Harry Potter est-il satanique ?

Reçu ce matin (NOTA: Les éditions saint Remi sont à tendance intégriste) :

Citation :

LE LIVRE DU MOMENT : HARRY POTTER ET L'ORDRE DES TENEBRES
De : Editions Saint-Remi (editions.saint-remi@tiscali.fr)
1 volume 20,5x28,5, 446 pages : 38 €
Envoyé :
lundi 20 août 2007 5:13:50



Alors que le dernier roman d'Harry Potter vient de sortir, voici une étude magistrale
des sept titres du jeune sorcier, que Mona Mikaël a pris la peine de lire pour nous.



Préface de M. Arnaud de Lassus

Sous le nom de Harry Potter est désignée une opération de grande envergure présentée comme un divertissement pour la jeunesse : six livres (et bientôt sept) édités depuis 1997 et mondialement diffusés, et cinq films. Sous couvert de fiction, il s’agit en fait d’initier les jeunes à l’occultisme et à cette forme particulière d’occultisme qu’est la magie.

Depuis les années 1970, l’occultisme, autrefois réservé à de petits cercles d’initiés, a été répandu dans le grand public grâce au Nouvel âge pour les adultes et grâce au satanisme culturel (musique) pour les jeunes. Depuis 1997, l’opération Harry Potter (livres et films) apporte un puissant renfort pour ce même objectif : banaliser l’occultisme.

Il était donc très important de bien montrer qu’Harry Potter n’est pas une nouvelle fable pour temps modernes, aussi innocente que les contes de Perrault, mais une action subversive qui mérite d’être étudiée à fond.

Tel est le but que s’est proposé Mona Mikaële dans son livre « Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres » et qu’elle a parfaitement atteint. Ce faisant, elle a mis en pratique la recommandation bien connue de Joseph Lémann :

Pour bien juger en histoire, il faut tenir compte non seulement de la Providence, mais aussi de l’Enfer (…). Qui ne tient pas compte, en histoire, non seulement de la Providence, mais de l’Enfer, n’aura jamais que des vues indécises et ne fournira que des explications incomplètes.

*

Signalons deux mérites particuliers du livre :

- L’auteur utilise, sans en abuser, son érudition en langue anglaise comme en langue française. C’est ainsi qu’elle s’appuie sur les grands auteurs contre-révolutionnaires français (Mgr Delassus, Léon de Poncins, Jacques Ploncard d’Assac…) et sur les auteurs américains ayant bien analysé le Nouvel âge (Constance Cumbey, Randall N. Baer…).

- L’auteur a le souci de relier l’affaire Harry Potter aux autres formes actuelles de subversion, qu’il s’agisse de subversion culturelle du même type (Dan Brown et son Da Vinci Code) ou de l’action plus générale du Nouvel âge et de la franc-maçonnerie.

*

Ainsi, en analysant avec précision un aspect de la révolution culturelle qui touche directement nos enfants, le livre Harry Potter et l’Ordre des Ténèbres permet d’acquérir un meilleur sens de l’ennemi. Il devrait par là rendre un très grand service.

Arnaud de Lassus

Je vous donne tout de suite mon avis:

Blanche Neige et les sept nains aussi fait intervenir des sorcières.

De même pour "Le monde de Narmia".

De même pour les évangiles où Satan est là, guettant le Christ.

La Bible elle même nous donne un magnifique petit Roman où un démon persécute une jeune fille:

Citation :

