Par victorayoli Ô, gouvernants POURRIS dans votre CITADELLE,
Vous pouvez nous berner à n’en jamais finir,
Mais quand aura paru la première Hirondelle,
Vous n’empêcherez pas le PRINTEMPS de venir.
Nicolas DescaminoAutistes. Vous ne voyez rien, vous n’entendez rien, vous ne comprenez rien. Vous ne percevez pas cet immense ras le bol qui prend les Français aux tripes. Vous continuez à manier la morgue et le mensonge, le mépris et l’anathème. Vous niez jusqu’au ridicule le rejet global, total de votre politique d’INJUSTICE généralisée par un peuple qui a enfin ouverts les yeux. Enfermés dans vos certitudes, vous n’entendez pas la juste colère qui gronde, qui enfle, et qui va vous submerger.
Bêtise, aveuglement, veulerie, avidité, clanisme sont les seules vertus qui vous animent. Et pour cause : vous et votre chef mafieux n’êtes que les marionnettes des puissants, des cupides, des tricheurs, des voleurs, des vautours en col blanc. De ces charognards qui se tapissent la tripe de sauces chaudes et onctueuses au Fouquet’s puis se partagent – entre deux rots puants – les dépouilles d’un pays qu’ils saccagent, abandonnant en ricanant à la rue les millions de travailleurs kleenex qu’ils exploitent puis jettent. Et vous êtes leurs complices.
Enfin réveillé, le Peuple exige ses droits, le Peuple exige son dû, le Peuple exige le respect, le Peuple est prêt à vous imposer l’article 35 de la déclaration du
24 juin 1795 :
« Quand le gouvernement viole les droits du Peuple, l’insurrection est pour le Peuple, et pour chaque portion du Peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »Selon l’adage « séparer pour mieux régner », vous dressez en toute occasion les Français les uns contre les autres : les travailleurs du privé contre ceux du service public, les jeunes contre les vieux, les pauvres contre les riches, les « Gaulois » contre les « Céfrancs ». Mais ça suffit : entendez la rue qui gronde. Regardez marcher, protester, gueuler la main dans la main fonctionnaires et ouvriers, lycéens et retraités, Français « souchiens » et Français venus d’ailleurs. Tous unis contre votre politique désastreuse. Tous unis pour vous renvoyer à votre juste place : les poubelles de l’histoire.
Ils sont des millions à vous dire « Basta ! »
Des millions à vous dire « zut ! »,
Des millions à vous dire « CASSEZ-VOUS ! ».
Vous en êtes encore à croire que c’est votre contre-réforme sur la retraite – monument d’injustice s’il en est – qui est au centre des mouvements sociaux qui secouent le pays. Mais vous ne comprenez décidément rien du rien ! Elle est dépassée la question des retraites : c’est un rejet total de tout ce que vous êtes, de tout ce que vous faites qui est en cause. C’est une remise en cause de cette cinquième république que vous avez défigurée jusqu’à la caricature. De cette cinquième république au service des seuls riches, de cette caricature de république des scandales Woerth-Bettencourt, Karachi, Tapie et autres. De cette république des coquins et des copains. Ras le bol ci-devant pseudos « élites ». Ras les couilles ci-devant parasites. Ras les couilles de la précarité, du chômage, de l’exploitation jusqu’à l’esclavage, de la répression et du flicage.
Vous vous gargarisez parce que vos spadassins « débloquent » quelques dépôts de carburants ? Qu’importe : le blocage reprend ailleurs. Vous vous gargarisez parce que vos spadassins « débloquent » quelques lycées ? Qu’importe, lycéens et étudiants – rompus aux techniques internet, facebook et twitter – se regroupent immédiatement ailleurs. Vous vous gargarisez parce que les métros circulent mieux ? Qu’importe : les routiers bloquent la circulation. C’est vous qui débloquez.
La vérité, c’est que vous tremblez ! La vérité, c’est que vous voyez poindre le spectre de ce qui est, pour vous et vos maîtres du Caca-rente, l’horreur absolue : le blocage de l’économie. Perdre du fric ! Voilà ce qui vous fait trembler ! Et vous allez en perdre du fric ! Beaucoup ! Du fric que vous pompez sur le dos des salariés.
Tremblez stupides guignols !
Retournez dans vos bauges cupides menteurs, gluants usurpateurs sans honneur ni courage !
TREMBLEZ ! IMPRUDENTE ET TRISTE VERMINE :
VOUS AVEZ REVEILLES LE PEUPLE QUI COUPE LA TETE AUX ROIS
Victor