Bien mener une devotion

J'en appelle à ceux d'entre nous qui en savent long sur la mystique sanctoral. Je suis assez gêné car je pressent que malgré mes efforts, je n'en fait pas assez pour mes saints. Je tente de faire les prières prescrites par la devotion, je faits quelques œuvres et j'essaie, dans la mesure du possible, d'aller aux messes du sanctoral concernant ces derniers.

Que penser vous qu'il faille faire pour bien faire ?

Les saints sont nombreux et tous révèlent une des facettes de l'amour de Dieu. Il suffit que vous choisissiez un ou plusieurs amis du Ciel qui corresponde à votre coeur. Ils vous aideront et leur exemple vous motivera.

Inutile de prendre 1000 amis. Ce serait trop. vous avez Jeanne d'Arc. Excellent choix. Mais attention : ses combats terrestres n'ont d'intérêt que pour vous révéler le combat céleste de l'âme vers le salut.

Oui, j'ai aussi saint Michel, saint Pierre et saint Paul et puis saint Taurin. Tu pense que c'est trop ? Il faudrait aussi que je trouve du temps pour pèleriner, il me semble que c'est important.

4 amis du Ciel, c'est excellent !

Mais n'oubliez pas Marie...

Vous consacrer au Coeur de Jésus et á Marie, cela va vous rapprocher de Dieu et donc de tous les saints, et va leur donner une immense joie, ainsi qu á vos anges.

Fraternellement.

Non, je ne suis pas inspirer par la devotion mariale. Après moi je dit que chacun est libre dans ce domaine.

"Si le Bon Dieu, voit Marie dans une âme, Il y court, IL y vole"
Pas sûr de la citation et ne sais plus quel saint qu'il l'a dite?

Une dévotion vers qui que ce soit, sans La Vierge Marie, je ne vois pas.
Sachant que tous les saints avaient une vraie dévotion à Marie, la Mère de Notre Sauveur.
Je crois me rappeler, cher Antoine, que tu mettais Marie en dessous des anges et en dessous des saints.

(Je préférais ton premier avatar)

Citation :

Les deux échelles

On lit dans les Chroniques franciscaines que le Frère Léon vit un jour deux échelles : une rouge, sur laquelle se tenait Jésus-Christ ; l'autre blanche où était Marie. Il aperçut ensuite des âmes qui prenaient l'échelle rouge. Elles montaient quelques échelons, puis tombaient ; elles essayaient encore et finissaient toujours par retomber. Alors on les engagea à prendre l'échelle blanche, et le Frère Léon les vit monter heureusement, parce que la sainte Vierge leur tendait la main. Ainsi arrivèrent-elles sans difficulté en paradis.



St Alphonse de Liguori
Les Gloires de Marie - St Paul 1997 - P 168)

Dans les deux cas, l'âme obtient un coeur "kénose", disposé à la vision béatifique. Et pourtant le chemin de Marie est plus doux.

Arnaud Dumouch a écrit:

Citation :

Les deux échelles

On lit dans les Chroniques franciscaines que le Frère Léon vit un jour deux échelles : une rouge, sur laquelle se tenait Jésus-Christ ; l'autre blanche où était Marie. Il aperçut ensuite des âmes qui prenaient l'échelle rouge. Elles montaient quelques échelons, puis tombaient ; elles essayaient encore et finissaient toujours par retomber. Alors on les engagea à prendre l'échelle blanche, et le Frère Léon les vit monter heureusement, parce que la sainte Vierge leur tendait la main. Ainsi arrivèrent-elles sans difficulté en paradis.



St Alphonse de Liguori
Les Gloires de Marie - St Paul 1997 - P 168)

Dans les deux cas, l'âme obtient un coeur "kénose", disposé à la vision béatifique. Et pourtant le chemin de Marie est plus doux.

Oui, je me rappelle de ce fil.
Mais pour prendre l'échelle rouge sans passer par l'échelle blanche, cela relève, pour moi, du domaine de l'impossible.
Bon à chacun son échelle.

Oui, cher Antoine, les saints nous guident et intercèdent pour nous, mais Marie, c'est notre maman, don suprême de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix !!

Après nous avoir donné sa vie, son corps, son âme, sa divinité, son sang, il nous donne SA MERE !!! tout est accompli !!