Tobie 3, 7 Le même jour, il advint que Sarra, fille de Ragouël, habitant d'Ecbatane en Médie, entendit aussi les insultes d'une servante de son père.
Tobie 3, 8 Il faut savoir qu'elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu'Asmodée, le pire des démons, avait tué ses maris l'un après l'autre, avant qu'ils se soient unis à elle comme de bons époux. Et la servante de dire: "Oui, c'est toi qui tues tes maris! En voilà déjà sept à qui tu as été donnée, et tu n'as pas eu de chance une seule fois!
Tobie 3, 9 Si tes maris sont morts, ce n'est pas une raison pour nous châtier! Va donc les rejoindre, qu'on ne voie jamais de toi ni garçon ni fille!"
Tobie 3, 10 Ce jour-là, elle eut du chagrin, elle sanglota, elle monta dans la chambre de son père, avec le dessein de se pendre. Puis, à la réflexion, elle pensa: "Et si l'on blâmait mon père? On lui dira: Tu n'avais qu'une fille chérie, et, de malheur, elle s'est pendue! Je ne veux pas affliger la vieillesse de mon père jusqu'au séjour des morts. Je ferais mieux de ne pas me pendre, et de supplier le Seigneur de me faire mourir, afin que je n'entende plus d'insultes pendant ma vie."
Tobie 3, 11 A l'instant, elle étendit les bras du côté de la fenêtre, elle pria ainsi: Tu es béni, Dieu de miséricorde! Que ton Nom soit béni dans les siècles, et que toutes tes oeuvres te bénissent dans l'éternité!

Tobie 3, 16 Cette fois-ci, leur prière, à l'un et à l'autre, fut agréée devant la Gloire de Dieu,
Tobie 3, 17 et Raphaël l'archange fut envoyé pour les guérir tous les deux.

Ce combat entre le bien et le mal est la trame des romans pour la jeunesse MAIS AUSSI de toute lecture de ce monde.



Bref, cette analyse et ce livre sont pour moi sans intérêt.

Laissons les jeunes lire ce genre de romans. Et qu'il sachent rêver tout en discernant les contes et la réalité de la foi.

Ça me semble aussi sans trop d'intérêt, déjà parce que le mot occultisme, s'il ne fait pas référence à l'hermetisme, est utilisé abusivement. Bref, un dessin animé tel que "Le roi lion", un manga tel que "Fullmetal Alchemist", ou un film tel que "The Foutain" me semblent plus menaçants pour le christianisme.

Je partage votre avis.

sans oublier le célèbre "fantasia" avec Mickey qui fait grande référence à la magie

Bonjour Arnaud,

J'ai lu toute la série d'HP; et vu les films! (avec les enfants...)
J'ai bcp moins de reproches à adresser à Mme Rowlings et à son HP qu'à Dan Brown et à DVC...
Contrairement à ce dernier, HP est pure fiction; il ne travestit ni ne déforme aucune réalité;
les romans sont bien écrits, inventifs; ils sont une sorte de synthèse ingénieuse sinon exhaustive des récits de sorciers et de maison hantée, de vieilles légendes et de mythologie, jouant avec bonheur du contraste entre la triviale réalité quotidienne et le merveilleux/fantastique où tout est possible; c'est souvent drôle... avec de pertinentes pages, me semble-t'il, sur la psychologie de l'adolescence, etc.

On peut évidemment chercher et trouver la petite bête et déceler çà et là des failles de logique dans l'appréhension du surnaturel: si les sorciers sont tellements plus puissants que les moldus, pourquoi demeurent-ils dans la clandestinité?
Par ailleurs, d'un volume à l'autre, le schéma de l'aventure demeure insuffisamment renouvelé (à l'inverse de Narnia);
Mais ne sont-ce pas là des défauts inhérents au genre?

Voici, en revanche, à mon sens, quelques vrais reproches que l'on peut formuler à HP:
-présenter les enfants/adolescents comme les seuls êtres sensés, perspicaces (mais ce n'est pas nouveau ds la littérature enfantine)
-présenter les adultes non-sorciers (moldus) comme des arriérés mentaux et technologiques dont on comprend d'autant moins que les sorciers doivent se cacher...
-diviser le monde de la sorcellerie en bons et mauvais sorciers alors que la sorcellerie est totalement du côté du mal... (certes dans les contes il y a les bonnes fées, mais ce ne sont pas des sorcières); cela peut effectivement être accusé d'entretenir la confusion dans les jeunes esprits
-ne jamais faire mention explicite de la religion chrétienne que de manière fort douteuse:
ainsi la fête de Noel n'est elle que comme l'occasion de joyeuses ripailles avec cadeaux à la clé (c'est exactement ce qu'est devenu Noel pour l'immense majorité de nos concitoyens); tant qu'à faire peut-être valait-il mieux ne pas la nommer...
l'hopital des sorciers porte le nom d'une "sainte Mangouste", ce qui à la fois rigolo pour un gamin et parfaitement irrespectueux/crétin pour les saintes et les saints du ciel

En y réfléchissant, je ne vois pas cependant qu'un chrétien ait de quoi se révulser devant la figure de Voldemort: issu lui-même du monde des sorciers "normaux" pratiquant la magie blanche, il me parait pouvoir être assimilé, dans son orgueil criminel, à l'ange révolté...
Quant à HP lui-même, son front marqué par Voldemort fait de lui l'exact portrait de ce que nous sommes tous si nous en croyons les écritures: des créatures porteuses du péché...

