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 Méditation dominicale: L'eau vive.

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Jehan

Jehan


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MessageSujet: Méditation dominicale: L'eau vive.   Méditation dominicale: L'eau vive. Empty23/2/2008, 16:49

Méditation 172 : L’eau vive. (Jn 4, 5-42)




Il arrive donc à une ville de Samarie appelée Sychar, près de la terre que Jacob avait donnée à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la marche, se tenait donc assis près du puits. C'était environ la sixième heure.
Une femme de Samarie vient pour puiser de l'eau. Jésus lui dit: "Donne-moi à boire." Ses disciples en effet s'en étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. La femme samaritaine lui dit: "Comment! toi qui es Juif, tu me demandes à boire à moi qui suis une femme samaritaine ? (Les Juifs en effet n'ont pas de relations avec les Samaritains.) Jésus lui répondit:

"Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit:
Donne-moi à boire, c'est toi qui l'aurais prié et il t'aurait donné de l'eau vive."

Elle lui dit: "Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond. D'où l'as-tu donc, l'eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits et y a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses bêtes?" Jésus lui répondit:

"Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau; mais qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif; l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle."

La femme lui dit: "Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif et ne vienne plus ici pour puiser." Il lui dit: "Va, appelle ton mari et reviens ici." La femme lui répondit: "Je n'ai pas de mari." Jésus lui dit: "Tu as bien fait de dire: Je n'ai pas de mari, car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari; en cela tu dis vrai." La femme lui dit: "Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne et vous, vous dites: C'est à Jérusalem qu'est le lieu où il faut adorer." Jésus lui dit:

"Crois-moi, femme, l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père.
Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l'heure vient -- et c'est maintenant où les véritables adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui adorent c'est dans l'esprit et la vérité qu'ils doivent adorer."

La femme lui dit: "Je sais que le Messie doit venir, celui qu'on appelle Christ. Quand il viendra, il nous expliquera tout." Jésus lui dit: "Je le suis, moi qui te parle."
Là-dessus arrivèrent ses disciples, et ils s'étonnaient qu'il parlât à une femme. Pourtant pas un ne dit: "Que cherches-tu?" Ou: "De quoi lui parles-tu?" La femme alors laissa là sa cruche, courut à la ville et dit aux gens: "Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-il pas le Christ?" Ils sortirent de la ville et ils se dirigeaient vers lui.. Entre-temps, les disciples le priaient, en disant: "Rabbi, mange." Mais il leur dit: "J'ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas." Les disciples se disaient entre eux: "Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger?" Jésus leur dit:

"Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé et de mener son oeuvre à bonne fin.
Ne dites-vous pas: Encore quatre mois et vient la moisson?
Eh bien! je vous dis:
Levez les yeux et regardez les champs, ils sont blancs pour la moisson.
Déjà le moissonneur reçoit son salaire et récolte du fruit pour la vie éternelle, en sorte que le semeur se réjouit avec le moissonneur.
Car ici se vérifie le dicton: autre est le semeur, autre le moissonneur: je vous ai envoyés moissonner là où vous ne vous êtes pas fatigués; d'autres se sont fatigués et vous, vous héritez de leurs fatigues."

Un bon nombre de Samaritains de cette ville crurent en lui à cause de la parole de la femme, qui attestait: "Il m'a dit tout ce que j'ai fait." Quand donc ils furent arrivés près de lui, les Samaritains le prièrent de demeurer chez eux. Il y demeura deux jours et ils furent bien plus nombreux à croire, à cause de sa parole, et ils disaient à la femme: "Ce n'est plus sur tes dires que nous croyons; nous l'avons nous-mêmes entendu et nous savons que c'est vraiment lui le sauveur du monde."




L’eau vive.

« Que ma soif rencontre son eau vive
Ma brèche sa présence
Mon souffle son souffle
Mon silence, sa parole. »

C'est environ la sixième heure. Il fait chaud. Jésus, fatigué, s'assied au bord d’un puits. Il est venu là tout simplement pour se reposer alors que ses disciples sont allés en ville pour trouver de quoi se restaurer.
Arrive alors une femme, une samaritaine, venue puiser son eau nécessaire à la journée. Rien de plus ordinaire.
Jésus aurait eu beaucoup de raisons de ne pas lui adresser la parole. D'abord il ne convenait pas, à cette époque, qu'un homme parle sur la route à une femme.
Et puis il est juif et elle est samaritaine (hérétique, aux yeux des docteurs de la Loi). Il connaît aussi les cœurs, et les corps….. Il n’ignore donc pas qui est cette personne.

Jésus lui sollicite un peu d’eau. Elle ne l’éconduit pas, mais se fait narquoise : elle a reconnu un juif, le genre qui ne fréquente pas les Samaritains ; faut-il qu’il ait soif pour se souiller en lui parlant à elle, une fille du peuple samaritain….

Jésus la dévisage : il n'a pas ce haut-le-corps, cette rétraction des vertueux devant une fille dont l'amour est la grande affaire…..

Et sans doute est-il pris de court par la manière dont celle-ci l'aborde et à laquelle il ne s'attend pas. Son insistance presque « importune » lui révèle une « foi » qu'il n'aurait pas présumé d'elle, qui l'étonne jusqu'à faire son admiration ; une foi qu'il avait rarement perçue d'une telle vigueur chez ses auditeurs, même des plus assidus, une « grâce de lumière » si puissante qu'aucun doute ne peut même l'atteindre.
Là où toute une nuit Jésus s'est fatigué (en discussions interminables et finalement stériles) à catéchiser Nicodème, la femme aux six maris a compris du premier coup ce que le théologien n'a pas saisi.
Aussi Jésus lui fait la révélation qu’il a tu jusqu’alors à ses disciples : il est lui-même le Messie qu’attendent aussi les Samaritains.

Dans le silence d'un plein midi, la Samaritaine est venue puiser l’eau vive promise par Jésus. Source jaillissante des cœurs et qui fait germer le fruit de la vie éternelle. Puissions-nous suivre cette Samaritaine et creuser le puits dans notre cœur afin d’accueillir la révélation jamais épuisée de ce Dieu d’amour, source de toute vie.


Texte rédigé par Jean et approuvé par le groupe.

Jean
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