Par ailleurs, moi aussi, j'admire beaucoup Jeanne d'Arc !!

1. C'est par la très sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c'est aussi par elle qu'il doit régner dans le monde.

8. Les neuf chœurs des anges, les hommes de tous sexes, âges, conditions, religions, bons et mauvais, jusqu'aux diables, sont obligés de l'appeler bienheureuse, bon gré, mal gré, par la force de la vérité.
Tous les anges dans les cieux lui crient incessamment :" Sancta, sancta, sancta Maria, Dei Genitrix et Virgo…Sainte, sainte, sainte êtes-vous, ô Marie, Mère de Dieu et toujours Vierge", et lui offrent des millions de millions de fois tous les jours la Salutation des anges : Ave, Maria, se prosternant devant elle, et lui demandant pour grâce de les honorer de quelques-uns de ses commandements.
Jusqu'à Saint Michel qui, quoique le prince de toute la cour céleste, est le plus zélé à lui rendre et à lui faire rendre toutes sortes d'honneurs, toujours en attente pour avoir l'honneur d'aller, à sa parole, rendre service à quelqu'un de ses serviteurs.

62. Si donc nous établissons la solide dévotion de la très saint Vierge, ce n'est que pour établir plus parfaitement celle de Jésus-Christ, ce n'est que pour donner un moyen aisé et assuré pour trouver Jésus-Christ.
Si la dévotion à la sainte Vierge éloignait de Jésus-Christ, il faudrait la rejeter comme une illusion du diable. Mais tant s'en faut ! Cette dévotion ne nous est nécessaire que pour trouver Jésus-Christ parfaitement, l'aimer tendrement et le servir fidèlement.

63. Je me tourne ici un moment vers Vous, ô mon aimable Jésus, pour me plaindre amoureusement à Votre divine Majesté de ce que la plupart des chrétiens, même les plus savants, ne savent pas la liaison nécessaire qui est entre Vous et Votre sainte Mère.
Vous êtes, Seigneur, toujours avec Marie, et Marie est toujours avec Vous et ne peut être sans Vous, autrement elle cesserait d'être ce qu'elle est.
Elle est tellement transformée en Vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus.
C'est Vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle, plus parfaitement qu'en tous les anges et les bienheureux.
Ah ! si l'on connaissait la gloire et l'amour que Vous recevez en cette admirable créature, on aurait de Vous et d'elle bien d'autres sentiments.
Elle Vous est si intimement unie, qu'on séparerait plutôt la lumière du soleil, la chaleur du feu ! Je dis plus, on séparerait plutôt tous les anges et les saints de Vous, que la divine Marie : parce qu'elle Vous aime plus ardemment et Vous glorifie plus parfaitement que toutes vos créatures ensemble.

Source : TRAITÉ de la VRAIE DÉVOTION à la SAINTE VIERGE
"PRÉPARATION AU RÈGNE DE JÉSUS-CHRIST"

de Saint Louis-Marie Grignon de Monfort

Voyez, vous aller trop loin. Vous ne parvenez pas à dissocier le Christ de sa mère. Je ne dit pas que le chemin marial n'est pas un beau ou bon chemin. Non, je dit que vous commettez une erreur en faisait de celui-ci un chemin obliger. La preuve de l'aspet non indispensable (et je ne dit pas non souhaitable, attention à ne pas deformer mes propos) est que certains saints ne sont pas du tout mariste :
Saint Denis (qui n'en parle mais pas du tout)
Saint Irénée (je ne crois pas)
Saint Paul
Saint Pierre
Saint Jacques

Et la liste est encore très longue. Ce qu'on a oublier c'est que le culte marial appartient à une spiritualité particulière : La Spiritualité Johanique. Mais qu'elle n'est pas un composant des spiritualité Denisienne, Petricienne ou encore Paulinienne.

Il faut bien comprendre que cette relation à la sainte vierge vient de la relation particulière de celle-ci avec saint Jean, transmis a travers ceux qui suivent sa spiritualité.

Bonne "échelle rouge" cher Antoine.

Antoine L. a écrit:

Voyez, vous aller trop loin. Vous ne parvenez pas à dissocier le Christ de sa mère.

