|
| Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) | |
|
+14adamev Lebob Dragna Din Alexandre Romeo Morisani Anonymouss Le Hutin SJA giacomorocca Jonas et le signe Arnaud Dumouch Lephenix Loup Ecossais Philippe Fabry Théodéric 18 participants | |
Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 23 Aoû 2010 - 13:35 | |
| Pour comprendre la monnaie en 8 étapes:
Personne n’ignore que dans les échanges entre Etats, la monnaie est le fléau de la balance qui permet d’assurer l’équilibre entre ce qu’on vend et ce qu’on achète . Les deux plateaux de la balance représentent donc des richesses réelles et reposent sur des productions concrètes. Mais pour que ce " juge de paix " soit convaincant, il a fallu trouver un intermédiaire aussi "impartial " et " fiable " que possible.
Un métal précieux et inaltérable - l’or - s’imposa tacitement durant des décennies afin de remplir ce rôle.
Cette première mondialisation financière qui dura une centaine d’années et prit fin avec la guerre de 1914, peut être appelée l’ère de l’étalon-or. Durant cette période les pièces de métal précieux - or et argent - furent progressivement remplacées par une monnaie fiduciaire . Cependant, la quantité de métal précieux se révéla rapidement insuffisante et les banques centrales furent autorisées à émettre, en papier-monnaie , environ 10 fois le montant de leurs réserves en or.
Mais un prix fixe de l’once d’or garantissait la stabilité de chaque monnaie par rapport à cet étalon.
Ce système n’était le fruit ni d’une " conférence ", ni d’un " accord international" laborieusement négocié. Il résultait de la sagesse d’expériences séculaires qui s’étaient progressivement établies depuis qu’il existait des échanges internationaux et il fut tacitement accepté par le monde économico-financier pendant un siècle . Sa stabilité permit le spectaculaire développement industriel du XIXe siècle sur tous les continents .
Première escale : La guerre de 1914-1918 et le premier cataclysme monétaire
La première guerre mondiale fit exploser ce bel équilibre monétaire. Elle fut financée par des emprunts émis par les belligérants des deux camps - donc aussi bien par les alliés du Reich que par ceux de la France et des Anglo-Saxons. Elle consacra un dérapage de la discipline monétaire qui n’a fait que s’accentuer depuis lors.
L’effort de guerre financé par du papier monnaie non gagé sur les réserves en or fut le premier grand cataclysme monétaire. Il eut deux conséquences immédiates calamiteuses : la première fut une dévaluation spectaculaire des monnaies et la seconde celle de permettre à la guerre de se traîner durant quatre interminables années et de saigner l’Europe à blanc par les millions de morts qu’elle provoqua. Elle entraîna un affaiblissement démographique et économique irréparables dont l’Europe ne s’est jamais relevée.
En effet, les guerres du XIXe siècle ne pouvaient durer plus longtemps que ne le permettait le financement réel - c’est-à-dire en monnaie couverte par l’équivalent or - des dépenses militaires. C’est pourquoi, elles s’arrêtaient en général au bout de quelques semaines ou de quelques mois.
Cette catastrophe politique eut, entre autres conséquences politiques néfastes, celle de permettre à une nation excentrée et provinciale , appelée les Etats-Unis d’Amérique, de prendre pied en Europe alors que son expansion et son hubris impériales s’étaient jusqu’alors cantonnées à son immédiat environnement.
L’empire étatsunien pointait le bout de son nez
2ème escale : L’entrée en scène discrète du dollar sur la scène mondiale.
Pendant que l’Europe préparait la guerre qui allait la ruiner , elle omit de prêter attention à un événement monétaire qui allait avoir des conséquences gigantesques pour l’économie de la planète : la création le 23 décembre 1913 d’une banque centrale privée constituée par un cartel de banques d’affaires dirigées par les groupes financiers Rothschild , Rockefeller.
Actuellement, les propriétaires de la FED (Federal Reserve Bank) sont :
Rothschild Banks of London and Berlin Lazard Brothers Bank of Paris Israel Moses Sieff Banks of Italy Warburg Bank of Hamburg and Amsterdam Lehman Brothers Bank of New York Kuhn Loeb Bank of New York Chase Manhattan Bank of New York Goldman Sachs Bank of New York
Je reviendrai sur les circonstances de la naissance de cette institution dont presque tout le monde s’imagine qu’il s’agit de la banque centrale des Etats-Unis et donc de la propriété collective, publique et inaliénable du peuple américain. Il n’en est rien . Je démontrerai les ruses par lesquelles les financiers internationaux se sont avancés masqués .
Il s’agit d’une très classique tromperie sur la marchandise, d’un camouflage et d’une grossière ficelle commerciale - mais qui marche toujours. La finance internationale a utilisé cette escroquerie sémantique dès la naissance du nouvel Etat . En effet, sous la direction des Rothchild d’Angleterre, les banquiers créèrent, dès 1791, une banque qu’ils qualifièrent déjà de "nationale" sous le nom de BanK of the United States, mais qui n’était pas plus "nationale" que la FED n’est "fédérale" . Dans les deux cas il s’agit de banques privées qui appartiennent à leurs actionnaires et pour le bénéfice privé desquelles elles opèrent.
Le cartel de banques privées regroupées sous le nom de Système fédéral de réserve (FED) acquit, au détriment de l’Etat fédéral qui le lui abandonna, le droit d’émettre sa propre monnaie . Garantie par le gouvernement des Etats-Unis, cette monnaie - le dollar.
Il convient donc de conserver constamment présent à l’esprit que la FED n’est pas fédérale, comme son nom officiel le laisserait supposer et qu’elle est une société privée à but lucratif, même si au début de son existence, sa monnaie, le dollar était couverte , comme les autres monnaies de l’époque, par les réserves d’or que ces banques privées rachetaient partout dans le monde .
Un des rares hommes politiques de l’époque à avoir compris toute la perversité du sytème , Charles A.Lindberg (le père du célèbre aviateur) déclara : "Cette loi établit le plus gigantesque trust sur terre. Lorsque le Président (Wilson) signera ce projet de loi, le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire sera légalisé... le pire crime législatif de tous les temps est perpétré par cette loi sur la banque et le numéraire."
Un lien organique assez lâche était maintenu avec le pouvoir politique : la nomination par le président des États-Unis des sept membres placés à la tête du consortium des banques composant la FED - et confirmés quasi automatiquement par le Sénat - ainsi que par des dépositions de son gouverneur devant les Commissions monétaires du Congrès. Mais chacune des banques privées qui composaient l’ensemble gérait ses affaires à sa guise. Ainsi dans les 9 000 tonnes d’or en dépôt comptabilisées en 2006, 98% appartiennent à des états étrangers, à des organismes internationaux et à quelques particuliers .
Un des promoteurs de cette funeste décision, Salmon P. Chase, Secrétaire du Trésor sous Lincoln, comprit trop tard les conséquences calamiteuses pour le pays - et aujourd’hui pour le monde - qui découlent de cette loi des Banques Nationales : "Ma contribution au passage de la loi des Banques Nationales fut la plus grande erreur financière de ma vie. Cette loi a établi un monopole qui affecte chaque intérêt du pays. Cette loi doit être révoquée, mais avant que cela puisse être accompli, le peuple devra se ranger d’un côté, et les banques de l’autre, dans une lutte telle que nous n’avons jamais vue dans ce pays."
Rien de tel ne se produisit et le système perdure jusqu’à nos jours , ce qui fait que le dollar est toujours la monnaie privée d’un cartel de banques d’affaire qui la gèrent en fonction de leurs intérêts , c’est-à-dire du système capitaliste dont elles sont les représentantes et les bénéficiaires et pas du tout en fonction des intérêts de l’Etat où elles opèrent et de ses citoyens - et aujourd’hui du monde entier .
Aujourd’hui, la FED n’a pas de réserves et le système a atteint son apogée. Pendant que l’Etat US croule sous les dettes, les banques sont quasiment étouffées par l’abondance de leurs bénéfices . Ainsi, le "World Investiment Report 2006" de l’ONU constate un gigantesque accroissement des acquisitions et des fusions . Une bonne partie de ces acquisitions sont faites avec les dollars - qu’on peut assimiler à de la fausse monnaie d’un jeu de monopoly - dont nous verrons que la FED n’a eu que le mal de l’imprimer .
3ème escale - La conférence de Gênes en 1922
Ma navigation circummonétaire m’amena à examiner les vertigineuses " réparations de guerre " imposées à l’Allemagne vaincue qui aboutirent à une non moins vertigineuse inflation et instaurèrent la misère et le chaos dans un pays qui avait été un des plus prospères du monde au XIXè siècle. Qui plus est, elles amenèrent au pouvoir un Hitler au départ résolu à redresser un pays qui partait à vau-l’eau. Le système monétaire en subit les plus violents contrecoups.
Une conférence internationale qui se tint à Gênes en 1922 essaya de remettre de l’ordre dans la chienlit et tenta de rétablir l’étalon-or. Mais les anglo-saxons étaient déjà assez puissants pour imposer également leurs propres monnaies - le dollar et la livre sterling - comme monnaies de réserve . Un relâchement monétaire et une inflation galopantes aboutirent au crash de 1929 et à la perte de la valeur des monnaies. Ainsi, le dollar d’aujourd’hui vaut moins de 1% de sa valeur d’avant 1914.
4 ème escale : Bretton-Woods en 1944 et le dollar présent en majesté
La fin de la seconde guerre mondiale marqua le début d’une ère monétaire nouvelle avec l’apothéose de la puissance politique et économique d’un pays qui, tout en manifestant toutes les apparences d’une démocratie bénévolante, avait déjà entrepris de cimenter une grande partie des murailles de la forteresse de l’empire avec des billets verts.
En effet, forts de leur victoire sur les nazis et face à une Europe exsangue, les USA imposèrent en juin 1944, à Bretton-Woods dans le New-Hampshire, la reconstruction du système capitaliste mondial, mais uniquement fondé sur leur propre richesse industrielle et financière. Ils ressuscitèrent le système de l’étalon-or mais en y adjoignant cette fois le seul dollar comme monnaie de réserve, l’Angleterre et la livre sterling étant sorties moribondes de la guerre .
Il faut dire que la guerre de 1940 fut une considérable source d’enrichissement pour les USA : pendant toute la durée des hostilités, c’est en or qu’ils exigeaient le paiement des armes qu’ils vendaient aux belligérants. Ils en profitèrent, à la fin du conflit, pour mettre la main sur tout l’or des banques allemandes , à titre, une nouvelle fois, de "réparations de guerre" . Autrement dit, une masse de 30 000 tonnes d’or récupérée en Europe fut purement et simplement considérée comme un butin de guerre .
L’or de l’Allemagne et celui que la FED possédait déjà ont donc servi de couverture au dollar et ont largement contribué à sa valorisation et à sa consolidation comme monnaie de réserve .
Bretton-Woods marque le début du règne du Roi-Dollar qui dura jusqu’à la fin des années 1960.
Ce fut néanmoins une naissance prudente. En effet, il existait encore quelques garde-fous . Ainsi la valeur du dollar était définie par rapport à l’or : elle était 35$ pour une once d’or, ce qui garantissait une stabilité et une certaine équité dans les échanges commerciaux. De plus, les USA jouissaient alors d’une suprématie industrielle immense et possédaient maintenant à Fort Knox les plus grosses réserves d’or - 80% de l’or de la planète . De plus, leur balance commerciale était largement excédentaire et représentait 40% de la production mondiale. Le monde entier, en pleine reconstruction, achetait force biens et services américains et les dollars étaient ainsi rapatriés en grande partie.
Ce système fonctionnait donc sur une suprématie monétaire et économique incontestées des Etats-Unis .
A cette époque, la réserve d’or couvrait encore à peu près les sommes que les banques centrales du " Rest of the World " pouvaient réclamer. Mais la domination économique américaine a diminué progressivement du fait que les pays européens et le Japon s’étant redressés n’ont plus importé autant de produits manufacturés américains .
Comme les appétits intérieurs de l’empire s’étaient aiguisés en même temps que ceux des financiers , il fallut, afin de satisfaire les uns et les autres , faire fonctionner de plus en plus intensivement la planche à billets - métaphore qui désigne la création de monnaie par les banques sous forme de crédits divers aux particuliers et aux entreprises. Les dettes des particuliers, ajoutées à celles de l’Etat sous forme de dépassements budgétaires ont alors considérablement augmenté la masse de dollars en circulation .
