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DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Théologie Spirituelle Catholique Pour déposer une intention de prière : Agapé ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains.
Donne la Paix à ton voisin…
Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marche vers ton frère pour illuminer ses jours.
Si Noël, c’est la Joie, la Joie doit briller sur nos visages.
Souris au monde pour qu’il devienne bonheur.
Si Noël c’est l’Espérance, l’Espérance doit grandir en notre cœur.
Sème l’Espérance au creux de chaque homme.
Si Noël c’est l’Amour, nous devons en être les instruments.
Porte l’Amour à tous les affamés du monde
(Origine Haïti)
Recette de la paix:
En cette fin d’année, nous vous proposons une recette « spécial Noël » pour préparer une bûche de la paix. Cette recette est très facile à réaliser -les débutants peuvent se lancer- et elle est surtout très peu coûteuse.
Prendre un saladier de générosité
Y mettre une cuillère à soupe d’accueil.
Casser dessus une demi-douzaine de bonjour, de s’il vous plaît, de merci, d’au revoir…
Mélanger le tout avec votre spatule de sourire.
Ajouter un peu de parole et beaucoup d’écoute.
A ce moment, introduire délicatement quelques grammes de levain d’amour.
Laisser reposer un bon moment.
Détendre ensuite la pâte avec un demi-litre d’aide et un demi-litre de soutien.
Bien mélanger.
Rajouter ce qu’il faut de tolérance pour rendre votre pâte homogène.
Mettre à four chaud en surveillant avec attention.
Si en gonflant, le contenu déborde du plat, Piquer avec une bonne dose de pardon.
Quand votre pâte vous paraît bien cuite Roulez-la sur une toile de tendresse
Puis la remplir d’une crème de calme et de sérénité…
Saupoudrez d’une pincée d’humour et de compassion.
Votre bûche de Noël est maintenant prête à être partagée
Avec tous ceux qui sont autour de vous.
Dernière édition par Espérance2 le 7/12/2022, 18:44, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 5/12/2022, 18:58
La précieuse étoile
(vieux conte oriental)
Il était une fois il y a fort longtemps, une petite étoile qui venait de tomber du ciel s’égarant en plein champ sur la planète terre. Elle était splendide cette petite étoile, étincelant de mille feux, elle scintillait pour tout le monde.
Mais elle était bien seule, elle ne voyait jamais personne. Pourtant comment ne pas être vite repérée quand on scintille de la sorte.
A ce moment-là, un méchant loup qui rodait dans les environs cherchant à se mette quelque chose sous la dent, aperçut l’étoile. En un éclair, il était sur elle, cherchant à la dévorer. Elle était effrayée.
Ne pouvant la croquer – car on ne mange pas une étoile ! – le méchant loup entrepris de l’enterrer.
Comme seule défense, l’étoile ne peut que briller plus fort pour aveugler le loup.
Mais bientôt elle sent qu’elle étouffe, elle se sent perdue et son éclat diminue !
Survint une pauvre femme, tout occupée à ramasser des branches mortes pour chauffer sa maison. Le loup, surpris, s’enfuit à toute jambe laissant la petite étoile à moitié morte. La femme doucement s’approche…
De ces mains délicates, elle écarte la terre qui écrase la malheureuse étoile. Peu à peu, reprenant espoir, elle se remit à vivre, et bientôt, elle brille de tous ses feux.
– « Oh, se dit la femme, je vais l’emporter dans ma maison, elle éclairera mon mari quand il reviendra du travail ! »
Abandonnant ses branches mortes, la femme recueille la petite étoile dans ses deux mains ouvertes en forme de coupe… et toute joyeuse, regagne sa maison.
Arrivée chez elle, elle dépose sa précieuse découverte sur un socle près de la porte. De retour, le soir, le mari est tout étonné par la vive clarté qui l’accueille en franchissant la porte.
– « Qu’est ce que cette chose brillante ? » demande l’homme. Et la femme lui raconte la merveilleuse aventure qu’elle vient de vivre.
