Le Publicain justifié de Luc 18

Le publicain justifié

Je nous propose de voir ensemble ce texte qui est dans la première lettre de Luc chapitre 18.

Il est ici question de deux hommes, un pharisien et un publicain qui sont au temple: Ils prient.
Voici ce que disent ces deux hommes :
11 Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : « Ô Dieu je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ;
12 je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.
13 Le publicain, se tenant à distance, n'osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur.
14 Je vous le dis, dit Jésus, celui-ci descendit dans sa maison justifié plutôt que l'autre.

Si vous voulez ne parlons pas ici du pharisien, car bien sûr ce n'est pas lui qui nous intéresse, vu ce qui est écrit de lui ; mais plutôt du publicain, (vu que c'est justement pour les pécheurs que Jésus est venu).

Ici, dans ce passage, le publicain évoque-t-il ses « péchés » en tant qu'actes commis ?
Non, ce n'est pas ce qui est écrit.

Par contre, ce que cet homme a très bien compris, c'est que ce ne sont pas les péchés qu'il commet qui sont son problème, mais que c'est le péché qui habite en lui, qui lui est un gros problème.
Il dit en effet ceci : « sois apaisé envers moi, qui suis un….. pécheur ».

En somme cet homme ne trouvait rien de bon en lui, dans toute sa personne, là où le péché l'avait atteint, c'est-à-dire dans tous ses membres.
Il disait, en gros, qu’il n’avait plus une seule parcelle de bonne en lui, car il était un pécheur.

Il disait qu’avant « il commettait des péchés », mais qu’aujourd'hui il en était arrivé à la conclusion que s’il commettait tant de péchés, c’est tout simplement parce qu’il était un pécheur, un « fabricant de péchés ».

En effet, ce n'est pas parce que l'on commet des péchés que l'on devient pécheur, mais que c'est parce qu'on est pécheurs, de par notre héritage Adamique, que l'on pèche et que l’on péchera sans cesse ; et cela jusqu'à ce que nous quittions ce corps dans lequel le péché est venu s’imprégner en nous.

C’est pour cela que Jésus nous a sanctifiés Lui-même et justifiés par la foi.

Jésus a fait cela pour que nous n'ayons plus sur nous le poids de la culpabilité de ce que nous voyons de nous et en nous, et qui est fortement entretenu par certains messages de prédicateurs qui n’ont pas encore connu ce qu’est « l’évangile de Dieu ».

En fait, Jésus est venu pour remettre tout à plat et nous ramener comme au commencement ; celui où il est écrit : « Au commencement Dieu », c'est-à-dire avant que le péché n'entre dans le monde et s’intègre dans l’homme.
C'est la raison pour laquelle ce publicain de Luc 18 se présente devant Dieu en tant que pécheur et pas en tant que « celui qui pèche »…

Il sait dans son être intérieur que le péché habite dans ses membres, et que pour lui il n'y a aucune solution, sauf celle de recevoir la clémence de Dieu envers lui.

Et cette clémence de Dieu, elle lui est parvenue par le moyen de la justification, comme le dit le texte, et c’est Jésus lui-même qui déclare que cet homme « fut justifié ».
Pourquoi ?
Parce que cet homme a cru. Il a cru que sa demande, qui était juste puisqu’il se déclarait pécheur, était maintenant placée au bon endroit.
Il crut…
Oui.
Et il fut « justifié », et pas seulement pardonné…

Voilà la Justice de Dieu !

En fait, bien que Jésus disait que ces deux hommes étaient venus au temple pour prier, n'est-il pas normal, après avoir lu ce que ce pharisien disait de lui, de se poser la question de savoir quel était le mobile de son déplacement en ce lieu, puisque la seule chose que l'on apprend de lui c'est qu'il est en train de se comparer à ce publicain qui est là et qui prie à voix haute, vidant son cœur devant Dieu.

Si ce pharisien dit qu'il n'est pas « comme ce publicain », c’est peut être aussi par le fait que le publicain priait à voix haute (« en disant » dans le texte) vidant son cœur devant tout le monde et surtout devant Dieu, en disant « ce qu'il voyait de lui et surtout, tout qui était en lui ».

Donc, après que le pharisien eut parlé « en lui-même », n'ayant même pas à la pensée que Dieu Lui, était attentif à tout ce qui se passait, ce Pharisien donc entendit ensuite, tout ce que le publicain eut le courage de dire de lui, ce qu'il voyait de lui, vu qu'il parlait à haute voix. (Vérifiez).

Il se frappait la poitrine en disant : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ».

Le pharisien lui, parle mais à l’intérieur de lui-même, disant en somme que lui, il était un homme bien et pas les autres ; pas comme ce publicain par exemple.
Voilà donc l'homme religieux dans « toute sa splendeur »…

Pour ma part je suis convaincue que beaucoup de personnes qui se disent être des croyants, vont de même à leur culte, non pas pour se rencontrer avec Dieu seul, mais se comparant avec les autres, présents. Ils ont ainsi leurs balances réglées par rapport à Dieu, qu’ils ne voient pas ; mais aussi par rapport aux autres personnes, qu’ils voient.
Exercice bien difficile, je trouve…

En tout cas ils ne viennent pas chercher seulement un Sauveur comme appui, mais ils viennent scruter les autres, les mauvais, en tant que point d’appui charnel.

