Définir l'intégrisme d'Ecône

dite en quoi elle est "intégriste" et puis une fois pour toute donnez nous une définition doctrinale de l'intégrisme.

L'intégrisme, c'est la doctrine catholique qui était à la mode en Europe dans les années 1880.

C'est donc un mixte d'ultramontanisme politique (ce qui ne vous empêche pas de rejeter les papes depuis Jean XXIII), de culte de la Patrie terrestre éternelle, de rejet du complot Juif, de spiritualité sacramentelle intense, et de morale janséniste.

Bref, lorsqu'on vous voit, on voit la France de 1914 !

donc la doctrine catholique est affaire de mode... heureux de l'apprendre...

julieng a écrit:

donc la doctrine catholique est affaire de mode... heureux de l'apprendre...

Le Jansénisme et l'antisémitisme teinté de culte de la Nation de 1880 (votre pensée) est une mode aussi passagère que ne l'a été la réduction de la foi à l'action sociale de 1970.
Vous êtes donc démodé, comme l'est le prêtre hyperprogressiste, s'accaparant Vatican II, qui achève de nos jours sa vie apostolique sans fruits surnaturels.

Seul le Magistère vivant garde, d'époque en époque, la foi à son sommet, du moins dans sa définition dogmatique (car, comme homme et penseur privé, le pape défaille sans cesse).

c'est bien ce que je disais vous ne parvenez pas à définir l'intrégisme, il n'y a aucune définition doctrinale de l'intégrisme...puisque votre tentative doit jeter au rebut l'enseignement des papes du XVIIIe et du XIXe sans parler de celui de Thomas d'Aquin. elle doit faire de leur enseignement une question de mode. seul le magistère vivant dites-vous...mais la principe d'infaillibilité fait que le magistère de Léon XIII est toujours vivant dans celui de BXVI.
votre tentative de définition se solde donc par un piteux échec, puisque vous devez emprunter votre argumentaire aux concepts de la sociologie et de la biologie....

L'intégrisme actuel est parfaitement défini. Il est une transformation en statue de sel de la pensée idéalisée du catholicisme européen de 1880. C'est un mélange glorieux politico-mystique, nationaliste et antisémite de ces années là.
D'où ce culte des prophéties de la Fraudaie, ces espoirs de restauration royaliste, ce rêve de la France catholique de jadis, cette citation permanente des théologiens de la fin du XIX° s. (Mgr de Ségur etc.), ce refus de Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI.

Ces "intégristes" sont restés comme à l'époque avec les ennemis de l'époque : les FM, les Juifs.

Il définit très bien, de même que le terme de Progressiste, cette lutte périmée (j'espère) des années 70 entre deux infidélité et deux manques de foi et d'adhésion au Magistère.

progressiste je vous l'accorde, puisqu'il porte dans son concept même l'idée de progrès. c'est à dire de révolution, tabula rasa. il n'y a aucun progrès en ce sens en dogmatique, tout est déjà intégré au dépôt de la foi, il n'y a qu'un passage de l'implicite à l'explicite. voici la définition d'Emile Poulat de l'intégrisme " c'est le catholicisme intégral" quand il entre en effervescence, c'est à dire quand du fait d'une défaillance de l'épiscopat, certains catholiques interviennent avec fracas ( subevrtissant l'ordre hiérarchique) pour rappeler les vérités éternelles du catholicisme. "l'intégrisme" est doctrinalement parfaitement droit, il a juste le tort d'occuper le terrain que l'épiscopat est censé occupé, mais qu'il a déserté par lâcheté.

antisémitisme?????

tout l'enseignement de l'Eglise met en garde contre le judaïsme talmudique, et c'est parfaitement légitime puisque le judaïsme talmudique a pour objectif ( c'est clairement revendiqué dans le Talmud) la destruction du christianisme, par la corruption des moeurs, la pratique de l'usure etc....

nationalisme???


bien sûr, le Christ et les auteurs de la haute scolastiques ont valorisé la nation comme cadre d'épanouissement idéal d'une culture chrétienne... tout ceux qui contestent ce point jouent le jeu d'un universalisme abstrait, largement imprégnée d'ailleurs de spiritualité juive talmudique...


il faut avoir été complètement lobotomisé par le libéralisme catholique pour ne pas saisir que ce deux points font partie intégrante de la doctrine catholique et qu'en conséquence en faire les attributs exclusifs des " intégristes" c'est faire l'aveu que l'on est étranger à sa propre tradition.

Le dernier tract reçu des vrais intégristes qui viennent de se séparer d'Ecône, jugée trop tiède :

Citation :

Chers correspondants,
DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2009 À PARIS



MESSE NON UNA CUM


DE RÉSISTANCE À LA TRAHISON DE MGR FELLAY

PAR M. L'ABBÉ BASILIO MÉRAMO,

PRÊTRE ORDONNÉ EN 1986 PAR MGR LEFEBVRE ET
EXCLU DE LA FSSPX LE 7 AVRIL 2009 POUR SON REFUS DU RALLIEMENT À
L'ANTICHRIST RATZINGER ET À LA ROME MODERNISTE ET APOSTATE.

MESSE CHANTÉE À PARIS À 10 H 30
(Confessions à partir de 9 H 30) à :

L'Espace Dubail, 18 passage Dubail, 75010 PARIS.
Métros proches : Gare de l'Est, Jacques Bonsergent et Château d'eau.


Parking au 14 passage Dubail.

À DIFFUSER TRÈS LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !



In Christo Rege



Résistance catholique

Arnaud Dumouch a écrit:

Bref, lorsqu'on vous voit, on voit la France de 1914 !

Qu'avez-vous contre la France de 1914?

romuald1972 a écrit:

Arnaud Dumouch a écrit:

Bref, lorsqu'on vous voit, on voit la France de 1914 !

Qu'avez-vous contre la France de 1914?

Les remarques inverses de la France des acteurs de mai 68.

En 14, cette génération exaltait le devoir et baffouait les droits. Mai 68 fait l'inverse avec le même excès inverse.
En 14, on exaltait la patrie jusqu'à en faire une idole païenne. Mai 68 fait l'inverse avec le même excès inverse.

Dans l'Eglise de France, en 14, on est en général (pas toujours) nationaliste à l'extrême, antisémite, janséniste. Aujourd'hui où, en général, on identifie christianisme et socialisme humain.