– « Elle nous est précieuse, cette étoile, dit l’homme, gardons-la pour nous. »
– « Non dit la femme, mettons-la dehors, elle éclairera tous ceux qui passeront près de notre maison ! ».
-« Et plus l’homme disait : « Gardons-la pour nous », plus la clarté de l’étoile diminuait, diminuait, diminuait… Plus la femme disait : « Mettons-la dehors, elle éclairera les passants » plus l’étoile brillait.
L’homme prépare une place sur le rebord extérieur de la fenêtre, et y dépose le brillant trésor… Depuis ce jour, la petite étoile n’a pas quitté sa fenêtre … Et sa clarté est de plus en plus vive.
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Sujet: Re: Contes et chants de Noël 5/12/2022, 21:43
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 5/12/2022, 21:44
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 6/12/2022, 00:27
Homélie du pape François pour la messe de la Nativité
2019
[...] Aujourd’hui, c’est le jour idéal pour nous approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don qui est Jésus, pour ensuite devenir don comme Jésus. Devenir don est donner du sens à la vie. Et c’est le meilleur moyen pour changer le monde : nous changeons, l’Eglise change, l’histoire change quand nous commençons non pas à vouloir changer les autres, mais nous-mêmes, en faisant de notre vie un don.
Jésus nous le montre cette nuit : Il n’a pas changé l’histoire en forçant quelqu’un ou à force de paroles, mais avec le don de sa vie. Il n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais Il s’est donné gratuitement à nous. Nous aussi, n’attendons pas que notre prochain devienne bon pour Lui faire du bien, que l’Eglise soit parfaite pour l’aimer, que les autres nous considèrent pour les servir. Commençons les premiers. Ça, c’est accueillir le don de la grâce. Et la sainteté n’est autre que conserver cette gratuité.
Une belle légende raconte qu’à la naissance de Jésus, les bergers accourraient à la grotte avec divers dons. Chacun apportait ce qu’il avait, celui-ci des fruits de son travail, celui-là quelque chose de précieux. Mais, tandis que tous se dépensaient avec générosité, il y avait un berger qui n’avait rien. Il était très pauvre, il n’avait rien à offrir. Tandis que tous rivalisaient pour présenter leurs dons, il se tenait de côté, tout honteux. A un certain moment, saint Joseph et la Vierge se trouvèrent en difficulté pour recevoir tous ces dons, surtout Marie, qui devait porter l’Enfant. Alors, en voyant ce berger avec les mains vides, elle lui demanda de s’approcher. Et elle lui mit dans les bras Jésus. Ce berger, en l’accueillant, se rendit compte d’avoir reçu ce qu’il ne méritait pas, d’avoir entre les bras le don le plus grand de l’histoire. Il regarda ses mains, ces mains qui lui paraissaient toujours vides : elles étaient devenues le berceau de Dieu. Il se sentit aimé et, en surmontant la honte, il commença à montrer Jésus aux autres, parce qu’il ne pouvait pas garder pour lui le don des dons.
Cher frère, chère sœur, si tes mains te semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre d’amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour resplendir dans ta vie. Accueille-la et la lumière de Noël brillera en toi.
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 6/12/2022, 16:55
Les emplettes de Noël !
« À la dernière minute, je me suis dépêchée de me rendre au magasin à rayons pour faire mes emplettes de Noël. Quand j’ai vu tout le monde qu’il y avait, je me suis mise à maugréer. »Je vais passer un temps interminable ici et j’ai encore tant de choses à faire. Noël commence vraiment à devenir une corvée. Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après… »
Mais, je me suis fait un chemin jusqu’au département des jouets et là, j’ai commencé à maugréer contre les prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec. Je me suis retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’œil, j’ai remarqué un petit bonhomme d’environ cinq ans qui tenait une jolie petite poupée contre lui…
Il n’arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: »Ma tante, es-tu certaine que j’ai pas assez de sous? » La dame lui répondit avec un peu d’impatience: » Tu le sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter ».