La confusion est dans votre esprit parce que vous n'avez pas lu l'extrait du Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge que j'ai mis dans mon message précédent.
Si Saint Louis-Marie Grignon de Monfort ne dissociait pas le Christ de sa Mère il serait hérétique et n'aurait pas été canonisé, ne croyez-vous pas ?

Relisez au moins ceci que je vous remets ci-dessous :

Saint Louis-Marie Grignon de Monfort a écrit:

62. Si donc nous établissons la solide dévotion de la très saint Vierge, ce n'est que pour établir plus parfaitement celle de Jésus-Christ, ce n'est que pour donner un moyen aisé et assuré pour trouver Jésus-Christ.
Si la dévotion à la sainte Vierge éloignait de Jésus-Christ, il faudrait la rejeter comme une illusion du diable. Mais tant s'en faut ! Cette dévotion ne nous est nécessaire que pour trouver Jésus-Christ parfaitement, l'aimer tendrement et le servir fidèlement."

Antoine L. a écrit:

Je ne dit pas que le chemin marial n'est pas un beau ou bon chemin. Non, je dit que vous commettez une erreur en faisait de celui-ci un chemin obliger. La preuve de l'aspet non indispensable (et je ne dit pas non souhaitable, attention à ne pas deformer mes propos) est que certains saints ne sont pas du tout mariste :
Saint Denis (qui n'en parle mais pas du tout)
Saint Irénée (je ne crois pas)
Saint Paul
Saint Pierre
Saint Jacques

Et la liste est encore très longue. Ce qu'on a oublier c'est que le culte marial appartient à une spiritualité particulière : La Spiritualité Johanique. Mais qu'elle n'est pas un composant des spiritualité Denisienne, Petricienne ou encore Paulinienne.

Il faut bien comprendre que cette relation à la sainte vierge vient de la relation particulière de celle-ci avec saint Jean, transmis a travers ceux qui suivent sa spiritualité.

Depuis les Saints Denis, Irénée, Pierre, Paul et Jacques l'Eglise a approfondi la théologie sur la Vierge Marie notamment grâce à une multitude de Saints comme Saint Ephrem (+373) Docteur de l'Eglise qui fut un des premiers à dire "qu'il n'y a pas de rédemption sans Jésus et pas d'incarnation sans Marie.". Il a composé des hymnes magnifiques en l'honneur de la Vierge Marie.

Saint Louis-Marie Grignon de Monfort, et de façon encore plus approndie que Saint Alphonse-Marie de Ligori, a été celui qui a découvert le secret que contiennent les Paroles de Jésus à Jean : "Voici ta mère". Ce n'est pas une Parole à prendre à la légère venant de Jésus et à plus forte raison prononcée agonisant sur la Croix !

Pour résumer ce que dit Saint Louis-Marie Grignon de Monfort dans son Traité en voici l'idée centrale.
Il utilise la métaphore suivante : Pour être formé à l'image parfaite de Jésus il vaut mieux utiliser un moule pour y être fondu comme l'or au creuset. Et quel est ce moule, parfaite image de Jésus, si ce n'est la Vierge Marie elle-même puisque Dieu a voulu s'y formé en s'incarnant en elle. Alors qu'un sculpteur prenant une pierre pour former l'image de Jésus mettra beaucoup de labeurs et de temps à reproduire l'image parfaite de Jésus. Et si le sculpteur a un coup de ciseau maladroit il sera obligé de recommencer toute son oeuvre !

A vous de choisir librement le chemin le plus sûr et le plus facile : celui d'être formé, comme dans un moule, à l'image parfaite de Jésus, par Marie, ou bien d'être livré au sculpteur que représente un cheminement en se vouant à une quantité de dévotions dont on abandonnera une pour en prendre une autre qui semble mieux nous convenir que la précédente, et ainsi de suite...

Je vous invite à méditer ce Traité "prophétique" sur ce lien :
TRAITÉ de la VRAIE DÉVOTION à la SAINTE VIERGE
"PRÉPARATION AU RÈGNE DE JÉSUS-CHRIST"
de Saint Louis-Marie Grignon de Monfort

(le sous-titre est important et dit bien le but de cette dévotion)

C'est un des livres, après la Bible, le plus traduit dans le monde, livre donné "miraculeusement" à Marthe Robin par la Vierge Marie, et livre de chevet de Jean-Paul II, entre autres.