Mais ce ne sont là que les considérations d'un moldu!

PS: j'ai aussi avalé (d'un trait) "le monde de Narnia"; là, j'ai été séduit, enthousiasmé, emballé! Et, pas de doute ici: c'est authentiquement d'inspiration chrétienne, peut-être même christique...

Bonjour PACALOU ! content de te revoir !

Bonjour Mouche! pareillement!
C'est la rentrée pour moi... après 6 semaines de congés;

Poter signifie "potier". Or, Judas a acheté un terrain, dit du "potier".
Enfin, j'avais lu une critique très sévère du point de vue théologique, sur ce film. Mais je n'ai pas tout retenu.

Par contre, un film très chrétien est "Le monde de Narnia"...

PACALOU a écrit:

Bonjour Mouche! pareillement!
C'est la rentrée pour moi... après 6 semaines de congés;

Rien à ajouter à votre analyse, cher Pacalou !

Et comme vous le dites: C'est un roman fantastique ! (dans tous les sens du terme)

Harry Potter n'est qu'une séries de contes pour enfants qui n'empêche en rien un enfant intelligent de distinguer le vrai de l'Evangile du faux et du symbolique des contes de fées et autres histoires de dragons et de sorcières.
Mes filles l'ont lu et Dieu merci , ce n'est pas Harry Potter, les Hobbit, les Lepreshauns ou Nils Olgerson qui les détourneront de leur foi et de l'Evangile.

Da Vinci Code et autres inventions pour adultes sont nettement plus pernicieuses et...."sataniques" (traduire par anti-chrétien)

Que dire de l'ogre du petit poucet qui mange ses enfants ? et du roi dan "peau d'ane" qui veut épouser sa fille ? et de la sorcière qui empoisonne blanche Neige ? le mal est partout

On est tous d'accord !

Thiebault a écrit:

Poter signifie "potier". Or, Judas a acheté un terrain, dit du "potier".

Non ce sont les grands prêtres qui ont acheté le terrain avec les 30 deniers rendus par Judas.

Chez les Témoins de Jéhovah, Harry Potter est désigné comme étant une manoeuvre du Diable (très puissante)pour égarer les jeunes enfants.

Fantasia de Disney était interdit aussi, tout comme Charmed et tout ce qui a trait aux sciences occultes.

Les schtroumpfs sont très dangereux aussi. Et je peux vous dire que c'est vrai. Car la dernière fois, ils m'ont arrêté et fais souffler dans le ballon : 3 points de permis en moins.
C'est hargneux un schtroumpf !

Ah bravo !

barqyome a écrit:

Mes filles l'ont lu et Dieu merci , ce n'est pas Harry Potter, les Hobbit, les Lepreshauns ou Nils Olgerson qui les détourneront de leur foi et de l'Evangile.
Da Vinci Code et autres inventions pour adultes sont nettement plus pernicieuses et...."sataniques" (traduire par anti-chrétien)

Je remarque que Nils Olgerson avait une faculté à faire rêver l'enfant que j'étais, qui est absente dans Harry Potter (dont j'ai seulement lu quelques pages, mais il me semblait que cela suffisait pour connaître TOUT Harry Potter : je me trompe ?)
Romano Guardini disait que ces fables de Nils Olgerson (celles qui mettent en jeu le 'bon' merveilleux) étaient utiles pour les jeunes esprits en formation, et préparaient à l'accession à une forme plus élaborée de perception du réel.
Je remarque que les hommes qui se fourvoient dans des sectes invraisemblables ont souvent été longtemps privés de toute approche de ce 'bon' merveilleux : après une vie bien rationnelle qui ne nourrit pas l'esprit, ils plongent dans les délires d'une secte qui arrive à les accrocher..

