Deux saints canonisés et des NDE ?

Témoignages de Sainte Perpétue (III° siècle)

Le rêve de sainte Perpétue (avant son martyre) est rapporté par Tertullien (3ème siècle) :

Perpétue rencontre son compagnon de martyre, Saturus, et elle lui fait le récit suivant :

Citation :

« Nous mourûmes et sortîmes de notre corps. Alors, des anges se mirent à nous porter dans la direction de l'Orient. Leurs mains ne nous touchaient pas. Nous n'avions pas l'impression d'être étendus sur le dos mais plutôt celle de gravir une pente douce... à peine sortis de ce monde et toujours portés par les quatre anges, nous vîmes une lumière immense et nous débouchâmes sur un vaste espace qui ressemblait à un verger avec des arbres, des roses et toutes sortes de fleurs. Les arbres étaient hauts comme des cyprès et leurs feuilles ne cessaient de chanter. »

Tertullien, cité par Michel Hulin La face cachée du temps Fayard


Le Témoignage de Saint Saulve rapporté par saint Grégoire de Tours, Histoire des Francs

Citation :

« Saint Saulve que l'on avait cru mort et dont on préparait les funérailles revint à la vie le matin même du jour prévu pour son enterrement. En ouvrant les yeux, il se plaignit d'avoir regagné le monde terrestre et ses ombres. Pendant trois jours, il jeûna et, le quatrième jour, il raconta son histoire.

Au moment où ses compagnons crurent qu'il trépassait, il fut emmené par deux anges vers le plus haut des cieux. De là, il pouvait contempler sous ses pieds, non seulement cette terre misérable mais aussi les nuages, la lune, le soleil, les étoiles. Ensuite, par une porte étincelante, il fut conduit à l'intérieur d'un palais où brillait une lumière ineffable et où se trouvait une multitude d'hommes, de femmes et d'enfants. Les anges lui frayèrent un passage à travers la foule et il parvint en un lieu où il y avait un nuage plus éclatant que toute autre lumière. Il n'y avait là ni soleil, ni lune, ni étoiles mais cela brillait davantage que tous ces astres réunis. Et, du fond du nuage, se faisait entendre une voix semblable à la rumeur des eaux mêlées. Une douce fragrance emplissait l'atmosphère, en sorte qu'il n'éprouvait le besoin ni de boire ni de manger.

Mais on lui fait savoir qu'il doit retourner sur terre pour le bien de l'Eglise. »

On note la parenté de ces visions de l'Antiquité ou du Moyen Age avec celles qui nous sont communiquées par nos contemporains :

* On y retrouve jusqu'au regret de revenir `sur terre', pour y accomplir une mission inachevée.
* On y retrouve aussi une description paradisiaque qui s'estompe peu à peu dans une description plus abstraite et plus proche du langage des théologiens.
* Les images ne sont là que pour suggérer la béatitude et elles cèdent la place à la lumière, une lumière sans astres ni soleil, une lumière intérieure.

c'est assez clair

C'est incroyable, je n'aurais jamais pensé que ça datait d'aussi loin ces expériences...Est-ce que ceux qui reviennent doivent tous finir une mission concernant l'église ? Sont-ils tous croyants ou le deviennent-ils ?

fripouille a écrit:

C'est incroyable, je n'aurais jamais pensé que ça datait d'aussi loin ces expériences...Est-ce que ceux qui reviennent doivent tous finir une mission concernant l'église ? Sont-ils tous croyants ou le deviennent-ils ?

Non. Tous ne deviennent pas chrétiens au sens strict (baptême, sacrements). Il faut pour cela que, à leur retour sur terre, une Eglise les accueille et leur raconte ce qu'à fait Dieu en s'incarnant.


Mais TOUS SANS EXCEPTION, quelle que soit leur culture, savent qu'un être de lumière, rayonnant d'amour et de vérité, les accueillera en compagnie des morts à l'heure de leur mort. Cela, les Egyptiens anciens le racontaient déjà, sous forme sensible, appelant l'être de lumière Osiris, et sa vérité "Maat".