Ils viennent pour observer les autres, car ils n'ont pas de vraie communion intime avec Celui qui est pourtant leur Sauveur et leur Seigneur.
En somme il leur faut deux points d’appui et pas UN SEUL ! C’est grave !

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Le lieu où se trouvaient ces deux hommes était normalement un « lieu de prières »… Mais où était la requête du Pharisien, puisqu’à l’entendre il n’avait besoin de rien, sauf de se « justifier lui même ».

Apparemment, c'est comme si Dieu devait quelque chose à cet homme », puisqu’il présentait tout ce qui était bon en lui.

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- Pour ce qui était du publicain, lui il ne cachait pas son état misérable :
…mais il se frappait la poitrine en disant : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ».

Cet homme ne présentait absolument rien à Dieu, sauf son état déplorable qu’il avait eu le courage de regarder en face.

Il n’en pouvait plus de lui-même, en fait… Il ne parlait plus de ses « péchés », mais de son état de « pécheur ».
Il se regardait comme un professionnel du péché », en quelque sorte.

Complètement à l’envers du pharisien qui était rempli de lui-même et de sa propre justice, le publicain était enfin parvenu au « bout du bout de lui-même », avec, à la clé, beaucoup d'échecs par rapport à la mise en pratique de la loi parfaite de Dieu.

C’est dans ce cadre-là qu’il n'eut aucun problème à vider son cœur, sans honte d'être jugé par le Pharisien religieux, vu que de toute façon il était arrivé au bout de lui-même et qu’il s’était déjà jugé...
En fait il ne croyait plus en lui.
Il ne croyait plus qu’en Dieu, son Sauveur…

Et c'est souvent là que Jésus nous attend patiemment : Quand on n'a plus d'espoir par rapport à soi-même, et qu'on est arrivé au bout du bout de tous nos efforts très fournis pour essayer de se rendre agréable devant Dieu.
Oui essayer de se rendre non pécheur par nous-mêmes pour pouvoir s’approcher de Lui » ; en faisant beaucoup d'effort pour tenter d'y parvenir….
Bien des religions amènent les gens croyants dans ce piège très subtil.
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Quand on est dans cet état pitoyable mais sans le savoir, on est alors « sous-la-loi » comme on dit. Celle que dans sa deuxième lettre aux Corinthiens l'apôtre Paul l'appelle le « ministère de la mort ». 2 Corinthiens 3 v7.

Oui quand on voit que ce n'est pas le péché qui est notre véritable problème, mais que c'est la « loi des commandements qui nous oblige » qui l'est, ce problème.
Quoi que nous fassions si nous vivons sous ce régime, notre nature de pêcheur refera toujours surface jusqu'à ce que nous retournions à la poussière.
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En fait quand ce Publicain demandait à Dieu d'être apaisé envers lui, sans le savoir il prophétisait et annonçait la mort et la résurrection de Jésus qui allait rendre la chose possible.

En fait cet homme, ce fameux « publicain », est, au moyen de la parabole de Jésus, l'image et la représentation de l'humanité toute entière.

Chacun sait en effet au plus profond de lui-même que « quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi ». (Epître aux Romains).

C’est comme si on était pris dans un sable mouvant : « Plus on bouge, plus on s’enfonce ».

C'est le lot de chacun, et plus encore du croyant qui n'a pas bien été enseigné sur ce qu’est « la justice de Dieu », celle qui n’impute pas à l'homme son péché, mais bien plutôt que Dieu est venu prendre le tout sur Lui-même, afin que l'homme retrouve la liberté qu'on lui avait « volée ».
(Oui, afin de vivre « pour Dieu », comme le déclare si bien l’apôtre Paul).
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A propos de ce verset de Romains 7 qui dit : « Quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi ».
- Qui s'attache à l'autre, ici ?

- Est-ce moi qui m'attache au mal, ou bien est-ce le mal qui s'attache à moi ?

Et quand est-ce que cela arrive ?
C’est quand je veux …
C’est quand je veux faire le bien justement…

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Mais au juste, est-ce que c'est moi qui ai désiré devenir un pécheur, ou bien est-ce que c'est une tare venue par héritage Adamique, qui fait que maintenant en moi se trouve une nature de pécheur de par le péché qui est venu s'attacher dans mes membres ?

Dieu me tient-il pour coupable d'être ce que je n'ai jamais cherché à être, ou demandé « à devenir à être » ?
Non.

Ce que Dieu a fait c'est de venir rendre justice à l'homme en ôtant de dessus lui ce « manteau de culpabilité » qui se trouve en permanence sur ses épaules, et que certains messages qui nous parviennent, entretiennent et qui n'ont rien à voir avec le message de la bonne nouvelle d'un salut entièrement gratuit.

