Le 3ème cavalier

Salut,

J'aimerais partager ici une lecture à propos du 3ième cavalier de l'Apocalypse. Ce cavalier est appelé par l'une des créatures vivantes. C'est donc un agent de Dieu. Ce cavalier avec sa balance on dit: 1 denier = 1 litre de blé, 1 denier = 3 litres d'orge.

1 denier = le salaire d'une journée de travail

1 litre de blé = nourriture d'une journée pour 1 soldat

3 litres d'orge = nourriture d'une journée pour une toute petite famille

Donc le soldat a besoin d'une nourriture meilleure pour garder la forme. La petite famille, quand à elle, doit se contenter d'une nourriture de moindre qualité.

Il lui est dit: Ne touche pas à l'huile ni au vin. Bien entendu, c'est l'huile du sacrement et le vin de messe.

Donc la seule chose que peut se payer un soldat avec une journée de travail, c'est de quoi se nourrir et rien d'autre.

Pauvre cavalier.



Puisqu'il ne faut pas lutter contre la chair et le sang, contre quoi lutte notre petit soldat?

Ce cavalier signifie pour moi la famine, toutes les famines (physiques, psychologiques et spirituelles) qui atteignent nos vies tôt ou tard.
Ce sont l'une des douleurs qui nous frappent dans cette vie.

Il faut remarquer que là où se trouve l'abondance matérielle, il y a souvent la famine spirituelle et réciproquement.

En Haïti, les gens exprimaient leur foi après le tremblement de terre.

En Occident, on met Dieu de côté en pensant qu'on n'a pas besoin de lui...

Arnaud Dumouch a écrit:

Il faut remarquer que là où se trouve l'abondance matérielle, il y a souvent la famine spirituelle et réciproquement.

Vous avez remarqué ?

Je n'ai pas particulièrement d'admiration pour ceux qui souhaitent rester toute leur vie engagés religieusement ou dans via des associations dans des pays pauvres tels que l'Afrique, bien que je n'ait pas à les juger. La véritable misère, les vraies ruines, sont ici, où abondent à la fois l'argent et l'avidité, l'abondance et la méfiance. Fort heureusement, nombreuses sont les personnes qui ne demandent qu'à donner, mais qui craignent par orgueil de le faire, par exemple de se faire "avoir" par un mendiant.On peut être très agréablement surpris lorsqu'on prend la peine de gratter la surface pour voir ce qu'il y a à l'intérieur, même si toutes nos justices ont des tâches aux yeux de Dieu.