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 Vie des Saints

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty24/11/2022, 19:34

25 novembre 2022 

Sainte Catherine de Sienne

Religieuse dominicaine, Docteur de l'Église (+ 1380)



Catherine, benjamine d'une famille très nombreuse (24 frères et sœurs) entend très jeune l'appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d'austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait vœu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l'écoutent et la soutiennent (les Caterini) l'appelle "maman". Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Vie des Saints - Page 2 Catherinedesienne


Son principal souci est l'unité de l'Église. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. 


Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d'activité et de diplomatie pour rassembler l'Église autour de lui.

Elle prend aussi partie dans les luttes où s'affrontent les villes italiennes. 



Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l'Italie et le sud de la France. 


Pourtant cette activité débordante n'est pas le tout de sainte Catherine. Ce n'est que la face apparente d'une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s'échappent de ses lèvres.

Son "Dialogue", qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflammés avec le Christ, qu'elle rejoignit à 33 ans, dans la vision béatifique.


Faire découvrir Sainte Catherine de Sienne, Vierge, Docteur de l'Église et Copatronne de l'Europe à ceux qui ne la connaîtraient pas encore. (abbaye Saint Benoît)


- La mystique toscane, amoureuse du Christ et soucieuse de l’unité de l’Église, a beaucoup cheminé sur les routes du Nord de l’Italie et du Sud de la France pour accomplir sa mission de médiatrice. Son dernier voyage la conduisit à Rome, où elle mourut le 29 avril 1380. Dans la Ville éternelle, plusieurs lieux portent encore son empreinte. Reportage: sur les pas de sainte Catherine de Sienne à Rome, Vatican News 29 avril 2022,


Elle a été proclamée docteur de l'Église en 1970.
Elle est copatronne de l'Europe où elle est célébrée par une 'fête': "Elle entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l'Europe de son époque." (Jean Paul II 1999)


Vidéos :
- Vie spirituelle à l'école de mystiques d'hier et d'aujourd'hui, Sainte Catherine de Sienne.
- André Vauchez : Catherine de Sienne, vie et passions, éd du Cerf.


La figure et la personnalité de Sainte Catherine de Sienne au cœur de la catéchèse du Pape le 24 novembre 2010 à l'audience générale - Sainte Catherine de Sienne (1347 - 1380), déclarée Docteur de l'Église par Paul VI et copatronne de l'Europe par Jean-Paul II.



Devenue tertiaire dominicaine à seize ans, Catherine se consacra à la prière, à la pénitence et à la charité, en particulier au service des malades. 


Sa réputation de sainteté s'étant diffusée, a dit Benoît XVI, elle devint le conseiller spirituel d'une foule de personnes variées, puissants et artistes, gens du peuple et ecclésiastiques, "y compris Grégoire XI, qui résidait alors en Avignon, et qu'elle encouragea vivement à rentrer à Rome". Catherine voyagea beaucoup pour encourager la réforme de l'Église et la paix des peuples, diffusant sa doctrine par son Dialogue de la divine Providence (ou Livre de la doctrine divine), ses lettres et une récollection de prières.

Catherine de Sienne fut une grande mystique, dont on connaît la célèbre vision dans laquelle Marie la présenta à Jésus, et une autre où le Christ lui offrit une splendide bague en échange de son cœur. Au centre de sa religiosité, a souligné le Saint-Père, "il y avait le christocentrisme qui caractérise toute vraie spiritualité. Pour elle, le Christ était comme un époux... 



A l'exemple de Catherine, tout croyant doit s'unir au cœur de Jésus afin d'aimer Dieu et le prochain comme le Christ. 


Laissons-nous donc convertir afin que notre cœur apprenne à aimer le Christ, dans la prière familière, dans la méditation de la Parole, dans les sacrements et avant tout dans la communion... Autour de sa forte personnalité -a poursuivi Benoît XVI- une famille spirituelle s'est constituée, faite de personnes attirées par la grandeur morale de cette jeune femme... 


Ils furent nombreux à considérer un privilège d'être guidés spirituellement par celle qu'ils appelaient maman... 


Aujourd'hui encore, l'Église tire grand bénéfice de la maternité spirituelle de tant de femmes, consacrées et laïques, qui alimentent dans les âmes la pensée de Dieu, renforcent la foi et élèvent le niveau de la vie chrétienne".

La spiritualité de la sainte de Sienne "se manifestait aussi par le don des larmes, signe d'une grande sensibilité et tendresse. 



Nombre de saints ont eu ce don, qui renouvelle l'émotion même de Jésus, pleurant sans se cacher devant le tombeau de l'ami Lazare et partageant la peine de Marthe et Marie... 


Consciente des manquements des prêtres, Catherine eut néanmoins toujours un grand respect pour qui dispense par les sacrements et la prédication la force salvifique du Christ. Elle invitait les prêtres et le Pape, qu'elle appelait le doux Christ sur terre, à être fidèles à leur responsabilités, dans un constant amour de l'Église... 


Catherine de Sienne nous apprend encore aujourd'hui la science la plus sublime, qui est de connaître et d'aimer le Christ et son Église". (source: VIS 20101124 480)

Pourquoi l'Église a-t-elle choisi des saints patrons pour l'Europe? Qui sont-ils et qu'ont-ils fait pour l'Europe?


...Saint Benoît, proclamé patron de l'Europe par Paul VI en 1964, saint Cyrille et Méthode proclamés copatrons en 1980 par Jean-Paul II et trois saintes proclamées co-patronnes de l'Europe en 1999 par Jean-Paul II: sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)...


Mémoire (en Europe fête) de sainte Catherine de Sienne, vierge et docteur de l'Église. Admise parmi les Sœurs de la Pénitence de Saint-Dominique, elle s'appliqua à connaître Dieu en elle, à se connaître en Dieu et à reproduire l'image du Christ crucifié. Avec force et inlassablement, elle lutta pour poursuivre la paix, ramener dans sa ville l'évêque de Rome et refaire l'unité de l'Église. Elle mourut à Rome en 1380, laissant de précieux documents de très haute doctrine spirituelle.



Martyrologe romain

Citation :
Je ne donne pas toutes les vertus également à chacun ... Il en est plusieurs que je distribue de telle manière, tantôt à l’un, tantôt à l’autre ... A l’un, c’est la charité ; à l’autre, la justice ; à celui-ci l’humilité ; à celui-là, une foi vive ... Quant aux biens temporels, pour les choses nécessaires à la vie humaine, je les ai distribués avec la plus grande inégalité, et je n’ai pas voulu que chacun possédât tout ce qui lui était nécessaire pour que les hommes aient ainsi l’occasion, par nécessité, de pratiquer la charité les uns envers les autres ... J’ai voulu qu’ils eussent besoin les uns des autres et qu’ils fussent mes ministres pour la distribution des grâces et des libéralités qu’ils ont reçues de moi.
Dialogue, Sainte Catherine de Sienne, dial. 1, 6

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1054/Sainte-Catherine-de-Sienne.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty24/11/2022, 20:11

Les lettres de Catherine de Sienne, la ”psychologue” de Dieu
Vie des Saints - Page 2 Santa-caterina-da-siena-large

D'Antonio Tarallo sur la Nuova Bussola Quotidiana :
Spoiler:

Les épîtres de Sainte Catherine de Sienne représentent l'un des documents les plus importants de l'histoire de l'Église au Moyen Âge. Les destinataires sont des pontifes, des rois, de simples religieux ou des hommes de pouvoir. Mais comme "plus petit dénominateur commun", ils ont Dieu et la manière de le servir dans la justice et la sagesse. Le lecteur d'aujourd'hui ne peut qu'être stupéfait par une telle profondeur psychologique, mystique et spirituelle.

La poétesse américaine Emily Dickinson a écrit : "Une lettre m'a toujours semblé refléter l'immortalité". Et, certainement, Sainte Catherine et ses lettres, au nombre de plus de trois cents, resteront immortelles. L'ensemble des lettres de la sainte dominicaine constitue en effet un véritable trésor de pierres précieuses, une "carte topographique" de sentiments, d'avertissements et d'appels du cœur. Sur ces épîtres, plusieurs livres ont été écrits, plusieurs débats intellectuels et religieux. En bref, il n'est pas faux - certainement - de dire que les pages rédigées par Sainte Catherine de Sienne représentent l'un des documents les plus importants de l'histoire de l'Église au Moyen Âge. Les destinataires ? Faire défiler leurs noms nous donne une idée de l'ampleur de l'épistolaire de Catherine : papes et souverains ; simples religieux ou grands pontifes ; hommes de bureau ou de pouvoir ; et, dans toute cette liste, il y a - sans aucun doute - un "plus petit dénominateur commun" : Dieu. Comment le servir dans la justice et la sagesse. Chaque ponctuation, chaque caractère imprimé dans ces pages respire la présence du Christ : Il dicte, Sainte Catherine transcrit.

Sainte Catherine parvient à composer la richesse de ces milliers et milliers de pages grâce aussi à l'aide des membres de la "Bella brigata" : c'est le nom donné au groupe de personnes prêtes à l'aider dans toutes ses activités caritatives, le groupe de collaborateurs le plus important de la sainte siennoise.

Ses paroles et ses sentiments, ses réflexions claires sur les thèmes les plus disparates : de la vie religieuse à la vie sociale de l'époque ; des problèmes moraux aux problèmes politiques qui concernaient toute l'Église, l'empire, les royaumes et les États de l'Europe du XIVe siècle. Et à tant de thèmes différents correspondent de multiples clés d'interprétation. Parmi ces clés, celle qui ouvre des réflexions diverses sur le caractère littéraire de l'œuvre mérite une attention particulière. Dans son Étude sur Catherine de Sienne (publiée en 1941 par la revue Letteratura), le linguiste Giacomo Devoto souligne les variations de style présentes dans l'épistolaire : celles-ci se manifestent surtout dans les différences de périodicité ou de rythme de l'écriture par rapport à la nécessité d'exhorter, d'expliquer ou d'affirmer. Les lettres, en fait, pourraient même être considérées comme un véritable vade-mecum du parfait prédicateur.


Les lettres suivent - généralement - un schéma très précis : le "souhait" du saint, exprimé dans la formule fixe de l'incipit de la lettre, est suivi d'une partie d'exposition et de méditation morale ou spirituelle. Ensuite, nous sommes catapultés dans une narration de "faits", d'événements historiques liés à l'exposition précédente. Dans ce schéma libre et - en même temps - rigoureux, il est tout à fait significatif que l'exhortation ne soit jamais omise. Il faut noter, en effet, que les verbes "je veux" et "je prie" sont les verbes les plus répétés dans les lettres. Un exemple ? La lettre au Pape Grégoire XI : "Je veux que vous soyez un lever de soleil de l'amour, dans le verbe amour, le Christ crucifié (...) Je vous prie pour l'amour du Christ crucifié, que, le plus vite possible, vous alliez à la place des glorieux Pierre et Paul. Et toujours de votre côté, essayez d'aller avec certitude ; et Dieu, de son côté, vous fournira toutes les choses qui seront nécessaires pour vous et pour le bien de votre épouse (l'Eglise)".

Les lettres de la sainte surprennent, impliquent et captivent : le lecteur d'aujourd'hui ne peut qu'être stupéfait par une telle profondeur psychologique. Pourtant, les études de psychologie étaient très éloignées de l'Europe du XIVe siècle où vivait la sainte. Par exemple, dans la Lettre à trois femmes de Florence, nous trouvons écrit :
"Chères filles dans le Christ doux Jésus, parce que la bonté divine vous a tirées du monde, ne regardez pas en arrière pour contempler le champ labouré, mais visez toujours ce que vous devez faire pour conserver en vous le principe et l'intention sainte que vous avez faite vôtre. Quelle est cette chose qu'il nous convient de voir et de faire pour conserver notre bonne volonté ? Que vous soyez toujours dans la cellule de la connaissance de vous ; et de la connaissance de votre non-être et de votre possession de Dieu ; et de la connaissance de vos fautes, et de la brièveté du temps".

Catherine demande aux trois femmes d'entrer dans ce qu'elle appelle la cellule de la cognition ; d'enquêter sur leurs propres âmes, en essayant de déplorer leurs défauts. C'est donc une action d'introspection que la sainte désire. Mais la deuxième partie devient encore plus intéressante : dans la connaissance de son propre être, mettre de côté son "je" pour faire place à Dieu.

Mais Catherine est aussi et avant tout un guide spirituel. Elle exhorte les religieux à guider la vie spirituelle des gens de manière à ce que leurs actions puissent changer l'histoire. Elle demande à l'Eglise de faire son chemin vers Dieu, mais aussi dans l'histoire où le protagoniste incontesté doit être la vérité : une "vérité en fonction de la charité et de la dignité de l'homme parfait dans la charité". C'est ainsi que le résume l'historienne Giuliana Cavallini (1908-2004), spécialiste éclairée et éclairante de l'œuvre du saint.

Catherine est une "écrivaine mystique" qui ne fait jamais abstraction du contexte humain, même dans son langage. Catherine "parlait au Seigneur avec son esprit, et avec le langage de son corps elle parlait aux hommes". Ce sont les mots de quelqu'un qui a bien connu sainte Catherine de Sienne : le frère dominicain Raymond de Capoue (vers 1330-1399), confesseur et premier biographe de la sainte.
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty28/11/2022, 10:42

28 NOVEMBRE



Sainte Catherine Labouré


Fille de la Charité (+ 1876)


Catherine naquit dans un petit village de Bourgogne, à Fain-les Moutiers (21500), huitième d'une famille de dix enfants. 


Elle a 9 ans quand meurt sa mère le 9 octobre 1815 et elle est recueillie, avec l'une de ses sœurs, par une tante à Saint-Rémy, non loin de Fain. En janvier 1818, elle revient à la ferme natale, rendant ainsi possible l'entrée de sa sœur Marie-Louise chez les Sœurs de la Charité à Langres.

A 12 ans, elle assume le rôle de la mère de famille, de fermière et de maîtresse de maison. Elle commande aux serviteurs et à la servante. Son domaine, c'est le fournil, le verger, l'étable, le poulailler et le colombier. La première, elle se lève avant l'aurore, prépare les repas qu'emportent les ouvriers aux champs, assure la traite des vaches et conduit le troupeau à l'abreuvoir communal. Elle prend soin de son jeune frère infirme et veille au bien-être de son père quand il revient des champs ou du marché de Montbard. (21500)
Vie des Saints - Page 2 Catherinelabouremedaillemiraculeuse300



Mais elle passe aussi de longues heures dans la petite église de Fain, devant un tabernacle vide, car le clergé a beaucoup diminué pendant la Révolution et le prêtre desservant ne vient que pour célébrer les enterrements et les mariages, très rarement une messe dominicale. 


En elle, monte un appel. Durant "le rêve" d'une nuit, comme elle le dira, ce rêve prend le visage d'un prêtre âgé, qu'elle pense reconnaître comme étant celui de saint Vincent de Paul quand elle en verra l'image lors d'une visite aux Sœurs de Châtillon (21400) où elle suit quelques études élémentaires, de 1824 à 1826, chez une cousine qui tient un pensionnat. 


Elle revient à la ferme parce que la petite paysanne est mal à l'aise au milieu de ces jeunes filles de bonne famille. Son père voudrait bien la marier, mais elle refuse. Alors il l'envoie à Paris, où son fils tient un commerce de vins et un restaurant populaire. Elle devient servante. Elle y découvre la misère des ouvriers et le travail des jeunes enfants en usine. 


