Des attaques horribles contre des étrangers noirs en Afrique du Sud ont choqué toute la région et le continent africain.
Des images choquantes de rues couvertes de cadavres et de persones transformées en torches humaines ont détruit le statut de havre d'immigrants et demandeurs d'asile de l'Afrique du Sud.
Vendredi, la police sud-africaine faisait état de 42 personnes tueés en raison de cette violence.
Le gouvernement sud-africain a en outre annoncé le déploiement de l'armée pour aider la police à enrayer la violence.
M. Salomao a exprimé le plein soutien de la SADC aux efforts du gouvernement sud-africain pour mettre fin à la violence, ajoutant que l'organisation a une culture d'assistance mutuelle.
"Ce qui se passe actuellement n'a aucun sens et nous ne pouvons affirmer que c'est la position de l'Afrique du Sud", a déclaré Salomao dans un entretien ce vendredi.
Plus de 15.000 travailleurs immigrés et leurs familles ont fui dans des camps de réfugiés après 11 jours d'attaques menées par des foules armées de gourdins, de couteaux et de bidons d'essence.
Plusieurs personnes ont été brûlées vives et de nombreuses cabanes pillées et incendiées.
Certaines sources annonçaient vendredi l'intervention de l'armée dans des opérations conjointes avec la police qui n'a pu empècher les attaques contre les étrangers de s'étendre de Johannesburg aux autres parties du pays.
Les attaques contre des immigrés étrangers qui sont accusés de "prendre nos travail" et d'"alimenter la criminalité", risquent de susciter une instabilité politique en Afrique du Sud, ont averti les observateurs.
Les attaques ont ciblé des immigrants du Mozambique, du Malawi, du Zimbabwe, du Nigeria et du Congo.
"Nous nous sommes toujours soutenus depuis la lutte de libération jusqu'à maintenant. Nous avons également un Protocole sur la libre circulation des personnes au sein de la SADC et même pour les personnes en dehors de la région, elles sont là et nous avons toujours entretenu une forte amitié", Salomao said.
Le gouvernement sud-africain a admis cette semaine que les attaques n'étaient pas spontanées mais organisées.
Des informations indiquent également que la police avait effectué une descente chez les auteurs des attaques.
"C'est faux et inadmissible. Ce que le gouvernement essaie de faire c'est de mettre un terme à cela et nous disons également que cette situation doit s'arrêter", a soutenu Salomao.
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