| | 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein | |
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Invité Invité
| Sujet: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 10:26 | |
| Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix
Carmélite - Martyre en Pologne (+ 1942)
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, de son vrai nom Edith Stein (1891 -1942). Juive de naissance, elle s'était convertie au christianisme. Elle était philosophe et théologienne allemande. Déportée, elle est morte au camp d'Auschwitz-Birkenau. Elle a été canonisée par le pape Jean Paul II en 1998 et un an plus tard proclamée co-sainte patronne de l'Europe.Née le 12 octobre 1891 dans le judaïsme, Edith Stein était professeur d’université à Wroclaw (Breslau) et elle se tourna progressivement vers le Christ, malgré les difficultés nées de l’incompréhension de sa famille. Au temps de l’invasion nazie et de la persécution anti-juive, elle devint carmélite à Cologne traduisant dans sa vie les « sept demeures » de sainte Thérèse d’Avila et s’unissant, par la Croix, aux souffrances de son peuple. Réfugiée aux Pays-Bas, elle y fut arrêtée au carmel d’Echt, et elle meurt à Oświęcim (Auschwitz) huit jours plus tard, le 9 août 1942. Elle avait partagé la persécution de son peuple, portant le don de soi jusqu’au martyre pour le Christ.
source : Ateleia |
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| Sujet: Re: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 10:33 | |
| Testament de soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix
Selon les prescriptions de notre sainte Règle, j’ai rédigé un testament avant ma première profession (21.4.1938). Il a été gardé avec les autres au carmel de Cologne. Je l’ai détruit en décembre 1938, avant mon transfert à Echt, avec l’accord de notre chère mère Teresia Renata de Spiritu Sancto, prieure du carmel de Cologne. Il aurait pu créer des difficultés à la frontière. Qui plus est, il était devenu obsolète en raison du changement de circonstances. Le présent écrit peut maintenant tenir lieu de testament. Je n’ai certes plus grand chose dont je pourrais encore disposer. Mais, au cas où je mourrais, mes supérieurs apprécieront probablement de connaître mes dispositions.
En ce qui concerne les livres que j’ai apportés avec moi, dans la mesure où ils ne sont pas exclusivement philosophiques et sans intérêt pour les soeurs, je préférerais naturellement les laisser à cette maison. Les livres philosophiques seraient certainement acceptés avec joie en cadeaux par nos Pères (carmes), les Trappistes ou les Jésuites. Je demande qu’on prenne connaissance des manuscrits et, selon ce qui semblera bon, qu’on les détruise, qu’on les mette à la bibliothèque ou qu’on les offre en souvenirs*. Il y a parmi eux deux manuscrits d’amis étrangers (des essais). S’ils n’avaient pas encore été repris à ma mort, je prie qu’on les retourne à ceux à qui ils appartiennent, en y ajoutant un petit souvenir de moi, écrit de ma main. Les adresses sont les suivantes :
Dr. Winthrop Bell, Chester, nova Scotia, Canada ; Dr. Roman Ingarden, Lwow (Lemberg), Polen, Jattonowskid 4. Les manuscrits sont repérés par ce nom sur le papier qui les recouvre
*Je demande qu’on ne publie pas l’histoire de ma famille tant que mes frères et soeurs seront en vie, et qu’on ne la leur donne pas non plus. Rosa seule peut y avoir accès et , après la mort des autres, leurs enfants. L’Ordre pourra ensuite aussi décider de le publier ou non.8
Si le livre Etre fini et Etre éternel n’était pas encore publié au moment de ma mort, je demanderais au Père provincial d’avoir la bonté de s’occuper des corrections et de la publication du livre. Je joins ici dans ce but un duplicata du contrat d’édition. Comme il est au nom du carmel de Cologne, passer un nouveau contrat exigerait l’accord du carmel de Cologne comme celui de l’éditeur, Otto Borgmeyer, à Breslau.
Je remercie de tout mon cœur mes supérieures et toutes mes chères soeurs pour la charité avec laquelle elles m’ont accueillie et pour tout le bien que j’ai reçu dans cette maison.