Sa décision définitive est prise : elle servira les pauvres. De retour en Bourgogne, elle retrouve le pensionnat de Chatillon et les Sœurs de Saint Vincent de Paul. Son père cède enfin. Le mercredi 21 avril 1830, elle retrouve Paris et entre au " séminaire " de la Maison-Mère de la rue du Bac. Grande joie pour sœur Catherine, le dimanche suivant 25 avril. Les reliques de saint Vincent de Paul sont transférées de Notre-Dame de Paris à la chapelle de la rue de Sèvres.

Durant la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle se sentit appelée par un enfant mystérieux qui la conduit à la chapelle, "dans le sanctuaire, dira-t-elle à son confesseur, à côté du fauteuil de Monsieur le Directeur. Et là, je me suis mise à genoux et l'enfant est resté debout tout le temps. Comme je trouvais le temps long, je regardais si les veilleuses (les sœurs) ne passaient pas par la tribune. 



Enfin l'heure est arrivée. L'enfant me prévient. Il me dit : Voici la Sainte Vierge, la voici." "Je doutais si c'était la Sainte Vierge. Cependant l'enfant qui était là me dit : - Voici la Sainte Vierge-. Je n'ai fait qu'un saut auprès d'elle, à genoux sur les marches de l'autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge". 


Elle s'en confie à son père spirituel, Monsieur Aladel qui ne voit qu'illusion dans ce qu'elle dit, et surtout dans les malheurs dont elle parle. Or bien vite les événements ratifient ce que sainte Catherine lui avait dit être le message de Marie. La révolution éclate à la fin du mois, du 27 au 29 juillet.

Quatre mois plus tard, le 27 novembre à 5 heures et demi du soir, alors qu'elle est en oraison dans la chapelle au milieu de toutes les sœurs, elle fut saisie d'un grand désir de voir la Sainte Vierge. "Je pensais qu'elle me ferait cette grâce, mais ce désir était si fort que j'avais la conviction que je la verrai belle dans son plus beau... 



j'ai aperçu la Sainte Vierge à la hauteur du tableau de saint Joseph... elle avait une robe de soie blanche aurore." "Il sortait de ses mains, comme par faisceaux, des rayons d'un éclat ravissant..." 


Elle entendit une voix qui lui disait : "Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux hommes". Autour du tableau, elle lut en caractères d'or, l'invocation suivante :


 "O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous".


 La voix lui dit encore : 


"Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle et les personnes qui la porteront indulgenciée et qui feront avec piété cette courte prière, jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu". 


Une fois encore, Monsieur Aladel accueille fort mal le récit de sœur Catherine.


 En décembre 1830, elle connaît une troisième et dernière apparition, mais elle ne se souvenait plus de la date exacte quand elle en parla, car elle avait obéi, ne s'en étant pas ouvert immédiatement à son confesseur.


 Comme au 27 novembre, c'est à 5 heures et demie. Les rayons qui jaillissent des mains "remplissaient tout le bas de manière qu'on ne voyait plus les pieds de la Sainte Vierge". La voix se fait entendre au fond du cœur : 


"Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent". 


L'apparition a le caractère d'un adieu. Elle reçoit ce message :


 "Vous ne me verrez plus, mais vous entendrez ma voix pendant vos oraisons".


 Deux mois plus tard, lorsqu'elle quitte la rue du Bac, la directrice du séminaire résume ainsi ses appréciations : "Forte, taille moyenne. Sait lire et écrire pour elle. Le caractère a paru bon. L'esprit et le jugement ne sont pas saillants. Assez de moyens. Pieuse, travaille à la perfection".

Elle est nommée à l'hospice d'Enghien(*). Elle s'efface peu à peu, gardant une inlassable patience. Celle qu'on surnommait la "sœur du poulailler" quittera notre monde, comme elle y avait vécu, sans faire de bruit, sans agonie, avec un merveilleux sourire, le 31 décembre 1876. Le soir même au réfectoire, Sœur Dufès apportera le récit des apparitions, écrit le 30 octobre, après la confidence de sainte Catherine : "Puisque Sœur Catherine est morte, il n'y a plus rien à cacher. Je vais vous lire ce qu'elle a écrit".


Elle repose désormais dans la chapelle du 140, rue du Bac, à Paris.


Elle a été canonisée par Pie XII en 1947.


(*) à deux pas du métro Reuilly-Diderot, Paris 12; elle a passé 46 ans de sa vie sur cette terre à deux pas de la place de la Nation et sa mémoire y est toujours vivace.
Voir aussi le site internet de la Famille Vincentienne, le message de Marie à Catherine Labouré d'après le texte du Père Laurentin, le site des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Catherine Labouré (1806-1876) sur le site du diocèse de Paris.
- vidéo : Sainte Catherine Labouré, humble servante du Seigneur et des pauvres.
- à lire aux éditions du Signe: Sainte Catherine Labouré - SLCE et Sainte Catherine Labouré - VL


À Paris, en 1876, sainte Catherine Labouré, vierge, Fille de la Charité, qui passa à l'hospice d'Enghien quarante-cinq ans au service des pauvres et des immigrés avec une simplicité et une générosité sans faille, et sans laisser deviner que la Vierge Marie s'était manifestée à elle dans la chapelle de la rue du Bac, pour inviter ses fils à l'invoquer comme l'Immaculée au moyen de la "médaille miraculeuse". (martyrologe romain - 31 décembre) Vie des Saints - Page 2 Marieetcatherinelaboure- illustration: Sainte Catherine Labouré, médaille miraculeuse, BD
Martyrologe romain


Citation :
Toute à Dieu seul. Toute à Dieu au service des pauvres et des vieillards. Alliance d'un seul amour, celui du véritable secret de Catherine. L'humilité dans le service de Dieu, l'humilité dans le service des hommes
Lectionnaire Emmaüs

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9305/Sainte-Catherine-Laboure.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty28/11/2022, 17:56

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty28/11/2022, 22:13

Sainte Catherine Labouré (28 novembre)

Vie des Saints - Page 2 Soeur-catherine-laboure-photographie

Discours de Sa Sainteté le Pape Pie XII
prononcé le lundi 28 juillet 1947 dans la Cour Saint-Damase
à l’adresse des pèlerins Français
et de la famille vincentienne présents à Rome
à l’occasion de la canonisation de Sainte Catherine Labouré

« Dès les premières pages de son incomparable chef-d’œuvre l’auteur de «L’imitation de Jésus-Christ » laisse tomber de sa plume cette leçon de sa propre expérience, ce secret de sa paix sereine et communicative : « Veux-tu apprendre et savoir quelque chose d’utile ? Aime à être ignoré ! » (Livre 1 chap. 2).

Ama nesciri ! Deux mots prodigieux, stupéfiants pour le monde qui ne comprend point, béatifiants pour le chrétien qui sait en contempler la lumière, en savourer les délices. Ama nesciri ! Toute la vie, toute l’âme de Catherine Labouré est exprimée dans ces deux petits mots.

Rien pourtant, même de la part de la Providence, ne semblait lui dicter ce programme : ni son adolescence, durant laquelle la mort de sa mère, la dispersion des aînés avaient fait reposer sur ses épaules d’enfant toute la charge du foyer domestique ; ni les étranges voies, par lesquelles elle doit passer pour répondre à sa vocation et triompher des oppositions paternelles ; ni cette vocation même à la grande et vaillante phalange des Filles de la Charité qui de par la volonté et suivant l’expression pittoresque de saint Vincent de Paul, ont « pour cloître, les rues de la ville ; pour clôture, l’obéissance ; pour grille, la crainte de Dieu ; pour voile, la sainte modestie ».

Du moins, semblerait-il, sa retraite et sa formation dans le Séminaire de la rue du Bac favoriseront son recueillement et son obscurité ? Mais voici qu’elle y est l’objet des faveurs extraordinaires de Marie, qui fait d’elle sa confidente et sa messagère. Si encore il s’était agi seulement de ces hautes communications et visions intellectuelles, qui élevaient vers les sommets de la vie mystique une Angèle de Foligno, une Madeleine de Pazzi, de ces paroles intimes, dont le cœur garde jalousement le secret ! Mais non ! Une mission lui est confiée, qui doit être non seulement transmise, mais remplie au grand jour : réveiller la ferveur attiédie dans la double Compagnie du Saint de la charité ; submerger le monde tout entier sous un déluge de petites médailles, porteuses de toutes les miséricordes spirituelles et corporelles de l’Immaculée ; susciter une Association pieuse d’Enfants de Marie pour la sauvegarde et la sanctification des jeunes filles.

Sans aucun retard, Catherine s’est adonnée à l’accomplissement de sa triple mission. Les doléances de la Mère de Dieu ont été entendues et l’esprit du saint Fondateur a refleuri alors dans les deux communautés. Mais, non moins que par sa fidélité à transmettre le message, c’est par sa constance à y répondre elle-même que Catherine en a procuré l’efficacité, mettant sous les yeux de ses Sœurs, pendant près d’un demi siècle, le spectacle saintement contagieux d’une vraie fille de saint Vincent, d’une vraie Fille de la Charité, joignant à toutes les qualités humaines de savoir-faire, de tact, de bonté, les vertus surnaturelles qui font vivre en Dieu, « cette pureté d’esprit, de cœur, de volonté, qui est le pur amour ».

Vie des Saints - Page 2 Medaille-miraculeuse

La médaille, dont Marie elle-même avait parlé à sa confidente, a été frappée et répandue par millions dans tous les milieux et sous tous les climats, où elle a été dès lors l’instrument de si nombreuses et extraordinaires faveurs, aussi bien corporelles que spirituelles, de tant de guérisons, de protection, de conversions surtout, que la voix du peuple, sans hésiter, l’a aussitôt appelée « la médaille miraculeuse ».

Et l’Association des Enfants de Marie ! Nous sommes heureux de la saluer tout entière en vous qui la représentez ici, très chères filles, en rangs pressés, et de le faire précisément en ce temps, où elle vient à peine d’achever dignement le premier siècle de son existence. En effet, il y a eu, le mois dernier, tout juste cent ans, que Notre Prédécesseur Pie IX, de sainte mémoire, ratifiait son acte de naissance par le rescrit du 20 juin 1847, lui conférant l’érection canonique et lui accordant les mêmes indulgences, dont jouissaient alors les Congrégations Mariales (Acta Apostolica in gratiam Congregationis Missionis, Parisiis 1876, p. 253-254).

Comme vous devez l’apprécier et l’aimer, tant pour le bien que vos aînées et vous-mêmes en avez déjà reçu, que pour celui qu’elle vous met en mesure de faire autour de vous ! Or, ce bien immense se manifeste clairement pour peu que l’on considère, d’une part, le besoin auquel elle répond et qui la rend souverainement opportune, pour ne pas dire impérieusement nécessaire, et d’autre part, les fruits abondants qu’elle a déjà portés au cours de cette étape centenaire.

La Sœur Labouré le comprenait, ce besoin, elle le sentait profondément en son cœur ardent de zèle et de charité. Elle compatissait aux pauvres enfants du quartier de Reuilly, à ces petites, ces toutes petites — même de huit à douze ans ! qui s’en allaient travailler et qui, trop souvent hélas ! se perdaient dans les fabriques, en contact permanent avec l’ignorance et la corruption de leurs compagnes. Ces tendres victimes avaient besoin d’air pur, de lumière, de nourriture spirituelle. On en a pitié ; on ouvre pour elles un patronage ; on leur enseigne le catéchisme ; notre sainte distribue à profusion la médaille miraculeuse. Si utile, si précieux que tout cela soit, elle ne s’en contente pas tant que l’Association n’y est pas formée pour l’appui mutuel, pour la direction religieuse et morale de ces enfants, surtout pour les abriter sous le manteau maternel et virginal de Marie.

Depuis, quels développements ! Qui dénombrera ces saintes phalanges d’Enfants de Marie au voile blanc comme le lis, et dont le nom seul paraît déjà apporter avec lui comme une brise fraîche toute parfumée de pureté et de piété ?

Les temps ont changé, entendez-vous dire dans votre entourage, et l’on semble vouloir insinuer par là que celui des choses d’hier est passé ; qu’elles doivent céder la place à d’autres plus nouvelles.


Oui, sans doute, les temps ont changé. L’instruction, — l’instruction profane du moins — est plus développée en extension, sinon en profondeur, qu’à l’époque de Catherine Labouré ; la législation sociale s’est occupée davantage, et fort louablement, du sort des enfants et des jeunes filles, les arrachant à l’esclavage d’un travail précoce disproportionné à leur sexe et à leur âge ; la jeune fille a été affranchie, ou s’est affranchie elle-même, de quelques servitudes, de beaucoup de conventions et de convenances plus nombreuses encore. Sans doute aussi, sous l’influence de l’Église, d’heureuses transformations se sont progressivement obtenues, qui ont favorisé la solide éducation, la saine activité, la légitime initiative de la jeune fille chrétienne. C’est vrai, tout cela a changé. Encore faut-il reconnaître la part qu’ont eue à ces changements les institutions catholiques si multiples et si variées.

Mais, sous cette évolution que personne d’ailleurs ne songe à contester, certaines choses, les principales, demeurent permanentes, à savoir : la loi morale, la misère humaine conséquence du péché originel et, en connexion avec ces données immuables, les bases fermes sur lesquelles doivent nécessairement s’appuyer la sauvegarde de cette loi morale, les conditions essentielles des remèdes à ces misères.

De fait, bien que votre situation privilégiée d’Enfants de Marie vous mette, grâces à Dieu, à l’abri de la triste expérience de la plupart, vous ne pouvez quand même ne pas connaître le monde au sein duquel vous vivez. Or, les temps vous semblent-ils tellement changés que les périls qui vous guettent soient moindres qu’autrefois ? L’ignorance était alors fort répandue ; l’ignorance religieuse, la pire de toutes, est-elle aujourd’hui moins profonde ? N’a-t-elle pas plutôt envahi, au contraire, des foyers, des familles, où la religion était jadis en honneur et aimée, parce que connue et intelligemment pratiquée ? Qui oserait affirmer que les rues, les kiosques de journaux, les charrettes et les vitrines de librairies, les spectacles, les rencontres fortuites ou les rendez-vous combinés, que le lieu même du travail et les transports en commun offrent moins d’occasions dangereuses qu’il y a cent ans, quand elles faisaient trembler Catherine Labouré ? Et le soir venu, le retour à la maison assure-t-il autant qu’alors cette intimité de la famille chrétienne, qui rafraichissait, purifiait et réconfortait le cœur après les dégoûts ou les faiblesses de la journée ?

À ces maux quels remèdes, à cette atmosphère malsaine quelle hygiène opposer ? Ici encore, les modalités peuvent et doivent changer pour s’adapter, au jour le jour, à celles de la vie actuelle et aux circonstances ; elles pourront et devront varier aussi pour répondre aux aspirations, aux tempéraments, aux aptitudes, qui ne sont pas, en toutes, les mêmes. Mais au fond : Associations ou Pieuses Unions d’Enfants de Marie, groupes d’Action Catholique, Congrégations de la Sainte Vierge, Confréries et Tiers Ordres, que trouve-t-on là sinon les éléments essentiels de toute hygiène et de toute thérapeutique morale ? Une doctrine religieuse consciencieusement approfondie, une direction spirituelle suivie, la pratique fréquente des sacrements et de la prière, les conseils éclairés et les secours assidus de directrices expérimentées et dévouées, et puis la force si puissante de l’Association, de l’union fraternelle, du bon exemple, tout cela sous le patronage, sous la conduite, sous la protection ferme et vigilante en même temps que miséricordieuse de la Vierge Immaculée. N’est-ce pas elle-même qui a expressément voulu et inspiré l’œuvre, dont Catherine Labouré a été d’abord la confidente et la messagère, puis la propagatrice et l’active ouvrière ?

