Le Saint-Esprit procède du Père et du Fils (en latin: Filioque). Les Grecs schismatiques (appelés à tort « orthodoxes ») nient ce dogme.
Photius le nia, et surtout l’évêque de Constantinople Michel Cérulaire, qui déclencha en 1054 le schisme oriental.
Les Grecs revinrent à la saine doctrine lors du IIe concile de Lyon, mais retombèrent dans l’erreur peu après.
Ils reconnurent à nouveau le Filioque lors du concile œcuménique de Florence, après qu’un cardinal latin leur eût cité une sentence de St. Épiphane, qui était l’un des Pères de l’Église grecs très vénéré par les Orientaux.
Mais après le concile, les Grecs retournèrent à leur hérésie.
En 1453, huit ans après le concile de Florence, la ville de Constantinople fut prise par les Turcs.
Les Grecs avaient blasphémé le Saint-Esprit ~ leur capitale fut envahie le jour de la Pentecôte, qui est la fête du Saint-Esprit!
Que les Grecs aient été châtiés par Dieu pour avoir nié le Filioque ressort non seulement de cette coïncidence extraordinaire des dates, mais encore d’une révélation privée du bienheureux Constant de Fabriano (mort en 1481). Il faisait d’instantes prières pour que les musulmans n’envahissent point Constantinople. Mais Dieu lui révéla alors qu’il allait permettre l’invasion turque, en vue de châtier les schismatiques grecs, coupables d’avoir nié le Filioque.
*La véritable tradition orientale est favorable au Fi­lioque (St. Grégoire de Nysse, St. Épiphane), tandis que les Grecs schismatiques la trahissent. Les Grecs agissent même en faussaires, puisqu’ils ont supprimé, dans les écrits de St. Grégoire de Nysse et aussi dans les actes du VIe concile œcuménique, des passages où est enseigné le dogme du Filioque(1)
(1) Les véritables actes du Vie concile, conservés par les Latins, por­tent la mention « Credimus et in Spiritum sanctum Dominum, el vivificatorem. ex Patre Filioque procedentem »; tandis que dans les exemplaires détenus par les Grecs, on lit seulement « ex Patre procedentem ». Lors du concile de Florence (où se réunissaient Grecs et Latins), le cardinal Julianus fit remarquer cette omission. Ju­lianus tenait ses informations d’Emmanuel Caleca, sorte de « transfuge » grec converti en 1396 à l’Église latine et romaine (information trouvée dans Baronius: Annales Ecclesiaslici, anno 680). Les Grecs, afin de nier le Filioque, retranchèrent la préposition « ex » d’un écrit de St. Grégoire de Nysse (information trouvée dans Guérin: Les conciles généraux et particuliers, Bar-le-duc 1872, t. Il, p. 557).
Il s'agit de la négation de la foi solennellement définie au concile de Florence par les Grecs et par les Latins(2)
(2)« Donc au nom de la sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint-Esprit, avec l’approbation de ce saint concile universel de Florence, NOUS DÉFINISSONS CETIE VÉRITÉ DE FOI afin qu’elle soit crue et reçue par tous les chrétiens, et qu’ainsi tous le professent: que le Saint-Esprit est éternellement du Père et du Fils (ex Patre el Filio), et qu’il tient son essence et son être subsistant du Père et du Fils à la fois et qu’il procède éternellement de l’un et de l’autre comme d’un seul prin­cipe et d’une spiration unique » (concile de Florence: bulle Laetentur caeli, 6 juillet 1439).
Il est de foi que l’ajout du « Filioque » dans le credo a été une mesure raisonnable et utile(3)
(3) « NOUS DÉFINISSONS DE PLUS: l’explication contenue dans ces mots: «Filioque» a été ajoutée au symbole de façon licite et raisonnable afin d’éclairer la vérité et par une nécessité alors pressante » (concile de Florence: bulle Laelenlur caeli, 6 juillet 1439).
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Rome a perdu La Foi!