Profondément, ils ont vu le Christ. Mais ils ne le savent pas encore.

Thierry Fourchaud disait, sur KTO, que les chrétiens qui faisaient une expérience de NDE reconnaissait le Christ dans cet être de lumière alors que les athés ou les personnes d'autres religions étaient incapables de le nommer.
Quand on dit reconnaître, c'est pas que l'on pense que c'est Christ, c'est vraiment reconnaître que c'est bel et bien lui.

Jean-Louis B a écrit:

Thierry Fourchaud disait, sur KTO, que les chrétiens qui faisaient une expérience de NDE reconnaissait le Christ dans cet être de lumière alors que les athés ou les personnes d'autres religions étaient incapables de le nommer.
Quand on dit reconnaître, c'est pas que l'on pense que c'est Christ, c'est vraiment reconnaître que c'est bel et bien lui.

Les témoins disent que cet être de lumière a trois qualité absolument rayonnantes et enveloppantes:

1° L'amour (c'est ce qui les frappe en premier): ils sont comme envahis de cet amour englobant.

2° La vérité: il passe leur vie en revue. Il dit ce qui est bien et mal et c'est vrai.

3° L'humour: il revoit des passages amusants de leur vie et en rit avec eux.


Qui possède de manière si unie ces trois qualités ?

Si ce n'est pas le Christ, c'est un ange du vrai Dieu. Aucun doute.

En tout cas, il est évident que cet envoyé, avec son corps lumineux vient du Dieu de l'Evangile.

Et il me tarde de le rencontrer...

Quand mon temps ici sera accompli bien sûr, j'ai encore des choses à faire je pense... ;)

Arnaud Dumouch a écrit:

En tout cas, il est évident que cet envoyé, avec son corps lumineux vient du Dieu de l'Evangile.

Il n'y a aucun risque de le co,nfondre avec Lucifer, dont l'apparition est une lumière digne, froide, indépendante.

Jésus dit:

Citation :

Matthieu 24, 24 Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d'abuser, s'il était possible, même les élus.
Matthieu 24, 25 Voici que je vous ai prévenus.
Matthieu 24, 26 "Si donc on vous dit: Le voici au désert, n'y allez pas; Le voici dans les retraites, n'en croyez rien.
Matthieu 24, 27 Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'homme.
Matthieu 24, 28 Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours.

Les vautours sont le symbole des contemplatifs, à savoir ceux qui reconnaissent le Christ, car les vautours voient très loin, très profondément.

Le "cadavre", c'est la marque du Christ. Il rayonne la "kénose", c'est à dire la douleur et la bonté, la miséricorde et la tendresse venant de quelqu'un qui, comme nous et plus que nous, sait ce que c'est que la souffrance.

On ne peut se tromper.

Jean-Louis B a écrit:

Et il me tarde de le rencontrer...

Quand mon temps ici sera accompli bien sûr, j'ai encore des choses à faire je pense... ;)

Tu n'as donc pas peur ? J'ai une peur bleu d'aller à l'hôpital notemment pour des opérations, peur de ne jamais me réveiller, j'ai beau être chrétienne j'ai malgré tout peur de la mort, peut-être peur de la souffrance que ça pourrait engendré...J'envie ceux qui n'ont pas peur.

Après avoir vu la vidéo sur les expériences de mort imminente sur KTO et d'après les témoignages concordant sur les NDE comme quoi les personnes n'on plus peur de la mort, j'ai effectivement moi peur de la mort elle même... Surtout quand on sait que ce sont le Christ lui même et les saints qui nous accueillent.

Cher Jean-Louis, en fait, c'est sur cette terre qu'on est mal. On est dans l'un des purgatoires les plus tristes et gris.

Lorsque le Christ se montre, c'est comme si on naissait !