Dès maintenant j’accepte la mort que Dieu m’a préparée, en pleine soumission à sa très sainte volonté et avec joie. Je prie le Seigneur de bien vouloir accepter ma vie et ma mort pour son honneur et sa glorification, pour toutes les intentions des très saints Cœurs de Jésus et Marie et celles de la sainte Eglise, en particulier pour la sanctification et la perfection de notre saint Ordre, spécialement des carmels de Cologne et d’Echt, en expiation de l’incrédulité du peuple juif9 et afin que le Seigneur soit reçu par les siens et que son Règne arrive en majesté, pour le salut de l’Allemagne et la paix du monde, enfin pour mes parents vivants et morts et pour tous ceux que Dieu m’a donnés : qu’aucun d’eux ne se perde.
Fait le vendredi de l’octave de Pentecôte, le 9 juin 1942, au septième jour de ma retraite. In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Soeur Teresia Benedicta a Cruce, ocd. |
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| Sujet: Re: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 10:36 | |
| La Femme« La femme occupe une place surnaturelle dans la maternité surnaturelle de l’Église. Tout d’abord par sa maternité physique, car, pour que l’Église s’accomplisse, il est nécessaire que l’humanité se perpétue, la vie de la grâce ayant pour condition la vie naturelle. »« La réalité de l’âme et du corps de la femme est construite pour la maternité naturelle, et la création de la descendance sanctifiée par le sacrement du mariage, est partie intégrante du processus vital de l’Église. »« La participation de la femme à la maternité surnaturelle va cependant plus loin. Elle a la vocation de réveiller la vie de la grâce et de coopérer au développement de celle-ci dans ses enfants, si bien qu’elle représente un organe immédiat de la maternité surnaturelle de l’Eglise. Sur ce point d’ailleurs, elle n’est pas limitée à ses propres enfants. Tout d’abord, le sacrement du mariage éveille dans les époux la vocation de s’encourager mutuellement sur le chemin de la grâce. En outre, il est du devoir de la femme au foyer d’étendre sa sollicitude maternelle à tous ceux qui vivent sous sa sauvegarde. »« Finalement c’est un devoir essentiellement chrétien que d’éveiller et d’encourager la vie de la foi dans les âmes, chaque fois qu’il est possible de le faire. Si, cependant, l’accomplissement de ce devoir relève tout spécialement de la vocation de la femme, c’est grâce à la place qu’elle occupe auprès du Seigneur. »« L’histoire de la création plaçait la femme aux côtés de l’homme comme une compagne qui devait lui correspondre : l’un et l’autre devaient ne faire qu’un. L’épître de saint Paul aux Éphésiens compare symboliquement cette union à celle qui existe entre la tête et le corps, à celle qui existe entre le Christ et l’Église. La femme peut donc être considérée comme le symbole de l’Église. La naissance d’Ève sortie de la côte d’Adam est interprétée comme une préfiguration de la naissance de la nouvelle Ève, ce qui permet de comprendre comment Marie, mais aussi toute l’Église, est sortie du flanc ouvert du nouvel Adam. La femme qu’un mariage authentiquement chrétien, c’est à dire une indissoluble communauté de vie et d’amour, lie à son mari, représente l’Église, fiancée de Dieu. »« D’une façon plus profonde encore et plus parfaite aussi, l’Église est personnellement incarnée dans la femme qui a consacré sa vie au Seigneur comme sponsa Christi et qui a contracté avec lui des liens indissolubles. Elle se tient elle-même à ses côtés ; exactement comme l’Église et comme la mère de Dieu, image première de l’Église et cellule porteuse de germe, elle collabore à son œuvre de rédemption. Le don total de tout son être et de toute sa vie implique la volonté de vivre et d’agir avec le Christ, ce qui