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 Les traumatismes à retardement de l'avortement

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4 participants
AuteurMessage
En Christ

En Christ


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Inscription : 09/03/2006

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MessageSujet: Les traumatismes à retardement de l'avortement   Les traumatismes à retardement de l'avortement Empty4/3/2008, 17:53

Citation :
Les traumatismes à retardement de l'avortement
Delphine de Mallevoüe
03/03/2008 | Mise à jour : 23:04
.
Un nombre croissant de femmes recherche une prise en charge psychologique après une IVG.
Au premier coup d'œil dans cet appartement parisien du XVe arrondissement, on se croirait dans l'intimité d'une famille sans histoires. Les murs en renvoient pourtant l'écho de centaines, douloureuses. Car ici, au sein de l'association Agapa, des femmes viennent confier ce qui est parfois le traumatisme de toute une vie : leur avortement.
Créé il y a quatorze ans, ce lieu d'écoute fait face à une détresse «qui s'exprime de plus en plus», constate Marie-Françoise Georges-Picot, vice-présidente de l'association. Les accompagnements effectués par l'équipe bénévole ont augmenté de 20 % entre 2006 et 2007, et plusieurs antennes de l'association viennent de s'ouvrir en province.
«Tous les profils viennent nous voir, de tous âges, origines, confessions religieuses et milieux sociaux», précise Claudine Philippot, la doyenne de l'équipe rappelant la démarche aconfessionnelle de l'association, malgré ses origines chrétiennes. Les gens qui viennent «ne sont pas nécessairement proches de l'événement», fait observer Guillemette Porta, bénévole depuis quatre ans. Parfois, l'avortement a eu lieu il y a dix, vingt ou même soixante ans, comme cette femme de 82 ans qui les a récemment appelés, ne digérant pas «la culpabilité».

«Près de 40 % des femmes concernées»

Pour tous ces accompagnants d'expérience, le constat est général : «Si à un moment de leur existence les femmes choisissent en toute conscience d'avorter, très souvent la détresse surgit bien après, comme une bombe à retardement.» Psychiatre en exercice depuis vingt ans, le Dr Sophie-Mathilde Tauss affirme que 30 à 50 % de ses patientes qui ont «refoulé ce vécu» ont à revivre tôt ou tard cette épreuve «avec une grande violence» car «même décidé, l'avortement n'est jamais un acte banal». Selon les chiffres de l'Ined, «près de 40 % des femmes ont recours à l'avortement dans leur vie», ce qui donne lieu à quelque 200 000 IVG chaque année en France.
La fréquentation en hausse d'Agapa mais aussi le récent arrêt de la Cour de cassation, qui a reconnu que quels que soient son âge et son poids, un fœtus pouvait être déclaré à l'état civil, traduisent selon certains observateurs un «frémissement» sur la question de l'avortement. «Le débat idéologique qui a opposé les pro-vie et les militants de l'IVG cède aujourd'hui peu à peu la place à une approche beaucoup plus concrète : sans que la loi soit remise en cause par personne, l'avortement est désormais perçu dans ses conséquences psychologiques sur la femme, et la souffrance qu'il induit», croit noter Jean-Marie Adrès, vice-président des Associations familiales catholiques (AFC).
Pour d'autres, la société commencerait à payer l'absence de prise en charge psychologique de l'avortement. Compte tenu du nombre de femmes «devenues dépressives», c'est même «une affaire de santé publique que de mettre en place des lieux d'écoute !», affirme le Dr Sophie-Mathilde Tauss.
Pour le Planning familial, ce revirement de «climat», «très propice aux antichoix» et largement induit en Europe par «l'alliance des politiques de Bush et du Vatican ces dernières années», est une énième «remise en cause de la liberté de la femme et de ses droits élémentaires», s'indigne Maïté Albagly, secrétaire générale du mouvement. Si de nombreuses femmes gardent des séquelles psychologiques de leur avortement, «c'est parce que la société les culpabilise», affirme-t-elle, assurant : «Il y a autant de femmes qui vivent mal leur grossesse que leur IVG».

