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| Sujet: Funérailles au club de golf ! 22/9/2011, 23:36 | |
| Drôle d'idée... mais pas étonnant dans cette société sans Dieu, déboussolée... - Citation :
- Funérailles au club de golf
Première publication 22 septembre 2011 à 16h55 Par Gilles Turmel | TVA Nouvelles
Est-ce possible de tenir des funérailles dans un club de golf? La réponse est oui et c'est d'ailleurs ce qui va se passer dimanche, à Rimouski, une première dans la région. Preuve que les moeurs funéraires changent au Québec. Ainsi, pendant qu'à l'extérieur, des golfeurs s'appliquent sur les verts du club de golf l'Empress, à l'intérieur on se prépare plutôt à célébrer des funérailles. Au Club de golf l'Empress, on se dit très à l'aise avec la tenue d'un tel événement. Après des mariages et des baptêmes, le Club de golf sera donc l'hôte de funérailles.
«C'est ce qu'il voulait, ce sont ses dernières volontés», affirme Sylvie Vaillancourt, la conjointe du défunt. D'ailleurs, avant même que son conjoint ne décède au terme d'une longue maladie, la résidente de Rimouski savait comment et surtout où allaient être célébrées ses funérailles. «C'est près de chez nous, il revient chez eux. On allait souvent marcher sur le terrain de golf avec nos chiens. C'est une place qu'il aimait.»
L'urne contenant les cendres de son conjoint sera donc exposée, dimanche, dans une salle de réception du club de golf. Une cérémonie toute simple, sans connotation religieuse, y sera ensuite célébrée avec la famille et des amis. Comme quoi l'époque où les funérailles ne se tenaient qu'à l'église semble donc révolue. La popularité de la crémation, choisie par 60% des gens au Québec, contribue aussi au phénomène. Le propriétaire du Salon funéraire Le Parcours de Rimouski soutient que l'industrie doit s'adapter à cette nouvelle tendance. «C'est sûr que ce n'est pas payant pour l'industrie funéraire parce qu'on perd des sous avec cette façon de faire. Mais c'est une demande croissante de personnaliser l'environnement du défunt.»
Actuellement, la disposition des cendres funéraires n'est encadrée par aucune réglementation. Québec pourrait cependant confirmer, dès cet automne, la mise sur pied d'un registre civil national, comme celui des naissances, question de connaître le dernier lieu où les cendres aboutissent.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/archives/2011/09/20110922-165531.html |
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