Flo a écrit:

Que dire de l'ogre du petit poucet qui mange ses enfants ? et du roi dan "peau d'ane" qui veut épouser sa fille ? et de la sorcière qui empoisonne blanche Neige ? le mal est partout

Justement : c'est la raison d'être de ces histoires pour enfants : fixer le mal sur une situation, et montrer comment les enfants et les hommes peuvent l'aborder : ces contes ont une profonde fonction, depuis des siècles ; ils sont beaucoup plus aptes à désamorcer les angoisses enfantines, que des histoires gentillettes de petits moutons paisibles. Etonnnat, n'est-ce pas ? D'ailleurs, les éducateurs remarquent cela : les contes qui mettent en jeu ces maux ont la préférence des enfants.

Harry Potter ne vous fait pas rêver?

Il faut dire que ce n'est pas le but: c'est un livre d'aventures haletantes.

Bonne remarque : Harry ne me fais pas rêver, au sens ou pendant et après la lecture, je ne poursuis pas en imagination les scènes lues, en les développant, en continuant l'aventure imagée dans mon fort intérieur : c'est ce que je faisais avec les contes immémoriaux.

Harry Potter est de l'époqe des jeux vidéos : aventures haletantes et en mouvements rapides.

Mais je m'étonne que des enfants non habitués à la lecture se plogent en effet dans le pavé Harry Potter, pour le lire d'un bout à l'autre (j'en suis témoin). Je veillis ? je ne sais plus voir ce merveilleux-là ? pourtant, je continue à croire qu'il n'est pas le même que les contes anciens ; je deviens un vieux schnok ?

Mouche-Du-Coche a écrit:

Harry Potter est de l'époqe des jeux vidéos : aventures haletantes et en mouvements rapides.

Je suis de cet avis

Mais je m'étonne que des enfants non habitués à la lecture se plongent en effet dans le pavé Harry Potter, pour le lire d'un bout à l'autre (j'en suis témoin).

Si cela peut motiver des rétifs à la lecture...

Je veillis ? je ne sais plus voir ce merveilleux-là ? pourtant, je continue à croire qu'il n'est pas le même que les contes anciens ; je deviens un vieux schnok ?

Nous serons deux; mes enfants (12 et 14 ans) ont pris du recul par rapport à HP; ils ne sont plus fanas; mais la parution du 7ème (que j'attends avec impatience, moi aussi) ravive l'ancienne fièvre qui lespossédait: il y a pê qd même qque chose de maléfique là-dedans... ou de supérieurement bien étudié des points de vue psychologique et commercial?

C'est là où mon attention s'éveille : le succès très rapide, sans étude préalable psychologique et commerciale.
L'auteur, au chomage au moment de l'élaboration des premiers tomes, écrivait dans un café, en attendant la sortie écolière.
Le ou les premiers éditeurs contactés ont refusé le manuscrit, jusqu'a celui qui a pris le risque d'une édition (bien lui en a prit).

Sans aller plus loin, ce succès rapide devenu mondial m'étonne sur les ressorts qui le sous-tendent ; mais peut-être cela correspond à l'air du temps, ce qui explique ce phénomène ?

Moi, j'ai passé un bon moment en lisant cette histoire et je n'en demande pas d'avantage à ce genre de livre.

HP? C'est du nouveau fait avec du vieux!
Un génial fourre-tout de vielles légendes et de mthologies, comme il n'en avait jamais été fait...

PACALOU a écrit:

HP? C'est du nouveau fait avec du vieux!
Un génial fourre-tout de vielles légendes et de mthologies, comme il n'en avait jamais été fait...

Je ne suis pas fan non plus.

D'ailleurs fan vient de fanatique.

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Potter est rigolo et non satanique

L'avocat du diable avec Al Pacino, par contre, laisse matière à réflexion en ce qui concerne les intentions de Dieu.

Mais de toute manière le diable n'existe plus. Et les humains sont très doués pour se débrouiller sans lui.

Si le diable est encore sur cette planète, et bien il n'y a qu'une seule explication: Nous sommes dans la géhenne avec lui sur cette planète


Tancrède