Pour réaliser les trois demandes de Marie, notre Sainte a prié, elle a lutté, elle a peiné sans relâche. Tout le monde était témoin de cette réalisation ; tout le monde en parlait, tout le monde savait aussi, vaguement du moins, de quelles faveurs célestes une Fille de la Charité avait été l’objet, et les grandes choses que la Mère de Dieu avait faites par son ministère. Mais cette privilégiée, cette mandataire, cette exécutrice de si vastes desseins, qui était-elle ? Et quel était son nom ? Nul ne le savait, hormis son confesseur, dépositaire de son secret. Et cela a duré pendant quarante-six ans, sans que, un seul instant, le voile de son anonymat fût soulevé !

Vie des Saints - Page 2 Sainte-catherine-laboure-corps-incorrompu

Ama nesciri ! Oui, c’est bien cela : elle aime d’être ignorée ; c’est sa vraie joie et son intime satisfaction ; elle la savoure avec délices. D’autres qu’elle ont reçu de grandes lumières, ont été chargées de grands messages ou de grands rôles, et sont demeurées dans l’ombre ou s’y sont réfugiées au fond d’un cloître, pour fuir la tentation de vaine gloire, pour goûter le recueillement, pour se faire oublier : des grilles les défendaient, un voile épais dérobait leurs traits aux regards, mais leur nom courait sur toutes les lèvres. Elle ne s’est point retirée ; bien au contraire, elle continue de se dépenser à longueur de journées parmi les malades, les vieillards, les Enfants de Marie ; on la voit, on la coudoie à toute heure, à tous les carrefours ; elle n’a pas à se cacher : on ne sait pas que « c’est elle » ; elle n’a pas à faire oublier son nom : tant qu’elle vivait, il était inconnu !

Quelle leçon à l’orgueil du monde, à sa fringale d’ostentation ! L’amour-propre a beau se dissimuler et se donner les apparences du zèle ; c’est lui toujours qui, comme jadis l’entourage de Jésus, souffle à l’oreille le « Manifesta teipsum mundo » (Jn 7, 4). Dans l’obscurité où, quarante-six ans, elle a vécu, poursuivant sa mission, Catherine Labouré l’a merveilleusement et fructueusement accomplie.

L’heure est venue pour elle, annoncée par l’Apôtre : « Vous êtes morts et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. Quand le Christ, votre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez aussi avec lui, dans la gloire » (Col 3, 3-4).

Dans la gloire où elle resplendit en pleine lumière là-haut près du Christ et de sa Mère, dans la gloire dont elle rayonne dès ici-bas où elle avait passé, ignorée, elle continue d’être la messagère de l’Immaculée. Elle l’est près de vous, Prêtres de la Mission et Filles de la Charité, vous stimulant à la ferveur dans votre sainte vocation ; elle l’est près de vous, Enfants de Marie qu’elle a tant aimées et dont elle est la puissante protectrice, vous exhortant à la fidélité, à la piété, à la pureté, à l’apostolat ; elle l’est près de vous tous, pécheurs, malades, infirmes, affligés qui levez les yeux en répétant avec confiance l’invocation : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». Par son intercession, les plus abondantes faveurs pleuvront sur vous à qui, de tout cœur, Nous donnons, comme gage des grâces divines, Notre Bénédiction apostolique. »

Discours et messages-radio de S.S. Pie XII,
Neuvième année de Pontificat, 2 mars 1947- 1er mars 1948, pp. 193-198.


Spoiler:

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Padre Pio, Priez pour nous ..
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty29/11/2022, 21:29

Saint André


Apôtre et martyr (+ 62)




Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche. 


C'était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, avait sans doute reçu son baptême de pénitence et était devenu l'un de ses disciples. Il avait su discerner l'exacte mission de Jean. 


Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus: " Voici l'agneau de Dieu ", il le suivit pour ne plus le quitter. 


Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d'en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus. Il est l'homme qui sait nouer des contacts. Lors de la multiplication des pains, c'est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c'est à lui qu'ils s'adressent tout naturellement. Vie des Saints - Page 2 Andrecathedralebordeaux300


Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au IVe siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople. Une importante relique, qui avait été déposée au XVe siècle au Vatican, fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l'Église de Rome et les patriarcats orientaux.


 L'Ukraine voudrait qu'il ait été le premier évangélisateur de Kiev et l'Écosse l'a choisi comme patron national.

Le 30 novembre 2009, comme chaque année, le Saint-Père a adressé un message au Patriarche œcuménique de Constantinople à l'occasion de la fête de saint André, remis à SS Barthélémy I par le Cardinal Kasper, qui conduit la délégation romaine à Istanbul.



 Il y rappelle que la commémoration du patron de ce patriarcat, frère de saint Pierre, "doit encourager tous les chrétiens à répondre aux grands enjeux du moment, aux problèmes de plus en plus complexes qui se posent à la chrétienté". 


Nos Eglises, écrit Benoît XVI, "se sont engagées depuis plusieurs décades dans la voie du rétablissement de la pleine communion. Et même si l'objectif n'est pas atteint, de grands pas en avant ont été faits, qui ont permis un approfondissement de nos liens". 


Cette ouverture guide les travaux de la Commission mixte pour le dialogue qui s'est récemment réunie à Chypre, consacrés "à la mission de l'Evêque de Rome dans la communion ecclésiale du premier millénaire", un thème reconnaît le Pape, "qui mérite une étude approfondie et un dialogue prudent dans la perspective de rapprocher les traditions ecclésiales orientales et occidentales pour les intégrer... 


L'Eglise catholique voit dans le ministère pétrinien un don du Seigneur fait à son Eglise, qui ne peut être interprété comme pouvoir mais comme communion au service de la vérité et de la charité. 


L'Evêque de Rome, qui préside cette charité...est le Serviteur des Serviteurs de Dieu...


 A la lumière du modèle du premier millénaire, il convient de trouver ensemble les formes permettant au Successeur de Pierre d'accomplir un service d'amour envers tous et reconnu de tous". 


Au long de ce chemin vers la pleine communion, "il faut offrir un témoignage commun en œuvrant ensemble au bien de l'humanité, en défendant la dignité de la personne, en affirmant les valeurs fondamentales, en favorisant la justice et la paix. 


Les Eglises orthodoxe et catholiques peuvent collaborer aussi dans la sensibilisation des gens aux responsabilités de l'humanité et à la défense de la création". (source: VIS 091130 350)

Né à Bethsaïde en Galilée, frère de Simon Pierre et pêcheur avec lui, disciple de Jean-Baptiste, il fut le premier appelé par Jésus sur les bords du Jourdain ; il le suivit et lui amena son frère. La tradition rapporte qu'après la Pentecôte, il annonça l'Évangile en Achaïe et mourut en croix à Patras. L'Église de Constantinople le vénère comme son illustre patron.

Martyrologe romain


Citation :
Rien n'a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la volonté que la valeur des biens. Il quitte beaucoup celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup celui qui abandonne tout ce qu'il possède. Pierre et André abandonnèrent l'essentiel : l'un et l'autre renoncèrent au désir de posséder.
Saint Grégoire le Grand - Homélie sur l'Evangile

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/25/Saint-Andre.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty29/11/2022, 21:34

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty1/12/2022, 11:40

Jeudi 1 décembre 2022


Saint Eloi


Évêque de Noyon (+ 660)


*Vie des Saints - Page 2 Eloi300dioceseauxarmees



Gallo-romain originaire de Chaptelat dans le Limousin, "le bon saint Eloi" appartenait à une famille de paysans aisés qui travaillaient eux-mêmes leur domaine, à la différence de tant de grands propriétaires qui les faisaient cultiver par de nombreux esclaves. 


Il laissa à l'un de ses frères le soin du domaine et entra comme apprenti orfèvre dans un atelier où l'on frappait la monnaie royale selon les méthodes romaines anciennes. Il gardait une partie des revenus venant de sa famille et il les employa au service de la charité des pauvres et des esclaves. 


Il était aussi habile dans les émaux que dans les ciselures d'or fin. Ces qualités professionnelles allaient de pair avec une scrupuleuse honnêteté. Lorsqu'on lui demanda d'exécuter un trône d'or pour le roi Clotaire II (613-629), il en fit un deuxième avec l'or en surplus qu'il ne voulait pas garder pour lui-même. Cet acte, étonnant pour l'époque, lui valut la confiance du roi qui lui demande de résider à Paris, comme orfèvre royal, fonctionnaire de la Trésorerie royale et conseiller à la cour. Vie des Saints - Page 2 Sainteloipicardie


Nommé monétaire à Marseille, il rachètera de nombreux esclaves que l'on vendait sur le port. 


Lorsque Dagobert devint roi en 629, il est rappelé à Paris où il dirige les ateliers monétaires du royaume franc, qui se trouvait à Paris sur le quai des Orfèvres et près de l'actuelle rue de la Monnaie. Il reçoit, entre autres, la commande d'orner les tombes de sainte Geneviève et de saint Denis. 


il réalise des châsses pour saint Germain, saint Séverin, saint Martin et sainte Colombe et de nombreux objets liturgiques pour la nouvelle abbaye de Saint-Denis. Pour son honnêteté, sa franchise sans flagornerie et la qualité de son jugement pacifique, il avait la confiance du roi qui le faisait souvent appeler près de lui et lui confia même une mission de paix après du roi breton Judicaël. Grande était la piété et la vie de prière de ce laïc qui allait souvent aux offices monastiques. 


En 632, il fonde le monastère de Solignac au sud de Limoges et, un an après, dans sa propre maison de l'île de la Cité, le premier monastère féminin de Paris dont il confiera la charge à sainte Aure. Un an après la mort de Dagobert qu'il avait assisté dans ses derniers moments, il quitte la cour en même temps que saint Ouen qui y était conseiller référendaire et chancelier. Comme lui, il entre dans la cléricature et est ordonné prêtre. 


Le même jour, le 13 mai 641, ils reçoivent l'épiscopat, saint Ouen comme évêque de Rouen et, lui, comme évêque de Noyon et Tournai, un diocèse qui s'étend jusqu'à Courtrai, Gand et la Frise néerlandaise. Il tente, sans grand succès, d'évangéliser la région d'Anvers. 


Au travers de ses sermons, nous connaissons la situation religieuse de cette époque et les superstitions païennes qu'il rencontre. Il fait sienne la spiritualité de saint Colomban, le moine irlandais, fonde des monastères et aime à se retirer dans l'oratoire d'Ourscamps-sur-Oise. Il voyage aussi. Nous le trouvons au concile de Châlon-sur-Saône et en Aquitaine, à Uzès et à Marseille. 


Il meurt en 660, à la veille de partir pour Cahors. La reine sainte Bathilde s'était déplacée pour le voir, mais arrivera trop tard. A Paris, une église lui est dédiée dans le quartier parisien des ferronniers d'art et des ébénistes, l'église Saint-Eloi reconstruite en 1967. Une église, détruite en 1793, lui était dédiée dans la rue des Orfèvres, près de l'hôtel de la Monnaie (rue de la Monnaie à Paris 4ème). A la cathédrale Notre-Dame, dans la chapelle Sainte-Anne, autrefois siège de leur confrérie, les orfèvres et joailliers de Paris ont placé sa statue et restauré son autel.

- Alors que meurt Saint Yrieix, naît Saint Eloi qui appartient à une famille chrétienne depuis longtemps. A Paris, il est remarqué par le roi Clotaire II qui le prend comme conseiller et comme trésorier. Puis le roi Dagobert le prend comme confident. Mais saint Eloi est attiré par la vie religieuse et veut fonder un monastère ce qu'il réalise à Solignac. De son vivant, le monastère compte déjà plus de 150 moines qui respectent les 2 règles de Saint Benoît et de Saint Colomban. Il est placé sous la protection du roi et non sous l'autorité de l'évêque. La ferveur religieuse, l'ardeur au travail qui y règnent en font un des monastères les plus prospères de l'époque. Saint Eloi crée ensuite un monastère identique pour les femmes à Paris. A la mort de Dagobert, il veut se retirer mais il devient évêque et continue à répandre la vie monastique. (Les origines monastiques - diocèse de Limoges)


- En 641, Éloi était ordonné prêtre et devenait évêque de Noyon-Tournai. Il travailla à la conversion des Frisons, ses diocésains du Nord. Il continua à fonder des abbayes et à se faire aimer. Lorsqu'elle apprit qu'il était mal, sainte Bathilde, la reine détrônée qu'il avait soutenue dans ses épreuves, accourut à son chevet; mais il était mort quand elle arriva. Saint Éloi est le patron des orfèvres, et par extension, des forgerons, métallurgistes, quincailliers, serruriers, protecteur des chevaux et, à ce titre, des cultivateurs, charretiers, mécaniciens et garagistes. Patron des cultivateurs et de ceux qui travaillent les métaux (métallurgie, orfèvrerie). 
(Saints du Pas-de-Calais, diocèse d'Arras)


Vie des Saints - Page 2 Sainteloiparis12- Né en Limousin vers 588, l'orfèvre Eloi devint monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert 1er avant d'être élu évêque de Noyon (641). Fondateur de monastères à Solignac et à Paris, il accueillit sainte Godeberthe comme moniale à Noyon. (Diocèse de Beauvais)


- L'église Saint Eloi de Paris, réalisée en métal en 1967, comprend une statue du saint orfèvre réalisée en 1937 par Jean Puiforcat pour l'exposition universelle. (Saints parisiens - diocèse de Paris)
... et (illustration*) sur le site du diocèse aux Armées: Son habileté comme orfèvre le fit très tôt choisir comme saint patron par les orfèvres eux-mêmes, les métiers du fer, et les maréchaux-ferrants. C'est ainsi qu'Eloi devint également le saint protecteur des mécaniciens des Armées qu'il invite à la plus grande habileté et aussi à un dévouement intègre et sans faille.


- vidéo: savez-vous quel fut le plus grand trésor de Saint Eloi, grand argentier du roi?
- un internaute nous signale que "Dans l'église St Henri au Creusot le grand vitrail central représente en bas à droite, saint Eloi sous les traits d'Henri Schneider, patron des usines métallurgiques, agenouillé devant l'enclume et, à gauche, sainte Barbe, identifiable à la tour de son martyre, sous les traits de son épouse. Dans la petite église romane de Grange (Saône et Loire) la fresque dans le cul de four représente le miracle de St Eloi avec le pied du cheval ferré à part de l'animal qui attend sa remise en place."
À Noyon, en 660, saint Éloi, évêque. Orfèvre et conseiller du roi Dagobert, il fit construire un grand nombre de monastères et fabriqua aussi beaucoup de pièces d'orfèvrerie en l'honneur des saints avec un art et une beauté remarquables. Élevé au siège épiscopal de Noyon et Tournai, il mit tout son zèle à sa mission apostolique.


