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 Méditation 231: Jésus vrai Dieu et vrai homme.

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eric




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Méditation 231: Jésus vrai Dieu et vrai homme. Empty
MessageSujet: Méditation 231: Jésus vrai Dieu et vrai homme.   Méditation 231: Jésus vrai Dieu et vrai homme. Empty13/1/2010, 23:20

Il y avait un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces
avec ses disciples Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon Heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. »
Or, il y avait là six cuves de pierre pour les ablutions rituelles des Juifs ; chacune contenait environ cent litres.
Jésus dit aux serviteurs : « Remplissez d'eau les cuves. »
Et ils les remplirent jusqu'au bord.
Il leur dit : « Maintenant, puisez et portez-en au maître du repas. »
Ils lui en portèrent. Le maître du repas goûta l'eau changée en vin.
Il ne savait pas d'où venait ce vin, mais les serviteurs le savaient, eux qui avaient puisé l'eau.
Alors le maître du repas interpelle le marié et lui dit :
« Tout le monde sert le bon vin en premier, et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit.
C'était à Cana en Galilée.
Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. (Jn. 2, 1 – 11)


On peut se demander pourquoi Saint Jean a choisi de mettre le miracle de Cana en tête des « signes » accomplis par Jésus et qui sont narrés dans son évangile.
Quel était le motif profond de ce choix, alors que c’est le seul des quatre évangélistes à parler de ce miracle et que contrairement à la plupart des autres opérés par Jésus, il ne parait pas vital pour ceux qui en bénéficient : il ne s’agit pas de guérir un malade, de ressusciter un mort, de rassasier une foule affamée, ou de calmer une tempête dangereuse.
Il s’agit simplement pour Jésus de répondre au souci de sa mère en faisant le nécessaire pour que la fête à laquelle ils ont été invités ne soit pas gâchée.
Ca ne fait pas très sérieux, à première vue.
A première vue seulement.
Car pour Jésus, la joie qu’apporte ce vin est importante, toute aussi importante que le fait d’avoir le ventre rassasié ou celui de retrouver la santé.
Jésus est pleinement homme et il montre par ce signe de Cana que rien ne l’indiffère de ce qui fait le propre de la vie humaine : ses souffrances, ses peines, ses morts et ses misères, qu’elles soient physiques ou spirituelles ; mais aussi ses bonheurs et ses joies, ses moments de retrouvailles et ses célébrations joyeuses.
Par le choix de présenter ce premier signe, l’évangéliste Jean a donc sans doute voulu montrer cette humanité joyeuse de Jésus, qui rend capable ce dernier de se détacher le temps d’un fête de « l’Heure » pour laquelle il est venu, à savoir celle qui permit par son sacrifice sur la Croix le rachat des péchés de toute l’humanité.
Certes, ce miracle de Cana a aussi un rôle dans la mission divine qu’il accomplit, mais ce rôle est justement celui de signifier que Jésus a toute notre humanité, et qu’il est notre frère en tout, excepté le péché.
Et c’est encore sur cette même humanité que Jean insiste lors du dernier signe relaté dans son évangile: celui de la pêche miraculeuse de Simon-Pierre faite en vue de fournir un solide repas que le Ressuscité prit avec ses disciples au bord de la mer de Tibériade. (Jn. 21, 1-14).
Un premier signe et un dernier chargés de rappeler la pleine humanité de Jésus, tandis que les autres mettent plus l’accent sur sa divinité: car les maladies, les éléments déchainés de la nature, la mort, etc.…, ont aux yeux des contemporains de Jésus des origines divines ou diaboliques, et seul donc Dieu est à leurs yeux capable d’y remédier.

« Jésus vrai Dieu et vrai homme », comme nous le proclamons dans le credo.

Beaucoup considéreront sans doute cette interprétation des intentions de l’évangéliste bien sommaire, bien primaire !
Surtout en regard des innombrables autres qu’on peut trouver sur ce miracle de l’eau changée en vin, que celles-ci proviennent des Pères de l’Eglise, de théologiens ou de biblistes anciens, plus récents ou contemporains.
Mais ces interprétations, pour vénérables ou savantes qu’elles soient, veulent souvent tellement donner une lecture purement spirituelle et théologique du miracle, qu’elles en oublient complètement les intentions sans doute premières de l’évangéliste: la présentation de l’humanité pleine et joyeuse de Jésus.

Eric.
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