- Le publicain s’est-il plaint de son état devant Dieu ? Ses états de fait ?
- Non, rien n'est dit à ce sujet.

- Quelle fut la réponse de Jésus à la prière, ou plutôt au « cri de cœur » qui sortit de cet homme ?
Il fut justifié.
Il fut justifié de quoi, au juste ? De ses péchés ou de son état de pécheur ?
Eh bien la réponse est dans le texte : Il fut justifié de ce qui lui faisait honte : Être un pécheur !
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Là, nous avons une pierre de taille, un fondement solide pour ce qui est de la suite à donner après avoir été dégagés du poids de nos péchés.

Je veux dire ceci :
Après avoir été délivrés du prix à payer pour nos péchés, comment fais-je à propos de ma nature qui ne demande qu’à pécher de nouveau, encore et encore ?
Eh bien la réponse est dans le texte, c’est : La justification par la foi.

Qu’est-ce que cela veut dire ?
Cela veut dire tout simplement que : Lorsque quelqu'un crie à Dieu à propos de son état de pécheur et qu’il croit à Celui qui l’écoute, il se passera ceci :
Vu du ciel, que regardera Dieu ? La nature de ce pécheur et ses péchés ? Ou regardera-t-il Celui qui donne la justification qui justifie l’impie ? (1 Corinthiens 1 v 30)
Pour moi ma réponse est très claire : C’est la seconde chose que Dieu retiendra.

Pourquoi ?
Parce que la justification c’est Son Œuvre, alors que l’état de pécheur vient du diable, l’ennemi de Dieu et de l’homme. Et à travers tout cela, Dieu se servira envers et contre tout, de sa propre Œuvre et de Sa Justice divine. Et pas de la notre !!!

Que quelqu'un conteste cette vue des choses, je ne dirai pas qu’il a raison ; mais j’accepterai quand même sa contestation car elle lui appartient. Cependant je compterai sur l’Esprit et le temps pour que tout cela murisse en lui, ou elle.
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Pardon pour la longueur de ce document.
Monique

coucou

content de te lire ici

alors pour comprendre ta citation de la bible il faut surtout comprendre le verset d'avant ta citation

Citation :

Luc 18 9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres

c'est cela le but de la parabole ...

je trouve que ton concept péché et état de pécheur est trop compliqué et je vois pas cela dans la parabole ...au delà que je crois pas a "l’héritage adamique"

voila le message a mon avis ... ne te crois pas juste tu ne l'est pas ... et donc tu sera dans l'erreur ... donc pas justifié ... celui qui se reconnaitra pécheur et sans aucun mérite lui auras raison et sera justifier ... car ce qui compte c'est pas tes œuvres mais ta foi

guy lee a écrit:

coucou

content de te lire ici

alors pour comprendre ta citation de la bible il faut surtout  comprendre le verset d'avant ta citation

Citation :

Luc 18 9 Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres

c'est cela le but de la parabole ...

je trouve que ton concept péché et état de pécheur est trop compliqué et je vois pas cela dans la parabole ...au delà que je crois pas a "l’héritage adamique"

voila le message a mon avis ... ne te crois pas juste tu ne l'est pas ... et donc tu sera dans l'erreur ... donc pas justifié ... celui qui se reconnaitra pécheur et sans aucun mérite lui auras raison et sera justifier ... car ce qui compte c'est pas tes œuvres mais ta foi

Les oeuvres comptent :
"Matthieu 16:27
Car le Fils de l'homme doit venir dans la gloire de son Père, avec ses anges; et alors il rendra à chacun selon ses oeuvres."
Matthieu 23:3
Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent; mais n'agissez pas selon leurs oeuvres
Jean 3:20
Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses oeuvres ne soient dévoilées;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu'elles sont faites en Dieu.
Jean 5:36
Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.
Jean 6:28
Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé.
Jean 9:4
Il nous faut accomplir les oeuvres de celui qui m'a envoyé tant qu'il fait jour ; la nuit vient où plus personne ne pourra travailler. Aussi longtemps que je suis encore dans le monde, je suis la lumière du monde.
Philippiens 1:11
où vous paraîtrez devant lui chargés d'oeuvres justes, ce fruit que Jésus-Christ aura produit en vous, à la gloire et à la louange de Dieu.
Hébreux 4:10
Car celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes.

adolphe a écrit:

Spoiler:

coucou

oui les œuvres comptent mais pas celle du pharisien ... celle qui se prennent pour un mérite et pire qui servent a dévaloriser son prochain ...ici le publicain

guy lee a écrit:

Spoiler:

Saint Paul n était il pas pharisien ? Vous êtes menteur , une fois de plus

voulez vous cesser d'insulter ceux qui ne sont pas de votre avis svp.  Constance

adolphe a écrit:

Spoiler:

saint Paul est pas le pharisien de la parabole ...
vraiment vous faites d’étrange association d'idée