La situation en Birmanie

Le monde va si mal... Les catastrophes naturelles, la crise du pétrole, des matières premières… la crise des valeurs, de foi, de spiritualité… Une grave crise de l’humanité semble se profiler et avancer avec une vitesse phénoménale…

La situation en Birmanie, comme celle du Tibet, semblent devenir des symboles de la période que l’humanité traverse.
Si le Tibet me semblait un symbole incarnant la crise de la spiritualité du monde actuel, la situation en Birmanie est un symbole de la perte de repères de l’humanité : les dirigeants d’un peuple qui sont indifférents à la catastrophe de leur propre peuple… et le reste du monde démocratique… en difficulté de réagir… face à une catastrophe naturelle qui est devenu une catastrophe humaine…

"Birmanie: la survie des sinistrés du cyclone est en jeu

NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a de nouveau exhorté vendredi les autorités en Birmanie à laisser entrer l'aide internationale aux sinistrés du cyclone Nargis, avertissant que l'inaction pourrait être fatale aux survivants.



"Si une action rapide n'est pas entreprise et des mesures de secours rapidement mises en place, l'effet à moyen terme de cette tragédie pourrait être vraiment catastrophique", a insisté M. Ban lors de cette conférence de presse, dont son service de presse a diffusé des extraits à New York.

M. Ban multiplie depuis quelques jours les appels à la junte militaire au pouvoir en Birmanie pour qu'elle prenne les mesures nécessaires afin d'accélérer l'entrée de l'aide internationale.

Une semaine après la catastrophe, qui a peut-être fait plus de 100.000 morts et plus de 1,5 million de sinistrés, l'aide humanitaire n'entre encore qu'au compte-gouttes dans le pays.



Les militaires au pouvoir ont refoulé vendredi un avion transportant des équipes de secours et des journalistes étrangers, malgré un concert d'appels internationaux pour que le pays laisse entrer rapidement l'aide indispensable aux sinistrés.

La junte, qui exerce un pouvoir sans partage sur l'un des pays les plus fermés au monde depuis près d'un demi-siècle, entend gérer elle-même les aides matérielles et financières promises et qui se chiffrent à des dizaines de millions d'euros.

Vendredi, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU a annoncé à Genève la reprise dès samedi de ses vols d'aide humanitaire vers la Birmanie, quelques heures après avoir annoncé leur suspension en raison de restrictions "inacceptables" imposées par les militaires."

Chère Somebody,

Merci pour ce sujet que vous abordez,
et qui me permet un "coup de gueule" (pas contre vous bien sûr).

Je m'étonne aussi que les "furieux" qui s'en prenaient à la Chine à cause du Tibet, ne se manifestent pas au sujet de la dictature des dirigeants de la Birmanie qui laissent mourir à petit feu des millions de birmans !

Où sont les "chevaleresques" Ménard, journaliste et responsable de RSF, et ses acolytes ? :cartonr:

La situation en Birmanie n'est-elle pas plus grave encore que pour le Tibet ?

Vous oubliez aussi la Corée du Nord, là bas aussi ils meurent de famine.

Cher En Christ,

Vous avez parfaitement raison.

Dans d'autres pays encore la situation ne doit être guère plus brillante.

Jeb a écrit:

Chère Somebody,

Merci pour ce sujet que vous abordez,
et qui me permet un "coup de gueule" (pas contre vous bien sûr).

Je m'étonne aussi que les "furieux" qui s'en prenaient à la Chine à cause du Tibet, ne se manifestent pas au sujet de la dictature des dirigeants de la Birmanie qui laissent mourir à petit feu des millions de birmans !

Où sont les "chevaleresques" Ménard, journaliste et responsable de RSF, et ses acolytes ? :cartonr:

La situation en Birmanie n'est-elle pas plus grave encore que pour le Tibet ?

mais il y a eu des réactions lors des manifestations des bonzes en Birmanie récemment, mais le régime Birman est implacable et pourquoi peut elle se permette cette attitude?

parce que la Birmanie est soutenue par les Chinois! ce qui donne une idée de ce que souffrent les Tibétains

Il y a du malheur partout, c'est un fait. Il y a des pays abandonnés. Il y a des régimes despotiques, des peuples asservis. Des malades, condamnés, qu'on ne prend meme plus la peine de soigner, faute de moyens. La misère qui cotoie le surarmement. La bombe atomique dans des pays instables. Une partie de la population mondiale qui ne mange pas, parcequ'il n'y a pas de quoi manger. Des enlèvements, des actes terroristes. Le profit à court terme qui impose sa loi au monde.
Voila.
Et nous, dans tout ça, que pouvons nous faire ?
Nous ne sommes rien du tout. Nous comptons pour des prunes.
Ce sont les puissants qui dirigent le monde. Mais ne sont-ils pas eux meme dépassés par la musique qu'ils ont composé ?
Moi, je fais ce que je peux, avec mes minuscules moyens.
Comme beaucoup d'autres.
Si le monde doit s'écrouler, il s'écroulera.
Et s'il doit se transformer, il se transformera.
Ce qui peut faire pencher la balance du bon coté c'est peut etre la bonne volonté des uns et des autres.
Chacun, à sa manière, et dans son domaine, peut faire quelque chose...parceque le simple fait de faire, c'est déja quelque chose.

Combien de morts au juste?

Il sera difficile de savoir, le nombre de 100000 semble réaliser, on entend parfois 300000 morts et les anglais auraient même avancé le nombre de 1500000 morts.

L'avenir le dira .... peut être.

Je reviens sur ce que j'ai dit auparavant. Je parlais d'un point de vue général. Mon discours n'était donc pas en rapport avec ce qui arrive en Birmanie ( Je ne m'en étais pas encore informé ). J'étais donc à coté de la plaque.

cruchoix a écrit:

Combien de morts au juste?

Il sera difficile de savoir, le nombre de 100000 semble réaliser, on entend parfois 300000 morts et les anglais auraient même avancé le nombre de 1500000 morts.

L'avenir le dira .... peut être.

Trois semaines après le passage dévastateur du cyclone, qui a fait au moins 134.000 morts et disparus, la faim, la maladie et l'absence d'abri ou de soins menacent jusqu'à 2,5 millions de rescapés, selon les Nations unies.

"Vendredi, après trois semaines de restrictions et de réticences à ouvrir les frontières du pays, le général Than Shwe a donné au secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, la garantie que la junte accepterait des experts "de toutes nationalités".
Mais on ignore encore les modalités pratiques de cet accord, dont Ban Ki-moon a espéré qu'il "pourrait produire des résultats rapidement" tout en reconnaissant que ses "conditions de mise en œuvre en seraient la clef".