signifie également celle de souffrir et de mourir avec lui, de cette mort terrible d’où est issue la grâce. »« Ainsi la vie de la fiancée de Dieu se transforme en maternité surnaturelle dont bénéficie toute l’humanité rachetée et peu importe qu’elle ait travaillé elle-même d’une façon immédiate pour le salut des âmes, ou bien que son seul sacrifice personnel produise des fruits de grâce dont ni elle-même ni personne n’a peut-être conscience … »[in « Edith Stein, la Femme, cours et conférences. La destination de la femme », Editions du Carmel, Cerf, Solem, pp. 115-129.]« Cette disposition à se porter sur la sphère personnelle est objectivement légitime et précieuse parce que la personne a effectivement plus d’importance que toutes les valeurs objectives. Toute vérité demande à être connu des personnes, toute beauté à être contemplée et à être appréciée des personnes ».« Il va de soi que tous les êtres humains sont appelés à atteindre à cette nature humaine dans sa complétude et que tous y aspirent profondément. Si cette propension est particulièrement forte chez la femme, c’est dû à sa destination particulière qui est d’être à la fois mère et compagne ».« Être une compagne, c’est-à-dire un appui et un soutien ; or, pour pouvoir l’être, il faut qu’elle soit elle-même solidement ancrée ; mais ce n’est possible que si tout est bien ordonné et équilibré intérieurement ».« Etre une mère, c’est-à-dire prodiguer des soins à la véritable nature humaine et la protéger et la faire s’épanouir ; or, cela requiert de nouveau que l’on la détienne soi même et que l’on se rende bien compte de ce que cela veut dire ; sans quoi, l’on ne saurait y faire accéder autrui ».in « Edith Stein, La Femme, cours et conférences », ’la valeur spécifique de la femme et son importance pour la vie du peuple’, éditions du Carmel, Cerf, Solem, 2008, pp.39-62. |
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| Sujet: Re: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 10:39 | |
| la Vierge Marie
« Au centre de l’histoire de l’humanité, et tout particulièrement au centre de l’histoire de la femme, se trouve la femme en la personne de qui, la maternité a trouvé sa transfiguration, et en même temps, en tant que maternité corporelle, son dépassement. Si nous rencontrons, dans la personne du Christ, sous une forme concrète, vivante, le but de toute formation d’homme, nous trouvons en Marie, le but de toute formation de femme. Le fait que sur le seuil, entre la Première et la Nouvelle alliance, l’Eve nouvelle, se tienne à côté du nouvel Adam est la preuve la plus sûre qui témoigne de la signification et de la valeur éternelle, de la séparation des sexes, pour s’incarner, Dieu a choisit de naître au sein d’une mère humaine".
« En Marie, nous rencontrons l’image même de la pureté virginale. Qu’est ce qui aurait pu déterminer sa décision, si ce n’est le désir d’être la Servante du Seigneur, de Lui appartenir à Lui seul, et d’être à sa disposition ».
« Si Marie est l’image originelle de la pure féminité, l’imitation de Marie devra être le but de l’instruction des jeunes-filles. Si, il a été confié aux mains de la Reine du Ciel de répandre la grâce, il faudra pour atteindre au but, non seulement lever les regards vers elle, mais avant tout s’attacher à elle, en confiance. L’imitation de Marie n’est pas différente de l’imitation du Christ, pour la simple raison que Marie fut la première à imiter le Christ, qu’elle fut le premier et le plus parfait portrait du Christ. C’est pour la même raison que l’imitation de Marie n’est pas seulement affaire de femme, mais le devoir de tous les chrétiens. Pour les femmes cependant, cette voie est toute particulièrement précieuse puisqu’elle les conduit à une image du Christ qui est propre à leur féminité ».
« La Virgo Mater est l’image primitive de la féminité accomplie. Il faudra que ces deux qualités fondamentales, celle de mère et celle de vierge soient le but de toutes formations féminines. Sponsa Christi, Epouse du Christ, ce terme n’est pas seulement appliqué à la vierge consacrée à Dieu, mais aussi à toute l’Eglise, à toute âme chrétienne. Etre Sponsa Christi, fiancée du Christ, cela signifie appartenir au Seigneur, et placer l’amour du Seigneur par-dessus toutes choses, non par simple conviction théorique, mais par obéissance aux lois du cœur, et en le vivant chaque jour. »
« L’Eglise est l’humanité rachetée, nouvellement créée de la substance même du Christ. La cellule primitive de cette humanité rachetée, c’est Marie. C’est en elle que s’accomplit, pour la première fois, la purification et la sanctification par le Christ, c’est elle la première qui fut remplie de l’Esprit-Saint. Avant que le Fils de Dieu naquit de la « Sainte-Vierge » il créa cette Vierge pleine de grâces, et en elle et avec elle, l’Eglise. C’est pourquoi, créature distincte de Lui, elle se tient à ses côtés, bien qu’indissolublement liée à Lui. »
« Marie est notre mère, au sens le plus éminent et le plus réel, c’est à dire, en un sens qui dépasse le sens terrestre, elle nous a mis au monde pour la vie de la grâce, en donnant toute sa vie, corps et âme à son rôle de Mère de Dieu, c’est pour cette raison qu’il existe des liens intimes entre elle et nous. Elle nous aime, elle nous connaît, elle tente de faire de chacun de nous ce qu’il doit être. Et avant tout, elle veut mettre chacun de nous, dans la relation la plus étroite avec notre Seigneur. Et ceci est valable pour tous, hommes et femmes. Toutefois, il est certain, dit-elle, que ce rapport a une force particulière pour les femmes, parce que par sa maternité naturelle et surnaturelle, dans sa vocation de fiancée de Dieu, la femme perpétue en quelque sorte la maternité et le rôle de fiancée de Dieu de la Virgo-Mater, de la Vierge-Mère. Et Edith dit : « Les femmes qui veulent accomplir leur vocation de femme, qu’elles soient mariées, ou qu’elles soient célibataires consacrées, mais qui veulent accomplir leur vocation de femme, c’est à dire, la dimension surnaturelle de la maternité et de la virginité, peuvent y parvenir par une des nombreuses voies qui y conduisent, elles seront plus sûre d’atteindre le but si elles gardent vivant devant leurs yeux, l’exemple de la Vierge-Mère en tentant de s’y conformer par un effort personnel, mais si en outre, elles se confient à sa direction en se plaçant entièrement sous sa conduite, elles y parviendront car Marie, peut elle même former à son image, ceux qui lui appartiennent. »
in « But de l’instruction », conférence d’Edith en 1933.
« De la bienheureuse Vierge-Marie, seules quelques brèves paroles nous sont rapportées dans l’évangile. Cependant ces quelques paroles sont aussi denses que des pépites d’or pur. En fondant dans le creuset ardent de la contemplation aimante, elles couleront en abondance, et revêtiront toute notre vie, du lumineux éclat de l’or ».
« La première parole que nous entendons Marie prononcer dans son entretien avec l’Ange de l’Annonciation est la suivante : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connaît point d’homme ? ». C’est l’aveu tout simple de sa pureté virginale. Dans le don sans partage, elle a consacré au Service de Dieu tout son cœur et toutes ses forces. C’est ainsi qu’elle a plu au Très Haut, Il a accueilli son don d’elle-même et l’a récompensé en lui accordant une fécondité prodigieuse, en l’élevant à la maternité divine. Elle a contemplé en profondeur le mystère de la virginité, dont son divin Fils dira plus tard : « celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ». Elle ne peut faire à ses amis privilégiés, de plus beau présent, que l’appel à suivre cette voie sur laquelle ils parviendront aussi, à une fécondité prodigieuse, à une joie au delà de tout entendement. »
"L’obéissance a conduit la fille du Roi de la maison de David, dans la modeste maisonnette du pauvre charpentier de Nazareth et entraîna les deux êtres les plus saints du monde hors de l’enceinte protectrice de leur humble foyer, sur les grands-routes, jusque dans l’étable de Bethléem. L’obéissance a déposé le Fils de Dieu dans la crèche, dans une pauvreté librement choisie, le Sauveur et sa Mère ont parcouru les routes de Judée et de Galilée ont vécu de l’aumône des croyants. Nu et dépouillé, le Seigneur a été suspendu à la Croix et a remis le soin de sa Mère, à l’amour de son disciple. Voilà pourquoi il demande la pauvreté à ceux qui veulent le suivre. Le cœur doit être libre de l’attachement aux biens terrestres. Il ne doit pas s’en soucier, ni en être dépendant, ni les désirer. »
« La Mère de Dieu nous a précédés sur ce chemin, et veut y être votre guide. Faites confiance dans un amour filial, à cette mère plein d’amour. Vous ne devez pas non plus vous effrayer de la sublime grandeur de ce que vous promettez, le Seigneur qui vous a appelée et qui vous prend aujourd’hui pour épouse, veut vous donner la grâce de persévérer fidèlement dans votre vocation, il veut vous la donner des mains de sa Mère Marie ».
in « Edith Stein, Source Cachée, Œuvres spirituelles », ’Pour la première profession de soeur Myriam de Sainte-Thérèse le 16 juillet 1940’, éditions du Cerf, 1998, pp. 250-256.