Mais en 1965, le Général de Gaulle put encore exiger des Etats-Unis le remboursement en or d’une dette de 300 millions de dollars. Cinq ans plus tard, au moment de la guerre du Vietnam, la couverture or n’était plus que de 55% et elle est tombée à 22% un an plus tard en 1971.
Or, à cette date les Etats-Unis avaient dépensé 500 milliards de dollars dans leur effort de guerre au Vietnam alors qu’ils ne possédaient plus qu’une réserve de 30 milliards de dollars en or.
5 ème escale : Le dollar flottant et la mise en place de l’escroquerie monétaire du millénaire par un empire devenu une puissance militaire
De nombreux citoyens du Rest of the World (Reste du Monde), emboîtèrent le pas au Général de Gaulle et des demandes de conversion en provenance de diverses banques centrales étrangères provoquèrent un vent de panique si bien que le 15 août 1971, acculé, le Président en exercice de l’empire, Richard Nixon , fut contraint de demander à la FED de prendre une décision en forme de coup de poker : abandonner purement et simplement la convertibilité du dollar en or . N’ayant plus les moyens de racheter ses billets, la FED, en accord avec le pouvoir exécutif de l’empire, décida que le cours du dollar flotterait au gré de l’offre et de la demande.
Cette décision signifiait : 1° - Que le dollar n’avait plus de couverture-or. 2° - Qu’il avait également perdu la garantie de l’Etat
Ce fut le premier gigantesque coup de force des Etats-Unis, un véritable coup d’Etat monétaire et un coup de pied dans la fourmilière de l’économie mondiale. Il marque leur entrée dans l’ère ouvertement militaro-impériale . Il fut précisément décidé à la suite du déclenchement d’une guerre déjà fondée, elle aussi, sur un mensonge et une manipulation médiatique de l’opinion intérieure et des opinions mondiales, celui d’une attaque , totalement inventée, de la flotte américaine par le Vietnam du Nord dans la baie du Tonkin .
Ce fut la première manifestation spectaculaire d’un mépris pour le Reste du monde , pudiquement appelé unilatéralisme qui allait croître et embellir au fil du temps.
En effet, les Etats-Unis décidèrent tout seuls, et en fonction des aléas de leur politique militaire et des contraintes économiques qu’elle leur imposait , de changer les règles du jeu monétaire international. Le dollar, détaché d’une valeur-or stable, devint une monnaie dite flottante, c’est-à-dire à la valeur variable au gré de la demande.
Du coup, tous les biens produits par le Rest of the World et destinés à l’exportation, donc libellés en dollars, devenaient, eux aussi, des bouchons flottants .
L’or, démonétisé, était déchu de son statut d’étalon monétaire et n’était plus qu’une matière première banale comme le zinc ou le cuivre.
Depuis 1971, il n’existe plus de système monétaire international. En effet, la décision unilatérale de l’empire entraîna ipso facto la perte de valeur de toutes les monnaies du monde puisque les deux étalons monétaires sur lesquels elles étaient fondées s’étaient écroulés. Toutes les monnaies se sont donc mises à flotter, elles aussi. N’ayant plus, à l’instar du dollar, aucune valeur par elles-mêmes, elles sont devenues des moyens de paiement en forme de papier imprimé légal.
En conséquence, l’économie mondiale devenait un bateau sans pilote ni gouvernail et, pour continuer de filer la métaphore maritime, la hauteur des vagues sur lesquelles voguait l’économie mondiale dépendait de l’humeur des financiers et des aléas de la politique du seul Etat émetteur de dollars.
Cette décision impériale présentait un autre immense avantage aux yeux des financiers de l’empire : sans effet désagréable sur leur propre économie, elle mettait, en revanche, toutes les autres économies mondiales à leur merci.
Problème : comment faire avaler cette décision au " Rest of the Wold" ?
6 ème escale : Vérification de la démonstration d’Etienne de la Boétie sur la servitude volontaire
Ce grand esprit dirait aujourd’hui que l’Amérique n’est puissante que parce que nous sommes à genoux.
Bien plus que sur des courbes et des équations mathématiques, l’économie repose sur la psychologie des peuples et des Etats . L’étalon or-dollar supposait une vertu et une rigueur économiques séraphiques et surhumaines de la part de l’Etat dont la monnaie-papier devenait l’équivalent de la référence-or et qui se trouvait donc être à la fois juge et partie dans la compétition économique.
Quant aux Etats utilisateurs du dollar-étalon, ils devaient soit manifester une allégeance aveugle à l’empire et accepter une soumission passive à ses décisions, soit croire en l’existence d’un Etat à la vertu miraculeuse qui n’aurait jamais la moindre tentation de créer fictivement de la monnaie et d’arrondir ses fins de mois en achetant au Reste du Monde beaucoup plus de marchandises et d’équipements divers que ce qu’il aurait pu le faire grâce à la richesse réelle produite par son économie.
Mais l’histoire révèle que rien n’est plus facile à imposer qu’un miracle, comme le prouvent les dogmes des diverses religions de la planète. Et le miracle, somme toute modeste par rapport à ceux véhiculés par les croyances comme la naissance virginale ou la résurrection , que l’empire a réussi à répandre, fut la croyance en sa vertu , en son honnêteté et en son désir d’agir pour le bien de l’humanité. De plus l’irrationalité de ce qu’on appelle "les marchés financiers" n’est plus à démontrer, surtout lorsqu’on leur présente l’appât de bénéfices immédiats .
Avec le dollar flottant, toutes les digues étaient rompues et, comme le disait le sapeur Camenbert, " quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites " . Les Etats-Unis pouvaient dorénavant créer autant de monnaie que le supporterait leur prestige et celui de leur économie . Sans couverture, ce n’était rien d’autre que de la fausse monnaie, ou monnaie de singe.
C’est bien ce qui est arrivé, puisque depuis 1971, la richesse produite par l’économie de l’empire a quadruplé , alors que la masse monétaire qu’il a déversée sur le globe a été multipliée par quarante .
Les habitants des banlieues du Rest of the World ont beau être d’un naturel crédule et soumis, notamment les Européens, et béer d’admiration devant leurs " libérateurs " de 1944, il n’aurait peut-être pas été si facile d’inciter leurs banques centrales à continuer d’accorder au dollar flottant, donc devenu aussi consistant qu’un caramel mou, un statut privilégié et à utiliser ce pseudo étalon comme monnaie unique des échanges entre eux et comme monnaie de réserve de leurs propres banques centrales. Le mark allemand et le franc suisse jouissaient à l’époque d’une solidité et d’un statut enviables .
L’empire a donc trouvé un stratagème particulièrement efficace et contraignant pour que la vassalisation des économies mondiales puisse se poursuivre à son bénéfice exclusif par le truchement d’un système qui n’avait plus rien de concret ou de scientifique.
Reposant sur la confiance des utilisateurs , il ressortissait exclusivement à la psychologie .
7 ème escale : la création du pétro-dollar
C’est là qu’intervient la soif de pétrole de l’empire que j’ai présentée dans le chapitre II des Aventures mirobolantes de l’empereur Picrochole . Le pétrole, hier comme aujourd’hui, n’est pas un produit ordinaire. Il est le moteur de toute l’économie mondiale. Ce que les Etats-Unis ne pouvaient plus faire avec la seule arme d’un dollar affaibli, ils tenteront de le réaliser par l’alliance du dollar avec le pétrole. L’opération connut une belle réussite pendant trente ans .
Pour cela, il leur fallait un comparse complaisant - un complice - qui trouverait également son propre intérêt dans cette alliance. Ce fut le royaume de la famille Saoud, appelé Arabie Saoudite qui accepta de jouer ce rôle.
Le cadeau sans prix que le royaume saoudien fit à l’Amérique au début des années 1970 , en échange d’une "protection militaire" et de divers "avantages économiques", fut de libeller et de vendre son pétrole exclusivement en dollars . Comme il s’agit du plus gros producteur et du membre le plus influent de l’OPEP , les autres monarchies du Golfe, en bons moutons de Panurge pro-américains, suivirent le mouvement, si bien que l’habitude, puis une sorte de loi tacite s’imposèrent : pour acheter du pétrole, il fallait des dollars. Et pour obtenir des dollars, il fallait , soit acheter des produits américains , ce qui dopait l’industrie de l’empire et procédait en quelque sorte au blanchiment d’une monnaie fictive créée par un simple jeu d’écriture - une variante d’un " argent sale " - soit n’utiliser que les dollars dans les échanges internes entre Etats.
On faisait ainsi entrer dans un circuit commercial classique à l’extérieur des USA des billets de banque qui, à l’origine étaient simplement du papier imprimé . Du coup, une monnaie fictive créée ex-nihilo par des institutions financières privées de l’empire, trouvait par la magie de ce mécanisme un statut officiel de monnaie réelle.
Comme cette masse flottante de monnaie circulait en dehors de l’Etat émetteur puisque, de fil en aiguille, elle était devenue l’étalon international des échanges de toutes les marchandises, la créance n’était jamais présentée au débiteur. Celui-ci pouvait d’autant mieux continuer à créer de la monnaie que la demande de pétrole était de plus en plus importante. La quantité de monnaie augmentait donc parallèlement à l’augmentation de la demande de pétrole dans le monde .
Ainsi la monnaie privée des financiers américains est devenue, de fil en aiguille, la monnaie mondiale dominante : 75% de la monnaie mondiale sont des dollars. De plus,tantôt par des pressions, tantôt par des menaces, tantôt tantôt par suivisme, lâcheté , indifférence ou ignorance des utilisateurs, les dollars représentent 80% des fonds détenus par les banques étrangères. Je reviendrai ultérieurement sur les liens entre l’invasion de l’Irak et la décision de Saddam Hussein de vendre son pétrole en euros.
En attendant, la martingale fonctionnait à la perfection et il est avéré que l’empire américain en faux monnayeur efficace, jouissait du statut exceptionnel de pouvoir acquérir, comme il a été décrit précédemment (voir chapitre III) , des biens considérables tant à l’étranger qu’à l’intérieur, du pétrole, un armement phénoménal, un équipement spatial, une infrastructure universitaire, des laboratoires et des centres de recherche performants avec une monnaie fictive appelée dollar, mais non gagée par des actifs réels.
Depuis la dérèglementations du système bancaire mondial en 1994 par les accords de l’OMC (Organisation mondiale du commence) les puissantes sociétés financières de Wall Street , les fonds de pensions et les trusts bancaires de l’empire ont pris d’assaut la planète et mettent la main sur tout ce qui offre une rentabilité juteuse : des usines, des sociétés contre du papier imprimé à gogo appelé dollars .
Ce mécanisme s’apparente à une escroquerie pure et simple puisque les richesses de l’empire sont financées par des "emprunts" , qui s’accumulant deviennent des dettes vertigineuses et donc impossibles à rembourser. Quand l’escroquerie est aussi gigantesque elle en devient invisible .
De même que l’empire romain imposait aux provinces ou aux Etats qu’il avait vaincus un tribut annuel sous forme d’un impôt ou de la fourniture de marchandises (par exemple, le blé d’Egypte), le monde entier paie aujourd’hui à l’empire américain un tribut évalué à 700 milliards de dollars qui représentent la différence entre ce qu’il produit et ce qu’il dépense.
Cette situation ubuesque dont le monde commençait à éprouver les conséquences néfastes mais sans en mesurer vraiment l’ampleur et le danger , fut acceptée volens nolens par la planète tout entière, faute d’une coalition assez puissante, assez lucide et assez déterminée à y mettre un terme, malgré quelques grincements de dents ici ou là.
8 ème escale : Le bord du gouffre et le dérapage avant la chute
Déjà quelques glissades dangereuses avaient donné des sueurs froides aux plus prudents et aux plus perspicaces, hantés par le crash de 1929. Une crainte de plus en plus perceptible commençait de troubler les institutions monétaires du Rest of the World de ce qu’à force de creuser le trou des déficits et des dettes, une gigantesque implosion finisse par ébranler la planète.
La panique devant un 11 septembre 2001 financier - ô combien plus catastrophique pour l’économie mondiale que l’écroulement, plus ou moins accompagné officiellement des deux tours jumelles du WTC et de la voisine qui leur faisait face et qui n’ayant pas même été effleurée, s’est visiblement effondrée par compassion - préoccupait de plus en plus d’esprits pendant que la fête battait son plein sur les ponts du Titanic et que l’euphorie régnait chez les boursiers.
