Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
Le dimanche des Rameaux nous introduit à la Semaine Sainte. Tout au long de ces prochains jours, nous allons revivre symboliquement l’histoire de notre salut réalisé en Jésus Christ. C’est en regardant vers la croix que nous comprenons mieux à quel point il nous a aimés. Cette croix est là pour nous rappeler qu’il a livré son Corps et versé son sang pour nous et pour la multitude. Lui-même nous a dit qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Malheureusement, cette grande semaine passe de plus en plus inaperçue. Il nous manque ce cœur de pauvres qui nous rendrait plus ouverts à Dieu. En regardant vers la croix, nous prenons un peu plus conscience de l’immense amour de Dieu pour nous. Il attend de nous une réponse qui soit digne du don qu’il nous fait. Il ne tient qu’à nous de le remettre au centre de notre vie et d’en témoigner autour de nous.
Cette croix nous invite également à changer notre regard sur le monde. Nous vivons dans une société qui accuse, qui dénonce et qui condamne. Nous oublions que si le Christ a livré son Corps et versé son sang, c’est aussi pour ceux et celles que nous avons tendance à mépriser. Toutes ces violences sont un affront à celui qui a donné sa vie pour eux.
Avec Jésus, nous pouvons choisir d’aimer. Avec lui, nous pouvons nous émouvoir des drames qui accablent les plus pauvres et les plus fragiles. Tout ce que nous aurons fait pour eux, c’est à lui que nous l’aurons fait. La croix est toujours là pour nous rappeler la victoire de l’amour sur le mal.
Tout au long de cette semaine, nous prendrons l’Évangile et nous demeurerons avec Jésus. Nous le suivrons dans ses diverses étapes :
le Jeudi Saint, nous célèbrerons l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce ; le Vendredi Saint, nous suivrons Jésus jusqu’au pied de la croix. Puis au cours de la veillée pascale, nous célèbrerons sa victoire sur la mort et le péché. Avec lui, le mal ne peut avoir le dernier mot. Par sa Passion et par sa croix, le Christ nous ouvre un chemin vers résurrection et la vie éternelle.
Seigneur, donne-nous force et courage pour te suivre tout au long de cette semaine Sainte. Si nous mourons avec toi, avec toi nous vivrons. Si nous souffrons avec toi, avec toi, nous règnerons. “Au-delà de ton calvaire, tu nous donnes rendez-vous ; dans la gloire de ton Père, o Jésus, accueille-nous.
https://puiseralasource.fr/la-semaine-sainte
Invité Invité
Sujet: Re: La Semaine Sainte 22/3/2024, 11:49
Mangez ce que vous voulez pendant la Semaine Sainte,
le sacrifice n'est pas dans l'estomac mais dans le cœur.
Les gens s'abstiennent de manger de la viande,
mais ils ne parlent pas à leurs frères et sœurs et/ou à leurs proches, ils ne rendent pas visite à leurs parents
et ne s'occupent pas de leurs enfants.
Ils ne partagent pas leur nourriture avec ceux qui en ont le plus besoin,
ils éloignent leurs enfants de leur père/mère et/ou de leurs grands-parents,
ils critiquent la vie des autres,
maltraitent leur partenaire, etc.
La viande ne fait pas de vous une mauvaise personne,
tout comme un filet de poisson ne fera pas de vous un saint.
Mieux vaut chercher à avoir une bonne relation avec Dieu en faisant du bien aux autres. Soyons moins arrogants et plus humbles de cœur. »
Pape François
Invité Invité
Sujet: Re: La Semaine Sainte 23/3/2024, 11:35
Avec le frère Benoît Delhaye. Ensemble, nous suivrons le Christ, depuis son entrée joyeuse à Jérusalem jusqu’à sa mort sur la croix au Golgotha.
Puis, dans la Lumière retentira cette parole : «Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité.».
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: La Semaine Sainte 23/3/2024, 12:14
Faut-il se confesser avant Pâques ?