Puis sa tante lui demanda de rester là et de l’attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement. Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.
Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée. » C’est la poupée que ma petite sœur désirait plus que tout pour Noël. Elle était sûre que le père Noël la lui apporterait. »
Je lui dit alors qu’il allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement: » Non, le Père Noël ne peut aller là où ma petite sœur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle lui apporte ».
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela. » Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi ! Alors j’ai pensé qu’elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur ».
Mon cœur s’est arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit: » J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin ».
Puis, il m’a montré une photo de lui prise dans le magasin sur laquelle il tenait la poupée en me disant: » Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerais qu’elle ne me quitte pas, mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite sœur ».
Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillai dans mon sac à main, sortis une liasse de billets et demandai au petit garçon: » Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûr ? » » Ok » dit-il » Il faut que j’en aie assez ! »
Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée, et même plus. Doucement, le petit garçon murmura: » Merci Jésus de m’avoir donné assez de sous » .
Puis, il me regarda et dit: » J’avais demandé à Jésus de s’arranger pour que j’aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais n’osais pas lui demander. Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches… »
Quelques minutes plus tard, sa tante revient et je m’éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé.
Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis je me suis rappelé un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La jeune fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s’ils allait la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon?
Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m’empêcher d’aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire ou était exposée la jeune dame.
Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.
J’ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.
L’amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur était tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé… »
source : funfou.com
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 7/12/2022, 18:45
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 7/12/2022, 18:48
philippe bis
Messages : 15567 Inscription : 29/04/2017
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 8/12/2022, 19:08
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 8/12/2022, 19:16
La pastorale des santons de Provence
Dans une boîte en carton Sommeillent les petits santons Le berger… le rémouleur Et l’enfant Jésus rédempteur Le ravi qui le vit Est toujours ravi Les moutons En coton Sont serrés au fond Un soir alors Paraît l’étoile d’or Et tous les petits santons Quittent la boîte de carton
{Refrain:} Naïvement Dévotement Ils vont à Dieu Porter leurs vœux Et leur chant Est touchant Noël, joyeux Noël Noël joyeux de la Provence Le berger comme autrefois Montre le chemin aux trois rois Et ces rois ont pour suivants Des chameaux chargés de présents Leurs manteaux Sont très beaux Dorés au pinceau Et ils ont Le menton Noirci au charbon De grand matinJ’ai vu passer leur train Ils traînaient leurs pauvres pieds Sur les gros rochers de papier Dans l’étable de bois blanc Il est là le divin enfant Entre le bœuf au poil roux Et le petit âne à l’œil doux Et l’enfant Vagissant Murmure en dormant: « Les jaloux Sont des fous Humains, aimez-vous Mais, au matin Joyeux Noël prend fin Alors les petits santons Regagnent la boîte en carton Naïvement Dévotement Ils dormiront Dans du coton En rêvant Du doux chant Noël, joyeux Noël Noël joyeux de la Provence Dormez chers petit santons Dans votre boîte en carton Noël, Noël, Noël
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 12/12/2022, 21:49
Quel cadeau à Jésus ?
Lorsque les bergers s’en furent allés et que la quiétude fut revenue, l’enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là… tremblant et apeuré.
– Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
– Je n’ose… je n’ai rien à te donner, répondit le garçon.
– J’aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.
– Je n’ai vraiment rien… rien ne m’appartient ; si j’avais quelque chose, je te l’offrirais… regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu’il avait trouvée.
– C’est tout ce que j’ai, si tu la veux, je te la donne.
– Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J’aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
– Je veux bien, dit l’enfant, mais que puis-je pour toi ?
– Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s’approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l’entendre, il chuchota dans l’oreille de l’enfant Jésus :
– Je ne peux pas… mon dessin est trop moche… personne ne veut le regarder !
– Justement, dit l’enfant dans la crèche, c’est pour cela que je le veux… Tu dois toujours m’offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.
Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
– Mais je l’ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
– C’est pour cela que je la veux… Tu dois toujours m’offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller…
Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t’ont demandé comment tu avais cassé ton assiette…
Le visage du garçon s’assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
– Je leur ai menti… J’ai dit que l’assiette m’avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n’était pas vrai… J’étais en colère et j’ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s’est brisée !
– C’est ce que je voulais t’entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu’il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t’en décharger… Tu n’en as pas besoin… Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.
Et en l’embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
– Maintenant que tu connais le chemin de mon Cœur, j’aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours…
Vers Noël - Puiser à la Source (puiseralasource.fr)
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 12/12/2022, 21:52
L’enfant et le lépreux
L’enfant Jésus venait de naître et deux lépreux, amis des bergers, étaient venus s’incliner devant lui.
Le premier dit à Jésus : « Fils du Très Haut, guéris-moi de ma lèpre, toi qui viens sauver le monde ! »
Et à l’instant même il fut guéri.
Le second lépreux, à son tour, vint auprès de l’enfant et, à la stupeur de Marie, de Joseph et des bergers, il se contenta de dire à l’enfant : « Jésus, j’aimerais simplement poser ma main sur la tienne ».
Marie l’invita à s’approcher. Tout tremblant, il mit sa main dans la main de Jésus et s’en retourna avec sa lèpre.
Le lépreux qui avait été guéri s’empressa d’oublier sa lèpre et devint un homme au cœur dur. Le malheur des autres le laissait de glace.
Le second lépreux reprit sa vie de misère jusqu’au jour où un petit enfant en larmes passa au bord de la route et vint se réfugier dans ses bras.
Tout ému, le lépreux posa sa main dans la sienne et l’enfant fut rempli d’une joie telle qu’il se dépêcha de tout raconter à ses parents et à ses amis.
Et depuis ce jour-là, quiconque mettait sa main dans celle du lépreux repartait avec au cœur, une joie à nulle autre pareille.
Vers Noël - Puiser à la Source (puiseralasource.fr)
Pilgrim2
Messages : 2194 Inscription : 25/08/2020
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 13/12/2022, 01:51
Le géant égoïste
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 13/12/2022, 18:30
Invité Invité
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 13/12/2022, 18:47
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 18/12/2022, 23:11
Depuis l’Incarnation, jusqu’au XXe siècle, les chrétiens racontent et transmettent l’histoire de Noël par des contes. L’histoire de ces récits de Noël, qui réjouissent nos cœurs d’enfants, est elle-même passionnante !
Le premier conte de Noël, c’est Noël. La nuit de la Nativité, telle que la racontent Luc et Matthieu. Un conte vrai. Non pas « il était une fois », mais il est une foi : en ce Fils de Dieu venu en ce monde pour nous sauver. Un événement qui est un avènement. Les deux récits évangéliques disent peu de choses. Luc raconte l’enfant couché dans la mangeoire, l’annonce aux bergers dans la nuit illuminée, les concerts angéliques, l’arrivée des bergers à l’étable. Matthieu s’attarde sur la visite des mages. C’est tout. Mais l’attente était telle… et soudain la merveille est là.
Comment ne pas broder un peu pour que ce soit encore plus beau ? Dans les textes apocryphes, les Évangiles de l’Enfance ne se sont pas privés de le faire. Le Protévangile de Jacques raconte l’histoire des deux sages-femmes, Zahel et Salomé, pour bien établir que Marie est restée vierge avant, pendant et après l’enfantement. L’Évangile du Pseudo-Matthieu reprend cette même histoire, ajoute la présence dans la grotte d’un bœuf et d’un âne qui « fléchissant les genoux adorent l’Enfant », et multiplie les prodiges lors de la fuite en Égypte.