Cet épisode est d’autant plus troublant que les sous-sols des deux tours principales du WTC contenaient une gigantesque réserve d’or et que seule une faible quantité de lingots soigneusement empilés dans un semi remorque abandonné dans un conduit souterrain reliant les tours jumelles à la troisième, a été récupérée . Les trois tours appartenaient à M. Silverstein. Il se peut que ce fait, qui semble avoir été jugé anecdotique , prenne un jour une importance insoupçonnée.
Deux événements majeurs sont venus troubler le jeu de cartes des magiciens du dollar flottant : la naissance d’une monnaie commune européenne, l’euro,et la fin de la publication régulière de l’agrégat M3 qui révélait au monde entier l’importance de la gloutonnerie dépensière de l’empire.
Car il existait une dernière petite butée rassurante pour les utilisateurs du dollar avant la chute dans l’abîme : toutes les données monétaires disponibles étaient publiques, aussi bien les liquidités - pièces, billets, comptes courants, livrets, comptes épargne, sicav - que l’ensemble des moyens de paiement. Les monétaristes les désignent sous le nom d’" agrégats " et les ont classés en quatre types : M0, M1, M2 et M3. Le plus important de ces agrégats est le M3 parce qu’il contient les précédents. C’est celui qui nous intéresse car c’est celui qui pilote la politique monétaire globale. Il est l’indicateur le plus fiable de la quantité totale de dollars en circulation à l’intérieur des USA et dans le monde. Il permet donc de calculer le rapport entre la richesse réelle de l’Etat et son train de vie.
L’entrée en scène de l’euro en 1999 offrait au monde l’alternative d’une nouvelle monnaie internationale . L’empire, sentant le danger, avait vainement jeté toutes ses forces dans la bataille pour essayer d’en empêcher le débarquement .
Accueillie d’abord prudemment, cette météorite creusa néanmoins un gros cratère dans les sables bitumineux du pétro-dollar et remit en cause la superbe construction monétaire qui avait imposé au monde l’utilisation d’un dollar même flottant et dévalué comme seule monnaie de réserve au bénéfice de l’économie des USA.
Mais le coup de grâce vint de l’intérieur même du système . Le 23 mars 2006 un événement capital se produisit dans l’histoire économico-monétaire de la planète, dont la presse quotidienne, le nez sur le guidon du quotidien et complètement myope, n’a pas tout de suite mesuré l’importance : la décision de la Réserve fédérale de l’empire américain (FED), émettrice privée des dollars, d’arrêter la publication de l’agrégat monétaire M3 ainsi que la parution de divers autres indicateurs secondaires qui, par des moyens détournés permettaient aux autres Etats de la planète de se faire une idée globale de la masse monétaire en circulation.
Continuant de collationner les données, le cartel de banques privées composant la FED rompait le contrat de confiance qui le liait aux utilisateurs de sa monnaie, et gardait pour son usage exclusif les données recueillies, considérant avec le mépris et l’indifférence propres à l’empire, que les banques centrales et les citoyens du Reste du Monde n’avaient qu’à se débrouiller dans le brouillard ou à faire aveuglément confiance aux maîtres du monde , c’est-à-dire aux financiers de la FED.
En réalité, il s’agissait d’une opération de camouflage honteux d’une dette exponentielle, officiellement évaluée à 8.000 milliards de dollars , mais qui serait en fait de 42 000 milliards - et même de 55 000 milliards selon d’autres calculs - si l’on y intégrait les dépenses de santé et les retraites, ce qui représente dix-huit à plus de vingt fois le budget annuel de ce pays.
Si un particulier doit deux mille euros à une banque, c’est un problème pour lui, mais s’il doit deux millions d’euros à cette même banque, c’est un problème pour la banque. La situation est transposable à la dette américaine, dont le montant colossal des dettes privées et publiques continuant d’augmenter dans le plus grand secret, ne sera évidemment jamais remboursé et constituera à l’avenir un problème majeur pour tous les Etats de la planète .
Quid du comportement à venir des pays qui détiennent de pleins coffres de créances en dollars ? Quid de l’avenir de l’économie de l’empire ? Mais surtout, quid de l’ économie des autres pays des autres pays de la planète ? Quel sera l’avenir de l’euro ?
On peut, au sujet de la situation monétaire actuelle, appliquer à l’empire la métaphore qui disait que la roche tarpéienne est proche du Capitole. Il n’est pas nécessaire d’être un grand prophète pour affirmer avec une quasi certitude que le Capitole américain penche dangereusement , qu’il est sur le point de s’effondrer et de s’écraser dans le gouffre de la dette et de la gloutonnerie impériales comme la traîtresse Tarpeia s’était écrasé dans le gouffre qui s’étendait au pied de la roche à laquelle le Capitole des Romains était adossé et du haut de laquelle elle avait été précipitée, donnant son nom au célèbre rocher.
Seule la date précise reste à déterminer , même si les financiers de Wall Street susurrent que la chute sera assez lente et qu’ils maîtrisent la situation. Il est d’autant plus important d’éviter une panique dévastatrice qu’ils espèrent avoir le temps de mettre leurs billes à l’abri et de trouver un stratagème afin d’obliger le Reste du Monde à assumer les conséquences du fardeau de leur dette. Traduit en langage de l’empire cela donne : "La FED espère un atterrissage en douceur de l’économie américaine..." .
Les privilèges monétaires dont jouit l’empire depuis 1945 sont les sources de sa puissance et de son expansion. Ils sont si faramineux qu’on devine que les USA sont prêts à tout pour en assurer la pérennisation .
Dernière édition par Alexis232 le Dim 15 Jan 2012 - 20:52, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Ven 17 Sep 2010 - 20:43 | |
| Édifiant !!!!
<object width="480" height="360"><param name="movie" value="https://www.dailymotion.com/swf/video/x5swz0?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="https://www.dailymotion.com/swf/video/x5swz0?additionalInfos=0" width="480" height="360" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="https://www.dailymotion.com/video/x5swz0_maastricht-article-104_news">Maastricht - Article 104</a></b><br /><i>envoyé par <a href="https://www.dailymotion.com/contrelapenseeunique">contrelapenseeunique</a>. - <a href="https://www.dailymotion.com/fr/channel/news">L'actualité du moment en vidéo.</a></i> |
| | | Théodéric
Messages : 23080 Inscription : 21/08/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 15:36 | |
| Bonjour Alexis232, merci des explications, il y a longtemps une personne a eu a écrire "elle est tombée babylonne, la mère du péché et de l'idolâtrie , en 1 jour en une Heure elle a fait faillite et tous les peuples de la terres tenus en esclavage se sont réjouie a la vue d ela fumée de son embrassement ,,," évidement c'est l'Apocalypse de Saint Jean qui a reçu d'un ange d'écrire cela ! donc pour l'atterrissage en douceur !? ça paraît pas vraiment ça ! :x ils peuvent s'en sortir encore un temps car ils ont déplacer le dollars sur le dos de la Chine, donc le temps que la Chine croit et paye avec les ronds avancés ça peut trainer encore , mais ensuite PLOUF ! et on sait que la Chine ralentit ! de plus il faut se souvenir que dans l'Apocalypse le grand dragon se lève et mène le monde avec l'aide de 2 autres et babylonne la prostituée ; le dragon ayant toujours était le symbole de la Chine on y est , le communisme maoïste (dragon rouge) est quasi mort donc on va assister a l'alliance des différent alliage pour produire le statue qu'a vue Danielle et qu'annonce St jean qui douterait qu'un cirque pareil ne prenne le chapiteau sur le coin de la Bref tout ce r&alise a la lettre et dans l'Esprit , "Viens Seigneur Jésus !!" | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 20:28 | |
| Parfois ce Mélenchon dis quelques vérités. <object width="480" height="360"><param name="movie" value="https://www.dailymotion.com/swf/video/xdkb7t?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="https://www.dailymotion.com/swf/video/xdkb7t?additionalInfos=0" width="480" height="360" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="https://www.dailymotion.com/video/xdkb7t_melenchon-contre-la-loi-pompidou-ro_news">Mélenchon contre la loi Pompidou-Rothschild-Giscard</a></b><br /><i>envoyé par <a href="https://www.dailymotion.com/Antipenseunique">Antipenseunique</a>. - <a href="https://www.dailymotion.com/fr/channel/news">Regardez les dernières vidéos d'actu.</a></i> |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 21:12 | |
| Si l'on veut être tout à fait objectif, il faut se souvenir que l'Amérique a en charge la sécurité de toutes les grandes voies de communication mondiale. Elle rend une sorte de service public mondial. Normal que le mond ey contribue.
Rome percevait des tributs. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 21:21 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Si l'on veut être tout à fait objectif, il faut se souvenir que l'Amérique a en charge la sécurité de toutes les grandes voies de communication mondiale. Elle rend une sorte de service public mondial. Normal que le mond ey contribue.
Rome percevait des tributs. Eh bien Philippe je viens de comprendre pourquoi l'on ne se rejoindra pas très sauvant sur tous les sujets politiques et géopolitiques...vous êtes plutôt partisan d'une "hyper" structure de type Empire alors que personnellement je considère l’échelon National comme étant le plus favorable et efficace à préserver la démocratie et la souveraineté "populaire". |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 22:04 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Si l'on veut être tout à fait objectif, il faut se souvenir que l'Amérique a en charge la sécurité de toutes les grandes voies de communication mondiale. Elle rend une sorte de service public mondial. Normal que le mond ey contribue.
Rome percevait des tributs. Eh bien Philippe je viens de comprendre pourquoi l'on ne se rejoindra pas très sauvant sur tous les sujets politiques et géopolitiques...vous êtes plutôt partisan d'une "hyper" structure de type Empire alors que personnellement je considère l’échelon National comme étant le plus favorable et efficace à préserver la démocratie et la souveraineté "populaire". Ce n'est pas être partisan de quelque chose. Je ne parlais pas de démocratie, je parlais de sécurité des voies de communications. Elle n'a jamais été assurée dans l'histoire que par des empires. Si vous préférez êtres un bon vieil Etat absolument souverain dans son coin et être en retard dans tous les domaines sur le reste du monde, c'est un choix. De fait, vous-même, si vous voulez toujours faire uniquement ce qu'il vous plaît, vous pouvez. Mais vous serez seul, la plupart du temps, et vous n'aurez pas beaucoup d'amis. Quand on veut faire partie d'un groupe, on se plie à ses règles. Socialement, on abdique une part de sa souveraineté sur soi-même. Un Etat qui s'inscrit dans un vaste réseau mondialisé n'agit pas différemment. La perte de souveraineté, au moins partielle, est donc inéluctable. La question est dois-ce se faire dans une démocratie des nations, ou dans l'empire d'une nation sur les autres ? Une démocratie des nations serait plus souhaitable, mais elle n'arrivera sans doute pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 22:14 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Si l'on veut être tout à fait objectif, il faut se souvenir que l'Amérique a en charge la sécurité de toutes les grandes voies de communication mondiale. Elle rend une sorte de service public mondial. Normal que le mond ey contribue.
Rome percevait des tributs. Eh bien Philippe je viens de comprendre pourquoi l'on ne se rejoindra pas très sauvant sur tous les sujets politiques et géopolitiques...vous êtes plutôt partisan d'une "hyper" structure de type Empire alors que personnellement je considère l’échelon National comme étant le plus favorable et efficace à préserver la démocratie et la souveraineté "populaire". Ce n'est pas être partisan de quelque chose. Je ne parlais pas de démocratie, je parlais de sécurité des voies de communications. Elle n'a jamais été assurée dans l'histoire que par des empires. Si vous préférez êtres un bon vieil Etat absolument souverain dans son coin et être en retard dans tous les domaines sur le reste du monde, c'est un choix. De fait, vous-même, si vous voulez toujours faire uniquement ce qu'il vous plaît, vous pouvez. Mais vous serez seul, la plupart du temps, et vous n'aurez pas beaucoup d'amis.
Quand on veut faire partie d'un groupe, on se plie à ses règles. Socialement, on abdique une part de sa souveraineté sur soi-même.