Un « temps de pénitence »
Pourquoi ce moment liturgique est-il particulièrement propice à la confession ? « Il y a deux raisons : la première est d’ordre disciplinaire, l’Église invitant les chrétiens à se confesser au moins une fois par an, traditionnellement à Pâques », explique le P. Christian Venard, aumônier militaire et auteur de l’ouvrage La confession, mode d’emploi
« La seconde a une dimension beaucoup plus spirituelle : le Carême est un temps de pénitence, marqué par la mort du Christ pour nos péchés. Il est donc un temps privilégié pour se faire pardonner ses fautes, et pour arriver à Pâques avec un cœur renouvelé », poursuit-il
Une « occasion traditionnelle de rapprochement »
Chez les fidèles, la question de ce lien particulier entre Pâques et la confession est récurrente. Plusieurs paroisses tentent, elles aussi, d’y apporter une réponse sur leurs sites.
« Pâques est le centre de l’année liturgique, car cette fête est au centre de notre foi », a expliqué, de son côté, le cardinal Mauro Piacenza, en charge de la Pénitencerie apostolique, le plus ancien dicastère de l’Église. Dans un long entretien accordé mardi 14 mars à l’agence d’information internationale Zenit, il a invité les fidèles à « ne pas gaspiller ces occasions traditionnelles de rapprochement [comme le Carême ou Pâques] » pour demander le sacrement de pénitence et de réconciliation.
Se libérer « de l’emprise du malin »
« Chaque confesseur qui a un peu d’expérience sait combien vous payez, spirituellement parlant, certaines confessions et comment, dans les jours saints du Triduum pascal [les trois jours qui courent du Jeudi saint au dimanche de Pâques inclus], conclut le cardinal, la grâce opère puissamment et le diable, pourtant puissant, est encore vaincu ».
le témoignage de Mère Marie-Anne, prieure bénédictine
Sortie le 22 mars 2024
En Pays de la Loire, le monastère des bénédictines de Craon a la particularité de pratiquer l'adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. À la veille de la Semaine sainte, le magazine «Un cœur qui écoute » reçoit Mère Marie-Anne, la prieure du couvent. Le regard clair, le sourire généreux, elle raconte simplement ses rencontres quotidiennes avec le Christ qui a offert sa vie pour chacun de nous et partage la façon dont elle lutte contre une possible routine qui pourrait endormir notre foi. Elle revient aussi sur le sacré combat spirituel qu'elle a eu avant de se laisser attirer par une vie au jour le jour auprès du Christ, son aimé.
« Seigneur, qui es-tu pour m'aspirer vers Toi ? Qui es-tu donc pour combler mon cœur ? ».
_________________ Padre Pio, Priez pour nous ..
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: La Semaine Sainte 24/3/2024, 17:54
Le lundi saint
25 mars 2024
Livre d'Isaïe 42,1-7. Ainsi parle le Seigneur : « Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu qui a toute ma faveur. J’ai fait reposer sur lui mon esprit ; aux nations, il proclamera le droit. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, il ne fera pas entendre sa voix au-dehors. Il ne brisera pas le roseau qui fléchit, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, il proclamera le droit en vérité. Il ne faiblira pas, il ne fléchira pas, jusqu’à ce qu’il établisse le droit sur la terre, et que les îles lointaines aspirent à recevoir ses lois. » Ainsi parle Dieu, le Seigneur, qui crée les cieux et les déploie, qui affermit la terre et ce qu’elle produit ; il donne le souffle au peuple qui l’habite, et l’esprit à ceux qui la parcourent : « Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations : tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »
Psaume 27(26),1.2.3.13-14. Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?
Si des méchants s'avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent.
Qu'une armée se déploie devant moi, mon cœur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance.
Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 12,1-11. Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle versa le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301)
moniale bénédictine Le Héraut, Livre IV, SC 255 (Œuvres spirituelles, trad. J-M Clément, les moniales de Wisques et B. de Vregille, éd. du Cerf, 1978, p. 353, 355, rev.)
