Minutes contemplatives

Il y a un peu de symbolique ici.

L'instant de son passage.

Baissant les paupières
et taisant le murmure de mon esprit
- toutes voiles baissées...

Descendant pas à pas le chemin,
Attentif au génie des brins d'herbes
ainsi qu'à l'éclat de leur vert...
Et puis ne sachant plus
Ni où j'allais,ni ce que je vois:
Simplement impressionné,
Doucement pénétré de couleurs et formes,
Fortement atteint par le pus profond,
Qui,tel un lac limpide
reflète le ciel parfait.

Je n'ai plus d'action que cette d'un oiseau
Planant sur les aires.
ni de regard autre qu'une vitre traversée de lumière....

O! cet éblouissement debout,
Non pas violent,mais doux,
Non pas un excès d'ors,de chaleur,d'émotions...
Mais un pur baiser où tout subsiste,
suspendu dans un éclair durable,
déposant au frontispice de toutes choses
L'effet sublime de sa Présence.

De sorte que tout est rehaussé d'une admirable couronne,
Et, qu'à mes pieds,jusqu'aux confins de l'univers,
Quoique sans rien désirer voir,
mon oeil de l'esprit,
clair net ,et taillé tel un quartz,
n'y voit que rivière de pierreries...


Vraiment ces brins d'herbes sont de fins cheveux de cristal ,vivants.
Vraiment me voici auprès du Dieu de Vie

C'est beau Enlui.

Enlui a écrit:

ni de regard autre qu'une vitre traversée de lumière....

Mon âme y aspire tant depuis quelques années. N'être rien d'autre que transparent. Mais je ne suis pas cette vitre.

Ah la vitre....y atteins-tu qu'encore tu aimerais qu'elle se brise, et fuser dans l'air et le lumineux,naitre dans le coeur éternel sans plus connaitre d'écart.

Or la vitre encore est écart!!!

Alors mourir vitrail d'abord et se lever torche!

Je suis dans sa main tremblant d'indignité
Désolé de mes infirmités..

Puis de Son regard il balaie mes craintes
et me baigne du lait de l'infinie douceur....

J'étais si mal
Que je me hérissais à Son approche.
Mon coeur se savait tordu
Profondément amer...

Sil ne m'avait tenu dans sa main
Je n'eusse survécu.

Oh oui! En moi je n'avais jamais cessé de l'appeler
Jusqu'en des larmes brûlantes
Comme du plomb fondu

Seigneur Jésus Sauveur de mon âme , garde-moi toute petite devant ta face afin que je puisse , te contemplé en esprit et vérité car ta grandeur et ta bienveillance , sont pour moi une réalité que je découvre chaque jour .

Enlui a écrit:

Je suis dans sa main tremblant d'indignité
Désolé de mes infirmités..

Puis de Son regard il balaie mes craintes
et me baigne du lait de l'infinie douceur....

J'étais si mal
Que je me hérissais à Son approche.
Mon coeur se savait tordu
Profondément amer...

Sil ne m'avait tenu dans sa main
Je n'eusse survécu.

Oh oui! En moi je n'avais jamais cessé de l'appeler
Jusqu'en des larmes brûlantes
Comme du plomb fondu

Ne t’inquiète pas de la valeur de ta vie, de ses anomalies, de ses déceptions, de son avenir plus ou moins obscur.

Tu fais ce que Dieu veut.

Tu lui offres au milieu de tes inquiétudes et de tes insatisfactions, le sacrifice d’une âme humiliée qui s’incline malgré tout devant une providence austère…
Peu importe que, dans l’intime de toi-même tu sentes, comme un poids naturel, la tendance à te replier sur tes tristesses et tes défauts…

Peu importe que humainement, tu te trouves « raté », si Dieu, lui, te trouve réussi à son goût..

Petit à petit Notre Seigneur te conquiert et te prend pour Lui…
Je t’en prie quand tu te sentiras triste, paralysé, adore et confie toi.

Adore en offrant à Dieu ton existence qui te paraît abîmée par les circonstances : quel hommage plus beau que ce renoncement amoureux à ce qu’on aurait pu être!

Confie toi.

Perds-toi aveuglement dans la confiance de notre Seigneur qui veut te rendre digne de Lui et y arrivera, même si tu restes dans le noir jusqu’au bout, pourvu que tu tiennes sa main toujours, d’autant plus serrée que tu es plus déçu, plus attristé.