Un Etat qui s'inscrit dans un vaste réseau mondialisé n'agit pas différemment. La perte de souveraineté, au moins partielle, est donc inéluctable. La question est dois-ce se faire dans une démocratie des nations, ou dans l'empire d'une nation sur les autres ? Une démocratie des nations serait plus souhaitable, mais elle n'arrivera sans doute pas. Oui on en revient toujours à ce principe de mise en copropriété de nos souverainetés et spécificités : Monétaire,militaire,territoriale,humaine etc. C'est beau sur le papier mais en réalité cela a déjà existé ça ne fonctionne pas....Babel c'était le même principe. On ne peut pas comparer les relations Humaines à la politique. |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 22:18 | |
| - Alexis232 a écrit:
Oui on en revient toujours à ce principe de mise en copropriété de nos souverainetés et spécificités : Monétaire,militaire,territoriale,humaine etc.
Je ne vois pas en quoi c'est à proscrire. C'est simplement à négocier, il doit y avoir débat, on doit étudier quelle est la juste mesure. Trouver l'optimum.
C'est beau sur le papier mais en réalité cela a déjà existé ça ne fonctionne pas....Babel c'était le même principe.
Vous avez un exemple historique ? Parce que l'exemple biblique est plutôt dans l'autre sens : ça marchait tellement bien que Dieu a dû intervenir pour tout mettre parterre.
On ne peut pas comparer les relations Humaines à la politique.
Et pourquoi donc ?
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Sam 18 Sep 2010 - 23:01 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
Oui on en revient toujours à ce principe de mise en copropriété de nos souverainetés et spécificités : Monétaire,militaire,territoriale,humaine etc.
Je ne vois pas en quoi c'est à proscrire. C'est simplement à négocier, il doit y avoir débat, on doit étudier quelle est la juste mesure. Trouver l'optimum.
Ce système de copropriété est a proscrire car primo c'est antidémocratique,nous l'avons vu avec le non du référendum sur le traité européen qui été bafoué...c'est donc imposé et non négocié.
C'est beau sur le papier mais en réalité cela a déjà existé ça ne fonctionne pas....Babel c'était le même principe.
Vous avez un exemple historique ? Parce que l'exemple biblique est plutôt dans l'autre sens : ça marchait tellement bien que Dieu a dû intervenir pour tout mettre parterre.
Oui ça marchera sûrement très bien d'un point de vue économique même si la transition de nations/gouvernance-mondiale va se faire avec beaucoup de turbulences,ça sera un monde parfait ou l'on dira paix et prospérité. En revanche ça sera une catastrophe d'un point de vue moral et du rapport qu'il y aura entre Dieu et les Hommes
On ne peut pas comparer les relations Humaines à la politique.
Et pourquoi donc ?
Car les Etats sont des "monstres froids" les diplomates font de grands sourires et de beaux discours mais la "real" politique n'est pas une histoire de famille ou d'amitié .
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mer 6 Oct 2010 - 20:35 | |
| Création monétaire à partir de 2 minutes.
<object width="640" height="385"><param name="movie" value="https://www.youtube.com/v/DJiMABRw31Y?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="https://www.youtube.com/v/DJiMABRw31Y?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="640" height="385"></embed></object> |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mer 13 Oct 2010 - 16:02 | |
| Et une de plus...
Marine Le Pen dénonce la loi Pompidou Giscard Rothschild de 1973
<object width="480" height="320"><param name="movie" value="https://www.dailymotion.com/swf/video/xf6i2d?additionalInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="https://www.dailymotion.com/swf/video/xf6i2d?additionalInfos=0" width="480" height="320" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="https://www.dailymotion.com/video/xf6i2d_marine-le-pen-denonce-la-loi-pompid_news">Marine Le pen dénonce la loi Pompidou Giscard Rotshild 1973</a></b><br /><i>envoyé par <a href="https://www.dailymotion.com/momol">momol</a>. - <a href="https://www.dailymotion.com/fr/channel/news">L'info video en direct.</a></i> |
| | | Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mer 13 Oct 2010 - 17:18 | |
| http://www.prolognet.qc.ca/clyde/idn.htm | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mer 27 Oct 2010 - 19:55 | |
| Et un de plus....
Alain Soral.
Les banques et la Banque
D’abord il faut comprendre que la Banque, comme principe et processus de domination, n’a rien à voir avec la banque de dépôt et de prêt du coin de la rue, son ancêtre et son origine dévoyée. Un dévoiement dont on peut marquer les étapes successives comme autant de sauts, du service vers la nuisance pure et simple…
D’abord prêter de l’argent qu’on a
À l’origine, l’argent prêté par la banque d’investissement et de dépôt aux uns, correspond à de l’argent déposé par d’autres, et le taux d’intérêt remboursé en plus du capital – soit de la masse monétaire crée en plus que celle déjà en circulation – correspond également à la création de richesse réelle d’une entreprise aidée par l’investissement productif.
Ensuite prêter de l’agent qu’on a… en partie
Mais l’argent réellement présent en banque ne risquant pas d’être retiré en même temps par tous les déposants, grande devient la tentation de prêter plus que les sommes effectivement en dépôt. Naît alors le “multiplicateur”, soit une fabrication d’argent scriptural, mais toujours dévolu à l’investissement productif. Argent temporairement fictif, mais devenant réel au final par la création de richesses (valeur ajoutée) due à cet investissement productif. Un mécanisme de fuite en avant peu dangereux à deux conditions : Un. Que l’économie se trouve dans une phase de développement et de croissance illimitée, comme c’était le cas au moment de l’invention de cette pratique à la Renaissance. Deux. Qu’une autorité politique, au-dessus de la Banque, régule et limite cette pratique au regard de la croissance et du développement économique réel, et pas seulement scriptural et spéculatif.
Prêter de l’argent qu’on a de moins en moins
Un contrôle et une modération de la fuite en avant des prêts bancaires, sans commune mesure avec la faiblesse des dépôts bientôt exigés, appelés “réserve fractionnaire”. Une réserve fractionnaire imposée aux banques par le politique, mais qui, par la force des choses et compte tenu de l’évolution du rapport de force entre le politique et l’argent, va avoir tendance, au cours du temps, à tendre progressivement vers zéro !
Prêter de l’argent qui n’existe pas, mais toujours contre intérêt
Suite à ce lent processus de dégénérescence et de prise de pouvoir – l’un étant permis par l’autre – la Banque devient donc progressivement une pure entreprise de racket et de dépossession. En effet, la masse monétaire mise en circulation par les banques étant toujours supérieure à la croissance possible (création de valeur ajoutée) et le taux d’intérêt, lui, mécaniquement impossible à rembourser. Ce prêt d’argent, fictif, mais que seules les banques ont le pouvoir de prêter, équivaut donc, à travers la garantie hypothécaire sur l’outil de travail et les biens, à une lente captation de toutes les richesses privées par la Banque. La Banque devenant ainsi progressivement propriétaire de tout, sans jamais rien produire, et avec de la fausse monnaie pour seule mise de fond ! Nous touchons là à ce que nous pouvons appeler le vrai secret bancaire : arnaque de génie au cœur de tous les déséquilibres et de la domination contemporaine.
Prêter de l’argent qui n’existe pas, mais toujours contre intérêt et qu’on est le seul à pouvoir prêter, y compris aux États
Ce processus d’endettement voulu, fatal et généralisé, d’abord appliqué au monde de l’entreprise privée, connaîtra encore un nouveau bond en avant avec la privatisation des banques centrales dans tout l’Occident. Privatisation des banques centrales – inaugurée aux USA avec la FED dès 1913 – correspondant à l’ultime dépossession d’un pouvoir régalien fondamental : celui de faire émettre par la Banque nationale, sous contrôle de l’État, les masse d’argent nécessaires aux grands investissements publics (Plan, développement des infrastructures, politiques sociales…) prêtée à l’État à taux zéro. Cette masse d’argent crée de toute pièce, mais garantie par l’État en bons du Trésor, devenant, comme à la période vertueuse de la banque de dépôt et d’investissement, richesse réelle à terme validant cette masse monétaire supplémentaire, par la production de richesses effectivement produites grâce à ces investissements publics ; soit du développement et non de la pure inflation. Pure inflation, en revanche, si le pouvoir politique, par démagogie électorale, se met à abuser inconsidérément de la planche à billets ; raison invoquée pour privatiser le système sans rien y changer, si ce n’est limiter ce droit d’abuser au secteur privé !
De la banque accélératrice de développement à la banque parasite
Or, avec la privatisation des banques centrales, imposée à l’insu des peuples maintenus dans l’ignorance complète des processus bancaires, les États se voient tous désormais dans l’obligation d’emprunter l’argent nécessaire à leur développement sur le marché privé, avec taux d’intérêt. Pour la France ce sera, comme évoqué précédemment (voir Flash 49) : La fin du droit de prêt à l’État à taux zéro par la Banque de France. Décision prise le 3 janvier 1973 sous la présidence de Georges Pompidou (ancien directeur de la banque Rothschild). Une décision et une dépossession du pouvoir régalien de l’État qui avait nécessité, au préalable, l’éviction du Général de Gaulle. Pour l’Europe : La création de la Banque centrale Européenne (volet bancaire de l’UE) imposant en douce – par l’article 104 des accords de Maastricht rebaptisé article 123 dans le traité de Lisbonne – cette même interdiction à toutes les anciennes banques nationales des membres de l’Union Européenne. Et ce au nom, bien sûr, de la rigueur monétaire et de la fraternité des peuples ! Un taux d’intérêt payé désormais pour les investissements publics nécessaire aux développements, qui est le vrai non de la “dette” et de la politique de la dette. Un racket privé imposé aux États sur le dos des peuples avec la complicité silencieuse des politiques, y compris du bouillonnant Besancenot qui sait fort bien qu’il ne doit jamais aborder ce sujet s’il veut continuer à passer chez Drucker. Un racket bancaire à l’échelle des États, et sur le dos des peuples, qui est la première raison de la fin de l’État providence au tournant des années 70. La raison majeure de la fin de toutes les politiques sociales de développement qu’on appelle “la Crise”. Le paiement de l’intérêt de la dette – en réalité pur racket de la Banque, absorbant désormais tout l’argent normalement dévolu au développement et au social – étant exactement égal, en France, à la totalité de l’impôt sur le revenu du travail. Une équivalence que l’on doit comprendre, au-delà du symbole, comme une pure équation.
Conclusion politique
Cette obligation pour les États d’emprunter de l’argent sur le marché privé, avec taux d’intérêt, contre garantie en bons du Trésor, produit, au niveau des nations occidentales, la même conséquence que la garantie hypothécaire pour le monde privé des affaires. Soit, à travers une dette toujours grandissante et structurellement inremboursable, le transfert progressif – notamment par les privatisations – de toute la richesse de l’État dans les mains de la Banque, pourtant pur parasite. Soit, dit encore plus clairement : la captation progressive, à travers la fiction de la dette et avec la complicité des politiques, de toute la richesse des nations par un petit groupe de prédateurs…
Alain Soral
|
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 13:59 | |
| "Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain." Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français | |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 14:02 | |
| ‘‘ On croit mourir pour la Patrie ; et on meurt pour des industriels ’’ Anatole France
| |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 14:04 | |
| La pensée du jour
"Le budget devrait être équilibré, les finances publiques devraient être comblées, la dette publique devrait être réduite, l'arrogance de l'administration devrait être abolie et contrôlée, et l'aide aux pays étrangers devrait être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite. Les gens doivent encore apprendre à travailler, au lieu de vivre sur l'aide publique. " Cicéron An 55 AVANT JÉSUS CHRIST
| |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 14:21 | |
| LE REGNE DE LA QUANTITE Et les Signes des Temps - René GUENON - Editions GALLIMARD - CHAPITRE XVI - LA DEGENERESCENCE DE LA MONNAIE
Arrivé à ce point de notre exposé, il ne sera peut-être pas inutile de nous en écarter quelque peu, du moins en apparence, pour donner, ne fût-ce qu'assez sommairement, quelques indications sur une question qui peut sembler ne se rapporter qu'à un fait d'un genre très particulier, mais qui constitue un exemple frappant des résultats de la conception de la "vie ordinaire", en même temps qu'une excellente "illustration" de la façon dont celle-ci est liée au point de vue exclusivement quantitatif, et qui, par ce dernier côté surtout, se rattache en réalité très directement à notre sujet.