Offrir au Seigneur un parfum précieux
Le Seigneur [dit à Gertrude] : « Si tu as envie de m’offrir aussi le parfum que d’après l’Écriture, cette femme a répandu dévotement sur ma tête, après avoir brisé son vase (Mt 26,7), en sorte que « la maison fut remplie de l’odeur du parfum » (Jn 12,3), sache que tu le feras excellemment en aimant la vérité. Oui, celui qui aime la vérité et qui, pour la défendre, perd ses amis ou s’expose à d’autres peines, ou encore assume volontairement des fatigues, celui-là vraiment brise le vase et répand abondamment sur ma tête un parfum précieux, si bien que la maison est remplie de sa bonne odeur. Il devient en effet l’occasion d’un bon exemple. (…)
Elle reprit : « Ô Seigneur, il est dit que Marie avait acheté ce parfum précieux ; comment pourrai-je à mon tour vous rendre un hommage aussi grand que si j’avais fait pour vous pareil achat ? » Le Seigneur répondit : « Quiconque m’offre son bon vouloir en une affaire qu’il décide de mener à terme, pour mon amour, si grande que puisse être, par ailleurs, la peine qu’il lui faudra se donner, pourvu qu’il procure ma gloire, celui-là m’achète un parfum extrêmement précieux, et qui m’est on ne peut plus agréable, puisqu’en préférant mon honneur à son avantage, il s’expose volontairement à mille désagréments. Oui, vraiment, il l’achète pour moi, quand bien même il se trouverait toujours empêché d’exécuter son dessein. »
Dernière édition par Toi le tout petit le 24/3/2024, 21:35, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: La Semaine Sainte 24/3/2024, 19:51
Méditation du Père Compazieu
Ce geste de Marie qui répand du parfum très cher sur les pieds de Jésus nous introduit à la Passion. Jésus nous en donne la signification en disant : « Elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture. » Elle anticipe les soins qui ne pourront être donnés à son cadavre. En effet, Jésus sera mis au tombeau le vendredi soir. A ce moment-là, le Sabbat est déjà commencé. Cette onction ne pourra pas non plus avoir lieu le dimanche matin, premier jour de la semaine. Ce jour-là, les femmes viendront au tombeau avec leurs aromates parfumés, mais Jésus sera déjà ressuscité. Elles retrouveront le tombeau vide.
Cette onction de Marie est le signe symbolique de la résurrection. Jésus pense à sa mort prochaine et à sa sépulture. Habituellement ce parfum était répandu sur la tête. L’onction sur les pieds était destinée aux morts. Jésus en parle avec beaucoup de lucidité, tout comme les grands malades qui sont conscients de leur mort prochaine.
« Les pauvres, vous les aurez toujours parmi vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Jésus sait que son absence va créer un grand vide. Nous avons beau le chercher par la foi, les sacrements, la prière… Il reste apparemment absent. Mais nous pouvons toujours le retrouver dans ces pauvres qui, eux, sont bien présents. Tout ce que nous faisons pour eux, c’est à lui que nous le faisons.
https://puiseralasource.fr/lundi-saint
Invité Invité
Sujet: Re: La Semaine Sainte 25/3/2024, 17:01
Lundi Saint
Dieu absent
Voilà où nous en sommes. Après ce long cheminement de carême, avec Jésus et ses disciples, ce fut l’entrée triomphale à Jérusalem. Sa réputation l’avait précédé. Il était enfin reconnu pour ce qu’il était, le Fils de Dieu, le Messie d’Israël. La joie explosait au bord du chemin qui mène à la ville sainte.
Mais cela n’a pas duré. Les ennuis ont commencé. Viendra l’arrestation de Jésus, le procès, la condamnation à mort, la croix.
Puis la mort. Et ce cri déchirant, juste avant le dernier souffle : « Pourquoi m’as-tu abandonné ? »
En attendant la résurrection, où est Dieu ? Comment trouver la joie de croire en un Dieu qui se cache et qui se tait ? Pourquoi nous a-t-il abandonnés ?
Eh bien, précisément parce que nous attendons de Dieu qu’il nous parle, comme les Hébreux devant leur veau d’or ou les Romains devant une statue de Jupiter. Il est temps de changer notre regard.
Dieu n’est pas une idole qu’il suffit d’invoquer pour qu’il nous console et nous protège. Dieu est venu, il nous a parlé, puis il s’en est retourné. Mais alors, que pouvons-nous faire d’un Dieu absent ?
Une proposition, que je n’ai pas inventée, mais que je tiens de Jésus : et si nous nous tournions vers le Ciel, en nous mettant à crier de toutes nos forces : pourquoi nous as-tu abandonnés ? Cela pourrait peut-être marcher…
Invité Invité
Sujet: Re: La Semaine Sainte 25/3/2024, 19:36
Mardi Saint
Il les aima jusqu’au bout…
l’Évangile de Jean 13, 21-33.36-38
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples, il fut bouleversé en son esprit, et il rendit ce témoignage : « Amen, amen, je vous le dis : l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras, ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait. Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, qui est-ce ? » Jésus lui répond : « C’est celui à qui je donnerai la bouchée que je vais tremper dans le plat. » Il trempe la bouchée, et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune, certains pensèrent que Jésus voulait lui dire d’acheter ce qu’il fallait pour la fête, ou de donner quelque chose aux pauvres. Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt. Or il faisait nuit.
Quand il fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera ; et il le glorifiera bientôt.
Petits enfants, c’est pour peu de temps encore que je suis avec vous. Vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs : “Là où je vais, vous ne pouvez pas aller”, je vous le dis maintenant à vous aussi. »
Simon-Pierre lui dit : « Seigneur, où vas-tu ? » Jésus lui répondit : « Là où je vais, tu ne peux pas me suivre maintenant ; tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ? Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique : « Tu donneras ta vie pour moi ? Amen, amen, je te le dis : le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – :copyright: AELF, Paris
Méditation
Jésus vient de manifester son amour aux Douze en leur lavant les pieds. C’est ainsi qu’il nous apprend à nous mettre au service les uns des autres. L’Évangile de ce jour nous le montre en train de donner à Judas une bouchée de choix qu’il vient de tremper dans le plat. C’était un geste habituel du maître de repas pour honorer un de ses invités.
C’est ainsi qu’il manifeste son amour à celui-là même qui va le livrer. Mais Judas n’est pas retourné par cette manifestation d’amour de Jésus. Il persiste à vouloir trahir son Maître. Il sort dans la nuit. C’est une manière de dire qu’il s’enfonce dans les ténèbres.
Cet Évangile nous invite à prendre conscience de toute la souffrance morale de Jésus. Il se retrouve seul face à ce qui va lui arriver, seul face au reniement de Pierre et à toutes les manifestations de la faiblesse humaine. Mais en fait, il n’est pas seul : il s’appuie sur le roc inébranlable de l’amour de Dieu son Père. Face aux épreuves de la vie, il nous apprend à ne pas nous fier à nous-mêmes mais à nous en remettre chaque jour à la protection de Dieu.
https://puiseralasource.fr/mardi-saint
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: La Semaine Sainte 26/3/2024, 17:39
Le mercredi saint
27 mars 2024
Livre d'Isaïe 50,4-9a. Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi ! Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ?
Psaume 69(68),8-10.21-22.31.33-34. C'est pour toi que j'endure l'insulte, que la honte me couvre le visage : Je suis un étranger pour mes frères, un inconnu pour les fils de ma mère. L'amour de ta maison m'a perdu ; on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.
L'insulte m'a broyé le cœur, le mal est incurable ; j'espérais un secours, mais en vain, des consolateurs, je n'en ai pas trouvé. À mon pain, ils ont mêlé du poison ; quand j'avais soif, ils m'ont donné du vinaigre.
Et je louerai le nom de Dieu par un cantique, je vais le magnifier, lui rendre grâce. Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête : « Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! » Car le Seigneur écoute les humbles, il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-25. En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus : « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs pour manger la Pâque ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : “Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples.” » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, chacun son tour : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Prenant la parole, il dit : « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C’est toi-même qui l’as dit ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997)
fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken (trad. Jésus, celui qu'on invoque, Nouvelle Cité 1988, ch. 8)
« Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer »
Voyez de quelle compassion le Christ a fait preuve à l'égard de Judas, l'homme qui a reçu tant d'amour et pourtant a trahi son propre Maître, ce Maître qui a gardé un silence sacré sans le trahir auprès de ses compagnons. Jésus, en effet, aurait pu facilement parler ouvertement et dire aux autres les intentions cachées de Judas et ses agissements ; mais non. Il a préféré faire preuve de miséricorde et de charité ; au lieu de le condamner, il l'a appelé ami (Mt 26,50). Si seulement Judas avait regardé Jésus dans les yeux comme Pierre l'a fait (Lc 22,61), Judas aurait été l'ami de la miséricorde de Dieu. Jésus a toujours éprouvé de la miséricorde.
_________________ Padre Pio, Priez pour nous ..
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: La Semaine Sainte 26/3/2024, 17:54
Mercredi saint, messe chrismale - Intégrale
Marie-Noëlle Thabut lit et commente l'intégralité des lectures du Mercredi saint.