés de notre corps, mais nous voulons le revêtir d'immortalité. Il s'explique ensuite : « Afin que ce qui est corruptible, soit absorbé par la vie ». Il semblait pénible à la plupart de quitter leur corps, et c'était combattre leurs sentiments que de dire : « Nous gémissons de ne pas vouloir en être délivrés ». Et en effet, si l'âme éprouve tant de peine à se séparer du corps, comment dites-vous donc que nous nous plaignons de n'en être point séparés? C'est cette objection qu'il veut prévenir : Je ne veux pas dire, reprend-il, que nous gémissons par suite du désir que nous avons de quitter nos corps. La. mort est une cause de tristesse pour tout le monde; et le Christ lui-même a dit de saint Pierre : « Ils te prendront et te mèneront où tu ne veux pas aller» (Jn 21,18); mais nous voulons revêtir notre corps d'une robe d'immortalité. Voilà ce qui nous afflige : ce n'est pas d'avoir un corps; mais d'avoir un corps mortel et sujet à-la souffrance. Telle est encore une fois la cause de notre, affliction. Mais la mort, vient détruire ce qu'il y a de corruptible en nous, elle ne détruit point le corps. — Et comment cela se fait-il, demandez-vous?Ne posez point cette question. C'est Dieu lui-même qui le fait. Pas de vaine curiosité.

boulo a écrit:

J'ai déjà donné mon opinion , sans garantie bien sûr . Ce jeune homme nu ne serait autre que Lazare , qui sera ensuite appelé Jean , le " disciple que Jésus aimait " .
Le Lazare réveillé d'entre les morts , est , comme Jésus , voué à la mort par les juifs .
Qu'il soit tout jeune et n'ait plus quitté le Christ , est pour moi évident .
Que son anonymat soit requis , l'est encore plus .

Je ne vois pas d'autre solution à l'énorme problème d'un Lazare réveillé , ... qui disparaît brutalement des évangiles .

Qu'il soit devenu le disciple qui a le mieux compris toute la mystique chrétienne , ne devrait avoir rien d'étonnant .

J'avais aussi pensé à Jean. Le style étrange du texte me le fait penser.
Comme Jésus, qui a été dépouillé de sa tunique, le jeune homme se laisse lui aussi dépouiller de son humble vêtement... pour prendre sa biberté, et pouvoir témoigner, nu, sans fard.

Lazare est frère de Marthe et Marie,de Béthanie,à quelques kilomètres à l'est de Jérusalem.
Jean est un pêcheur galiléen des bords du lac de Tibériade.
Les deux personnages sont bien distincts,et seuls les Apôtres étaient présents avec Jésus au Mont des oliviers,si l'on s'en tient au récit évangélique...
Le jeune homme qui s'enfuit pourrait plutôt être Marc lui-même,qui est le seul à rapporter cet incident "à l'apparence autobiographique"!

Géraud a écrit:

Lazare est frère de Marthe et Marie,de Béthanie,à quelques kilomètres à l'est de Jérusalem.
Jean est un pêcheur galiléen des bords du lac de Tibériade.
Les deux personnages sont bien distincts,et seuls les Apôtres étaient présents avec Jésus au Mont des oliviers,si l'on s'en tient au récit évangélique...
Le jeune homme qui s'enfuit pourrait plutôt être Marc lui-même,qui est le seul à rapporter cet incident "à l'apparence autobiographique"!

Oui je crois que c'est possible.

Et que devient Lazare , après son réveil ? Pourquoi les évangiles n'en parlent-ils plus , sinon pour dire qu'il est menacé de mort comme le Christ ?

Je crois qu'il a dû prendre une fausse identité , comme toute personne menacée .

Les évangiles , écrits avant la fin du premier siècle , ne vont évidemment pas révéler cette nouvelle identité , sinon de façon à brouiller les pistes et n'être compris que des seuls initiés .

L'épisode du jeune homme nu ( supposé être le rédacteur de l'évangile , je vous l'accorde aisément ) ferait partie de ce brouillage de pistes .

En tout cas , ma folle hypothèse sauvegarde l'isolement de Jésus avec ses disciples au mont des Oliviers , ce que ne fait pas l'identification du jeune homme nu à Marc .

saint Zibou a écrit:

Premier et
Second Adam.

Le jeune homme nu, de l’épisode marcien de l’Arrestation (Mc.14/51-52), semble bien être le même que celui, vêtu, de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ (Mc.16/5-6). Or, que faut-il en déduire? Il semble, de toute apparence, que ce soit une figure du vieil homme, regénéré par la Résurrection de J-C. De sorte, qu’il faut en comprendre, que le premier Adam cède la place au second, dans l’intervalle, selon ICor.15, Rom.4/25 et Gn.3/10. Qu’en pensez-vous?

Le premier Adam reste le premier Adam, dont nous sommes, jusqu'à la fin des temps, de sa descendance, celle-ci née dans la désobéissance.

Le jeune homme nu, dans l'épisode de l'arrestation, tente surtout à montrer la violence avec laquelle, s'est déroulée l'arrestation de Jésus. C'est une fine observation de ta part, de parler de lui. 'Jeune homme', c'est vague, il n'est pas dit qu'il est un apôtre.