La question dont il s'agit est celle de la monnaie, et assurément, si l'on s'en tient au simple point de vue "économique" tel qu'on l'entend aujourd'hui, il semble bien que celle-ci soit quelque chose qui appartient aussi complètement que possible au "règne de la quantité" ; c'est d'ailleurs à ce titre qu'elle joue, dans la société moderne, le rôle prépondérant que l'on ne connaît que trop et sur lequel il serait évidemment superflu d'insister ; mais la vérité est que le point de vue "économique" lui-même et la conception exclusivement quantitative de la monnaie qui lui est inhérente ne sont que le produit d'une dégénérescence somme toute assez récente, et que la monnaie a eu à son origine et a conservé pendant longtemps un caractère tout différent et une valeur proprement qualitative, si étonnant que cela puisse paraître à la généralité de nos contemporains.
Il est une remarque qu'il est bien facile de faire, pour peu qu'on ait seulement "des yeux pour voir" : c'est que les monnaies anciennes sont littéralement couvertes de symboles traditionnels, pris même souvent parmi ceux qui présentent un sens plus particulièrement profond ; c'est ainsi qu'on a remarqué notamment que, chez les Celtes, les symboles figurant sur les monnaies ne peuvent s'expliquer que si on les rapporte à des connaissances doctrinales qui étaient propres aux Druides, ce qui implique d'ailleurs une intervention directe de ceux-ci dans ce domaine ; et, bien entendu, ce qui est vrai sous ce rapport pour les Celtes l'est également pour les autres peuples de l'antiquité, en tenant compte naturellement des modalités propres de leurs organisations traditionnelles respectives.
Cela s'accorde très exactement avec l'inexistence du point de vue profane dans les civilisations strictement traditionnelles : la monnaie, là où elle est existait, ne pouvait elle-même pas être la chose profane qu'elle est devenue plus tard ; et, si elle l'avait été, comment s'expliquerait ici l'intervention d'une autorité spirituelle qui évidemment n'aurait rien eu à y voir, et comment aussi pourrait-on comprendre que diverses traditions parlent de la monnaie comme de quelque chose qui est véritablement chargé d'une "influence spirituelle", dont l'action pouvait effectivement s'exercer par le moyen des symboles qui en constituaient le "support" normal ?
Ajoutons que, jusqu'à des temps très récents, on pouvait encore trouver un dernier vestige de cette notion dans des devises de caractère religieux, qui n'avaient assurément plus de valeur proprement symbolique, mais qui étaient du moins comme un rappel de l'idée traditionnelle désormais plus ou moins incomprise; mais, après avoir été, en certains pays, reléguées autour de la "tranche" des monnaies, ces devises mêmes ont fini par disparaître complètement, et, en effet, elles n'avaient aucune raison d'être dès lors que la monnaie ne représentait plus rien d'autre qu'un signe d'ordre uniquement "matériel" et quantitatif.
Le contrôle de l'autorité spirituelle sur la monnaie, sous quelque forme qu'il se soit exercé, n'est d'ailleurs pas un fait limité exclusivement à l'antiquité, et, sans sortir du monde occidental, il y a bien des indices qui montrent qu'il a dû s'y perpétuer jusque vers la fin du moyen âge, c'est-à-dire tant que ce monde a possédé une civilisation traditionnelle.
On ne pourrait en effet s'expliquer autrement que certains souverains, à cette époque, aient été accusés d'avoir "altéré les monnaies" ; si leurs contemporains leur en firent un crime, il faut conclure de là qu'ils n'avaient pas la libre disposition du titre de la monnaie et que, en le changeant de leur propre initiative, ils dépassaient les droits reconnus au pouvoir temporel (Voir Autorité spirituelle et pouvoir temporel, p. III, où nous nous sommes référé plus spécialement au cas de Philippe le Bel, et, où nous avons suggéré la possibilité d'un rapport assez étroit entre la destruction de l'Ordre du Temple et l'altération des monnaies, ce qui se comprendrait sans peine si l'on admettait, comme au moins très vraisemblable, que l'Ordre du Temple avait alors, entre autres fonctions, celle d'exercer le contrôle spirituel dans ce domaine ; nous n'y insisterons pas davantage, mais nous rappellerons que c'est précisément à ce moment que nous estimons pouvoir faire remonter les débuts de la déviation moderne proprement dite.) .
Dans tout autre cas, une telle accusation aurait été évidemment dépourvue de sens ; le titre de la monnaie n'aurait d'ailleurs eu alors qu'une importance toute conventionnelle, et, en somme, peu aurait importé qu'elle fût constituée par un métal quelconque et variable, ou même remplacée par un simple papier comme elle l'est en grande partie de nos jours, car cela n'aurait pas empêché qu'on pût continuer à en faire exactement le même usage "matériel".
Il fallait donc qu'il y eût là quelque chose d'un autre ordre, et nous pouvons dire d'un ordre supérieur, car ce n'est que par là que cette altération pouvait revêtir un caractère de si exceptionnelle gravité qu'elle allait jusqu'à compromettre la stabilité même de la puissance royale, parce que, en agissant ainsi, celle-ci usurpait les prérogatives de l'autorité spirituelle qui est, en définitive, l'unique source authentique de toute légitimité ; et c'est ainsi que ces faits, que les historiens profanes ne semblent guère comprendre, concourent encore à indiquer très nettement que la question de la monnaie avait, au moyen âge aussi bien que dans l'antiquité, des aspects tout à fait ignorés des modernes.
Il est donc arrivé là ce qui est arrivé généralement pour toutes les choses qui jouent, à un titre ou à un autre, un rôle dans l'existence humaine : ces choses ont été dépouillées peu à peu de tout caractère "sacré" ou traditionnel, et c'est ainsi que cette existence même, dans son ensemble, est devenue toute profane et c'est trouvée finalement réduite à la basse médiocrité de la "vie ordinaire" telle qu'elle se présente aujourd'hui.
En même temps, l'exemple de la monnaie montre bien que cette "profanisation", s'il est permis d'employer un tel néologisme, s'opère principalement par la réduction des choses à leur aspect quantitatif ; en fait, on a fini par ne plus même pouvoir concevoir que la monnaie soit autre chose que la représentation d'une quantité pure et simple ; mais, si ce cas est particulièrement net à cet égard, parce qu'il est en quelque sorte poussé jusqu'à l'extrême exagération, il est bien loin d'être le seul où une telle réduction apparaissent comme contribuant à enfermer l'existence dans l'horizon borné du point de vue profane.
Ce que nous avons dit du caractère quantitatif par excellence de l'industrie moderne et de tout ce qui s'y rapporte permet de le comprendre suffisamment : en entourant constamment l'homme des produits de cette industrie, en ne lui permettant pour ainsi dire plus de voir autre chose (sauf, comme dans les musées par exemple, à titre de simples "curiosités" n'ayant aucun rapport avec les circonstances "réelles" de sa vie, ni par conséquent aucune influence effective sur celle-ci), on le contraint véritablement à s'enfermer dans le cercle étroit de la "vie ordinaire" comme dans une prison sans issue.
Dans une civilisation traditionnelle, au contraire, chaque objet, en même temps qu'il était aussi parfaitement approprié que possible à l'usage auquel il était immédiatement destiné, était fait de telle façon qu'il pouvait à chaque instant, et du fait même qu'on en faisait réellement usage (au lieu de le traiter en quelque sorte comme une chose morte ainsi que le font les modernes pour tout ce qu'ils considèrent comme des "œuvres d'art"), servir de "support" de méditation reliant l'individu à quelque chose d'autre que la simple modalité corporelle, et aidant ainsi chacun à s'élever à un état supérieur selon la mesure de ses capacités (On pourra, sur ce sujet, consulter de nombreuses études de A. K. Coomaraswamy, qui l'a abondamment développé et "illustré" sous toutes ses faces et avec toutes les précisions nécessaires.) ; quel abîme entre ces deux conceptions de l'existence humaine !
Cette dégénérescence qualitative de toutes choses est d'ailleurs étroitement liée à celle de la monnaie, comme le montre le fait qu'on est arrivé à n' "estimer" couramment un objet que par son prix, considéré uniquement comme un "chiffre", une "somme" ou une quantité numérique de monnaie ; en fait, chez la plupart de nos contemporains, tout jugement porté sur un objet se base presque toujours exclusivement sur ce qu'il coûte.
Nous avons souligné le mot "estimer", en raison de ce qu'il a en lui-même un double sens qualitatif et quantitatif ; aujourd'hui, on a perdu de vue le premier sens, ou, ce qui revient au même, on a trouvé moyen de le réduire au second, et c'est ainsi que non seulement on "estime" un objet d'après son prix, mais aussi un homme d'après sa richesse (Les Américains sont allés si loin en ce sens qu'ils disent communément qu'un homme "vaut" telle somme, voulant indiquer par là le chiffre auquel s'élève sa fortune ; ils disent aussi, non pas qu'un homme réussit dans ses affaires, mais qu'il "est un succès", ce qui revient à identifier complètement l'individu à ses gains matériels !) .
La même chose est arrivée aussi, tout naturellement, pour le mot "valeur", et, remarquons-le en passant, c'est là-dessus que se fonde le curieux abus qu'en font certains philosophes récents, qui ont même été jusqu'à inventer, pour caractériser leurs théories, l'expression de "philosophie des valeurs" ; au fond de leur pensée, il y a l'idée que toute chose, à quelque ordre qu'elle se rapporte, est susceptible d'être conçue quantitativement et exprimée numériquement ; et le "moralisme", qui est d'autre part leur préoccupation dominante, se trouve par là associé directement au point de vue quantitatif (Cette association n'est d'ailleurs pas une chose entièrement nouvelle, car elle remonte en fait jusqu'à l' "arithmétique morale" de Bentham, qui date de la fin du XVIIIème siècle.) .
Ces exemples montrent aussi qu'il y a une véritable dégénérescence du langage, accompagnant ou suivant inévitablement celle de toutes choses ; en effet, dans un monde où l'on s'efforce de tout réduire à la quantité, il faut évidemment se servir d'un langage qui lui-même n'évoque plus que des idées purement quantitatives.
Pour en revenir plus spécialement à la question de la monnaie, nous devons encore ajouter qu'il s'est produit à cet égard un phénomène qui est bien digne de remarque : c'est que, depuis que la monnaie a perdu toute garantie d'ordre supérieur, elle a vu sa valeur quantitative elle-même, ou ce que le jargon des "économistes" appelle son "pouvoir d'achat", aller sans cesse en diminuant, si bien qu'on peut concevoir que, à une limite dont on s'approche de plus en plus, elle aura perdu toute raison d'être, même simplement "pratique" ou "matérielle", et elle devra disparaître comme d'elle-même de l'existence humaine.
On conviendra qu'il y a là un étrange retour des choses, qui se comprend d'ailleurs sans peine par ce que nous avons exposé précédemment : la quantité pure étant proprement au-dessous de toute existence, on ne peut, quand on pousse la réduction à l'extrême comme dans le cas de la monnaie (plus frappant que tout autre parce qu'on y est déjà presque arrivé à la limite), aboutir qu'à une véritable dissolution.
Cela peut déjà servir à montrer que, comme nous le disions plus haut, la sécurité de la "vie ordinaire" est en réalité quelque chose de bien précaire, et nous verrons aussi par la suite qu'elle l'est encore à beaucoup d'autres égards ; mais la conclusion qui s'en dégagera sera toujours la même en définitive : le terme réel de la tendance qui entraîne les hommes et les choses vers la quantité pure ne peut être que la dissolution finale du monde actuel.