Citation :
Bien qu'une immense distance nous sépare l'un de l'autre et que nous ne puissions espérer nous revoir sur cette terre, soyons unis dans le Christ. Efforçons-nous de vivre de telle sorte qu'après si peu de temps, nous nous trouvions réunis, en corps et âme tout à la fois, pour l'éternité. (Lettre à l'un de ses amis) Une prière toujours d'une brûlante actualité... Voici 26 ans, le Père Bommelaer, curé de St Eloi, composait cette prière... sur la feuille de semaine de Saint-Éloi du 15 décembre 1985 St Éloi, patron des horlogers, Priez pour nous! Saint Éloi, tu as fort à faire! As-tu vu depuis ta place au ciel, que 80% des fidèles de ta paroisse parisienne, arrivent en retard à la messe chaque dimanche ?... - s'ils n'ont pas de montre, fais-leur un beau cadeau pour Noël - si leur horloge est cassée, guide-les chez un bon horloger... - s'ils n'ont pas envie de se lever: allège leur sommeil - s'ils ne veulent pas du salut du célébrant, donne leur un sourire bienveillant - s'ils n'aiment pas les lectures de l'Ancien Testament ou de saint Paul, élargis un peu leur cœur.. - s'ils craignent la Parole de l'Evangile, aide-les à aimer Sa parole - s'ils ont peur d'être là pour la quête, rends-les généreux Toi, bon saint Éloi, patron des horlogers, donne-nous le goût de l'exactitude et rends-nous polis envers le Seigneur et envers nos frères.. notre prière n'en sera que plus belle. (source: paroisse Saint-Eloi, Paris)

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty1/12/2022, 11:44

Saint Charles de Foucauld


Ermite, prêtre, missionnaire... (+ 1916)


- canonisation du prêtre et ermite français Charles de Foucauld le 15 mai 2022 à Rome.
- Canonisations du 15 mai, mode d’emploi, Vatican News 29 avril 2022.
- "
le bienheureux Charles de Foucauld, né à Strasbourg le 15 septembre 1858 et mort à Tamanrasset en Algérie le 1er décembre 1916, s'est vu attribuer un miracle et sera donc canonisé." nouveaux saints, VaticanNews
le 26 mai 2020, décret (en italien) de reconnaissance de miracle attribué à son intercession.
- Les papes et Charles de Foucauld, De Paul VI à François, les souverains pontifes ont abordé en diverses occasions son exemple de vie et sa spiritualité.
- Charles de Foucauld, 'un saint de notre temps', père Vincent Feroldi.
- Entre cohérence et confiance, Charles de Foucauld vu par le père Ardura 
- Charles de Foucauld, futur saint de l'Église

- miracle attribué au Bienheureux Charles de Foucauld
Charles de Foucauld a été béatifié le 13 novembre 2005 (en italien).

Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara. Sa vie  magnifique a suscité de nombreuses familles religieuses. 
Vie des Saints - Page 2 Centenairecharlesdefoucauld- Site internet du Centenaire de la mort de Charles de Foucauld, ouverture internationale de l'année Charles de Foucauld, le 13 novembre 2015, 10ème anniversaire de la béatification de Charles de Foucauld
- Bienheureux Charles de Foucauld, prêtre du diocèse de Viviers, pionnier du dialogue inter-religieux...
- vidéo: Homme mondain, Charles de Foucauld rencontre Dieu au désert. Et ce n’est plus le même homme ! Comme pour lui, Philippe Verdin nous invite à laisser Dieu faire son oeuvre en nous.
- Recherche sur le site du diocèse de Viviers


"Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.


Accueillir l'Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du bienheureux Charles, à 'crier l'Évangile sur les toits... [à] crier que nous sommes à Jésus'" (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)


Charles de Foucauld (1858-1916)

"Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'. Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, 'le frère universel'. Il voulait 'crier l'Évangile par toute sa vie' dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. 'Je voudrais être assez bon pour qu'on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?'." (source: site du Vatican, biographie)


- "Charles de Foucauld, une vie déroutante" (site de la Fraternité séculière)Vie des Saints - Page 2 Charlesdefoucaulddiocesealger
- "Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005." (voir aussi le site internet de l'Église catholique en Algérie)


- "Charles de Foucauld a été ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges. Ainsi, il a été prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu'à sa mort." (Le Père Charles de Foucauld - Un prêtre du Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche)


- Bienheureux Charles de Foucauld (1858 - 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d'aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. (
Témoins - site de l'Église catholique en France)


- La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance.
- ...À Paris, guidé par l'abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»... (diocèse de Paris)


Un internaute nous suggère: "Il pourrait être patron des professeurs de langue, lui qui a appris la langue Touareg et écrit le dictionnaire"


Citation :
Mon Père, Je m'abandonne à toi, fais de moi ce qu'il te plaira. Quoi que tu fasses de moi, je te remercie. Je suis prêt à tout, j'accepte tout. Pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d'autre, mon Dieu. Je remets mon âme entre tes mains. Je te la donne, mon Dieu, avec tout l'amour de mon cœur, parce que je t'aime, et que ce m'est un besoin d'amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père. Charles de Foucauld
Prière de Charles de Foucauld صلاة تسليم الذات

https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9993/Saint-Charles-de-Foucauld.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty2/12/2022, 21:10

Saint François-Xavier (1506-1552)


Vie des Saints - Page 2 3738965121


François-Xavier est né en 1506, dans le nord de l’Espagne. A l’âge de 19 ans, il part à Paris pour faire des études pour être prêtre. 

En 1530, il devient professeur dans un collège, au cœur de Paris. C’est alors qu’il croise Ignace de Loyola avec lequel il partage sa chambre et dont il retient une question : « que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à se perdre soi-même ? »

En 1534, François-Xavier prononce ses voeux à Montmartre et en 1537, il est ordonné prêtre, à Venise. 

Et en 1538, il prend part à la fondation de la Compagnie de Jésus (les Jésuites), avec 5 autres compagnons.

A la demande du pape Paul III, François-Xavier part en Asie pour rejoindre les comptoirs installés par les Portugais. Après une longue et pénible traversée, il arrive à Goa en 1542. Il y rejoint les populations pauvres de la région, particulièrement les pêcheurs de perle auxquels il annonce l’Evangile, et auprès desquels il traduit les textes bibliques et baptise… 

La fougue missionnaire du jésuite le conduit bientôt à Malacca puis sur l’île du More, où il risque de mourir en martyr. 

En 1547, il entend parler pour la première fois du Japon. C’est là qu’il décide de poursuivre sa mission, ayant la conviction intime que Dieu le veut là. Après un périple difficile où il devra résister aux tempêtes et aux risques de mutineries, le missionnaire arrive au Japon.

Une seule chose compte pour lui : annoncer le Christ à ce peuple riche d’une vieille culture, enraciné dans un bouddhisme dominant. Il doit pour cela apprendre le japonais et se rapprocher des hommes qui possèdent le pouvoir, notamment l’empereur. 

Beaucoup de japonais se convertissent et fort de son succès, François-Xavier veut désormais évangéliser la Chine, ce qui reste un voeu pieux, puisqu’il meurt en 1552, à Malacca, épuisé par la mission. 

C’est en 1622 qu’il fut canonisé par Grégoire XV.

 Il a fait partie des saints patrons des JMJ de Madrid en 2011.


https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370052-saint-francois-xavier-1506-1552/
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty3/12/2022, 11:48

PRIÈRE de Saint François Xavier « Mon Dieu, je vous aime ! »


Publié par Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite sur 3 Décembre 2022, 11:11am

Vie des Saints - Page 2 Image%2F0931903%2F20221203%2Fob_63a4de_francois-xavierMerci aux Xavières pour cette photo


La Prière de Saint François Xavier « Mon Dieu, je vous aime ! » :

« Mon Dieu, je vous aime ! 
Ce n'est pas pour le ciel que je vous aime ni parce que ceux qui ne vous aiment pas, vous les punissez du feu éternel. A la croix, mon Jésus, vous m'avez pressé sur votre cœur. Vous avez enduré les clous, le coup de lance, le comble de la honte, les douleurs sans nombre, la sueur et l'angoisse, la mort ... Tout cela pour moi, à ma place, pour mes péchés. Alors, ô Jésus très aimant, pourquoi donc ne pas vous aimer d'un amour désintéressé, oubliant le ciel et l'enfer, non pour être récompensé, mais simplement comme vous m'avez aimé ? C'est ainsi que je vous aime, ainsi que je vous aimerai : uniquement parce que vous êtes mon roi, uniquement parce que vous êtes mon Dieu. Ainsi soit-il. »

 https://www.revue-christus.com/article/mon-dieu-je-vous-aime-priere-de-saint-francois-xavier-5036
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty3/12/2022, 17:34

Dimanche 4 décembre 2022


Sainte Barbe


Vierge et martyre (+ 235)


ou Barbara, illustre martyre de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.


Sa vie est surtout faite de traditions pour ne pas dire de légendes. Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.


Il semble que cette barbare (Barbara) fut introduite dans le cirque de Nicomédie sans que les spectateurs, parmi lesquels se trouvaient des chrétiens, ne connaissent son nom. Sommée une dernière fois de sacrifier l'encens à l'empereur, elle refusa. Quand les chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.


Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs: René (rené par le baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..  

Vie des Saints - Page 2 Saintebarbecga300(illustration: Sainte Barbe, Villeloup, conseil général de l'Aude)

Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.


Attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, ciboire et hostie , ou canon et barils de poudre.


Illustration: Sainte Barbe, calcaire polychromé, Villeloup (Aube) vers 1520-1530Vie des Saints - Page 2 Saintebarbe


Le père Rouillard, de Wisques a résumé ainsi sa biographie: Elle aimait Dieu, beaucoup et trouvait inutile de se marier. Son père déçu lui coupa la tête, mais tomba foudroyé. En Orient, on ne sait plus quand. Mais tout le monde sait que sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. On l'invoque même en Haute-Saône pour avoir des enfants frisés.. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)

Le culte de la sainte est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers (c'est le cas, façon attestée, à Florence, dès 1529), puis par les canonniers, et par tous ceux qui 'jouent' avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers* du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition. (Diocèse aux Armées françaises)


(*des internautes nous font remarquer que tous les pompiers ne sont pas militaires, les pompiers de Paris et les marins-pompiers de Marseille sont militaires.)


Hormis la légende de son martyre qui en a fait la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des pompiers, on ne sait rien sur sainte Barbe. 



Cependant son culte est répandu depuis un temps immémorial dans le pays messin dont elle est la patronne. (Source: Diocèse de Metz)

- On trouve souvent des statues ou des vitraux représentant sainte Barbe en région de mines ou de carrières comme au Creusot (vitrail de l'église St Henri), à [url=http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Fiche Chagny MAJ octobre 2010.pdf]Chagny[/url] (statue classée), Saint-Léger-sur-Dheune (vitrail),... ([url=http://www.pastourisme71.com/saints/sainte Barbe.pdf]pastorale du tourisme, diocèse d'Autun[/url])


- vidéo: Sainte Barbe : c'est quoi, c'était quoi pour les mineurs ? France 3 Hauts-de-France.


Des internautes nous écrivent:


- "Constructeurs de tunnels depuis plusieurs années l'AFTES, l'Association des travaux en souterrains fête sa sainte patronne: Ste Barbe. Lors du creusement du tunnel sous la Manche, il était travaillé 364/365 jours. Le seul jour non travaillé était le 4 décembre fête de Ste Barbe."


- "Sainte Barbe est également fêtée le 3ème lundi de juillet à Roscoff en Bretagne; elle était la patronne des Johnnies (ces hommes qui depuis 1825 vont vendre les oignons rosés de la région dans le Royaume-Uni)"


- "Sa légende parle d'une jeune fille très belle et très riche vivant au moyen-âge. Convertie au christianisme contre la volonté de son père elle est emprisonnée dans une tour du château. Elle s'obstine et persévère néanmoins dans sa foi. Furieux, le père met le feu à la tour et, retrouvant sa fille indemne, la fait décapiter. Alors, c'est le feu du ciel qui tombe sur lui et le consume intégralement. Sainte Barbe est invoquée contre les morts violentes."Vie des Saints - Page 2 Barbeiconebaalbeck


- "Sainte-Barbe est Libanaise. Sainte-Barbe est de Baalbeck, au Liban. La Sainte-Barbe est une fête nationale au Liban, avant qu'elle ne se répande dans le monde. A la Sainte-Barbe au Liban, nous mangeons du blé cuit sucré en commémoration de Sainte-Barbe qui s'est cachée de son père, dans les champs de blé, au Liban. De plus, à la Sainte-Barbe, les grands et les petits se déguisent dans les rues, et les enfants vont chercher des bonbons et des friandises dans les maisons."

Commémoraison de sainte Barbe, martyre à Nicomédie.





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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty5/12/2022, 18:46

Mardi 6 décembre 2022


Saint Nicolas de Myre


Évêque de Myre (+ v. 350)


Vie des Saints - Page 2 Saintnicolascapbreton



Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. 


Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans. 


Chaque année, des délégations des Églises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre œcuménique significative. 


Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël

(Photo: Saint Nicolas dans l'église de Capbreton)


Il est fêté le 9 mai par les Églises d'Orient.


Des internautes nous signalent:


- "St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers. Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois sœurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."


- "Saint Nicolas était le saint patron des navigateurs pour être réputé sauveur de ceux-ci. Il faut savoir que le tonneau, d’où sortent des enfants sur les images populaires, était à l’origine un bateau avec des marins. En effet pour la réalisation des sceaux hagiographiques, il était d’usage d’agrandir certains éléments de scènes pour en souligner l’importance, c’est ainsi que la main bénissante du sceau du Prieuré de l’église saint Nicolas d’Oignies est démesurée par rapport au corps du saint. Cette technique présentant des marins démesurés par rapport au bateau et l’esprit des légendes faisant, certains ont pu y voir des enfants et appuyer ainsi la légende de saint Nicolas, qui a enjolivé notre enfance."


L'évêché de Metz nous signale: "La fête de St Nicolas de Smyrne est une fête obligatoire pour toute la Lorraine: il est son saint patron. Le diocèse de Nancy possède la Basilique St Nicolas de Port qui abrite des reliques rapportées par le chevalier Aubert de Bari. Le diocèse de Metz compte 36 églises ou chapelles de ce patronyme."


Nicolas fut évêque de Myre (Asie Mineure) dans la première moitié du IVe siècle. Au VIe siècle, une église à son nom abritait son tombeau. Mais, en 1087, des marins de Bari s'emparèrent de ses reliques et les emportèrent dans leur ville qui est devenue le centre de son culte. A la même époque, le chevalier Aubert, de Port, près de Nancy, rapporta d'un voyage à Bari une relique du saint. Dans cette localité, qui prit plus tard le nom de Saint-Nicolas-de-Port, plusieurs églises furent construites successivement jusqu'à la belle basilique actuelle où viendront, nombreux, les pèlerins à l'exemple de Jeanne-la- Lorraine.Vie des Saints - Page 2 Stnicolasdiocesedemetz


Dans le diocèse de Metz, trente-six églises ou chapelles portent le titre de saint Nicolas. La plus célèbre est celle de Munster.

- vidéo: Philippe Verdin raconte comment saint Nicolas, évêque de Myre, est devenu patron des écoliers. Un récit digne d’un conte.


Mémoire de saint Nicolas, évêque de Myre en Lycie au IVe siècle, célèbre en Occident comme en Orient, car Dieu récompensa par de nombreux miracles sa charité et son zèle apostolique.



Citation :
Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu'il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde.
Office orthodoxe des Sobors moscovites

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty12/12/2022, 17:58

Sainte Lucie 13 novembre


Vierge et martyre à Syracuse, Lucie est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l’ombre. Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s’étendit jusqu’en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle a été remplacée par la fête de sainte Lucie. A cette date, ce sont les longues nuits de l’hiver nordique.
Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre foi. La rédaction de sa « Passion » date du 5ème voire du 6ème siècle et beaucoup de détails y sont légendaires : enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance ; attelée à deux bœufs pour l’écarteler, ils ne purent bouger ; mise sur un bûcher, les flammes s’éloignèrent d’elle. Ses reliques, vénérées à Syracuse, ont été transportées d’abord à Constantinople et sont actuellement à Venise.