_________________
L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
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Lilas




Féminin Messages : 94
Inscription : 11/02/2008

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MessageSujet: Re: Les traumatismes à retardement de l'avortement   Les traumatismes à retardement de l'avortement Empty13/3/2008, 13:17

Il est vrai que l'impact psychologique de l'IVG n'est pas ou peu pris en compte.
Lors de la décision d'un avortement, la rencontre avec un psychologue est très rapide environ 10 minutes, la seule question est pourquoi ? Et c'est à peu prêt tout.
Certes le choix de la femme est respecté, mais elle reste seule face à sa décision et bien souvent cet acte, ce choix à un moment de sa vie la culpabilise.
Notre société a tendance à juger par les actes. Et dans ce cas, la femme est souvent seule, la plupart du temps les gens ne lui tendent pas la main pour l'aider à passer ce cap... après tout, ne devons nous pas assumer nos choix tout au long de notre vie sans venir ennuyer les autres avec nos remords... ?

Je trouve le travail de cette association Agapa formidable, elle comble un vide immense. Puisqu'après avoir avorté, une femme se retrouve face à elle même et sans accès à un soutien psychologique d'office.

Merci pour ce texte En Christ. Very Happy
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Arnaud Dumouch

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Masculin Messages : 93386
Inscription : 19/05/2005

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MessageSujet: Re: Les traumatismes à retardement de l'avortement   Les traumatismes à retardement de l'avortement Empty16/3/2008, 11:12

Les féministes des années 70 continuent de dire que l'IVG est le plus grand apport du XX° siècle.

Les pauvres.

Vivement l'application de méthodes permettant aux femmes de tout préférer à l'avortement (assumer le troisièlme enfant, proposer à l'adoption etc.)

_________________
Arnaud
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MessageSujet: Re: Les traumatismes à retardement de l'avortement   Les traumatismes à retardement de l'avortement Empty9/4/2008, 22:51

Oui ! il y a les dégâts pour les femmes. Mais cet acte change également la notion de paternité, la notion de société, la notion du mariage.
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Mécréant-LV

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MessageSujet: Re: Les traumatismes à retardement de l'avortement   Les traumatismes à retardement de l'avortement Empty2/5/2008, 18:04

Citation :
22 semaines

vendredi 8 février 2008 by xyr

Je suis pour l'avortement. Pour les mineures, car la jeunesse est faite d'erreurs. On a tous droit à une seconde chance. Et en cas de viols pour des raisons évidentes. Je crois que c'est à peu près tout. Pour le reste non. Non parce qu'il existe assez de prévention, d'information, pour ne pas en arriver là. Non parce que l'avortement massif, tous azimuts, n'est rien d'autre que le signe fort d'un peuple en déclin. Lorsqu'on arrive à nier la Vie, c'est la fin.

Pendant mes épreuves de partiels, en anglais, on nous a demandé de donner notre avis sur la conception de bébés sur mesure. Vous savez, ces embryons que l'on peut "améliorer" génétiquement pour minimiser le risque des maladies ou anomalies, qu'on peut retoucher afin qu'ils aient les yeux ou les cheveux de telle couleur, qu'ils mesurent telle taille, etc. J'avais le choix. Soit j'assurais le 15/20 avec un truc assez banal, modéré, du genre "C'est assez avantageux mais on peut prendre garde aux dérives, etc.", soit je donnais mon avis. Brutalement, comme d'habitude, et je faisais une croix sur une bonne note. J'ai opté pour le second cas de figure. Rien à foutre, après tout.

J'ai raconté qu'on vivait dans l'ère du Droit permanent, en oubliant le Devoir. Qu'il y avait le Droit au mariage homo, le Droit de vote des immigrés, et maintenant le Droit à l'enfant. J'ai dit que ces pratiques méprisaient totalement le caractère sacré de la vie humaine, que c'était une marque profonde de désacralisation avancée, de décadence occidentale et que la dernière société qui a parlé "d'améliorer" les humains en modifiant leurs gènes, c'était le Troisième Reich.