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS - …………………………………………………….. 7 CHAPITRE I - Qualité et quantité ………………………………… 17 CHAPITRE II - « Materia signata quantitate »……………………. 22 CHAPITRE III - Mesure et manifestation…………………………... 28 CHAPITRE IV - Quantité spatiale et espace qualifié ………………. 36 CHAPITRE V - Les déterminations quantitatives du temps…… 42 CHAPITRE VI - Les principes d’individuation……………………. 49 CHAPITRE VII - L’uniformité contre l’unité ………………………. 53 CHAPITRE VIII - Métiers anciens et industrie moderne ………… 59 CHAPITRE IX - Le double sens de l’anonymat …………………… 66 CHAPITRE X - L’illusion des statistiques ………………………… 72 CHAPITRE XI - Unicité et « simplicité » ………………………….. 78 CHAPITRE XII - La haine du secret ..……………………………….. 85 CHAPITRE XIII - Les postulats du rationalisme……………………. 91 CHAPITRE XIV - Mécanisme et matérialisme ………………………. 97 CHAPITRE XV - L’illusion de la « vie ordinaire »………………… 102 CHAPITRE XVI - La dégénérescence de la monnaie ……………… 108 CHAPITRE XVII - Solidification du monde ………………………….. 113 CHAPITRE XVIII - Mythologie scientifique et vulgarisation ……… 119 CHAPITRE XIX - Les limites de l’histoire et de la géographie 127 CHAPITRE XX - De la sphère au cube ……………………………… 135 CHAPITRE XXI - Caïn et Abel ………………………………………. 142 CHAPITRE XXII - Signification de la métallurgie ……………………. 150 CHAPITRE XXIII - Le temps changé en espace ………………………. 157 CHAPITRE XXIV - Vers la dissolution ………………………………... 162 CHAPITRE XXV - Les fissures de la Grande Muraille ………………. 169 CHAPITRE XXVI - Chamanisme et sorcellerie ………………………... 174 CHAPITRE XXVII - Résidus psychiques ……………………………… 181 CHAPITRE XXVIII - Les étapes de l’action antitraditionnelle ……… 187 CHAPITRE XXIX - Déviation et subversion …………………………... 192 CHAPITRE XXX - Le renversement des symboles …………………… 197 CHAPITRE XXXI - Tradition et traditionalisme ………………………. 203 CHAPITRE XXXII - Le néo-spiritualisme …………………………… 210 CHAPITRE XXXIII - L’intuitionnisme contemporain …………………... 213 CHAPITRE XXXIV - Les méfaits de la psychanalyse ………………….. 222 CHAPITRE XXXV La confusion du psychique et du spirituel …… 230 CHAPITRE XXXVI - La pseudo-initiation ……………………………… 236 CHAPITRE XXXVII - La duperie des « prophéties » ……………………. 247 CHAPITRE XXXVIII - De l’antitradition à la contre-initiation ………… 255 CHAPITRE XXXIX - La grande parodie ou la spiritualité à rebours 261 CHAPITRE XL - La fin d’un monde ……………………………….. 268
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 17:37 | |
| En effet rien que le fait d'avoir abandonné l’étalon Or c'est un signe révélateur du basculement de Qualitatif à Quantitatif,c'est ce qu'on appel communément la monnaie de singe car elle n'a plus de valeur réelle...ceci dis ce basculement a permis,pendant quelques décennies,de faire augmenter considérablement la croissance (surtout en occident) à travers l'introduction de liquidités sur le "marché" de façon illimitée... Le fond du sujet c'est aussi et surtout la loi de 1973 laquelle a dépossédé les Etats de leur banques centrales (propres & autonomes) et de la possibilité d’emprunter à taux 0... |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 17:50 | |
| - Alexis232 a écrit:
- En effet rien que le fait d'avoir abandonné l’étalon Or c'est un signe révélateur du basculement de Qualitatif à Quantitatif,c'est ce qu'on appel communément la monnaie de singe car elle n'a plus de valeur réelle
L'or non plus n'a aucune valeur réelle, si on va par là. Tout système monétaire est conventionnel, que vous indexiez ou pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Jeu 4 Nov 2010 - 18:16 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- En effet rien que le fait d'avoir abandonné l’étalon Or c'est un signe révélateur du basculement de Qualitatif à Quantitatif,c'est ce qu'on appel communément la monnaie de singe car elle n'a plus de valeur réelle
L'or non plus n'a aucune valeur réelle, si on va par là.
Tout système monétaire est conventionnel, que vous indexiez ou pas. C'est la rareté "qui fait" la valeur,le jour ou l'on arrivera à reproduire de l'or celui-ci n'aura plus aucune valeur tout comme la monnaie fiduciaire qui ne l'est plus...car actuellement il y a un écart énorme entre la richesse réelle et la masse monétaire en circulation... |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 30 Nov 2010 - 21:31 | |
| Mardi 30 novembre:
Marine Le Pen (FN) – « Pour résorber notre dette : Sortir de la Loi de 1973 ! »
<object width="480" height="360"><param name="movie" value="https://www.dailymotion.com/swf/video/xfuymp?width=&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="https://www.dailymotion.com/swf/video/xfuymp?width=&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&background=%23171D1B&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" width="480" height="360" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><b><a href="https://www.dailymotion.com/video/xfuymp_resorber-notre-dette-sortir-de-la-loi-de-1973_news">Résorber notre dette : Sortir de la Loi de 1973</a></b><br /><i>envoyé par <a href="https://www.dailymotion.com/polecom">polecom</a>. - <a href="https://www.dailymotion.com/fr/channel/news">L'info internationale vidéo.</a></i> |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| | | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Dim 5 Déc 2010 - 21:15 | |
| - Lephenix a écrit:
- Cours d’économie pour les nuls : https://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
On comprend mieux le pourquoi de cette tendance de l' "International-socialo-communisme" à vouloir créer des systèmes qui ne fonctionnent qu'avec un endettement à outrance... toujours plus de solidarité etc. (sic)
Ce système a été créé par le bankstérisme du grand Kapital.
On comprend mieux également le rôle d'un Dominique Strauss Kahn chouchou des pôôôvres travailleurs exploités.
On vit une époque fooormidaaable !!! Dès qu'un analyse explique par un Komplot, Lephenix est là. Ca ne nuit pas à votre vie de famille,, votre paranoïa permanente ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Dim 5 Déc 2010 - 21:51 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Lephenix a écrit:
- Cours d’économie pour les nuls : https://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
On comprend mieux le pourquoi de cette tendance de l' "International-socialo-communisme" à vouloir créer des systèmes qui ne fonctionnent qu'avec un endettement à outrance... toujours plus de solidarité etc. (sic)
Ce système a été créé par le bankstérisme du grand Kapital.
On comprend mieux également le rôle d'un Dominique Strauss Kahn chouchou des pôôôvres travailleurs exploités.
On vit une époque fooormidaaable !!! Dès qu'un analyse explique par un Komplot, Lephenix est là.
Ca ne nuit pas à votre vie de famille,, votre paranoïa permanente ? Salut Arnaud, C'est vrai le mot "Secret" est en lui même répugnant... <object width="480" height="385"><param name="movie" value="https://www.youtube.com/v/EB5_QASieoA?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="https://www.youtube.com/v/EB5_QASieoA?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object> |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Dim 5 Déc 2010 - 22:23 | |
| - Arnaud Dumouch a écrit:
- Lephenix a écrit:
- Cours d’économie pour les nuls : https://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
Dès qu'un analyse explique par un Komplot, Lephenix est là.
Ca ne nuit pas à votre vie de famille,, votre paranoïa permanente ? Ne vous occupez pas de ma vie de famille elle va très bien merci. Permettez-moi de vous dire que vous êtes un bien curieux individu. Vous êtes manifestement absolument incapable d'argumenter clairement sur le fond et dès que vous perdez pied, vous réagissez comme les petites frappes de banlieue. A quand un "N.T.M" tonitruant comme réponse ? Vous avez toute ma compassion et ma clémence, sachant, que contrairement aux idées modernes progressistes qui vous sont chères, qu'une bonne éducation et une grande érudition ne changeront jamais la véritable nature d'un homme, ni son degré d'intelligence, car tout ce que l'homme apprend est déjà en lui. (exit la théorie de l'évolution)
A ce sujet, je vous dédie cette citation de J. Romains : "Les esprits d'élite discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les esprits médiocres discutent des personnes".
Que pensez-vous de cette citation attribuée à Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur Français : "Lorsqu'un gouvernement est dépendant des banquiers pour l'argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. [...] L'argent n'a pas de patrie ; les financiers n'ont pas de patriotisme et n'ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain."
Encore un obsédé du "Komplot" n'est-ce pas ?
Punition : Vous me copierez cent fois : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement… » Article 11 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (extrait)
Dernière édition par Lephenix le Dim 5 Déc 2010 - 22:26, édité 1 fois | |
| | | Arnaud Dumouch
Messages : 94275 Inscription : 19/05/2005
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Dim 5 Déc 2010 - 22:24 | |
| Je n'ai plus envie d'argumenter face à vos théories du complot. On y a passé trop de temps. Vous êtes structuré ainsi. Personne ne peut plus rien pour vous. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 15:15 | |
| S'il n'y avait d'intérêts il n'y aurait pas de dette car c'est la charge de la dette qui nourrit la dette... Voici les conséquences le la loi de 1973 schématisées |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 15:20 | |
| - Alexis232 a écrit:
- S'il n'y avait d'intérêts il n'y aurait pas de dette car c'est la charge de la dette qui nourrit la dette...
Voici les conséquences le la loi de 1973 schématisées
Ce mécanisme ne se met en place que quand on est assez irresponsable pour ne pas se soucier de rembourser les emprunts avant d'en contracter de nouveaux : si les gouvernements ne pratiquaient pas la cavalerie, c'est-à-dire l'activité qui a conduit Madoff en prison, alors les finances seraient plus saines. Mais la vérité, c'est que tous les Etats occidentaux sont des délinquants financiers. C'est une tradition : la monarchie française y a succombé. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 15:43 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- S'il n'y avait d'intérêts il n'y aurait pas de dette car c'est la charge de la dette qui nourrit la dette...
Voici les conséquences le la loi de 1973 schématisées
Ce mécanisme ne se met en place que quand on est assez irresponsable pour ne pas se soucier de rembourser les emprunts avant d'en contracter de nouveaux : si les gouvernements ne pratiquaient pas la cavalerie, c'est-à-dire l'activité qui a conduit Madoff en prison, alors les finances seraient plus saines.
Mais la vérité, c'est que tous les Etats occidentaux sont des délinquants financiers. C'est une tradition : la monarchie française y a succombé. Je crois que vous ne voulez pas comprendre la différence entre:emprunter à sa propre banque centrale à taux 0% et celle de l'emprunt à des marchés ou banques privées à taux variable entre 2.5 et 4.5%. Sans parler des conséquences ... soumission des états a des mécanismes financiers. Je vais être pédagogue,la différence est la suivante: Avant 1973....J'emprunte à mes parents (car j ai un projet) à taux 0% et je les rembourse tranquillement,l'emprunt est familial (la nation est comparable à une famille). après 1973 ....j'emprunte à un étranger avec taux d’intérêt ,je dépend de lui et en + je me ruine.... |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 15:52 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- S'il n'y avait d'intérêts il n'y aurait pas de dette car c'est la charge de la dette qui nourrit la dette...
Voici les conséquences le la loi de 1973 schématisées
Ce mécanisme ne se met en place que quand on est assez irresponsable pour ne pas se soucier de rembourser les emprunts avant d'en contracter de nouveaux : si les gouvernements ne pratiquaient pas la cavalerie, c'est-à-dire l'activité qui a conduit Madoff en prison, alors les finances seraient plus saines.
Mais la vérité, c'est que tous les Etats occidentaux sont des délinquants financiers. C'est une tradition : la monarchie française y a succombé.
Je crois que vous ne voulez pas comprendre la différence entre:emprunter à sa propre banque centrale à taux 0% et celle de l'emprunt à des marchés ou banques privées à taux variable entre 2.5 et 4.5%. Sans parler des conséquences ... soumission des états a des mécanismes financiers.
Je vais être pédagogue,la différence est la suivante:
Avant 1973....J'emprunte à mes parents (car j ai un projet) à taux 0% et je les rembourse tranquillement,l'emprunt est familial (la nation est comparable à une famille).
après 1973 ....j'emprunte à un étranger avec taux d’intérêt ,je dépend de lui et en + je me ruine.... Sauf que quand vous empruntez à vos parents : 1) Ils y perdent nécessairement, parce que pendant tout le temps du prêt, cet argent qu'ils auraient pu placer pour toucher des loyers ou des intérêts, il ne leur rapportera rien. En outre, il y a l'inflation qui diminue pratiquement constamment le pouvoir d'achat à somme égale. 2) Si vous êtes dans l'incapacité de rembourser, c'est tout pour la gueule de vos parents. Votre risque est quasi nul, le leur est quasi total. 3) Quand on est responsable, on n'emprunte à ses parents qu'en cas de coup dur, pas pour sa consommation habituelle et financer des dépenses de confort. C'est ce qui est possible aujourd'hui : on peut exceptionnellement recourir aux banques centrales, mais pas habituellement. Parce que quand vous décidez de partir en vacances et que vous êtes un bon fils, vous travaillez et vous épargnez pour vous payer le voyage, vous n'allez pas voir papa-maman en tendant la main. Parce que quand on est responsable, on ne dépense plus que ce que l'on gagne que dans le cadre très limité d'investissements rentables ou d'impondérable. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 16:18 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- S'il n'y avait d'intérêts il n'y aurait pas de dette car c'est la charge de la dette qui nourrit la dette...