Sainte Lucie - Église catholique en France
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty15/12/2022, 22:29

Sainte Adélaïde


Impératrice du Saint Empire (+ 999)


ou Alice.

Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier, lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie. Vie des Saints - Page 2 Adelaide300


A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III. Ce furent pour elle des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus chrétiennes dans sa charité attentive aux pauvres.


 Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Eglise et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien. Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux monastères qu'elle avait fondés.

- illustration: image Anne Floc'h


À l'abbaye de Seltz en Alsace, l'an 999, la naissance au ciel de sainte Adélaïde, qui épousa Otton Ier et devint impératrice. Elle manifesta une gravité pleine de charme aux gens de sa maison, une dignité très noble aux étrangers, une bienveillance infatigable aux pauvres et une largesse très abondante pour honorer les églises de Dieu.





https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/16/12/2022/16-Decembre-2022.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty16/12/2022, 20:15

Samedi 17 décembre 2022


Saint Judicaël


Roi de Bretagne puis moine (+ 658)


ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel.

Il régna sur la Bretagne à partir de 632. En 636, saint Eloi lui fit rencontrer à Clichy, près de Paris, le roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons et Francs. 



Vie des Saints - Page 2 Judicaeldagobertbnf300


Deux ans plus tard, il laissa son trône et se fit moine pour les 20 dernières années de sa vie.

- illustration: Hommage de saint Judicaël à Dagobert I, BNF


"Judicaël était le fils de Judhaël, roi de la Domnonée, un royaume qui occupait alors le nord de l'Armorique. A la mort de Judhaël, vers 605, Judicaël, pourtant le fils aîné et l'héritier, préféra se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d'ériger. Il quitta cependant le monastère pour prendre la direction du royaume de



 Domnonée. Vie des Saints - Page 2 Judicaelpetit


Pendant vingt ans, il gouverna le royaume avec autorité et sagesse. Ses qualités de diplomate lui permirent de régler des différends avec le roi Dagobert et de conclure avec lui une alliance. Cela fait, il décida d'abdiquer de nouveau et de reprendre la vie monacale." (diocèse de Quimper et Léon - Saint Judicaël 16 décembre)

- vidéo : Monftort, Paimpont, Saint-Méen : le sentier des 3 abbayes en Brocéliande.


En Bretagne, l'an 658, saint Judicaël, roi de Domnonée, qui contribua beaucoup à établir la paix entre les Bretons et les Francs et, après avoir quitté sa charge, termina sa vie au monastère de saint Méen.



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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty20/12/2022, 19:18

Mercredi 21 décembre 2022

Saint Pierre Canisius


Docteur de l'Église (+ 1597)


Vie des Saints - Page 2 Pierrecanisius300



Au temps où la Réforme s'étendait sur l'Europe, secouant fortement l'Occident chrétien, les familles catholiques confirmaient leur foi en l'Église romaine par un attachement résolu et déterminé.


Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles. Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la Compagnie de Jésus. 


Il passera désormais toute sa vie à lutter contre l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs. Il traduit les Pères de l'Église trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer à aucun prix. 


Il rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux. Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences. S'il combat la Réforme, il est douceur et tendresse pour les réformateurs protestants. 


Conscient des faiblesses de l'Église catholique, il est convaincu que le renouvellement de l'Église, terme qu'il préfère à réforme, doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles. 


A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment: "Le progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle à Dieu, en Suisse, à Fribourg. Il a été proclamé "Docteur de l'Église."

Le 9 février 2011, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Pierre Canisius (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Église. Saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, figure très importante du XVIe siècle catholique (site du Vatican)


Après avoir tracé sa biographie, le Saint-Père a dit qu'une "des caractéristiques de saint Pierre Canisius fut sa capacité à présenter de manière harmonieuse la fidélité aux principes dogmatiques et le respect de toute personne... A une époque de forts contrastes religieux, il évita la dureté de propos et la rhétorique de la violence, chose alors rare entre chrétiens, dans la présentation des racines chrétiennes et du renouveau de la foi en l'Église". Ses écrits de formation spirituelle du peuple "insistent sur l'importance de la liturgie..., sur la messe et les sacrements. Mais il se préoccupait aussi de prouver l'importance de la beauté et de la prière personnelle quotidienne, allant de pair avec le culte et la prière publique de l'Église... La valeur de ses méthodes et recommandations demeure intacte, notamment avec leur reproposition par le concile Vatican II". Pierre Canisius, a conclu Benoît XVI, "a clairement enseigné que le ministère apostolique ne porte des fruits que si le prédicateur est un témoin réel de Jésus, sachant être son instrument dans l'union à l'Évangile et à l'Église, vivant de manière moralement cohérente, dans la prière et l'amour". (source: VIS 20110209 490)

- 500 ans de Pierre Canisius, site des Jésuites de Suisse Romande, en 2021.
Vie des Saints - Page 2 Pierrecanisius- vidéo: la miséricorde chez Pierre Canisius, conférence du Père Pierre Emonet sj, la vie de saint Pierre Canisius (1521-1597), fondateur du collège Saint-Michel de Fribourg avec, pour éclairage, la bienveillance et la charité dont il a fait preuve avec « ceux et celles qui se sont laissés égarer par la Réforme ».


Mémoire de saint Pierre Canisius, prêtre et docteur de l'Église. Originaire de Nimègue, il entra dans la toute nouvelle Compagnie de Jésus sous influence du bienheureux Pierre Favre. Envoyé en Allemagne, il travailla avec énergie pendant de longues années à défendre la foi catholique et à l'affermir par ses prédications et ses écrits, parmi lesquels son grand et son petit Catéchismes eurent une importance considérable. Il se repose enfin de ses travaux à Fribourg en Suisse en 1597. (En Suisse, sa mémoire est reportée au 27 avril).



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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty30/12/2022, 19:10

31 décembre

Saint Sylvestre Ier

Pape (33e) de 314 à 335 (+ 335)

ou Silvestre.

Illustration: Sylvestre Ier, 33e Pape de l'Église catholique, site du Vatican.
Vie des Saints - Page 2 Sylvestre1er



Il fut le premier pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au concile d'Arles (314), ni au concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.

Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin. Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.


C'est sous son pontificat que Constantin fait édifier la basilique Saint-Jean de Latran, la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la basilique de Saint-Paul hors les Murs, la basilique de Saint Laurent. 



Saint Silvestre intervient pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.

Il eut la tâche d'organiser l'Église dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.


- vidéo du Service Diocésain de l'Enseignement et de la Catéchèse - Alsace: Qui était Sylvestre?

Mémoire de saint Silvestre Ier, pape qui dirigea saintement l'Église durant de longues années à l'époque où l'empereur Constantin fit construire les basiliques vénérables et où le Concile de Nicée acclama le Christ Fils de Dieu. 



Il fut mis au tombeau en ce jour, en 335, à Rome, au cimetière de Priscille sur la nouvelle voie Salarienne.


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MessageSujet: saint-du-jour/02/01/saints-basile-de-cesaree-gregoire-de-nazianze.   Vie des Saints - Page 2 Empty2/1/2023, 11:27

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty6/1/2023, 21:42

St Raymond de Penyafort (+1275)


 Fêté le 07 janvier


Raymond de Penyafort est catalan et professeur de philosophie à l’université de Barcelone. Il décide de se rendre à Bologne, la plus grande université de droit de son temps, pour y étudier puis enseigner le droit civil et canonique. 
Le pape Grégoire IX, qui savait détecter les gens intelligents, lui confie la rédaction d’une « Somme des cas pénitentiaux », puis celle des « Décrétales » qui serviront de code de droit canonique à l’Eglise catholique romaine jusqu’en 1917. 
Il rencontre alors saint Dominique de passage à Bologne et, dès son retour à Barcelone, il entre dans l’ordre des Dominicains à 47 ans. Il en deviendra le maître général et encourage l’apostolat de ses frères auprès des juifs et des musulmans qui sont en Espagne.
 Préoccupé par l’islam, il encourage saint Thomas d’Aquin à écrire la « Somme contre les Gentils » et fonde simultanément l’ordre de Notre-Dame de la Merci pour la libération des chrétiens captifs des Sarrasins. 
C’est un esprit indépendant, et l’on raconte même que le roi ayant voulu le retenir dans l’île de Majorque, saint Raymond étendra son manteau sur la mer et la traversera ainsi jusqu’à Barcelone. 
Prétextant son grand âge, il demande à être relevé de la charge de maître de l’ordre, ce qui ne l’empêchera pas de mourir centenaire.
Citation :

Citation :
Vous n’ignorez pas que les chemins qui conduisent au ciel sont différents selon les vocations… Quand le ciel a montré la voie, il ne faut pas s’en écarter.
(Lettre de saint Raymond à saint Pierre Nolasque)

https://eglise.catholique.fr/saint-du-jour/07/01/saint-raymond-de-penyafort/
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty7/1/2023, 11:42

Saint Raymond de Peñafort (7 janvier)

Vie des Saints - Page 2 Raymond_penafort_01
Du site "Nouvelle Evangélisation" : ICI

Né près de Barcelone, dans le château familial de Villafranca de Penades, probablement vers 1175, Raymond de Penafort était apparenté aux comtes de Barcelone et aux rois d'Aragon. Il étudia à l'école cathédrale de Barcelone où, à peine âgé de vingt ans, il enseigna la rhétorique et la logique. En 1210, il partit étudier le droit civil et le droit canonique à Bologne. En compagnie de Pierre Ruber, il fit la route à pied, par Arles et Turin ; il s’arrêtèrent quelques jours à Briançon pour constater un miracle que venait d’opérer Notre-Dame de Delbeza qui rendit les yeux et les mains à un jeune homme mutilé par des brigands. Après avoir été reçu docteur (1216), il resta à Bologne où, pendant trois ans, il enseigna le droit canonique avec tant de succès que les Bolonais lui offrirent des appointements prélevés sur les ressources de la ville ; après avoir donné le dixième de son salaire au clergé de sa paroisse, il distribuait le reste aux pauvres, ne gardant pour lui que le strict nécessaire.

L'évêque de Barcelone, Bérenguer de Palou[1], qui passait par Bologne, au retour d’un pèlerinage à Rome, entendit si fort chanter les louanges de Raymond de Penafort qu'il le recruta pour le séminaire qu'il voulait fonder dans son diocèse, et l'emmena avec lui (1219). A Viterbe où résidait le pape Honorius III, ils rencontrèrent saint Dominique qui leur donna quelques uns de ses frères. Raymond de Penafort fut nommé chanoine de la cathédrale de Barcelone, puis prévôt du chapitre, archidiacre, grand vicaire et official (1220) ; outre qu'il fit donner une grande solennité à l'Ascension, il travailla fort au soin des pauvres qu'il nommait ses créanciers.

Le Vendredi Saint 1222, il quittait le clergé séculier pour les Dominicains, sans perdre pour autant son influence sur l'évêque et le diocèse de Barcelone. Voyant que ses supérieurs ne le traitaient pas comme les autres novices, le frère Raymond de Penafort demanda qu’on lui imposât une pénitence particulière pour les fautes commises pendant sa vie séculière ; c’est pour répondre à sa demande que le provincial lui ordonna d’écrire la « Summa de pænitentia », premier ouvrage du genre, qui rassemble les cas de conscience à l'usage des confesseurs.

Lorsque Pierre Nolasque[2], ancien marchand, fonda l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs (1223)[3], pour le rachat des prisonniers faits par les Musulmans, c'est Raymond de Penafort qui, dans la cathédrale de Barcelone, en présence de l'évêque et du roi Jacques I° d'Aragon[4], donna l'habit et le scapulaire aux premiers mercédaires ; il rédigera aussi la règle de ce nouvel ordre pour laquelle il obtiendra l'approbation du pape Grégoire IX (1235).

Vie des Saints - Page 2 Image-16

Quelques années plus tard (1229), le cardinal de Sainte-Sabine, Jean d'Abbeville[5], fut envoyé comme légat en Espagne pour prêcher la Croisade[6] contre les Maures, et mettre en application les décrets du quatrième concile du Latran ; [7] il devait aussi déclarer nul le mariage de Jacques I° d’Aragon avec Eléonore de Castille. Le légat s'adjoignit Raymond de Penafort qui le précéda dans toutes ses visites canoniques et prit part à tous les actes importants de la légation. Le cardinal de Sainte-Sabine en rendant compte de sa mission au Pape (Pérouse le 25 novembre 1229), mit en avant la coopération efficace de Raymond de Penafort qui, le 28 novembre, fut chargé par Grégoire IX[8] de prêcher dans les provinces d'Arles et de Narbonne la Croisade dirigée par Jacques I° d’Aragon pour chasser les Maures de Majorque.

L'année suivante, Grégoire IX l'appela à la cour pontificale et en fit son confesseur, puis son chapelain ; nommé pénitencier (1230), il fit instaurer l'Inquisition en Aragon, révisa les décrétales et en fit établir la nouvelle collection promulguée par la bulle « Rex pacificus » (5 septembre 1234). Après que le Pape eut accepté qu'il refusât l'archevêché de Tarragone pourvu qu'il en désignât lui-même le titulaire (1234), exténué de fatigue et brisé de maladie, Raymond de Penafort quitta Rome (avril 1236) pour rentrer en Espagne où il arriva par mer au début de l’été.

Lorsque Raymond de Penafort débarqua au port catalan de Zossa, on le conduisit près d’un malade appelé Barcelon du Fare ; le pauvre homme qui était à toute extrémité, avait perdu l’usage de ses sens, et ses parents se morfondait qu’il ne pût se confesser avant de mourir. Raymond de Penafort pria longtemps près de l’agonisant puis lui demanda s’il voulait se confesser, mais il n’obtint aucune réponse. Il fit alors mettre en prière tous ceux qui se trouvaient là. Au bout d’une longue prière collective, Raymond de Penafort reposa la question ; cette fois, le malade parut sortir d’un profond sommeil et dit : « Mais oui, je veux me confesser et j’en ai un vif désir. » Raymond de Penafort fit sortir les assistants, entendit le malade qui, l’absolution dite, rendit paisiblement l’âme.

Le 15 octobre, il participa aux Cortès où Jacques I° d’Aragon prépara l’expédition contre le royaume maure de Valence. Le 5 février 1537, Grégoire IX le chargea d’absoudre Jacques I° d'Aragon de l’excommunication qu’il avait encourue pour avoir quelque peu fait malmener à Huesca l'évêque élu de Saragosse qui s’en allait se faire sacrer à Tarragone. Il dut quitter un moment Barcelone puisqu’on le voit exercer les fonctions de pénitencier en 1237.

Vie des Saints - Page 2 Dolabella_St._Raymond_of_Penyafort

Après la mort en mer du bienheureux Jourdain de Saxe[9] (12 février 1237), le chapitre général de son Ordre qui se réunit à Bologne à la Pentecôte 1238, l'élit Raymond de Penafort comme maître général bien qu’il fût resté à Barcelone. Il résista aussi longtemps que possible à son élection puis finit par l’accepter, convaincu par les avis pressants de plusieurs provinciaux venus à Barcelonne, dont celui de France, Hugues de Saint-Cher[10].

