"Suite à ces travaux, l'introduction systématique du Filioque dans le Credo de toutes les Eglises d'Occident est proposée par Charlemagne lors du concile d'Aix-la-Chapelle en novembre 809. Le concile entérine l'ajout malgré l'opposition du pape Léon III à cette démarche césaropapiste du nouvel empereur d'Occident qui, avec ses théologiens, souhaite « rivaliser d'orthodoxie avec l'Orient ».
Cet écart par rapport à la formule œcuménique a lieu de façon unilatérale, sans l'aval des autres Églises, qui le considérent comme le signe d'une volonté de rupture.
Malgré la décision du concile, Léon III refuse l'insertion qui ne sera réalisée qu'au XIe siècle dans le Credo romain, après qu'on eut trouvé une justification théologique à la nouvelle formulation, la donnant comme héritière d'une tradition alexandrine et latine, professée par exemple par le pape Léon en 447, soit avant la réception par l'Église romaine du symbole de Constantinople au concile œcuménique de Chalcédoine (451).
Les Orientaux, en revanche, ont toujours refusé l'adjonction du Filioque au Credo." (source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Querelle_du_Filioque#L.27introduction_du_Filioque_en_Occident.5B1.5D)
Qu'est-ce-que cela vous inspire que l'initiative de l'introduction du filioque, c'est-à-dire l'idée que l'Esprit-Saint procède à la fois du Père et du Fils, dans le crédo des Eglises d'Occident ai été prise par un monarque sans l'aval des autres Eglises et malgré l'opposition du pape Leon III sensé être le chef suprême de l'Eglise ?
Fraternellement, Sam
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"Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir" (Blaise Pascal)