DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two ...
Voir le deal

 

 Le cardinal Martino et la question sociale

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




Le cardinal Martino et la question sociale Empty
MessageSujet: Le cardinal Martino et la question sociale   Le cardinal Martino et la question sociale EmptyMer 8 Oct - 17:00

Le cardinal Martino annonce deux documents sur la question sociale

Sur fond de mondialisation et de crise


ROME, Mercredi 8 octobre 2008 (ZENIT.org) - Le cardinal Martino annonce deux documents : la prochaine encyclique sociale de Benoît XVI et un document de Justice et Paix sur la pauvreté, sur fond de mondialisation et de crise internationale.

Le cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement a en effet eu un échange avec la presse à l'issue de sa présentation du message 2009 de Benoît XVI pour la Journée mondiale du Réfugié.

Dans sa présentation du message, le cardinal Martino a mis notamment l'accent sur la vertu de « l'hospitalité », y compris pour ce qui concerne les personnes contraintes à la « migration économique ».

Et à propos de la tendance à se fermer à l'immigration, il a fait observer que ceci est impossible mais que d'autres attitudes sont possibles : « Dans un monde globalisé, il serait vain de résoudre le problème par la fermeture des frontières. Les flux migratoires doivent être traités par les Etats grâce à des mesures justes et solidaires ».

La crise financière actuelle

Le cardinal Martino a répondu à une question sur la crise financière actuelle et les effets sur les migrants en annonçant que le Conseil pontifical justice et paix, qu'il préside également, prépare un document sur « la pauvreté à l'ère de la mondialisation ».

Il a aussi annoncé « une encyclique sociale » de Benoît XVI, en ajoutant : « le projet est acquis désormais, espérons que le pape puisse la publier avant la fin de l'année ».

Pour ce qui est de la crise, il ajoutait : « J'ai été pendant 16 ans à l'ONU comme représentant du Saint-Siège, et il ne s'est pas passé une année sans que je ne fasse une intervention sur les migrants et spécialement les réfugiés ».

« Naturellement, ajouté le cardinal Martino, ces crises internationales (quelque crise que ce soit) frappe les plus faibles : qui doit compter uniquement sur une faible ressource est toujours plus soumis à la crise. Le Saint-Père a évoqué cette crise au début du synode en soulignant que c'est le désir d'avoir ‘plus' a provoqué cette crise ».

A propos du libre marché, le cardinal a rappelé que le « Compendium de la doctrine sociale Eglise », comporte des chapitres sur l'économie et sur le travail humain où il est dit que « le marché n'est pas seulement la fabrique du projet de posséder plus, mais qu'il doit être contrôlé par l'autorité publique et par les composantes du marché ».

Le marché doit donc, ajoutait le cardinal Martino, certes « apporter un profit à qui investit », mais ce n'est pas là « le seul but du marché, des investissements », qui est fait à la fois par « qui met le capital », mais aussi par « qui aide à produire » : « Cette communauté, cette communion, entre qui travail et qui investit implique une interaction qui doit faire du travail, du marché, de l'économie, une communauté de solidarité et de collaboration ».

L'accueil des immigrés en Europe

Interrogé sur l'accueil des immigrés en Europe, le cardinal Martino a fait observer que le continent « n'atteint pas une croissance de sa population » (sauf en France, actuellement) permettant de maintenir le nombre de ses habitants : « bientôt la population diminuera ».

« Si ces pays veulent maintenir leur niveau, il faut des bras, a déduit le président du Conseil pontifical. S'ils acceptent ces bras, ils doivent accepter tout ce qui fait l'identité de qui vient aider le pays : culture, religion, etc. Il ne faut pas les voir comme des « envahisseurs » mais comme des « collaborateurs ». Et en même temps, il faut exiger la réciprocité : que ceux qui viennent acceptent et respectent la culture, l'histoire, etc., du pays où ils arrivent ».

Il soulignait l'importance de ce qu'il appelle la « collaboration culturelle ».