Voici les conséquences le la loi de 1973 schématisées
Ce mécanisme ne se met en place que quand on est assez irresponsable pour ne pas se soucier de rembourser les emprunts avant d'en contracter de nouveaux : si les gouvernements ne pratiquaient pas la cavalerie, c'est-à-dire l'activité qui a conduit Madoff en prison, alors les finances seraient plus saines.
Mais la vérité, c'est que tous les Etats occidentaux sont des délinquants financiers. C'est une tradition : la monarchie française y a succombé.
Je crois que vous ne voulez pas comprendre la différence entre:emprunter à sa propre banque centrale à taux 0% et celle de l'emprunt à des marchés ou banques privées à taux variable entre 2.5 et 4.5%. Sans parler des conséquences ... soumission des états a des mécanismes financiers.
Je vais être pédagogue,la différence est la suivante:
Avant 1973....J'emprunte à mes parents (car j ai un projet) à taux 0% et je les rembourse tranquillement,l'emprunt est familial (la nation est comparable à une famille).
après 1973 ....j'emprunte à un étranger avec taux d’intérêt ,je dépend de lui et en + je me ruine.... Sauf que quand vous empruntez à vos parents :
1) Ils y perdent nécessairement, parce que pendant tout le temps du prêt, cet argent qu'ils auraient pu placer pour toucher des loyers ou des intérêts, il ne leur rapportera rien. En outre, il y a l'inflation qui diminue pratiquement constamment le pouvoir d'achat à somme égale.
Je crois que vous ne voulez pas comprendre les conséquences de cette loi...c'est de la malhonnêteté intellectuelle ou alors vous ne comprenez pas,chose que je ne peux pas croire...
L'argent que mes parents me prêtent sans intérêt est utilisé pour investir et donc générer de la richesse au sein de la même famille,il va donc (l'emprunt en famille) faire fructifier le patrimoine familial sans intermédiaire étranger. Je rembourse et j'amplifie la richesse familiale sans avoir perdu l'intérêt !
2) Si vous êtes dans l'incapacité de rembourser, c'est tout pour la gueule de vos parents. Votre risque est quasi nul, le leur est quasi total.
C'est la famille dans sa totalité qu'il faut considérer...une fratrie,l'un des enfants fera faillite mais les autres utiliseront à bon escient le prêt familial ce qui équilibrera largement l' actif/passif...
3) Quand on est responsable, on n'emprunte à ses parents qu'en cas de coup dur, pas pour sa consommation habituelle et financer des dépenses de confort. C'est ce qui est possible aujourd'hui : on peut exceptionnellement recourir aux banques centrales, mais pas habituellement. Parce que quand vous décidez de partir en vacances et que vous êtes un bon fils, vous travaillez et vous épargnez pour vous payer le voyage, vous n'allez pas voir papa-maman en tendant la main. Parce que quand on est responsable, on ne dépense plus que ce que l'on gagne que dans le cadre très limité d'investissements rentables ou d'impondérable.
La métaphore "parents"( que nous utilisons pour imager) correspond au gouvernement à l’état,c'est à lui de distribuer de façon responsable et efficacement ces prêts afin que la famille investisse de la meilleur des façon pour ainsi enrichir la communauté familiale/nationale.
|
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 17:20 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
Sauf que quand vous empruntez à vos parents :
1) Ils y perdent nécessairement, parce que pendant tout le temps du prêt, cet argent qu'ils auraient pu placer pour toucher des loyers ou des intérêts, il ne leur rapportera rien. En outre, il y a l'inflation qui diminue pratiquement constamment le pouvoir d'achat à somme égale.
Je crois que vous ne voulez pas comprendre les conséquences de cette loi...c'est de la malhonnêteté intellectuelle ou alors vous ne comprenez pas,chose que je ne peux pas croire...
L'argent que mes parents me prêtent sans intérêt est utilisé pour investir et donc générer de la richesse au sein de la même famille,il va donc (l'emprunt en famille) faire fructifier le patrimoine familial sans intermédiaire étranger. Je rembourse et j'amplifie la richesse familiale sans avoir perdu l'intérêt !
2) Si vous êtes dans l'incapacité de rembourser, c'est tout pour la gueule de vos parents. Votre risque est quasi nul, le leur est quasi total.
C'est la famille dans sa totalité qu'il faut considérer...une fratrie,l'un des enfants fera faillite mais les autres utiliseront à bon escient le prêt familial ce qui équilibrera largement l' actif/passif...
3) Quand on est responsable, on n'emprunte à ses parents qu'en cas de coup dur, pas pour sa consommation habituelle et financer des dépenses de confort. C'est ce qui est possible aujourd'hui : on peut exceptionnellement recourir aux banques centrales, mais pas habituellement. Parce que quand vous décidez de partir en vacances et que vous êtes un bon fils, vous travaillez et vous épargnez pour vous payer le voyage, vous n'allez pas voir papa-maman en tendant la main. Parce que quand on est responsable, on ne dépense plus que ce que l'on gagne que dans le cadre très limité d'investissements rentables ou d'impondérable.
La métaphore "parents"( que nous utilisons pour imager) correspond au gouvernement à l’état,c'est à lui de distribuer de façon responsable et efficacement ces prêts afin que la famille investisse de la meilleur des façon pour ainsi enrichir la communauté familiale/nationale.
Je vais essayer d'être clair à mon tour : pourquoi les Etats empruntent-ils en majorité ? Un exemple apparu récemment : l'Etat français emprunte pour payer une retraite sur dix. En quoi cela est-il un investissement ? N'est-ce pas plutôt une dépense de confort, une dépense sociale que l'on n'a pas les moyens de financer et qui ne rapporte rien ? Dans tous les Etat-providence occidentaux, ce n'est pas à financer des projets d'avenir que servent les emprunts, mais à financer des avantages sociaux que les recettes ne permettent tout simplement pas de payer. Votre raisonnement tient la route dans votre tête parce que vous partez du principe que l'argent emprunté est employé de manière responsable. Or ce n'est pas le cas du tout. C'est bien ça le problème ! Du coup, pour mettre les gouvernements en face de leurs responsabilité, on doit interdire d'emprunter ainsi aux BC. De la même façon que pour mettre les enfants en face de leurs responsabilités, les parents doivent un jour arrêter de mettre la main à la poche. | |
| | | Lephenix
Messages : 1308 Inscription : 21/07/2007
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 18:55 | |
| Une "souveraineté" démocratique est un sinistre leurre.
Joseph de Maistre disait à juste titre : "Une souveraineté périodique ou intermittente est une contradiction dans les termes."
La démocratie est véritablement une "anarchie" : « Anarchie » signifie au sens étymologique : « absence de principe ».
Or le fondement de tout véritable Etat, c’est la transcendance de son principe. Evola
« Une Nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenir; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis » Ernest Renan
« Il n’y a pas d’adversaire plus absolu de la liberté humaine que la démocratie. Sous prétexte de la défendre, elle s’efforce en réalité de la rendre impossible car elle détruit toute possibilité de référence ou vérité » "La Multiplication" de Franc Mallet
Exemple :Taxe carbone un cauchemar annoncé : Le système technique informatique d'un prélèvement automatique de n’importe quelle taxe au niveau planétaire, sans l'intervention des Etats, est à présent en place grâce à la "taxe carbone". Les Etats ne pourront d’ailleurs pas s’y opposer. « Tous ensemble ! tous ensemble ! tous ensemble ! »…
https://www.youtube.com/watch?v=kEA8Z1I6zj4&feature=more_related
Qu’est-ce que l’argent ?
https://www.dailymotion.com/video/x75e0k_l-argent-dette-de-paul-grignon-fr-i_news
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 19:41 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
Sauf que quand vous empruntez à vos parents :
1) Ils y perdent nécessairement, parce que pendant tout le temps du prêt, cet argent qu'ils auraient pu placer pour toucher des loyers ou des intérêts, il ne leur rapportera rien. En outre, il y a l'inflation qui diminue pratiquement constamment le pouvoir d'achat à somme égale.
Je crois que vous ne voulez pas comprendre les conséquences de cette loi...c'est de la malhonnêteté intellectuelle ou alors vous ne comprenez pas,chose que je ne peux pas croire...
L'argent que mes parents me prêtent sans intérêt est utilisé pour investir et donc générer de la richesse au sein de la même famille,il va donc (l'emprunt en famille) faire fructifier le patrimoine familial sans intermédiaire étranger. Je rembourse et j'amplifie la richesse familiale sans avoir perdu l'intérêt !
2) Si vous êtes dans l'incapacité de rembourser, c'est tout pour la gueule de vos parents. Votre risque est quasi nul, le leur est quasi total.
C'est la famille dans sa totalité qu'il faut considérer...une fratrie,l'un des enfants fera faillite mais les autres utiliseront à bon escient le prêt familial ce qui équilibrera largement l' actif/passif...
3) Quand on est responsable, on n'emprunte à ses parents qu'en cas de coup dur, pas pour sa consommation habituelle et financer des dépenses de confort. C'est ce qui est possible aujourd'hui : on peut exceptionnellement recourir aux banques centrales, mais pas habituellement. Parce que quand vous décidez de partir en vacances et que vous êtes un bon fils, vous travaillez et vous épargnez pour vous payer le voyage, vous n'allez pas voir papa-maman en tendant la main. Parce que quand on est responsable, on ne dépense plus que ce que l'on gagne que dans le cadre très limité d'investissements rentables ou d'impondérable.
La métaphore "parents"( que nous utilisons pour imager) correspond au gouvernement à l’état,c'est à lui de distribuer de façon responsable et efficacement ces prêts afin que la famille investisse de la meilleur des façon pour ainsi enrichir la communauté familiale/nationale.
Je vais essayer d'être clair à mon tour : pourquoi les Etats empruntent-ils en majorité ?
Un exemple apparu récemment : l'Etat français emprunte pour payer une retraite sur dix. En quoi cela est-il un investissement ? N'est-ce pas plutôt une dépense de confort, une dépense sociale que l'on n'a pas les moyens de financer et qui ne rapporte rien ?
Dans tous les Etat-providence occidentaux, ce n'est pas à financer des projets d'avenir que servent les emprunts, mais à financer des avantages sociaux que les recettes ne permettent tout simplement pas de payer.
Votre raisonnement tient la route dans votre tête parce que vous partez du principe que l'argent emprunté est employé de manière responsable. Or ce n'est pas le cas du tout. C'est bien ça le problème ! Du coup, pour mettre les gouvernements en face de leurs responsabilité, on doit interdire d'emprunter ainsi aux BC. De la même façon que pour mettre les enfants en face de leurs responsabilités, les parents doivent un jour arrêter de mettre la main à la poche. Je vais le répéter pour une énième fois...le fond du sujet ce n'est pas la dette mais l’intérêt de cette dette ! Vous avez bien regardé le schéma ? il est très clair pourtant. Avant 1973 l’État français empruntait à sa banque centrale sans intérêt,vous comprenez ou pas ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Lun 6 Déc 2010 - 19:50 | |
| Alors j'ai initié ce sujet le 23/08/2010
Voici exactement le même post du 31/10/2010
La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973
http://www.lepost.fr/article/2010/10/31/2288088_la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973.html
|
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 11:11 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Alors j'ai initié ce sujet le 23/08/2010
Voici exactement le même post du 31/10/2010
La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973
http://www.lepost.fr/article/2010/10/31/2288088_la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973.html
Ce n'est plus tellement la loi Pompidou-Giscard que vous critiquez, elle a été abrogée à la suite du traité de Maastricht. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 11:21 | |
| - Alexis232 a écrit:
Je vais le répéter pour une énième fois...le fond du sujet ce n'est pas la dette mais l’intérêt de cette dette ! Vous avez bien regardé le schéma ? il est très clair pourtant.
Avant 1973 l’État français empruntait à sa banque centrale sans intérêt,vous comprenez ou pas ?
Je comprends, mais je crains que les choses ne soient un peu plus compliquées. Votre schéma montre une divergence à partir de 1979 alors que la loi Pompidou-Giscard date de 1973. Pourquoi six ans avant de commencer à produire des effets ? L'emprunt auprès de banques privées permet l'existence d'un marché de titres qui a aussi des avantages économiques. A l'époque où la loi P-G a été votée, l'inflation était un gros souci. Interdire à l'Etat de financer le déficit par la création monétaire n'était pas una mauvaise idée. La question, bien sûr, est de savoir si elle est toujours d'actualité. A mon avis, on ne sert pas la cause en expliquant que Pompidou a fait cela pour servir son maître banquier Rotschild. Là, on est dans le complot, dans la politique, or la question est avant tout économique. C'est sur ce plan qu'il convient de placer le débat. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 11:28 | |
| Voici le commentaire de VGE :
" La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique. La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente.Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950." La vraie question économique est donc : les problèmes se posent-ils dans les mêmes termes aujourd'hui ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:20 | |
| Vous ne recherchez pas la vérité en fin de comptes...vous voulez avoir raison voila la finalité de vos commentaires. Vous rayez d'un trait de plumes les allocutions d'un Dupont-Aignan d'une Marine le Pen ou d'un Mélenchon...les trois n'ont rien en commun et pourtant ils dénoncent ardemment cette loi de 1973.(Je ne parle que de ces trois personnalités médiatiques) Le but n'est pas d'avoir raison on s'enfiche...vous pensez donc que cette loi fut positive?
Dernière édition par Alexis232 le Mar 7 Déc 2010 - 13:27, édité 1 fois |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:25 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Vous ne recherchez pas la vérité en fin de comptes...vous voulez avoir raison voila la finalité de vos commentaires.
Vous rayez d'un trait de plumes les commentaires d'un Dupont-Aignan d'une Marine le Pen ou d'un Mélenchon...les trois n'ont rien en commun et pourtant ils dénoncent ardemment cette loi de 1973.(Je ne parle que de ces trois personnalités médiatiques) Le but n'est pas d'avoir raison on s'enfiche...
Je viens juste de dire qu'il faut un débat économique. Je ne vois pas en quoi cela est "vouloir avoir raison". | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:40 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Vous ne recherchez pas la vérité en fin de comptes...vous voulez avoir raison voila la finalité de vos commentaires.
Vous rayez d'un trait de plumes les commentaires d'un Dupont-Aignan d'une Marine le Pen ou d'un Mélenchon...les trois n'ont rien en commun et pourtant ils dénoncent ardemment cette loi de 1973.(Je ne parle que de ces trois personnalités médiatiques) Le but n'est pas d'avoir raison on s'enfiche...
Je viens juste de dire qu'il faut un débat économique. Je ne vois pas en quoi cela est "vouloir avoir raison". Un débat économique?mais c'est pas possible...vous ne comprenez pas le mécanisme qui s'est mis en route à partir de 1973? Ne venez pas dire"oui mais les choses sont plus complexes" pour finalement rien dire... Dans ce post il y a suffisamment d'éléments pour comprendre les "modifications" engendrées par cette loi,très simple au final...pas besoin d'un "grenelle" sur l'économie pour comprendre les conséquences de La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973. |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:44 | |
| - Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Vous ne recherchez pas la vérité en fin de comptes...vous voulez avoir raison voila la finalité de vos commentaires.
Vous rayez d'un trait de plumes les commentaires d'un Dupont-Aignan d'une Marine le Pen ou d'un Mélenchon...les trois n'ont rien en commun et pourtant ils dénoncent ardemment cette loi de 1973.(Je ne parle que de ces trois personnalités médiatiques) Le but n'est pas d'avoir raison on s'enfiche...
Je viens juste de dire qu'il faut un débat économique. Je ne vois pas en quoi cela est "vouloir avoir raison". Un débat économique?mais c'est pas possible...vous ne comprenez pas le mécanisme qui s'est mis en route à partir de 1973? Ne venez pas dire"oui mais les choses sont plus complexes" pour finalement rien dire... Dans ce post il y a suffisamment d'éléments pour comprendre les "modifications" engendrées par cette loi,très simple au final...pas besoin d'un "grenelle" sur l'économie pour comprendre les conséquences de La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973.
C'est qui qui veut à tout prix avoir raison ? N'avez-vous rien lu de ce que j'ai dis sur l'inflation, contre laquelle la loi avait pour but de lutter (entre autres) ? Vous faites bien de dénoncer les effets pervers, mais il faut aussi savoir les effets positifs, afin de peser le pour et le contre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:55 | |
| - Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Philippe Fabry a écrit:
- Alexis232 a écrit:
- Vous ne recherchez pas la vérité en fin de comptes...vous voulez avoir raison voila la finalité de vos commentaires.
Vous rayez d'un trait de plumes les commentaires d'un Dupont-Aignan d'une Marine le Pen ou d'un Mélenchon...les trois n'ont rien en commun et pourtant ils dénoncent ardemment cette loi de 1973.(Je ne parle que de ces trois personnalités médiatiques) Le but n'est pas d'avoir raison on s'enfiche...
Je viens juste de dire qu'il faut un débat économique. Je ne vois pas en quoi cela est "vouloir avoir raison". Un débat économique?mais c'est pas possible...vous ne comprenez pas le mécanisme qui s'est mis en route à partir de 1973? Ne venez pas dire"oui mais les choses sont plus complexes" pour finalement rien dire... Dans ce post il y a suffisamment d'éléments pour comprendre les "modifications" engendrées par cette loi,très simple au final...pas besoin d'un "grenelle" sur l'économie pour comprendre les conséquences de La loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973.
C'est qui qui veut à tout prix avoir raison ?
N'avez-vous rien lu de ce que j'ai dis sur l'inflation, contre laquelle la loi avait pour but de lutter (entre autres) ?
Vous faites bien de dénoncer les effets pervers, mais il faut aussi savoir les effets positifs, afin de peser le pour et le contre. Je ne vais insister Philippe... Voici en très bref les conséquences le la loi de 1973. -Perte du contrôle/maîtrise monétaire;(battre monnaie) -Emprunts extrêmement coûteux pour les Etats,ça les a littéralement ruinés. -Montée en puissance d'instituts financiers/marché. -Soumission obligatoire(à cause du mécanisme nouveau après 1973 ) des Etats/Nations aux marchés et banques privées. -Au final les marchés et instituts de notation sont capables de museler des Etats et ruiner des Nations... L'actualité au sujet de la Grèce Espagne Irlande ça ne vous dis rien,aucun rapport? |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 13:59 | |
| - Alexis232 a écrit:
Je ne vais insister Philippe... Voici en très bref les conséquences le la loi de 1973.
-Perte du contrôle/maîtrise monétaire;(battre monnaie) -Emprunts extrêmement coûteux pour les Etats,ça les a littéralement ruinés. -Montée en puissance d'instituts financiers/marché. -Soumission obligatoire(à cause du mécanisme nouveau après 1973 ) des Etats/Nations aux marchés et banques privées. -Au final les marchés et instituts de notation sont capables de museler des Etats et ruiner des Nations...
L'actualité au sujet de la Grèce Espagne Irlande ça ne vous dis rien,aucun rapport?
C'est une analyse partiale, comme je l'ai déjà dit. Je ne nie pas vos conclusions, je dis seulement que vous passez sous silence d'autres faits : la lutte contre l'inflation, le comportement irresponsable des Etats dans le recours à l'emprunt (quand on sait que l'emprunt est cher, on y recourt pas sans arrêt et pour des choses non nécessaires)... Seuls les mauvais gestionnaires ont sans arrêt leur banquier sur le dos. Ce qui est vrai pour les particuliers est vrai pour les Etats. Or j'ai la sensation que vous dites que les Etats n'y sont pour rien, que c'est la faute au système. | |
| | | Jonas et le signe
Messages : 12574 Inscription : 13/09/2006
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 15:11 | |
| - Citation :
- Philippe Fabry a écrit:
- Voici le commentaire de VGE :
" La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique. La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente.Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950." La vraie question économique est donc : les problèmes se posent-ils dans les mêmes termes aujourd'hui ? J'aimerais savoir à qui VGE répond ici, et à quoi exactement? | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 15:47 | |
| - Karl a écrit:
-
- Citation :
- Philippe Fabry a écrit:
- Voici le commentaire de VGE :
" La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j'étais Ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s'agissait à l'époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu'il soit émis par une entité privée ou publique. La possibilité du prêt direct de la Banque de France au Trésor public a généré partout où il fut appliqué une situation d'inflation monétaire permanente.Votre remarque sur l'endettement public est inexacte et révélatrice : vous semblez penser qu'une dette du Trésor public envers la Banque de France ne serait pas décomptée comme faisant partie de la dette de l'administration publique. En réalité, il y a dans ce domaine des règles bien connues qui définissent le montant des avances et prêts de l'institut d'émission en faveur du Trésor public, avances et prêts qui ont évidemment vocation à être remboursés et qui figurent de ce fait dans le montant de la dette publique. Ce que vous supposez consiste à dire qu'on aurait pu remplacer un endettement visible et structuré par une simple émission monétaire. Mais ce serait ouvrir les bras au retour à l'inflation des années 1950." La vraie question économique est donc : les problèmes se posent-ils dans les mêmes termes aujourd'hui ?
J'aimerais savoir à qui VGE répond ici, et à quoi exactement? A un internaute qui disait ceci: - Citation :
- Monsieur le PrésidentSi j'avais trouvé une adresse courriel directe, j'aurais pu éviter de passer par ce blog. J'espère que votre équipe vous transmettra la question qui suit, et que vous pourrez me répondre direcement.Le 3 janvier 1973, sous la présidence de Georges Pompidou, alors que vous étiez Ministre de Finances, est entrée en application une réforme importante des statuts de la Banque de France, dans lequel nous trouvons ce très court article 25 ; « le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France », autrement dit fut bloqué à ce moment toute possibilité de crédit de la Banque de France au Trésor, et ici se trouve l'origine de la dette des administrations publiques dans notre pays laquelle atteint maintenant plus de 1200 milliards (au seul sens de Maastricht), et nous ponctionne collectivement de plus de 40 milliards d'intérêts par an, payés aux "déjà plus riches".J'aimerais que vous m'expliquiez, sans langue de bois, quel fut, à l'époque, la justification de ce changement de cap qui nous ligote sous la coupe des banques privées.Avec ma considération la plus distinguée
| |
| | | Jonas et le signe
Messages : 12574 Inscription : 13/09/2006
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 16:03 | |
| Merci, Philippe. Donc, VGE refuse l'idée que la loi de 1973 soit à l'origine de la dette monstrueuse actuelle.... Soit. Toutefois, il apparait que VGE fait un court procès d'intention à son questionneur, qui ne dit pas que l'inflation pouvait être substituée à l'endettement. D'ailleurs, le septennat de VGE a été marqué de toute manière par l'inflation... Par conséquent la justification de VGE n'en est point une. Pour ce qui semble au béotien que je suis. | |
| | | Philippe Fabry
Messages : 13954 Inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) Mar 7 Déc 2010 - 16:08 | |
| - Karl a écrit:
- Merci, Philippe.
Donc, VGE refuse l'idée que la loi de 1973 soit à l'origine de la dette monstrueuse actuelle....
Il ne me semble pas. Il me semble plutôt que son propos se résume à "la dette ou l'(hyper)inflation". Et mathématiquement c'est juste : si, en les finançant par la création monétaire au lieu de la dette, nos gouvernements avaient fait les mêmes dépenses qu'ils ont faites depuis trente ans (et que, bien sûr, il n'y avait pas eu l'euro, qui change la donne), le franc serait aujourd'hui dramatiquement dévalué, nous aurions une monnaie très faible. En dissimulant ce fait, on peut faire croire que Pompidou et Giscard étaient les valets de la finance apatride. Mais alors on fait de la caricature politicienne, pas de l'analyse économique. Donc, je le répète, le problème c'est l'irresponsabilité des gouvernants, qui dépensent trop. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) | |
| |
| | | | Loi Pompidou Giscard du 3 janvier 1973 - création monétaire.(Loi n°73-7 Banque de France) | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |