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 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus

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MessageSujet: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty15/3/2024, 11:40

Saint Joseph, le père adoptif de Jésus


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Saint Joseph figure dans l’histoire de la Bible et de l’Église comme « le grand silencieux ». S’il nous est possible d’accéder à l’âme de la Vierge Marie à travers ses quelques phrases retenues dans les évangiles, il n’en va pas de même pour son époux, Joseph. Pas une seule phrase de lui n’a été rapportée par les évangélistes. > Il est fêté le 19 mars <

Pourtant, ce silence non seulement ne nuit pas à sa sainteté mais il accorde une grande profondeur à sa mission. Joseph a reçu l’annonce de l’ange en songe. Il s’est levé pour accomplir la mission demandée par Dieu : prendre Marie pour épouse et veiller sur l’enfant Jésus qui va naître, non pas du vouloir de l’homme mais de l’Esprit Saint.
C’est pourquoi saint Matthieu l’évangéliste l’appelle « juste ». Pour nous, le mot justice nous fait penser à la justice sociale et aux revendications salariales. Dans la Bible, la justice équivaut à la sainteté. Joseph est juste, non seulement parce qu’il a travaillé correctement dans son atelier d’artisan dans le bâtiment mais parce qu’il a ajusté sa volonté à celle de Dieu. La prière du Notre Père a pris chair en lui : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

Un modèle pour les pères comme pour les évêques

La volonté de Dieu conduit précisément le croyant à la plus haute réalisation de son existence, malgré les apparences. Nombreux sont ceux qui plaignent Joseph. 
Un ami m’avouait un jour : « J’ai toujours eu pitié de saint Joseph qui me semblait un personnage falot chargé d’un mauvais rôle. Il n’était ni tout à fait un mari ni tout à fait un père. Mais j’ai découvert la force de sa mission quand je suis moi-même devenu père. À la naissance de mon premier enfant, j’ai été saisi d’un sentiment étrange. Ma femme tenait dans ses bras le bébé qui venait de sortir de son sein. Il faisait partie d’elle-même. Ce n’était pas mon cas. Le bébé s’interposait maintenant entre la femme que j’aimais et moi. Recouvert de sang, ses cris ne me le rendaient pas attirant. Je me suis dit intérieurement qu’il me fallait l’accepter, l’adopter et le reconnaître comme mon enfant. Et à ce moment-là, j’ai pensé à saint Joseph. Me voilà en train de vivre sa propre démarche d’adoption. Quand mon deuxième enfant est arrivé, j’ai été de nouveau habité par les mêmes sentiments et par la nécessité d’accomplir l’adoption, même si je n’avais aucun doute sur ma paternité. »

Un autre ami me faisait part un jour de ses difficultés avec son père. D’après les explications de sa mère, lors de sa naissance, son père n’avait pas apprécié sa couleur. Il ne l’avait pas adopté. Il ne l’aima pas vraiment. Dans les pays à fort métissage, le type racial des enfants peut varier au cœur du même couple. 

J’ai connu une famille à La Réunion où trois filles des mêmes parents représentaient les trois continents – asiatique, africain et européen -, en fonction de la couleur de leur peau et de leurs cheveux.

Au fond, toute personne se trouve face au dilemme de l’adoption d’une manière ou d’une autre. Pas d’adoption, pas d’engagement, pas d’amour. Il me semble possible de parler d’adoption dans les différentes situations de l’existence : notre corps, notre famille, notre histoire, notre pays, notre sexe, nos travaux et missions…

Nous avons à les adopter sous peine de vivre en contradiction stérile avec nous-mêmes. À quoi bon rêver d’un autre corps, d’une autre famille, d’un autre pays ou d’une autre Église que les nôtres ? « Avec des si on mettrait Paris en bouteille » dit le proverbe. Le complexe de victime et l’illusion d’une autre vie que celle que nous avons reçue ne conduisent qu’aux protestations et à l’amertume, à l’image de celui qui n’avait reçu qu’un talent au lieu de cinq ou de dix dans la parabole de Jésus (Matthieu 25, 14-30) et qui passait son temps à critiquer et à répandre un mauvais état d’esprit. Les comparaisons sont odieuses. Pourquoi se comparer alors que chacun est unique ? Nous nous connaissons mal nous-mêmes et nous prétendons connaître les chemins dans l’esprit des autres ?

L’exemple de saint Joseph nous invite à l’action. Saint Joseph a vécu heureux : « Heureux ceux qui écoutent la parole du Seigneur et la mettent en pratique » (Luc 11, 28). 

Si certains peintres dépeignent saint Joseph quelque peu triste et en retrait par rapport à la Vierge Marie et à l’enfant dans le souci de manifester qu’il n’est que le père adoptif de Jésus, Fra Angelico le présente rayonnant dans son rôle. Dans les fresques du couvent des Dominicains de Saint-Marc à Florence, le saint patron des artistes met en lumière le sourire et la paix de l’âme de Joseph, comblé dans sa mission.

L’étymologie du mot « évêque » nous révèle le sens de cette charge : « veiller sur », « surveiller ». En ce sens, saint Joseph est le modèle des évêques, surveillants du troupeau qui leur est confié par Dieu. 

Il arrive que saint Joseph soit représenté dans l’art revêtu des vêtements du grand-prêtre. En effet, si le grand-prêtre veillait sur le temple, saint Joseph a veillé sur son épouse, le temple de Dieu, « le buisson ardent », symbole de la présence de la divinité. Saint Paul, inspiré par l’Esprit Saint, écrit aux chrétiens de Colosses qu’en Jésus « habite corporellement la plénitude de la divinité » (Colossiens 2, 9). La Vierge Marie a porté en son sein corporellement cette plénitude de la divinité et saint Joseph a veillé sur elle et sur le développement intégral de son fils adoptif, Jésus.
Abba ! Père !
« Tel père, tel fils », disons-nous souvent en constatant l’influence de l’éducation paternelle sur les actions de l’enfant. De son père Joseph, Jésus a reçu une éducation humaine, spirituelle et professionnelle. Combien de fois Jésus n’a-t-il pas prononcé le mot abba en s’adressant à son père Joseph ? 

C’est précisément ce mot abba de la langue araméenne, langue maternelle et paternelle de Jésus, qui deviendra la prière originale de Jésus à Gethsémani la veille de sa Passion. Abba sera aussi la prière de l’Esprit Saint dans le cœur des chrétiens comme le décrit l’apôtre saint Paul dans les épîtres aux Romains (8, 15-16) et aux Galates (4, 6). Maître Eckhart, le grand mystique dominicain de l’École rhénane du XIVe siècle, affirme que nous ne prions pas mais que « nous sommes priés », car ce n’est pas nous qui prions mais l’Esprit qui intercède pour nous dans des gémissements ineffables.

Si des enfants tremblent au souvenir violent de leur père, le mot abba évoquait pour Jésus la tendresse et l’amour fidèle de son père Joseph. C’est ce mot qu’il choisit pour s’adresser à Dieu son Père au jour de l’angoisse à l’approche du supplice de la croix : « Abba ! Père ! Éloigne de moi ce calice mais que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se fasse » (Marc 14, 36).

Bien que Nazareth ne soit pas citée dans la Bible, sa synagogue possédait un rouleau important du prophète Isaïe comme le rappelle saint Luc l’évangéliste. Au cours de sa vie publique, Jésus a imité le geste de son père dans la même synagogue de Nazareth en lisant en hébreu le passage du prophète Isaïe qu’il commente en araméen pour proclamer son accomplissement : « L’Esprit du Seigneur repose sur moi. Il m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres » (cf. Luc 4, 16-21).

Il fallait que Jésus naisse de la tribu de David car il était le Messie annoncé par les prophètes (cf. Matthieu 1, 16). Jésus sera acclamé comme « fils de David » parce que fils de Joseph.

La prière eucharistique numéro un cite saint Joseph. Sa participation au mystère du Salut est fondamentale.

Les artistes chrétiens se sont plus à représenter la mort de saint Joseph honoré par son épouse et par son fils Jésus. Joseph a aimé Jésus. Jésus a aimé son père. Puissions-nous l’aimer comme Jésus l’a aimé ! Confions-lui nos soucis matériels et spirituels. Homme de prière, il intercédera pour nous auprès de son fils Jésus. Puissions-nous imiter aussi sa foi et sa fidélité !
Fr. Manuel Rivero, o.p.

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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty15/3/2024, 11:41

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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty15/3/2024, 11:42

Nous pouvons tous trouver en #saintJoseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés.


Pape François
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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty16/3/2024, 11:05

Le songe de Joseph, par Georges de La Tour

Dans l’évangile de Matthieu, Joseph est visité par un ange à trois reprises. Le peintre Georges de La Tour a immortalisé l’une de ces visites en un magnifique clair-obscur. C’est dans la nuit que Dieu s’adresse à Joseph, pour faire de lui un fidèle protecteur de Marie et de son Fils.


Le songe de saint Joseph, Georges de la Tour (1593-1652), Huile sur toile, 0,93x0,81 cm - Musée des Beaux-arts de Nantes © Leemage


Chez saint Matthieu, Joseph joue un rôle de premier plan. 

En songe, il reçoit trois annonces : la naissance d’origine divine de l’enfant de Marie et le nom qu’il doit lui donner (Mt 1, 21-24) ; la colère d’Hérode et la nécessité de fuir en Égypte (Mt 2, 14) ; le retour en Israël (Mt 2, 20)... 

Le songe est le temps de la nuit, un temps privilégié pendant lequel Dieu parle
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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty18/3/2024, 18:20

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Saintjoseph-825x510


Saint Joseph (19 mars)


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 1, 16.18-21.24a)

    Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie,
de laquelle fut engendré Jésus,
que l’on appelle Christ.

    Or, voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ;
avant qu’ils aient habité ensemble,
elle fut enceinte
par l’action de l’Esprit Saint.
    Joseph, son époux, qui était un homme juste,
et ne voulait pas la dénoncer publiquement,
décida de la renvoyer en secret.
    Comme il avait formé ce projet,
voici que l’ange du Seigneur
lui apparut en songe et lui dit :
« Joseph, fils de David,
ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle
vient de l’Esprit Saint ;
    elle enfantera un fils,
et tu lui donneras le nom de Jésus
(c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),
car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

 Quand Joseph se réveilla,
il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit. (AELF)

  

Méditation

« Joseph fit ce que l’ange lui avait prescrit. Il prit chez lui son épouse. » C’est ainsi que Joseph va remplir la mission que Dieu lui a confiée. Il va devenir le gardien de Marie et de Jésus. Puis cette garde s’étendra progressivement à toute l’Église. Il a exercé cette responsabilité avec discrétion, avec humilité et dans le silence. Il est resté très présent et toujours fidèle, même quand il ne comprenait pas. Il a accompagné chaque moment avec persévérance et avec amour.

C’est ainsi que Joseph est devenu le gardien de Marie, de Jésus, puis de l’Église. Il est resté ouvert aux signes de Dieu et toujours disponible à son projet. Il est « gardien » parce qu’il sait écouter Dieu ; il se laisse guider par sa volonté ; il est sensible aux personnes qui lui sont confiées ; il sait prendre des décisions sages. Avec lui, nous apprenons, nous aussi, à faire preuve de disponibilité et de promptitude pour répondre aux appels de Dieu ; nous apprenons à mettre le Christ au centre de notre vie et de notre vocation chrétienne. Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création.

Cette vocation de garder ne concerne pas que nous les chrétiens. Elle a une dimension universelle ; elle vise tous les hommes. Nous devons avoir soin de tous, spécialement des plus fragiles qui sont trop souvent dans les périphéries de notre cœur. Les époux sont appelés à se garder mutuellement. Puis comme parents, ils prennent soin des enfants. Et avec le temps, les enfants deviennent les gardiens de leurs parents. Tout est confié à la garde de l’homme. C’est une responsabilité qui nous concerne tous. Nous avons tous pour mission d’être les gardiens des dons de Dieu. Quand nous nous ne la remplissons pas, c’est la destruction qui survient, c’est le cœur qui s’endurcit, c’est Hérode qui continue son œuvre de mort.