Encourageant donc « l'accueil » des populations immigrées, le cardinal Martino a aussi fait observer que « les autorités doivent savoir qui est sur leur territoire et contrôler et vérifier les situations de ceux qui viennent ».

Et en même temps, disait-il, « l'Eglise ne peut que souhaiter que la dignité humaine des personnes soit respectée. Que nous soyons résident, réfugié, immigré, tous nous appartenons à la population qui naît avec une dignité humaine et avec des droits innés, pas par concession d'aucune autorité ».

De retour du Chili et du Guatemala, le cardinal donnait en exemple aux pays européens l'adoption, au Chili, « de mesures en faveur des migrants, des enfants, du regroupement familial ».

Pour ce qui est de la religion, il souligne aussi qu'il faut « pourvoir de façon décente aussi aux lieux de culte : les Eglises locales sont disposées à cela ».

La parabole du Samaritain, toujours actuelle

Le cardinal Martino a mentioné les voyages qu'il effectue dans le monde entier « pour diffuser le compendium qui fait partie de la Novelle évangélisation et part de cette prise de conscience que l'Evangile n'est pas seulement à vivre personnellement dans l'intimité, à l'église, mais là où nous vivons, où nous agissons, et c'est ce que l'Eglise cherche à faire prendre conscience de cela ».

Il s'agit d'encourager la « mise en pratique de l'Evangile aussi envers ceux qui n'ont pas la même formation, les mêmes convictions : le frère, le prochain, c'est celui qui est le plus dans le besoin. La parabole du Samaritain est toujours actuelle, c'est l'amour du Christ à manifester envers le Christ que nous voyons, dans le prochain : un appel qui s'adresse à tout chrétien d'exprimer l'Evangile en aidant qui en a besoin ».

Il reconnaissait que « souvent, face à des difficultés des obstacles, la pratique devient difficile, mais c'est un effort que tous les chrétiens doivent faire, et tout être humain envers les autres êtres humains ».

Evangéliser les migrants ?

A une question sur l'évangélisation des migrants, le cardinal Martino a d'abord répondu en faisant observer que « nous ne devons pas avoir peur de l'Evangile, c'est pourquoi j'ai parlé de respect réciproque, ce n'est pas du prosélytisme ».

« Au synode, ajoutait-il, un évêque a mentionné une école bouddhiste qu'ils ont visitée, et où tous les élèves sont admis, quelle que soit leur religion, mais tous sont obligés d'assister à deux heures par semaine sur le bouddhisme, indépendamment de leur religion. Chez nous, le respect des autres religions est clair, mais nous ne devons pas avoir peur de manifester notre religion et ce n'est pas du prosélytisme forcé ».

Il citait son expérience de nonce en Thaïlande, pendant six ans. Le pape Jean-Paul II lui avait alors recommandé : « Prend soin des réfugiés : ils étaient 1 million et demi du Vietnam, du Laos et du Cambodge ».

« Je recommandais alors à toutes les organisations catholiques l'interdiction du prosélytisme. D'autres dénominations faisaient, disait-on alors, des chrétiens avec une tasse de riz. Mais je me faisais un devoir de rappeler qu'il fallait s'abstenir de tout prosélytisme : ils verront vos bonnes œuvres ! Après 6 ans de Thaïlande, j'ai été aux Etats-Unis pendant 16 ans. J'ai rencontré de nombreuses peronnes non catholiques arrivées aux Etats-Unis qui ont choisi de devenir catholiques en disant : « J'ai vu ce que j'ai reçu de vous dans les camps de réfugiés et personne ne m'a obligé, alors maintenant que je suis libre, je deviens catholique ».
Revenir en haut Aller en bas
 
Le cardinal Martino et la question sociale
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La mixité sociale
» USA DEGRADATION ECONOMIQUE ET SOCIALE
» La royauté sociale du Christ
» La rupture sociale originelle
» La fraude sociale , une priorité ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Philosophie réaliste, Discussions diverses-
Sauter vers: