Nous sommes tous reliés par notre péché, dans ce sens où les péchés que nous commettons individuellement (et aussi personnels soient-ils) participent à ce que l'Eglise appelle le "péché du monde" (peccata mundi). C'est pourquoi une erreur consiste à personnaliser le mal dans le diable ou dans des personnages comme Hitler. Le diable ne fait que se servir, comme d'un instrument, des péchés que nous commettons, certains disent qu'il s'en nourrit. De même, Hitler n'est pas le "mal incarné" dans le nazisme, il ne fait que s'appuyer sur le péché déjà existant de l'homme pour assouvir son pouvoir (en ce sens, son pouvoir a bien quelque chose de "diabolique"). C'est en chacun de nous qu'est le péché, et nous sommes tous co-responsables du mal dans le monde, par les péchés que nous commettons, même lorsqu'ils nous paraissent infimes.
C'est aussi dans ce sens que le chrétien, lorsqu'il se confesse, confesse ses fautes au nom de toute l'Eglise. Ainsi, l'Eglise dit que la confession n'est pas seulement individuelle, mais en se confessant, la personne confesse les fautes de l'Eglise, puisqu'elle en est membre.
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"Tu m'apprendras le chemin de vie, devant ta face, plénitude de joie, en ta droite, délices éternelles."
Psaume (16, 11)
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