Une avancée significative pour les travailleurs sans papiers..

Jehan a écrit:

les travailleur-e-s

J'ai horreur de cette mode stupide de mettre des -e- pour signifier que le féminin est compris, ce qui est un règle en français sans qu'il soit besoin de le préciser.
Et en plus, ici, c'est fait de manière aberrante : on se trouve face à des "travailleures". C'est de la grammaire syndicaliste toute crachée.

Citation :

J'ai horreur de cette mode stupide de mettre des -e- pour signifier que le féminin est compris, ce qui est un règle en français sans qu'il soit besoin de le préciser.
Et en plus, ici, c'est fait de manière aberrante : on se trouve face à des "travailleures". C'est de la grammaire syndicaliste toute crachée.

Et bien cette "stupidité" je l'assume....
Ce vocabulaire, je le fais mien.....
Savez-vous.... Le courage consiste parfois non pas à être différent des autres, mais très humblement leur ressembler...
Ce courage est un effort toujours vigilant vers la simplicité, le naturel mais surtout une recherche de la Vérité... et quelle que soit sa provenance....

.eriannoitcaér-artlu emsigoloén el te eriammarg al erèférp eJ

Jehan a écrit:

Citation :

J'ai horreur de cette mode stupide de mettre des -e- pour signifier que le féminin est compris, ce qui est un règle en français sans qu'il soit besoin de le préciser.
Et en plus, ici, c'est fait de manière aberrante : on se trouve face à des "travailleures". C'est de la grammaire syndicaliste toute crachée.

Et bien cette "stupidité" je l'assume....
Ce vocabulaire, je le fais mien.....
Savez-vous.... Le courage consiste parfois non pas à être différent des autres, mais très humblement leur ressembler...
Ce courage est un effort toujours vigilant vers la simplicité, le naturel mais surtout une recherche de la Vérité... et quelle que soit sa provenance....

La Vérité n'est pas antithétique avec la rigueur, et un message passe toujours mieux quand il est bien écrit.
Ne vous en déplaise, parler sans se soucier de la correction de son langage n'est pas une marque d'humilité, mais d'irrespect de l'interlocuteur.

Et je rappelle cet axiome fameux : "A force de parler n'importe comment, on finit par penser n'importe quoi".

Désolé mais ce discours est complètement apte à l'intelligence....
Nous n'avons pas affaire ici à des ignorantins.......
Seulement c'est ce style "syndicalisme" qui vous déplait.......

En bleu,ce que tu dis Philippe,qui n'est pas faux,en rouge d'autres passages qui sont impeccables.

Jehan a écrit:

Le Ministère de l’Immigration a publié le 18 juin 2010 un texte exposant de nouveaux critères de
régularisation pour les travailleur-e-s sans papiers. Ce texte représente une avancée significative.
Le 1er octobre 2009, les onze organisations syndicales et associations signataires de la lettre au Premier
Ministre (CGT, CFDT, UNSA, Solidaires, FSU , Ligue des Droits de l’Homme, Cimade, RESF,
Autremonde, Femmes Egalité, Droits Devant) avaient demandé au Gouvernement un texte avec des
critères améliorés, simplifiés, objectifs, uniformes sur tout le territoire national et garantissant l’égalité de
traitement entre tous les salariés. L’absence de réponse à ce texte avait été à l’origine du mouvement de
grève du 12 octobre 2009.
Ce texte et ces critères sont maintenant publiés. Il faut désormais les mettre en oeuvre et veiller à leur
application loyale, pour permettre la levée des piquets de grève.
Il semble que la tentation existe encore au sein du Ministère de l’Immigration d’ajouter un critère relatif à
la durée du séjour en France. Un tel critère serait contradictoire avec la logique du texte, qui repose
exclusivement à juste titre sur la prise en compte de l’activité salariée.
Tel qu’il a été publié, ce texte témoigne d’une évolution significative. Désormais les travailleurs et
travailleuses sans papiers sont regardés -par les pouvoirs publics eux-mêmes- non plus comme des
migrants illégaux mais comme des salariés, qui remplissent une fonction positive dans notre économie,
qui ne prennent le travail de personne, et qui doivent se voir reconnaître la totalité de leurs droits de
salariés. Au début du mouvement, nous avions dit : « Nous ne voulons plus de travailleurs sans droits
dans notre pays ». Un pas considérable est en passe d’être franchi dans cette direction.
Ce résultat est dû avant tout au courage des 6250 grévistes. Au travers des pires difficultés, ils ont su
maintenir leur unité et leur volonté farouche d’aboutir. Ils ont été épaulés par la mobilisation tenace de
centaines de travailleuses sans papiers des « services à la personne ». L’avancée obtenue leur appartient.
Elle a pu intervenir grâce à la détermination commune des « Onze » organisations syndicales et
associations parties prenantes de ce mouvement, ainsi qu’au puissant courant de solidarité qui s’est
développé autour de cette lutte. L’engagement de certains employeurs dans le cadre de « l’approche
commune » a lui aussi contribué aux progrès accomplis.
La lutte des travailleurs et travailleuses sans papiers prend une valeur d’exemple qui, au-delà d’eux,
concerne tous les salarié-e-s de notre pays.

Paris, le 21 juin 2010

Si je peux me permettre , je trouve dommage Cher Enlui que l'on s'arrête à de si petits détails.......

Merci Julienne....
En effet, il n'y a pas de quoi fouetter un "syndicaliste"....

Jehan a écrit:

Merci Julienne....
En effet, il n'y a pas de quoi fouetter un "syndicaliste"....

Comme tu le dis Jehan ;)

J'ai travaillé et je faisais partie du syndicat !

Philippe Fabry a écrit:

La Vérité n'est pas antithétique avec la rigueur, et un message passe toujours mieux quand il est bien écrit.
Ne vous en déplaise, parler sans se soucier de la correction de son langage n'est pas une marque d'humilité, mais d'irrespect de l'interlocuteur.

Et je rappelle cet axiome fameux : "A force de parler n'importe comment, on finit par penser n'importe quoi".

Ca c'est du gars qu' a fait des etudes y a meme des mots que ch'connait pas

ch'peux rester