Sois heureux fondamentalement, je te le dis.

Sois inlassablement doux.

Ne t’étonne de rien ni de ta fatigue physique, ni de tes faiblesses morales.

Fais naître et garde toujours sur ton visage le sourire, reflet de celui de notre Seigneur qui veut agir par toi, et, pour cela, se substituer toujours plus à toi.

Au fond de ton âme, place avant tout, immuable, comme base de toute activité, comme critère de la valeur et de la vérité des pensées qui t’envahissent la paix de Dieu.

Tout ce qui te rétrécit et t’agite est faux, au nom des lois de la vie, au nom des promesses de Dieu…

Parce que ton action doit porter loin, elle doit émaner d’un cœur qui a souffert, c’est la loi douce en somme…

Quand tu te sentiras triste… adore et confie toi ».

Tant de prévenance est gentil Marc

Ces textes sont des textes d'autrefois
Les données ne sont plus les mêmes.
J'ai pensé en écrire quelques-uns afin de vous les soumettre dans ce fil.

J'espère qu'ils toucheront le coeur de plusieurs
et amèneront à méditer

Fête des Mamans :

Cher Enlui, je pense à toi , tu es dans mes prières et c'est juste, bon et beau ce que Marc t'a écrit......

J'en prends de la graine pour moi car il m'arrive de me sentir ratée..... mais qu'importe alors si je ne le suis pas pour Dieu,

Le renoncement amoureux là voilà la clef !


Je t'embrasse

Cher Marc,

Merci de votre texte : adore et confie-toi...

Et, oui, Bonne Fete des Meres á notre Maman du Ciel !

Christophore a écrit:

Cher Marc,

Merci de votre texte : adore et confie-toi...

Et, oui, Bonne Fete des Meres á notre Maman du Ciel !

oui, Bonne Fete des Mères à notre Maman du Ciel !

Et voici ce que les bras de ma maman m'instruisent Seigneur:

Naitre à nouveau.
Etre le nouveau-né souriant à toi,Prince de la Vie.
Grandir dans tes bras.

Et...,sur la terre,quelle que soit la vie,
Par la grâce de tes sourires,
Me dresser les bras chargés de fleurs...

Et...face à l'ennemi,
les répandre avec largesse
avec mille baisers

Je n'avais rien et Il m'a donné sa vie
Je n'étais rien et il m'a sorti de la mort.

J'étais dans de noirs égouts
Il me plonge dans la neige de sa pureté
dans la meringue de ses bienfaits

J'étais handicapé
il m'a élevé sur les cimes
planer sur le nuage de son regard
traverser la pupille de ses yeux....

et contempler son royaume de paix

Il y a un ordre souverain
Sans lequel
Tout le reste
N'est qu'une ombre de perfection.

Ce n'est pas par imitation
qu'il est possible de l'atteindre,
Mais par une communion plénière.

Il y a un ordre,
Dont je n'ai que la ressemblance,
Souvent la caricature ou la négation...!

L'ordre est ce principe
Qui fait souffler le vent
Briller le soleil
Pousser les plantes...

Qui ouvre l'âme
Aux parfums célestes
Et inspire les accents sublimes
D'une messe de Bach

Et cet ordre est infiltré et présent
Jusque dans le sourire au facteur
La netteté du pli du drap,
La blancheur d'une page,
L'aboiement d'un chien
Le vol d'une mouche

Ho Seigneur, ma distance de Toi , c'est moi !
plus je Te dis plus je me trouve ,
plus je me trouve plus je suis encombré et profondément distant !

Merci de m'avoir livré a la distance du moi , ainsi , je n'ai plus de souhait !
si j'ai un souhait il est de moi (et tout recommence) !

en me perdant hors de moi, j' entends par Toi Parole qui Dit et Cela Est !

Tu dis que JE SUIS Un et maintenant je ne sais que TOI !

Tu Annonce Ton Retour " Juste et Véritable)
(dernier chapitre de l'Apocalypse)
Voila donc ce que je Suis et doit être en ma Vie de Chaque jour,
car "Ton Règne vient sur la terre Comme au Ciel "
Le Ciel est devenu ma Terre, je ne me connait quand Toi Jésus !
comme Tu Le Dis
" Afin que Nous Soyons Un comme Le Père et Moi Nous Sommes UN !
et que Votre Joie Soit Parfaite "