Mille ans plus tard, Jacques de Voragine recueille tous ces traits (La Nativité du Seigneur) en sa Légende dorée, et la tradition est ainsi établie. Ce sont alors les arts plastiques qui s’en emparent : fresques, icônes, miniatures, chapiteaux et tympans, puis tableaux des grands maîtres placent ces scènes sous les yeux des fidèles, qui s’en enchantent. Et qui les chantent. Les noëls ont précédé les contes. Mais à leur façon, ce sont déjà des contes : il s’agit toujours de vaincre les obstacles pour se rendre à la Crèche, et l’allégresse des refrains emporte les moins zélés.
La vérité triste L’entrée dans les temps modernes n’a rien de favorable aux contes. La Renaissance revient aux sources gréco-latines et la Réforme taxe de superstition et d’idolâtrie toutes les manifestations sensibles de la foi : images, reliques, miracles, pèlerinages. Le XVIIe siècle, « le grand siècle des âmes », va-t-il changer tout cela ? Non. Deux vers de Boileau disent pourquoi : « De la foi d’un chrétien les mystères terribles / D’ornements égayés ne sont pas susceptibles. »
N’attendons rien du siècle dit des Lumières. Il suffit d’un sarcasme de Voltaire, parmi tant d’autres : « Ne nous cite plus les miracles de saint Amable… [l’hagiographie était alors proche parente des contes]. Laisse pourrir tous les livres remplis de pareilles inepties, songe en quel siècle nous vivons. » Après la Révolution et l’Empire aucune éclaircie. Réalisme et scientisme sont les pires ennemis du conte. Ne reste plus que la vérité triste de Renan.
Renouveau catholique Or voici qu’outre-Manche le succès des Contes de Noël de Dickens (1843-1848) est un signe annonciateur. Chez nous il faut attendre qu’avec le symbolisme se lève un air plus léger. L’esprit peut alors souffler à nouveau. C’est ce que Mgr Jean Calvet, dans son beau livre, appelle Le renouveau catholique dans la littérature contemporaine (1931, Lanore). De grandes figures se lèvent, Huysmans, Barrès, Paul Bourget, Léon Bloy ; de grandes voix se font entendre, Péguy, Claudel, Francis Jammes. Parmi tous les genres chrétiennement revigorés, le conte peut espérer retrouver sa place, si modeste soit-elle. La première manifestation en vint sous la plume inattendue d’un vieil universitaire, académicien, Jules Lemaitre, qui se mit à écrire des récits En marge des vieux livres. L’Évangile en fut. Ainsi à l’orée du siècle (1905-1907) on put lire Le Salut des bêtes, L’école des Rois, L’Enfant Jésus et le bon maçon. La voie était ouverte.
Commence le temps des contes chrétiens. Tenons-nous en aux contes de Noël. Avant tout, une impérieuse nécessité : il faudrait en établir un véritable recueil et le rendre aisément accessible au public. Travail difficile. Il y a beaucoup de contes de Noël, souvent excellents, dans les bulletins paroissiaux du siècle dernier, sous la plume de curés fin lettrés, pleins de bonne malice, qui en régalaient leurs ouailles. Ils sont aujourd’hui inconnus, et inaccessibles, sauf lorsqu’ils ont fait l’objet d’une édition locale. Ensuite une question : qu’est-ce qu’un conte de Noël ? Ne théorisons pas, observons. Il y a deux grandes familles : les contes qui s’en tiennent au temps de la première Crèche, les contes qui font advenir l’esprit de Noël, la grâce de la sainte Nuit, dans notre temps, dans nos vies.
L’esprit d’enfance La première famille est dans la ligne des évangiles apocryphes. La merveille est toujours prête à se renouveler. Ces contes ne vont pas sans naïveté, ils sont destinés aux enfants, à ceux qui ont su garder l’esprit d’enfance. Un bon représentant de cette branche est Louis Mercier (1870-1951). Dans son recueil Des Contes et des images (Calmann-Lévy, 1929), il suffit d’égrener les titres : Ce qu’il advint à l’âne de la Crèche, Comment le roi Balthasar honora la Vierge Marie, Le loup de Bethléem, Sara à la Crèche, L’Or des rois mages… Ces contes n’ont pas vieilli, ils ont gardé leur charme. Henri Pourrat (1887-1959), l’homme du Trésor des contes, près d’un millier de contes sous la couverture blanche de Gallimard en treize tomes, a lui aussi honoré cette pieuse famille des origines. Un bel exemple : Le conte de la fille sans mains. Il l’a fait surtout à partir des bêtes, car en cette Nuit la nature retrouve grâce.