Soucieux de conserver la régulière observance, dès le chapitre général de Paris (1239), Raymond de Penafort fit établir de nouvelles constitutions (approuvées en 1240, confirmées en 1241) qui restèrent en usage jusqu'en 1924. Il demanda à saint Thomas d'Aquin de rédiger la « Somme contre les gentils. »

Raymond de Penafort se démit de sa charge de maître général (1240) et retourna dans son couvent de Barcelone d'où il partit souvent pour de nombreuses prédications et pour conseiller le roi Jacques I° d'Aragon. Il avait pour Jacques I° d’Aragon une très forte affection mais il était parfaitement lucide sur les faiblesses du Roi qu’il n’excusait pas. Vers la fin du règne de Jacques I°, Raymond de Penafort accompagna le roi dans l'île de Majorque qu’il fallait remettre en ordre. Or, après qu’il eut débarqué, Raymond de Penafort s’aperçu que le roi entretenait des relations coupables avec une dame de la cour ; comme, malgré ses objurgations, Jacques I° ne se décidait pas à rompre, le dominicain résolut de retourner à Barcelone, ce que voulut empêcher le roi qui fit défense à tout vaisseau de l’embarquer. Aucun marin n’ayant osé désobéir au roi, Raymond de Penafort s'avança sur les rochers que baigne la mer, et dit au frère qui l’accompagnait : « Puisque les hommes n’ont point de bateau à nous offrir, tu va voir comment Dieu va nous en fabriquer un » ; ce disant, il étendit sur l'eau son manteau, et en redressa un coin avec son bâton pour en faire une voile ; il monta sur le manteau qui surnagea et s'avança rapide sous les yeux stupéfaits du compagnon qui, demeuré timidement sur le bord, le vit disparaître à l'horizon. Ce fut assez pour que Jacques I° cessa ses désordres.

Raymond de Penafort fit beaucoup l’apostolat auprès des Juifs et des Musulmans ; il fut aussi un adversaire efficace de l’hérésie en Catalogne et en Espagne, obtenant que Jacques I° introduisît l’Inquisition en ses Etats. Pour former les missionnaires, il fonda quelques écoles de langues orientales comme l'école arabe de Tunis (1245) et l'école d'hébreu de Murcie (1266).

Outre la « Summa de pænitentia », Raymond de Penafort a laissé une œuvre écrite considérable dont la plupart des ouvrages servirent longtemps de référence chez les Dominicains et à l’Université de Paris. Il s’agit moins de traités théoriques que de réponses pratiques à des questions concrètes ; Raymond de Penafort que ses contemporains ont appelé le « Doctor humanus », donne des jugements et des conseils où il se montre plus soucieux du bien des pénitents que du juste équilibre d'un traité de Droit canon ; il est toujours nuancé, désireux de sauvegarder la bonne foi des autres, surtout des simples, alors qu'on pourrait les juger proches des courants hétérodoxes. Son mérite principal est de réaliser un ensemble équilibré de divers courants de pensée quant au renouveau de la vie chrétienne de son temps, singulièrement à propos de la formation des ministres sacrés en matière de vie morale, de doctrine et de prédication.

Raymond de Penafort qui, depuis sa démission de la maîtrise générale des Dominicains, s’était chaque jour préparé à la mort, accueillit avec joie sa dernière maladie. Entouré des rois d'Aragon et de Castille, il mourut à Barcelone le 6 janvier 1275, jour de l’Épiphanie, sur les dix heures du matin. En 1279, le concile de Tarragone demanda au pape Nicolas IV la canonisation de Raymond de Penafort pour sa « sainteté au service de la justice », mais il ne fut béatifié que par Paul III, en 1542, et canonisé par Clément VIII, le 29 avril 1601.

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty12/1/2023, 11:05

Jeudi 12 janvier 2023


Sainte Marguerite Bourgeoys



Fondatrice de la congrégation de Notre-Dame (+ 1700)


Née à Troyes le 17 avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes. En 1642 elle apprend la fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas". Vie des Saints - Page 2 Margueritebourgeoys300


Elle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école. Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles. Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de cofondatrice de l'Église du Canada. Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698. La fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 janvier 1700 laissant 40 religieuses pour poursuivre son œuvre. Actuellement la congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 sœurs, Marguerite Bourgeoys a été béatifiée en 1950 par Pie XII et canonisée en 1982 par Jean-Paul II.
Centre culturel Marguerite Bourgeoys (diocèse de Troyes)

Vie des Saints - Page 2 Margueritebourgeoys


A lire aussi:

Marguerite Bourgeoys (1620-1700) Fondatrice des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. (
site du Vatican
Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ont été fondées à Montréal Canada au XVIIe siècle, par une Troyenne, sainte Marguerite Bourgeoys. (
site du diocèse de Troyes)
Pionnière audacieuse, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), cofondatrice de Montréal, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, canonisée le 31 octobre 1982. (Sainte Marguerite Bourgeoys - diocèse d'Edmundston)
À Montréal au Québec, en 1700, sainte Marguerite Bourgeoys, vierge, qui aida de toutes manières les colons et les soldats, et prit grand soin de l'éducation chrétienne des jeunes filles, pour lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.



Citation :
Sans s'arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu'aux enfants des colons. Plus tard, Marguerite comptera des filles d'Iroquois parmi ses religieuses.
Pie XII, lors de la béatification - 1950

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty12/1/2023, 18:38

Vendredi 13 janvier 2023

Saint Hilaire de Poitiers


Évêque de Poitiers, Docteur de l'Église (+ v. 367)



Né dans une noble et riche famille païenne d'Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. 

Où se trouve le bonheur pour l'homme? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir? Y a-t-il un dieu? 

Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est" et s'enthousiasme. 

Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de saint Jean, l'évangile de l'Incarnation et de la Résurrection. 

A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l'attention des fidèles. 

Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d'Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie (*) et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l'orthodoxie et la paix religieuse. 

En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé (GoogleMaps), il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.

(*) ancienne région d'Asie Mineure (dans la Turquie actuelle) d'où est originaire Sainte Florence qu'il avait convertie et qui le suivit à son retour.


Vie des Saints - Page 2 HilairedepoitiersIllustrations: la maison diocésaine Saint-Hilaire ouvre ses portes, (GoogleMaps), diocèse de Poitiers et Saint Hilaire de Poitiers, enluminure du XIe siècle de la 'Vita S. Hilarii' par saint Venance Fortunat.


Hilaire fut, au milieu du IVe siècle, le premier évêque de Poitiers connu avec certitude et l'un des grands auteurs chrétiens. Exilé pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme, il rédige son ouvrage le plus connu, le De Trinitate, et revient d'Orient pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)


Janvier 2015: ouverture des festivités autour de saint Hilaire, né il y a 1700 ans, un des premiers évêques de Poitiers.


A l'occasion de l'audience générale, le 10 octobre 2007 Place Saint Pierre devant 23.000 personnes, Benoît XVI a évoqué la grande figure du docteur de l'Eglise, Hilaire de Poitiers.


Probablement né païen en 310, dans une famille aristocratique locale, il se convertit à l'issue d'un processus de recherche de la vérité. Elu évêque de sa ville natale en 353, il s'opposa à l'arianisme qui niait la nature divine de Jésus-Christ, ce qui lui valut trois ans plus tard d'être exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance. Ce dernier avait embrassé les décisions du synode de Béziers majoritairement composé d'ariens. L'empereur étant mort, Hilaire put rentrer à Poitiers en 361, où il mourut six ans plus tard.


Dans son œuvre principale, De Trinitate, Hilaire expose son "cheminement personnel vers la connaissance de Dieu et démontre que l'Écriture atteste avec clarté la divinité du Fils, sa ressemblance au Père dans l'Évangile comme dans l'Ancien Testament qui dévoile le mystère du Christ". Le Saint-Père a ensuite rappelé que le saint évêque "a développé sa théologie trinitaire à partir de la formule baptismale même donnée par le Père: au nom du Père, du Fils et de l'Esprit".


Saint Hilaire offre aussi des règles de lecture de l'Évangile, écrivant aussi, a précisé le Pape, que "certaines pages de l'Écriture annoncent Jésus comme étant Dieu, tandis que d'autres soulignent son humanité... Des passages  montrent sa préexistence aux côtés du Père..., rapportent son incarnation et jusqu'à sa mort...et sa résurrection".
"Malgré sa ferme opposition aux ariens -a précisé le Pape- Hilaire était conciliant avec ceux qui acceptaient de confesser que le Fils était à l'image du Père en essence, tout en s'efforçant de les ramener à la foi véritable: non seulement ressemblance mais égalité...dans la nature divine".


"Dans un esprit de conciliation -a-t-il ajouté- il cherchait à comprendre ceux qui ne parvenaient pas" à la vérité, "et il les aidait avec patience et intelligence théologique à atteindre la foi authentique en la divinité de Jésus".


"Étant tout amour, Dieu est en mesure de communiquer sa pleine divinité au Fils", a conclu Benoît XVI. "En assumant la nature humaine, le Fils s'est uni à tout homme... ce pour quoi la voie vers le Christ est ouverte à chacun de nous... s'il y a conversion personnelle".


La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685), fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (diocèse de Luçon en Vendée)


Saint Hilaire, évêque de Poitiers, mort en 368, que l'Église de Luçon considère comme son premier apôtre... (liste des Saints et Bienheureux du Diocèse de Luçon)


Mémoire de saint Hilaire, évêque et docteur de l'Église. Élevé au siège épiscopal de Poitiers sous l'empereur Constance attaché à l'hérésie arienne, il défendit courageusement par ses écrits la foi de Nicée sur la Trinité et la divinité du Christ, ce qui lui valut d'être exilé quatre ans en Phrygie. 


Il composa également des commentaires célèbres sur les psaumes et sur l'Évangile de Matthieu et mourut en 368.


Citation :
Je t'en prie, conserve intacte la ferveur de ma foi et jusqu'à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j'ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j'ai été baptisé dans le Père, le Fils et l'Esprit Saint !

Saint Hilaire - Traité de la Trinité III, 57


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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty15/1/2023, 10:54

Saint Remi

Évêque de Reims (+ 530)


Vie des Saints - Page 2 Web-saint-remi-celine


Au propre de France, Rémi est fêté le 15 janvier (dies natalis).


Au propre du diocèse de Reims, il est fêté le 1er octobre, jour de la « translation » des reliques pour y être vénéré par les rémois à l’emplacement où s’élèvera l’actuelle basilique (attesté dès 585 – installation d’un monastère vers 750-760).


Issu d’une grande famille gallo-romaine de la région de Laon, il avait pour mère sainte Céline. 



A 22 ans, il est choisi comme évêque de Reims et son activité missionnaire s’étend jusqu’à la Belgique. Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras, crée tout un réseau d’assistance pour les pauvres et joue un rôle de médiateur auprès des Barbares. 


Quand le chef franc Clovis prend le pouvoir, saint Rémi lui envoie un message « Soulage tes concitoyens, secours les affligés, protège les veuves, nourris les orphelins. »

La reine sainte Clotilde, tout naturellement, se tournera vers saint Rémi et vers un autre évêque contemporain, saint Vaast, pour acheminer le roi vers la foi. 



Après le baptême de Reims, saint Rémi restera, jusqu’à sa mort, l’un des conseillers écoutés du roi et sera l’un des artisans, en Gaule, du retour à la vérité catholique des Burgondes après la bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé, deux populations contaminées par l’arianisme.


Ateleia
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty16/1/2023, 17:36

Mardi 17 janvier 2023


Saint Antoine le Grand


Ermite en Egypte (+ 356)


C'était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Égypte.
Mais la question de son salut le tourmentait. Préoccupé par ce qu'il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrivent la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église.


Vie des Saints - Page 2 Antoinelegrandparzurbaran


Et c'est là qu'il entend l'Évangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence: ce texte s'adresse à lui, pense-t-il, et aujourd'hui même. Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie*, habitant un fort militaire abandonné. 

Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l'apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine.


Des disciples viennent le rejoindre et, pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu'érémitique. C'est pourquoi il est considéré comme "le père des moines".


Attentif à la vie contemporaine de l'Église, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens. Le père des moines s'éteint à 105 ans.


Illustration: saint Antoine le Grand par Francisco de Zurbarán (1598-1664)
*Ouadi Natroun ou Wadi el Natrun, Natrn Valley, Al-Buhayrah, Égypte, GoogleMaps


Plus que les faits merveilleux de sa vie, retenons ses paroles et les enseignements qu'il donnait à ses disciples: "Efforçons-nous, leur disait-il, de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau, c'est-à-dire la charité, la douceur et la justice... Les épreuves nous sont, en fait, profitables. Supprimez la tentation et personne ne sera sauvé."


Saint Antoine jouit très rapidement d'une grande popularité et devint le protecteur de nombreuses confréries et métiers. Certainement que son caractère de lutteur victorieux (dans la vie spirituelle), d'ascète qui vit de manière frustre et dépouillée dans la solitude, d'homme qui a changé de vie pour une vie nouvelle au service de Dieu, a de quoi largement toucher le légionnaire. (diocèse aux armées françaises)


A découvrir aussi Saint Antoine l'ermite (diocèse de Quimper et Léon)


Un internaute nous signale que [url=http://www.pastourisme71.com/saints/saint Antoine ermite.pdf]St Antoine est le patron de l'église de Remigny (71)[/url] 



plusieurs représentations (sculptures, vitrail) y figurent. Il est en particulier représenté avec un cochon rappelant la dispense accordée par Louis VI aux Antonins en 1131.

Mémoire de saint Antoine, abbé. Après la mort de ses parents, accueillant les préceptes de l'Évangile, il distribua tous ses biens aux pauvres et se retira dans la solitude de la Thébaïde en Égypte, où il commença à mener une vie d'ascète. Il travailla avec zèle à fortifier l'Église en soutenant les confesseurs de la foi lors de la persécution de Dioclétien et en aidant saint Athanase contre les ariens. Il eut tellement de disciples qu'il est appelé père des moines. Il mourut en 356.



Citation :
Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés !
Dans "Vie des Pères du Désert"

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty20/1/2023, 19:51

Sébastien, le saint qui triomphe des pandémies

Vie des Saints - Page 2 MARTYRE-DE-SAINT-SEBASTIEN
:copyright: Fred de Noyelle / Godong
Le martyre de saint Sébastien, officier dans l'armée de Dioclétien.



Anne Bernet - publié le 24/01/21 - mis à jour le 19/01/23


Il fut l’un des saints les plus populaires et les plus priés du Moyen Âge. Avec la disparition de la peste en Occident, il a sombré dans l’oubli. Pourtant, sa protection s’étend à toutes les maladies infectieuses. Il est utile de s’en souvenir.



Nous sommes à Rome, probablement en décembre 303. Dioclétien qui, d’ordinaire, réside dans sa capitale orientale de Nicomédie, séjourne alors dans la Ville. Depuis le début de l’année, cédant aux pressions politiques de son gendre et successeur désigné, Galère, le vieux souverain qui, jusqu’alors, leur était favorable, s’est laissé convaincre que les chrétiens représentaient un danger pour l’empire et a déclenché contre eux une persécution générale d’une violence et d’une cruauté inédites.

Plusieurs de ses conseillers et amis intimes, baptisés, ont été martyrisés ; Dioclétien n’en est pas très fier. Quelqu’un, dans son entourage immédiat, le sait : le tribun Sébastien, commandant l’une des cohortes en charge de la protection rapprochée du Prince. Né d’un père milanais et d’une mère narbonnaise, saint Sébastien est chrétien, et n’en fait pas mystère. Malgré la persécution, il continue d’évangéliser ses camarades. Il visite dans leur geôle ses coreligionnaires emprisonnés et donne une sépulture aux martyrs. Pourtant, il n’a pas été inquiété. Cela ne va pas durer.