« peu importe que la femme vive en mère de famille dans sa maison, qu’elle occupe des postes de la vie publique, ou qu’elle se cache derrière les murs d’un cloître, il faut qu’en tous lieux elle soit une servante du Seigneur, comme la Mère de Dieu lui en a donné l’exemple. Jeune fille dans l’enceinte sacrée du Temple, plus tard au cours de sa vie cachée à Bethléem et Nazareth, enfin à la tête des Apôtres et des premières communautés chrétiennes après la mort de son Fils, si chaque femme était une réplique de la Mère de Dieu, chaque femme une sponsa Christi, chaque femme un apôtre du cœur divin, alors chacune remplirait sa vocation de femme, la vocation de femme, quelle que soit ses conditions de vie, et quelle que soit son activité extérieure ».
in « Edith Stein, la Femme, cours et conférences », ’l’éthos des professions féminines’, éditions du Carmel, Cerf, Solem, 2008, pp. 63-86.
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| | | Toi le tout petit
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| Sujet: Re: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 11:07 | |
| Sainte Thérèse Bénédicte de La CroixCarmélite - Martyre en Pologne ( 1942) Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, de son vrai nom Edith Stein (1891 -1942). Juive de naissance, elle s'était convertie au christianisme. Elle était philosophe et théologienne allemande. Déportée, elle est morte au camp d'Auschwitz-Birkenau. Elle a été canonisée par le pape Jean Paul II en 1998 et un an plus tard proclamée co-sainte patronne de l'Europe. Cologne Carmel Archives Née le 12 octobre 1891 dans le judaïsme, Edith Stein était professeur d’université à Wroclaw (Breslau) et elle se tourna progressivement vers le Christ, malgré les difficultés nées de l’incompréhension de sa famille. Au temps de l’invasion nazie et de la persécution anti-juive, elle devint carmélite à Cologne traduisant dans sa vie les « sept demeures » de sainte Thérèse d’Avila et s’unissant, par la Croix, aux souffrances de son peuple. Réfugiée aux Pays-Bas, elle y fut arrêtée au carmel d’Echt, et elle meurt à Oświęcim (Auschwitz) huit jours plus tard, le 9 août 1942. Elle avait partagé la persécution de son peuple, portant le don de soi jusqu’au martyre pour le Christ. _________________ Padre Pio, Priez pour nous ..
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| Sujet: Re: 9 août :Sainte Thérèse Bénédicte de La Croix - Edith Stein 9/8/2022, 11:10 | |
| Édith STEIN a choisi … (Osée 2, Mt 25) Publié par Olivier de Framond, compagnon jésuite sur 9 Août 2022, 08:29am [ltr][/ltr]Je ferai de toi mon épouse. Je ferai de toi mon épouse, dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse. Édith Stein s’est laissée séduire au désert, et l’Époux l’a conduite à s’offrir « pour son peuple », le peuple des humiliés, le peuple des doux qui possèdent la terre sans que personne ne le voit. Édith Stein réveille en nous le mystère du Mal. Le Mal qui barre la porte de l’amour, car il la barre à soi-même. Accueillir le Mal refuse de se laisser aimer, et alors celui qui agit ainsi est jaloux de ne pas se savoir aimé. C’est notre première conversion : nous laisser aimer par Celui qui a soif de nous pour entrer dans la danse de la vie qu’il initie ! Il est malheureux, celui qui voudrait en être le maître. Je pense à Hitler. Je pense à Poutine. Mais je pense aussi à moi-même et à quiconque peut refuser de se laisser aimer. Ils sont malheureux, et ils entraînent la mort. Édith Stein a laissé la douceur mener sa vie. Elle avait trouvé l’huile pour la Rencontre de la nuit. L’Époux est sorti à sa rencontre. C’était aux noces de sa Pâque. Lui seul donne d’aimer et de mener la terre par la douceur. Merci Seigneur pour celle que tu es venue chercher au désert. Elle a choisi de se laisser aimer par toi, elle s’est laissée entraîner dans la danse de ta vie, elle nous y invite avec elle.
Olivier de Framond, compagnon jésuite
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