Entre le bœuf et l’âne L’âne et le bœuf en premier lieu. Chaque nuit de Noël ils sont à nouveau à la Crèche. Les bons maîtres leur donnent double ration ; les mauvais maîtres tâchent de surprendre ce qu’ils se disent, car en cette nuitée ils reçoivent le don de la parole. Mais qui les écoute en meurt. Et c’est le terrible conte des chevaux Bayard et Bataillard qui conduisent leur maître au cimetière, « ainsi que le bœuf et l’âne l’avaient dit devant leur crèche, en la nuit de Noël ».
Ce sont aussi les oiseaux qui reçoivent leur cri en cette nuit-là, et ce cri est un langage qui célèbre la naissance de l’Enfant (Le conte des oiseaux à la crèche). Et toutes les bêtes qui protègent Marie et son enfant sur le chemin de l’Égypte (Le conte de la fuite en Égypte).
Faisons aussi une place à part à une catégorie particulière et très populaire : les contes de Noël à rire. Ils sont dans la tradition des fabliaux : farces et facéties dont le plus souvent le diable fait les frais. Parfois les hommes, voire les gens d’Église, comme dans Les trois messes basses (Alphonse Daudet, 1879) qui en sont le prototype. Louis Mercier en a une belle série dans Les Contes de Jean-Pierre (1947).
La paix de Noël L’autre famille, la grâce de Noël agissante en nos jours, est moins portée par la tradition. Elle demande plus d’invention. Les contes en sont plus littéraires et, si l’on peut dire, plus spirituels. Ils ont vocation à évangéliser. Prenons deux exemples chez nos maîtres conteurs : Henri Pourrat et Marie Noël. Pourrat sait évoquer Noël. « Arrivait la Noël, avec la neige qu’on sent dans la nue, et cette espèce de tranquillité qu’elle met dans l’air sur les campagnes. Mais c’est plus que la neige, c’est la paix de Noël : cette espèce d’attente et d’innocence qu’on ne peut pas bien dire : au milieu de toute la bêtise de la vie, cette flamme des cierges, à la messe de minuit, ce petit enfant dans sa crèche… » (Le conte du galant mal barbifié).
Et Pourrat a le secret des contes exemplaires. Par exemple Le conte du petit Ferdinand. Un neveu, Ferdinand, hésite entre vengeance et pardon à l’endroit de son oncle qui l’a trahi jadis et qu’il vient de reconnaître au seuil de sa porte dans un vieux mendiant à la besace. C’est la veille de Noël. « Il tenait empoigné son épieu, comme balançant à lui en donner sur la tête ou à le lui enfoncer dans le ventre. Les chiens flairaient l’homme et grondaient, prêts à se jeter sur lui au premier signe de leur maître. À cet instant, la porte s’est ouverte. Un petit garçon a paru, appelé par la cloche. “Entrez vite, monseigneur mon père ! Et vous, pauvre homme, entrez aussi”. Les chiens ont cessé de gronder. Un silence s’est fait, tel qu’on a senti l’ange de Noël passer par le milieu de l’air. » Et le neveu choisit le pardon.
Chez Marie Noël, c’est l’histoire de Rose, la lingère, fragile vieille fille pauvre, qu’il faudrait choisir, un peu longue à raconter, mais si pleine de poésie, et qui s’achève sur un véritable petit miracle (Le Voyage de Noël).
Le langage du cœur Les deux familles peuvent-elles n’en faire qu’une ? C’est en bonne partie le secret de la réussite de La pastorale des santons de Provence d’Yvan Audouard (1957). C’est bien la première crèche, mais les gens qui s’y rendent sont gens d’aujourd’hui.