Le supplice des flèches


Que s’est-il passé exactement ? Nous l’ignorons car sa Passion, telle qu’elle nous est parvenue, est tardive et peu fiable. Il est cependant possible d’y retrouver au moins la trame de son histoire. En décembre 303, Sébastien est à son tour arrêté. A-t-il, comme le raconte sa légende, cru pouvoir intercéder auprès de Dioclétien, malade de remords, en faveur des chrétiens persécutés ? En ce cas, son intervention est vaine, et le voue à un supplice particulièrement horrible. Des archers le cribleront de flèches mais en veillant à ne pas atteindre un organe vital, de sorte que le martyr endurera les souffrances de chaque blessure et succombera lentement d’hémorragie.

La sentence est exécutée mais, au bout d’un moment, lassés de l’exercice ou trompés par une syncope de leur victime, les bourreaux se retirent, laissant Sébastien pour mort. Selon l’usage des communautés, une veuve chrétienne, Irène, qui a assisté de loin à la scène, vient alors rendre les derniers devoirs au supplicié. Elle s’aperçoit alors qu’il vit encore. Elle parvient à le transporter chez elle, le soigne, le guérit.


Mort en martyr


Privé de la palme et de la couronne du martyre qu’il pensait avoir gagnées, Sébastien attend l’occasion de les reconquérir. Sitôt sur pied, le 20 janvier 304, le jeune officier, au lieu de se mettre à l’abri, se présente au palais impérial où sa présence frappe de stupeur. Ses anciens soldats, accourus, vont le matraquer à mort puis jeter son cadavre dans les égouts où d’autres chrétiens parviendront à le récupérer avant de l’enterrer, preuve de l’admiration aussitôt vouée au martyr, dans une petite catacombe où, l’année précédente, afin de les préserver des persécuteurs, le pape Marcellin a fait transférer les reliques des apôtres Pierre et Paul. Plus tard, cette catacombe, l’une des plus belles de Rome, prendra le nom de Saint-Sébastien. Mais d’où Sébastien, martyr militaire parmi d’autres, tire-t-il sa popularité et sa réputation de conjurer les épidémies ? De son premier supplice.

Nouvel Apollon


Dans l’Antiquité, Homère le raconte au début de l’Iliade, l’on croit que les pestes, mot générique qui désigne toute maladie contagieuse provoquant de fortes mortalités, sont envoyées par les dieux afin de châtier l’humanité de ses fautes. Lorsque Zeus décide de déclencher une épidémie, il charge son fils Apollon, le dieu solaire, souvent représenté sous les traits d’un archer, de décocher ses flèches sur les habitants de la ville concernée et ses traits portent maladie et mort dans la population. Il convient de le prier pour l’apaiser et mettre un terme au fléau.

Après la publication de l’édit de Milan, en 313, tandis que l’empire romain se christianise, l’Église, afin de détacher les gens du culte d’Apollon, lui substitue saint Sébastien. Lui n’a pas décoché les flèches mortelles, il les a reçues et Dieu l’en a guéri. Il est donc apte à obtenir du Ciel la guérison des malades, la fin de l’épidémie, ou la préservation de ceux qui l’invoquent.


Cessation de l’épidémie après un vœu fait au martyr


Lorsque la peste, la vraie, celle propagée par les puces de rats, s’abat sur l’Occident au VIe siècle, puis surtout au XIVe lors de la terrible épidémie qui tuera au moins le tiers de la population européenne, saint Sébastien devient, avec Notre-Dame, secours suprême, le seul réputé capable d’arrêter le mal. On ne cesse de le prier, souvent avec succès.En effet, nombre de chroniques font état de la cessation de l’épidémie après un vœu fait au martyr. Un vœu concrétisé par la réalisation d’une statue ou d’un tableau à son effigie, souvent aussi par l’instauration d’une fête commémorative.

L’éradication de la peste qui, après celle de Marseille, en 1720, disparaît quasiment d’Europe, les progrès de la médecine et de la prophylaxie qui incitent à faire confiance à la science plutôt qu’aux intercesseurs célestes, la déchristianisation de nos sociétés vont peu à peu faire oublier la confiance de nos ancêtres en Sébastien.


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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty21/1/2023, 12:03

Aujourd"hui, 21 janvier, nous fêtons Ste AGNES :

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty26/1/2023, 22:11

Vendredi 27 janvier 2023


Sainte Angèle Merici


Fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule de Brescia (+ 1540)


Sainte Angèle Mérici naît en Italie du Nord, à Desenzano, entre 1474 et 1478. La première partie de sa vie, heureuse, est de courte durée. En quelques mois, l'adolescente perd ses parents et l'une de ses sœurs. Après ces deuils, vers l'âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la prennent chez eux.


Vie des Saints - Page 2 Angelemerici


Angèle a déjà entendu l'appel de Dieu, et elle préfère passer son temps avec le Christ, dans la prière et une vie simple, plutôt que de s'adonner aux plaisirs mondains.

A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d'être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise, et devient Sœur Angèle. 



Elle travaille, prie, participe à la Messe et communie le plus souvent possible. Elle jeûne et mène désormais la vie simple et au service des autres qu'elle désirait.

Elle se sent alors pressée intérieurement d'accomplir sa mission: fonder une 'Compagnie' de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres.


Angèle qui aime beaucoup Sainte Ursule, une martyre du IVe siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne
comme patronne à sa fondation.


Vie des Saints - Page 2 Angelemericimartindamay


La transformation de la Compagnie en Ordre religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d'Angèle à entrer dans des cloîtres.


 Apostoliques, elles ont continué d'être apôtres en devenant éducatrices. Héritières de la «pédagogie» d'Angèle, qui excellait dans l'art d'accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la jeunesse, selon la mission que l'Église leur a confiée.

Angèle meurt le 27 janvier 1540. Elle est canonisée le 27 mai 1807, par Pie VII.


Illustrations: 'Mon Angèle à moi' par sœur Angèle Blais  et sculpture de Martin Damay (statue en pierre pour la cathédrale d'Uzès).


Voir aussi  sur le site des Ursulines de l'Union Romaine, 'connaître sainte Angèle Mérici''sa vie'


Mémoire de sainte Angèle Merici, vierge. 



Elle prit d'abord l'habit du Tiers-Ordre de Saint François et elle réunit des jeunes filles pour les former aux œuvres de charité; puis, sous le nom de sainte Ursule, elle fonda un Ordre féminin, avec pour objectif de pratiquer une vie de perfection dans le monde et d'instruire les adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans après sa fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.



Citation :
En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.

Sainte Angèle Mérici, dans son testament


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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty2/2/2023, 18:46

Saint Blaise de Sébaste



Évêque et martyr en Arménie (+ 316)


Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie.

Il était médecin quand il fut choisit comme évêque de Sébaste. Il fit d'une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages. Vie des Saints - Page 2 Blaisevitrail



Ce pourquoi il fut remarqué par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d'animaux sauvages qu'il devait livrer pour les jeux du cirque.


 Il fit arrêter saint Blaise et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.

Illustration: Saint Blaise devant le gouverneur romain - scène de la vie de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie, martyr sous le règne de l'empereur Licinius (IVe siècle). Vitrail de la région de Soissons, début du XIVe siècle.


A lire: 'De St Blaise à Jean Cocteau: le chemin de la simplicité' - diocèse de Metz.


L'église Saint-Eucaire de Metz (quartier Outre-Seille) est chaque année le cadre du traditionnel pèlerinage de la Saint Blaise. 



Près de 4 000 personnes y assistent, venant vénérer les reliques de saint Blaise, sorties exceptionnellement le jour de la fête de son martyr. Plus de 10 000 petits pains sont également bénis à cette occasion.

A Metz, la fête de saint Blaise trouve un nouveau sens. (saint-jacques.info)
"La croix Saint-Blaise a retrouvé sa place (Savigny-sur-Clairis, lYonne.fr, 23 août 2011), érigée en 1120, année où les reliques de saint Blaise ont été ramenées d'Arménie par des pèlerins revenant de Palestine. Saint Blaise a fortement marqué la paroisse au Moyen-âge: une source, une croix et une maison portent alors son nom. Les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle, vénéraient particulièrement saint Blaise, dont on retrouve l'évocation sur de très nombreuses étapes. Savigny en fait partie."


- [url=http://www.pastourisme71.com/fiches_eglises_a_imprimer/Mazille Eglise Saint Blaise.pdf]L'église de Mazille en Saône et Loire[/url] est dédiée à Saint Blaise de Sébaste.
Un internaute nous écrit: "
il sauva miraculeusement un enfant mourant d'un œdème à la gorge dû à une arête de poisson."


Mémoire de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie et martyr, qui souffrit pour le nom de chrétien. 



La tradition place son martyre sous l'empereur Licinius, vers 320.

Martyrologe romain

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty7/2/2023, 11:05

Eugénie Smet, un tempérament de feu au secours des âmes du purgatoire


Vie des Saints - Page 2 EUGENIE-SMET-1
Public Domain


Rachel Molinatti - publié le 06/02/21 - mis à jour le 06/02/23


Fêtée le 7 février, bienheureuse Eugénie Smet (1825-1871) a fondé au milieu du XIXe siècle la Société des sœurs auxiliatrices des âmes du purgatoire. Elle a marqué ses contemporains par sa grande opiniâtreté.



Cette ch’ti était dotée d’un tempérament de feu. Fêtée le 7 février, Eugénie Smet, originaire de Lille, est la fondatrice de la Société des sœurs auxiliatrices des âmes du purgatoire. 



Dotée d’une grande vitalité, après une vie apostolique intense dans le nord de la France, Eugénie a l’intuition qu’elle doit fonder un ordre et interroge le curé d’Ars à ce sujet par l’intermédiaire d’une amie. Sa réponse est claire :


Citation :
« Dites-lui qu’elle établira un ordre pour les âmes du purgatoire quand elle le voudra ».

Elle déménage à Paris à 31 ans et, malgré les difficultés rencontrées, sa communauté finit par voir le jour. 


L’objectif de cet institut, de spiritualité ignacienne, est double : « aider à tout bien quel qu’il soit » et aller « des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la terre » pour aider tous les hommes jusqu’à leur rencontre finale avec Dieu. 


Il s’agit de se faire proche de tous et cela se traduit concrètement par des actions dans l’éducation, le travail social ou encore la santé.

Un « cachet particulier »


Eugénie croit en un Dieu fidèle et n’en démord pas, comme le montre son incessante persévérance. Son nom de religion l’illustre bien. 
Elle choisit de s’appeler « Marie de la Providence ». 


Lors de sa béatification en 1957, Pie XII dit d’elle que sa charité se mêle à un apostolat universel et a cette formule : « Voilà sans doute […] le cachet particulier que Dieu voulut lui donner ». Dieu avait allumé en elle un feu et Eugénie avait fermement décidé de vivre pour le meilleur.


source : Aleteia
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty8/2/2023, 18:12

Sainte Joséphine Bakhita

Religieuse (+ 1947)


Vie des Saints - Page 2 Josephinebakhita

Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis religieuse.
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 février 1947.


Le pape Jean Paul II a béatifié Joséphine Bakhita le 17 mai 1992. Elle a été déclarée sainte le 1er octobre 2000.


- Se libérer de la servitude à l’exemple de Sainte Joséphine Bakhita, Pape François février 2019


- Bonté et ferveur missionnaire



En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.


Mémoire de sainte Joséphine Bakhita, vierge. Née au Soudan dans la région du Darfour, elle fut enlevée toute jeune, vendue plusieurs fois à des marchands d'esclaves africains et subit une servitude cruelle. Enfin libérée, elle devint chrétienne puis religieuse à Venise chez les Filles de la Charité, passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence, en subvenant aux besoins de tous, et mourut en 1947.

Martyrologe romain

Citation :
ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté: Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir! Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment!

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty8/2/2023, 22:03

Jeudi 9 février 2023

Sainte Apolline


Martyre à Alexandrie (+ 249)


ou Apollonie.


Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d'un moment où l'empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu'ils soient punis pour ces meurtres.


Saint Denis d'Alexandrie, dans une lettre à son ami Fabien, évêque d'Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d'une émeute. Elle n'était plus jeune, et c'est pourquoi ils s'amusèrent à l'édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu'ils venaient d'allumer si elle ne reniait pas sa foi.


Brûlée par le feu de l'amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes.Vie des Saints - Page 2 Apollinetimbreautriche
Apolline (... 249 ?) Vierge diaconesse d'Alexandrie, martyrisée sous Dèce.



 En raison de son historicité douteuse, le culte de cette sainte est limité aux usages locaux depuis 1970. (diocèse de Poitiers - quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
vidéo: D'où vient le nom de la forêt de Sainte-Apolline dans les Yvelines?


A lire aussi: Sainte Apollonie (Apolline) dans la légende dorée de Voragine


Elle est représentée sur un timbre autrichien émis le 11 octobre 1982 pour le 70e congrès mondial des dentistes. Sur ce timbre, on la voit tenant une dent extraite et lisant un livre. Apolline - les timbres et les légendes.


Un internaute nous signale: "Près de Fribourg (Suisse) existe une chapelle mentionnée pour la première fois en 1147 dédiée à Ste Apolline. Cette petite chapelle se trouve à côté d'un pont datant du XVIe siècle, le pont de Ste Apolline sur le territoire de la commune de Villars-sur-Glâne. 



Ce magnifique témoin de l'architecture vernaculaire est composé essentiellement de tuf. Il se situait sur un important axe de circulation au Moyen-Age, note l'archéologue Jean-Pierre Dewarrat. 


Aujourd'hui il est interdit de circulation, mais il est emprunté par des centaines de pélerins de Compostelle. Il est peu courant de trouver une petite chapelle à côté d'un pont. 


De nombreuses dents cariées ont été trouvées dans le périmètre prouvant que Ste Apolline, vierge et martyre du IIIe siècle, était très aimée."

Commémoraison de sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie. Au témoignage de l'évêque saint Denis, la dernière année de l'empereur Philippe, en 249, dans une émeute, les païens se saisirent d'elle, lui firent tomber toutes les dents en lui frappant les mâchoires, puis menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne prononçait pas avec eux des formules impies. Elle délibéra un moment en elle-même, puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s'élança dans le feu, plus prompte à affronter la mort que ses persécuteurs à préparer le supplice.



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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty27/2/2023, 18:43

Saint Porphyre naquit à Thessalonique, d’une famille noble et opulente. Il fut élevé avec grand soin dans la piété et dans l’étude des belles lettres. Son érudition, jointe à la connaissance des saintes Écritures qu’il acquit ensuite, lui servit merveilleusement à défendre la religion, et à réfuter les païens et les hérétiques qui osèrent disputer avec lui. Le désir de se consacrer uniquement à Dieu dans la solitude lui fit quitter ses amis et sa patrie à l’âge de vingt-cinq ans, en 378. Il se retira dans le monastère de Scété en Egypte, où il passa cinq années dans tous les exercices de la vie monastique. Après cela, il alla visiter les lieux saints, et vint s’enfermer dans une caverne près du Jourdain. Sa santé en fut tellement altérée qu’il fut forcé de se faire conduire à Jérusalem. Il ne cessait cependant de visiter les lieux saints, pour lesquels il avait une tendre dévotion. Dieu l’en récompensa, en le guérissant miraculeusement dans une vision qu’il eut sur la montagne même du Calvaire. Le patriarche, charmé de sa piété et de son savoir, le fit évêque de Gaza. Les païens en furent alarmés, et non sans raison, car il déclara aussitôt une guerre ouverte et soutenue à l’idolâtrie. Son ministère et son zèle furent couronnés du plus heureux succès : les païens se rendirent peu à peu aux exhortations paternelles de leur saint pasteur ; et à sa mort, qui arriva l’an 420, il eut la consolation de laisser la ville de Gaza presque toute chrétienne.
https://www.laviedessaints.com/saint-porphyre-eveque-de-gaza/

_________________
Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty1/3/2023, 11:22

Sainte Agnès Tsao Kou Ying, morte comme une bête en cage


Vie des Saints - Page 2 Agnes-tsao-kouying
Awvazquez, CC0, via Wikimedia Commons, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Agnes_Tsao_Kouying.jpg
Supplice de sainte Agnès Tsao Kou Ying.