Pour « garder », nous devons aussi avoir soin de nous-mêmes : nous devons nous préserver de l’orgueil, de la haine et de l’envie qui souillent la vie. Garder, c’est veiller sur nos sentiments et sur notre cœur : c’est en effet de là que sortent toutes nos intentions, bonnes ou mauvaises, celles qui construisent et celles qui détruisent. Nous ne devons pas avoir peur de la bonté ni de la tendresse.

Dans les Évangiles, Joseph apparaît comme l’homme fort, courageux, travailleur. Mais dans son âme, il fait preuve d’une grande tendresse. Ce n’est pas la vertu du faible mais celle du fort. Elle dénote une grande capacité d’attention et d’ouverture à l’autre. Garder Jésus et Marie, garder chaque personne, spécialement les plus pauvres, nous garder-nous-mêmes… C’est une grande mission que nous sommes tous appelés à accomplir. C’est ainsi que nous pourrons faire resplendir l’étoile de l’espérance. Oui, gardons avec amour ce que Dieu nous a confié. C’est un trésor inestimable qu’il faut développer et faire fructifier.

Tout cela ne va pas sans un engagement résolu contre la misère, l’injustice et la violence qui dégradent et défigurent le projet d’amour de Dieu sur l’humanité. Nous ne pouvons pas être de vrais chrétiens sans un engagement résolu pour retrouver le chemin du cœur. En cette période du Carême, Saint Joseph nous montre l’attitude qui convient pour nous préparer à la victoire de Pâques. Il s’agit pour nous d’écouter la Parole de Dieu et de nous rendre dociles à ce qu’il nous suggère. Comme Joseph, nous sommes invités à nous faire les serviteurs d’un mystère qui nous dépasse. Tout l’Évangile nous dit que le Seigneur nous conduit sur des chemins que nous n’avions pas prévus. Mais les paroles qu’il nous adresse sont celles de la Vie éternelle.

https://puiseralasource.fr/saint-joseph-19-mars/
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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty19/3/2024, 10:49

Huit choses qui montrent que saint Joseph était un mari merveilleux


19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Swieta-rodzinna-shutterstock_1476876116
Kristi Blokhin | Shutterstock
La Sainte Famille

Cerith Gardiner - publié le 18/03/24

À l’occasion de la fête de saint Joseph, le 19 mars, découvrez ces quelques aspects de sa vie qui sauront inspirer votre mariage.


Pendant ce mois de mars, traditionnellement dédié à saint Joseph, découvrez certaines de ses vertus d’époux : il saura inspirer beaucoup d’hommes dans leur mariage aujourd’hui ! Bien sûr, il n’est pas possible de connaître tous les aspects de la vie conjugale de Joseph et de Marie, mais certains aspects de sa vie montrent que c’est un mari à imiter et à admirer.

1- La patience incarnée


19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus SAINT-JOSEPH
Luis Fraga I Shutterstock

Saint Joseph avait la patience d’un saint – littéralement ! Imaginez vivre avec une personne aussi pure et vertueuse que Marie. Il a dû faire preuve d’une patience incroyable pour suivre le plan de Dieu et pour soutenir sa femme tout au long de leurs épreuves et tribulations.

2-Un bricoleur hors pair

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus JOSEPH-CHARPENTIER-FR492553A
Pascal Deloche / Godong

Non seulement saint Joseph avait les compétences nécessaires pour construire une maison digne du Roi des rois, mais il a probablement aussi fabriqué des meubles ingénieux. Marie avait probablement la table à manger la plus solide et élégante de Nazareth !

3-Un sens inné de l’orientation

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Fuite-egypte-champaigne-1La fuite en Égypte, Philippe de Champaigne (1602-1674), 1656.
PHOTO JOSSE / LEEMAGE VIA AFP


Qu’il s’agisse du voyage à Bethléem pour le recensement ou de la fuite en Egypte  pour échapper à la colère d'Hérode, la sainte famille était entre de bonnes mains. Joseph avait probablement aussi un bon sens de l’orientation : pas besoin de GPS lorsqu’il était au volant… de son âne !

4-Maître de la discrétion

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus ANNONCIATION-FRA-ANGELICO-aurimages_0009279_0030Fresque de Fra Angelico : L’Annonciation
© Collection Dagli Orti/Aurimages

Saint Joseph était l’incarnation de la discrétion. Malgré les circonstances miraculeuses de la conception de Jésus, il a gardé le secret de Marie, faisant preuve d’un incroyable respect pour elle et sa vocation divine.

5-Pourvoyeur et protecteur

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Shutterstock_2014157855
Renata Sedmakova | Shutterstock

En tant que chef de la sainte Famille, saint Joseph pourvoyait avec diligence aux besoins physiques et émotionnels de Marie. Il a travaillé sans relâche pour assurer leur sécurité, leur subsistance et leur confort, incarnant les vertus de la responsabilité et de l'altruisme.

6-Un modèle d’humilité et d’obéissance

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus MARIAGE-DE-LA-VIERGE-DE-GIOTTFresque de GIOTTO :Le mariage de saint Joseph et sainte Marie à la Chapelle Scrovegni, Padoue
© Collection Dagli Orti/Aurimages

Saint Joseph a humblement accepté la volonté de Dieu et a suivi docilement ses directives, même lorsque cela impliquait de faire face à des défis et à des incertitudes. Son humilité lui a permis de soutenir Marie dans sa vocation unique sans chercher la reconnaissance ou la gloire pour lui-même.

7-Enseignant et modèle
19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus JOSEPH_NOUVEAU_TESTAMENT-AleteiaImage créée à l’aide de l’intelligence artificielle.
© Aleteia FR I Canva AI

Saint Joseph a été un maître aimant et un modèle pour Marie, la guidant dans la foi et la vertu par son propre exemple. Sa dévotion inébranlable envers Dieu et son engagement envers la justice ont sans aucun doute influencé la croissance spirituelle et le développement du caractère de Marie.

8-Gardien fidèle

19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Sainte-famille-palmierLa Sainte Famille au palmier, Raphaël (1506), National Galleries of Scotland.
Domaine public

Saint Joseph a fidèlement protégé et pris soin de Marie, reconnaissant sa pureté et son rôle divin de Mère de Dieu. Son engagement inébranlable pour sa sécurité et son bien-être reflète le grand respect qu’il lui portait.

Aleteia
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MessageSujet: Re: 19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus   19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Empty19/3/2024, 10:58

Pourquoi cet engouement pour saint Joseph ?


19 mars : Saint Josepg, le père adoptif de Jésus Joseph-march-ciric_343760
Corinne SIMON/CIRIC
La marche de Saint-Joseph, à Paris.

Joseph-Marie Verlinde - publié le 18/03/24

Comment faut-il comprendre la reconnaissance tardive dans l’Église de la place unique de saint Joseph dans le dessein du salut ? Pour Joseph-Marie Verlinde, fondateur de la Famille de Saint-Joseph, auteur d’un récent "Joseph de Nazareth" (Artège), si les derniers papes ne cessent de donner à Joseph une place de plus en plus importante, nous ne sommes sans doute qu’au tout début de la révélation de son rôle dans le mystère de l’Incarnation.


Saint Joseph a toujours été un des saints préférés de la piété populaire, alors qu’il fut longtemps « boudé » par le Magistère pour une raison théologique discutable : il ne fallait pas offrir des arguments à ceux qui mettent en doute la virginité perpétuelle de la Mère de Dieu. Et voilà qu’à la fin du XIXe siècle et surtout au XXe siècle, les choses vont rapidement évoluer. Le 8 décembre 1870, le pape Pie IX déclarait saint Joseph, le chaste époux de la Vierge Marie, patron de l’Église universelle. Le 19 mars 1961, Jean XXIII choisit saint Joseph comme protecteur du concile Vatican II ; et le 13 novembre 1962, le même Jean XXIII voulut que son nom soit invoqué au canon de la première prière eucharistique, aussitôt après celui de la Vierge Marie. 

La confiance des derniers papes

Mais le pape ayant consacré le plus d’attention à notre saint patriarche est incontestablement saint Jean Paul II, avec 815 interventions, et surtout une exhortation apostolique sur la figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église (Redemptoris custos, 15 août 1982). Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI ne fut pas en reste, ne manquant pas une occasion d’inviter le peuple chrétien à se tourner vers saint Joseph, envers qui il éprouvait une affection particulière. C’est également Benoît XVI qui prit la décision de nommer saint Joseph après la Vierge Marie dans les trois autres canons de la messe (1er mai 2013). Enfin, non seulement le pape François choisit d’inaugurer son pontificat le jour de la saint Joseph (le 19 mars 2013), mais dans sa lettre apostolique Patris corde à l’occasion du 150e anniversaire de la déclaration de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle (le 8 décembre 2020), il nous confie en note (n. 10) que tous les jours, depuis plus de quarante ans, il récite une ancienne prière à saint Joseph qui se termine par ces mots :

Citation :
Mon bien-aimé Père, toute ma confiance est en toi. Qu’il ne soit pas dit que je t’ai invoqué en vain, et puisque tu peux tout auprès de Jésus et de Marie, montre-moi que ta bonté est aussi grande que ton pouvoir. Amen.

Revenir à nos racines

Comment faut-il comprendre cette reconnaissance — somme toute tardive de la part du Magistère — de la place unique de saint Joseph dans le dessein du salut ? Dans un de ses ouvrages, le cardinal Joseph Ratzinger écrivait (Le Ressuscité, DDB, 1986, p. 84) :

Citation :
L’Église ne peut croître et prospérer, si elle ignore que ses racines cachées plongent dans l’atmosphère de Nazareth. Car travailler avec Jésus travailleur, s’immerger dans “Nazareth”, devient le point de départ d’une nouvelle conception de l’Église pauvre et humble, d’une Église famille, d’une Église nazaréenne. Nazareth recèle un message permanent pour l’Église. Ce n’est ni dans le Temple, ni même sur la montagne sainte que commence la Nouvelle Alliance, mais dans la masure de la Vierge, dans la maison de l’ouvrier, en un lieu oublié de la “Galilée des païens”, dont personne n’attendait quelque chose de bon. C’est toujours en revenant à ce point de départ que l’Église doit se régénérer.

Il apparaît ainsi que le renouveau de la dévotion à saint Joseph doit être mis en relation avec la nouvelle évangélisation. Si celle-ci doit procéder d’un approfondissement du mystère de l’Incarnation rédemptrice, elle ne peut pas faire l’économie d’une redécouverte de la figure de saint Joseph, lui qui, aux côtés de Marie, joua un rôle primordial dans le déploiement du mystère de la venue dans la chair du Verbe de Dieu. 

Dépositaire du même amour

Nul autre saint, hormis Marie, n’a vécu aussi intimement avec le Fils de Dieu fait chair, que Joseph. Il est par excellence l’homme de confiance du Père des cieux, qui lui a confié « ses deux trésors les plus précieux » : Marie et Jésus. « Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus » (Mt 1, 6). Le nom de Joseph est pour toujours indissociablement uni à ceux de Marie et de Jésus dans une commune mission : rendre possible par leur « fiat » respectif, le salut du genre humain. À ce titre, il est clair qu’il mérite toute notre attention. Jean Paul II n’écrivait-il pas dans son exhortation apostolique déjà citée sur la figure et la mission de saint Joseph dans la vie du Christ et de l’Église, Redemptoris custos (RC, n. 1) :

Citation :
J’estime en effet qu’une réflexion renouvelée sur la participation de l’époux de Marie au mystère divin permettra à l’Église en marche vers l’avenir avec toute l’humanité, de retrouver sans cesse son identité dans le cadre du dessein rédempteur, qui a son fondement dans le mystère de l’Incarnation. Joseph de Nazareth a précisément “participé” à ce mystère plus qu’aucune autre personne en dehors de Marie, la mère du Verbe incarné. Il y a participé avec elle, entraîné dans la réalité du même événement salvifique, et il a été le dépositaire du même amour, par la puissance duquel le Père éternel “nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs par Jésus-Christ” (Ep 1, 5) .

On a coutume de dire que Jésus est le fruit de la virginité de Marie ; mais n’est-il pas plus juste d’affirmer qu’il est le fruit de l’amour virginal de ces chastes époux, tout livrés à l’action de l’Esprit saint pour la réalisation du dessein rédempteur ?



Pratique :
Joseph de Nazareth, Joseph-Marie Verlinde, Artège, février 2024, 21,90 euros.
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