Dans l’immense littérature française, si riche d’esprit et d’intelligence, le conte, apparemment, c’est bien peu de chose. Le langage du cœur sur les ailes de l’imagination. Mais c’est bien plus que cela, surtout les contes de Noël. Ils disent, chacun à sa manière, qu’avec l’Enfant de la crèche, fatalité et nécessité ont perdu leur pouvoir. La grâce rend à l’homme l’amitié de Dieu. Ce langage-là fut d’abord adressé aux bergers. Les contes le parlent aux enfants. C’est la part qui leur revient. La première part.
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 19/12/2022, 19:00
Quand vient la plénitude
La Vierge Marie est le signe de l’impossible divin. Frère Jean-Paul Lécot, chapelain de la Congrégation des Missionnaires de l'Immaculée-Conception, fut pendant 40 ans organiste des sanctuaires de Lourdes. Il a repris un air du XVIIe siècle, plein de tendresse pour ce chant confiant et paisible. Oui, Marie est le modèle de la patience et de la pauvreté. Puisse l’Église toujours s’inspirer de sa mère pour conserver et développer ces vertus !
Le violoncelle de Stéphanie accompagne la procession des frères dominicains à la lueur des bougies jusqu’à la statue de la Vierge Marie. Avec eux, accompagnons les anges jusqu’à la crèche et chantons notre hommage à notre mère. C’est à elle que l’ange a annoncé la magnifique, l’incroyable bonne nouvelle : Dieu veut naitre d’une femme ! Car rien n’est impossible à Dieu ! la preuve ? « Une vierge va enfanter un fils. On l’appellera Emmanuel, « Dieu avec nous ! » (Is 7)
frère Philippe Verdin, op
Toi le tout petit
Messages : 8138 Inscription : 03/05/2022
Sujet: Re: Contes et chants de Noël 20/12/2022, 22:30
Espérance2 a écrit:
La pastorale des santons de Provence
Spoiler:
Dans une boîte en carton Sommeillent les petits santons Le berger… le rémouleur Et l’enfant Jésus rédempteur Le ravi qui le vit Est toujours ravi Les moutons En coton Sont serrés au fond Un soir alors Paraît l’étoile d’or Et tous les petits santons Quittent la boîte de carton
{Refrain:} Naïvement Dévotement Ils vont à Dieu Porter leurs vœux Et leur chant Est touchant Noël, joyeux Noël Noël joyeux de la Provence Le berger comme autrefois Montre le chemin aux trois rois Et ces rois ont pour suivants Des chameaux chargés de présents Leurs manteaux Sont très beaux Dorés au pinceau Et ils ont Le menton Noirci au charbon De grand matinJ’ai vu passer leur train Ils traînaient leurs pauvres pieds Sur les gros rochers de papier Dans l’étable de bois blanc Il est là le divin enfant Entre le bœuf au poil roux Et le petit âne à l’œil doux Et l’enfant Vagissant Murmure en dormant: « Les jaloux Sont des fous Humains, aimez-vous Mais, au matin Joyeux Noël prend fin Alors les petits santons Regagnent la boîte en carton Naïvement Dévotement Ils dormiront Dans du coton En rêvant Du doux chant Noël, joyeux Noël Noël joyeux de la Provence Dormez chers petit santons Dans votre boîte en carton Noël, Noël, Noël
" La pastorale des santons de Provence "
1960 - De Yvan Audouard & Paul Durand Orchestration de Raymond Chevreux
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Toi le tout petit
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Sujet: Re: Contes et chants de Noël 20/12/2022, 22:32
Fernandel : "Trois contes de Provence" 1966
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Sujet: Re: Contes et chants de Noël 22/12/2022, 18:32
humanlife
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Sujet: Re: Contes et chants de Noël 23/12/2022, 21:29
_________________ Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
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Sujet: Re: Contes et chants de Noël
Contes et chants de Noël
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