Quelques jours après je vais voir ma note dans un couloir. 19,5/20. Ca va. Je m'attendais à un connard de correcteur gaucho-libertaire-progressiste, et donc à un 7/20 voire pire, malgré mon bon niveau en anglais. Mais non, presque 20. J'ai dû être corrigé par un musulman, à mon avis. C'est probable, il y a beaucoup de profs arabes dans ma fac. Très mauvais pour la plupart, mais celui qui a lu ma copie a dû apprécier les positions que j'ai développées, communes aux religions monothéistes. Pas ravagé encore par une modernité toujours plus morbide... Bref tant mieux, c'est une bonne surprise.

Aujourd'hui, une loi a été adoptée. Jusqu'ici un fœtus mort-né n'était considéré officiellement comme un être humain que s'il avait au moins vécu 22 semaines dans le ventre. Alors qu'il est déjà en grande partie formé bien plus tôt. Cette nouvelle loi réduit cette contrainte de temps et permet aux mères qui ont perdu un bébé prématuré d'inscrire cet enfant dans le Livret de famille à partir de l'"âge" de 16 semaines il me semble. De le faire reconnaître aux yeux de l'Etat comme un enfant mort, et pas simplement comme un bout de viande. Pour pouvoir lui donner une sépulture déjà. Et donc pour faire son deuil. Car il s'agit bien d'un deuil. Si une demande se produit, c'est qu'il y a une souffrance. Peu importe que la science considère un fœtus comme un enfant ou pas, lorsque la mère voit son petit déjà formé, bras, jambes, tête, yeux... il est son gosse, et elle souffre. Point. C'est à partir de ce moment-là qu'il doit y avoir reconnaissance, pas à la suite de je ne sais quels résultats de tubes à essai et de microscopes. Une bonne nouvelle que cette loi donc. Rien de plus normal, de plus humain. Mais ça ne pouvait pas s'arrêter là.

Les associations pour l'avortement enclenchent la polémique. Tout de suite ce sont les grands mots. "Scandale", "négationnisme". Ces gens me font peur, vraiment. Ce sont des dingues, je ne vois pas d'autres mots. Ils disent qu'en reconnaissant à ces fœtus le statut d'êtres humains, on donne un argument en plus à ceux qui militent contre l'avortement. "Je comprends votre douleur ma p'tite dame, mais on ne peut pas accepter que votre fœtus mort soit considéré comme un bébé, sinon les cathos vont nous faire chier". C'est absolument abject.

Il ne s'agit même pas d'une remise en cause du droit à l'avortement, il s'agit ici de reconnaître l'importance de ce traumatisme qu'est la perte d'un bébé, de ne pas envoyer les mères se faire foutre avec un "Mais non c'est pas un enfant il n'a pas encore 22 semaines ! 10 jours plus tard ça l'aurait été oui, mais là non, alors arrête de pleurer connasse réactionnaire !". Ces pro-avortement sont des fous furieux, ni plus ni moins. Parce que la douleur de la mère est réelle. Ce n'est pas cette loi qui donne un argument aux pro-vie, c'est la réalité. La nature. Cette nature que des tarés libertaires s'efforcent de nier, encore et encore, jusqu'à atteindre le comble de l'horreur. Entre un fœtus de quelques semaines et une pétasse féministe intégriste, je me demande lequel est le plus proche de l'être humain.


L'interruption volontaire de grossesse est actuellement, en Occident, une pratique réalisée en quantité industrielle. Et pas la peine de songer à y mettre des limites, puisqu'il est déjà difficile de faire reconnaître la vie humaine là où pourtant elle existe. La Machine ne doit pas être dérangée par ces sales puritains religieux, car elle oeuvre pour le bien de l'Humanité. Au nom de l'Humanité. Au nom de la liberté, du choix de la femme. Du droit. Du droit à nier l'amour d'une maman. Du droit à fixer au jour près la date à partir de laquelle un humain est un humain. Du droit à se prendre pour Dieu.

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