Anne Bernet - publié le 28/02/23


Jeune chrétienne laïque chinoise, Agnès est morte martyre en 1856 avec le missionnaire français qui l’avait envoyée en mission, le père Auguste Chapdelaine. Canonisée par le pape Jean Paul II, l’Église la fête le 1er mars.


En Europe, en ce milieu du XIXe siècle, et depuis longtemps déjà, l’habitude s’est prise dans les grandes villes d’aller pour se distraire en famille « à la ménagerie », autrement dit, au zoo, s’étonner devant des animaux étranges et exotiques enfermés dans des cages. 



Dans la Chine de la dynastie Qing, on connaît aussi ce genre d’amusements, à ce détail près qu’il est beaucoup plus démocratique puisqu’il se pratique dans toutes les villes de l’empire et que les créatures que l’on expose pour l’amusement du public sont des êtres humains… Il s’agit en général de criminels de droit commun, enfermés ainsi en attendant leur supplice, qui, pour l’exemple, peut tant tarder que certains mourront dans ces prisons d’un genre particulier sans qu’il soit nécessaire de recourir au bourreau. 


Le supplice de la cage


La cage, en effet, est un supplice en soi, long, pénible, atroce même auquel, s’il dure, nul ne survit. Faites d’une ossature de bambou, ces boîtes sont tout juste assez grandes pour permettre à un adulte de s’y tenir debout, ou à peu près. Il est impossible ou presque de s’y asseoir, plus encore de s’allonger pour tenter de dormir. Accrochées en hauteur devant le tribunal, sans aucune protection contre le froid et les intempéries, elles livrent aux regards des curieux et des passants des condamnés que l’on peut à loisir insulter ou bombarder d’ordures. 

En cette fin février 1856, à Baijiazhai, dans le district de Xilin de la province du Guang Xi, le spectacle change de l’ordinaire. Dans deux cages suspendues sont enfermés un prêtre français, le père Auguste Chapdelaine, des Missions étrangères de Paris, et une Chinoise de 34 ans, Agnès Tsao Kou Ying, ou Cao Guying, selon la graphie que l’on préfère. Leur crime, qui leur a mérité à tous deux la peine capitale ? Avoir prêché l’évangile dans des régions où le christianisme est interdit.

En effet, bien que la Tradition attribue à l’apôtre Thomas les premiers efforts missionnaires vers l’empire du Milieu, et malgré les nombreuses tentatives faites à sa suite, d’abord par des chrétiens persans de rite nestorien, puis, à partir du XVIe siècle, par des jésuites, bien introduits à la cour des « fils du Ciel », jamais la Chine ne s’est véritablement ouverte au Christ. Certes, en 1692, Pékin a accordé aux catholiques un édit de tolérance générale, de sorte que les conversions se sont multipliées, atteignant plus de 300.000 baptisés mais, en 1717, l’empereur Kang Hi a interdit la prédication chrétienne et, en 1724, son successeur a expulsé tous les missionnaires, sauf les savants jésuites dont il admire les compétences scientifiques.

Cette sympathie n’a pas empêché le déclenchement, en 1723, d’une persécution qui ne cessera plus. En quelques années, la moitié des catholiques chinois a péri, ou préféré apostasier. 

La catéchèse des enfants


Agnès descend de l’une de ces familles restées fidèles au Christ envers et contre tout. Originaires du Sichuan, les siens ont fui vers le Guizhou, où les chrétiens sont un peu moins persécutés. C’est dans cette province qu’Agnès est née, le 28 avril 1821, dans la ville de Wujizhai et qu’elle a été clandestinement baptisée. Bien que les prêtres soient rares et l’accès aux sacrements difficile, la fillette a reçu une excellente éducation chrétienne. Elle entre dans l’adolescence lorsque ses parents meurent.

Heureusement, la communauté catholique persécutée survit aussi en raison d’une solidarité exceptionnelle et l’orpheline, partie chercher du travail à Xingyi, trouve dans cette ville des appuis. L’évêque, Mgr Bai, étonné de son intelligence et de sa piété, lui assure les leçons du catéchisme de persévérance. C’est encore au sein de l’Église locale qu’en 1839, Agnès trouve un époux. Ce jeune fermier, récemment converti, disparaît deux ans après leurs noces, peut-être martyrisé ; Agnès, sans enfants, est alors chassée par sa belle-famille qui ne veut pas de cette chrétienne.

Sa communauté lui vient à nouveau en aide, une autre veuve la reçoit. Les deux femmes, pour vivre, font des travaux de couture. Agnès assure la catéchèse des enfants, qu’elle garde quand leurs parents travaillent, et, à ses moments de loisir, bien rares, se livre à diverses activités caritatives. Sa vie prend un tour nouveau lorsque, en 1851, un missionnaire français arrive à Xingyi. Né en 1814 dans le Cotentin, Auguste Chapdelaine a d’abord appartenu au clergé diocésain avant, exalté par la lecture des Annales de la foi, la revue des Missions étrangères de Paris, de rejoindre ces prêtres voués à l’évangélisation de l’Extrême-Orient, et souvent au martyre. Depuis peu arrivé en Chine, confronté aux difficultés de la mission, de la langue qu’il ne maîtrise pas encore, à l’énormité de la tâche, il se résout, comme ses supérieurs le préconisent, à s’appuyer sur des laïcs, familiers du terrain et de la clandestinité, sur lesquels le clergé étranger peut en partie se reposer, leur abandonnant certaines tâches de l’apostolat.

Des laïcs missionnaires


L’une de ces tâches, délicate et dangereuse, consiste à envoyer un chrétien ou une chrétienne de confiance, un couple parfois, dans un village où le prêtre ne peut se rendre régulièrement. Là, il prend en main la communauté locale, assure la catéchèse, baptise les nouveau-nés, enseigne, si c’est une femme, aux fillettes couture, cuisine et puériculture, renforce l’entraide, préside à des réunions de prière, soigne les malades, s’occupe des vieillards, dynamise la paroisse et, par son exemple, amène souvent des conversions.

Puis, ce but atteint, accepte de tout quitter pour recommencer ailleurs. Voilà ce que le père Chapdelaine propose à Agnès. Elle accepte et, en 1852, s’installe à Baijiazhai où, pendant quatre ans, elle se dépense sans compter au service de Dieu et de ses frères.

Depuis 1842, et le traité signé, à la fin de la première guerre de l’opium, entre Pékin et les puissances occidentales, le christianisme est toléré dans les ports ouverts aux Occidentaux, officiellement afin qu’ils puissent pratiquer leur religion. En fait, les missionnaires se répandent partout, bravant le péril, au grand dam des autorités chinoises, furieuses d’avoir dû faire des concessions aux « diables blancs ». Fin 1855, pour mettre un terme à cette expansion du christianisme, la persécution reprend. Mi-février 1856, plusieurs dizaines de fidèles sont arrêtés dans la région de Xilin. Parmi eux, le père Chapdelaine et Agnès. 

« Jésus, je vous aime ! »


Presque tous, sous la menace de la torture, renient le Christ. Ne restent que le missionnaire normand, un jeune Chinois prénommé Laurent, et Agnès. Laurent meurt sous la torture. Restent la catéchiste et le prêtre, encagés devant le tribunal. Auguste Chapdelaine succombe le 26 février, non pas décapité, selon les termes de sa condamnation, mais des mauvais traitements endurés.

Les magistrats locaux, persuadés que, privé de son soutien, Agnès va craquer, s’acharnent sur elle, alternant violences et promesses de libération si elle abjure. La jeune femme tient bon. Les seuls mots qui lui soient arrachés, aux dires des témoins, sont : « Jésus, je Vous aime ! Jésus, secourez-moi ! » Devant cette obstination, on l’abandonne à son sort. Le 1er mars, Agnès meurt, des privations subies, ou fusillée. Dieu seul le sait. Elle a été canonisée le 1er octobre 2000, en même temps que le père Chapdelaine et une centaine d’autres martyrs chinois. 



source :  Aleteia
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty18/3/2023, 09:56

18 mars :


Saint Cyrille de Jérusalem



Évêque de Jérusalem, docteur de l'Église (+ 387)


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Originaire des environs de Jérusalem, il devint prêtre en 345 puis évêque de Jérusalem en ce IVe siècle troublé par les querelles entre ariens et orthodoxes. 


Il fut, à trois reprises, chassé de son siège épiscopal par les ariens qui contestaient la pleine divinité du Christ. 


Il vivra en tout dix-sept années en exil. En 378, il revient enfin définitivement dans Jérusalem déchirée par les divisions. 


Il prêchera inlassablement pour enfanter un peuple chrétien dans la ville qui connut la Passion du Christ et sa Résurrection. 
Ce seront ses admirables catéchèses de la nuit pascale pour la formation des nouveaux baptisés. Il le faisait près des deux « grottes mystiques », celle du Tombeau du Christ près du calvaire, et celle du Mont des Oliviers. Elles lui ont valu d’être proclamé docteur de l’Église par Léon XIII.
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty23/3/2023, 10:38

Saint Alphonse Turibe de Mogrovejo


Archevêque de Lima (+ 1606)

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Turibio de Mongrovejo fut un grand bienfaiteur des indiens du Pérou, qui avaient fort à souffrir de la cupidité des Espagnols qui avaient conquis leur pays.

Originaire de Mayorga en Espagne, il fut nommé, par le roi Philippe II, archevêque de Lima, un diocèse grand comme la moitié de la France. 



Il visita trois fois ses fidèles chrétiens d’origine indienne. Cela durait chaque fois sept ans.



Ateleia
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty16/4/2023, 21:42

16 avril


Saint Benoît-Joseph Labre, le détachement poussé à l’extrême

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Wikipedia


Mathilde de Robien - publié le 15/04/19 - mis à jour le 11/04/23

On l’appelle le "vagabond de Dieu". Patron des sans-abri, saint Benoît-Joseph Labre (1748-1783) parcourut pendant sept ans près de 30.000 kilomètres dans le plus grand dénuement, allant d’églises en sanctuaires pour prier Dieu. Il est fêté le 16 avril.


Le pape émérite Benoît XVI définit saint Benoît-Joseph Labre comme « l’un des saints les plus particuliers de l’histoire de l’Église », dans son homélie pour la messe de son 85e anniversaire le 16 avril 2012. « Un saint un peu particulier qui, en mendiant, vagabonde d’un sanctuaire à l’autre et ne veut rien faire d’autre que prier et, avec cela, rendre témoignage à ce qui compte dans cette vie : Dieu ». Un modèle effectivement surprenant, dérangeant, et néanmoins édifiant, tellement son amour pour le Christ l’a poussé à un détachement total des choses terrestres.


À la recherche de sa vocation



Né le 26 mars 1748 à Amettes (Pas-de-Calais), dans le Nord de la France, il est l’aîné d’une famille très pieuse de quinze enfants. À l’âge de 16 ans, alors qu’il avait été envoyé chez un oncle curé en vue de devenir prêtre, il réalise qu’il désire être moine. « Je veux être moine, moine contemplatif et non pas curé de campagne. Je vivrai de l’herbe des champs et de racines, comme les anciens ermites », dit-il.

Une soif d’absolu qui le guidera toute sa vie. À 19 ans, il tente de rentrer dans différents monastères mais ce sont des échecs. Il est trop jeune, trop faible, ou pris de terribles crises d’angoisse qui le font douter de sa vocation. Le 2 juillet 1770, le père abbé de la Grande Trappe de Sept-Fons (Allier) finit par lui dire, après huit mois de noviciat : « Dieu vous veut ailleurs ».


À partir de ce jour, il comprend que Dieu lui demande un détachement total. Résonne en lui cette phrase de l’Évangile de Luc selon laquelle « le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête » (Lc 9, 58). Commence alors une vie d’errance absolue. Le jeune homme s’en va sur les routes d’Europe, de l’Espagne à la Pologne, et de l’Allemagne à la Sicile, prier Dieu sans cesse et toujours. Nourri de la Parole, épris de silence, uni au Christ avec qui il marche, saint Benoît-Joseph Labre aura suivi fidèlement les « inspirations de la Grâce ».

Un passionné de Dieu


« Pour aimer Dieu comme il convient, il faudrait avoir trois cœurs en un seul« , dit-il. Un triple amour qui le conduit à ne rien posséder pour mieux aimer et suivre le Christ. Sale, en haillons, une croix sur la poitrine, un chapelet autour du cou et un baluchon sur l’épaule contenant l’Évangile, son bréviaire, l’Imitation de Jésus-Christ et la Règle de saint Benoît, saint Benoît-Joseph Labre fréquente les pauvres et les marginaux, et vient en aide à ceux qu’il juge plus démunis que lui.

Vers la fin de sa vie, il retourne à Rome. Il y passe des journées entières en prière dans les églises, logeant dans une excavation des ruines du Colisée. Épuisé, il meurt le 16 avril 1783 à l’âge de 35 ans. Le jour de sa mort, un Mercredi saint, les enfants s’élancèrent dans les rues de Rome en criant : « Le saint est mort ! Le saint est mort ! ». « Benoît-Joseph vit en continuelle union avec Dieu, et demeure en Sa présence », confia le père Temple, un prêtre qui avait cherché à éprouver le jeune homme. Il fut canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1881.
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty21/4/2023, 10:07

Saint Anselme de Cantorbery, le "Docteur magnifique" (21 avril)
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De BENOÎT XVI, lors de l'audience générale du mercredi 23 septembre 2009 (source) :   ICI

Saint Anselme

Chers frères et sœurs,

A Rome, sur la colline de l'Aventin, se trouve l'abbaye bénédictine de Saint-Anselme. En tant que siège d'un institut d'études supérieures et de l'abbé primat des Bénédictins confédérés, c'est un lieu qui unit la prière, l'étude et le gouvernement, qui sont précisément les trois activités qui caractérisent la vie du saint auquel elle est dédiée:  Anselme d'Aoste, dont nous célébrons cette année le ix centenaire de la mort. Les multiples initiatives, promues spécialement par le diocèse d'Aoste pour cette heureuse occasion, ont souligné l'intérêt que continue de susciter ce penseur médiéval. Il est connu également comme Anselme du Bec et Anselme de Canterbury en raison des villes auxquelles il est lié. Qui est ce personnage auquel trois localités, éloignées entre elles et situées dans trois nations différentes - Italie, France, Angleterre - se sentent particulièrement liées? Moine à la vie spirituelle intense, excellent éducateur de jeunes, théologien possédant une extraordinaire capacité spéculative, sage homme de gouvernement et défenseur intransigeant de la libertas Ecclesiae, de la liberté de l'Eglise, Anselme est l'une des personnalités éminentes du Moyen-âge, qui sut harmoniser toutes ces qualités grâce à une profonde expérience mystique, qui en guida toujours la pensée et l'action.
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Saint Anselme naquit en 1033 (ou au début de 1034), à Aoste, premier-né d'une famille noble. Son père était un homme rude, dédié aux plaisirs de la vie et dépensant tous ses biens; sa mère, en revanche, était une femme d'une conduite exemplaire et d'une profonde religiosité (cf. Eadmero, Vita s. Anselmi, PL 159, col. 49). Ce fut elle qui prit soin de la formation humaine et religieuse initiale de son fils, qu'elle confia ensuite aux bénédictins d'un prieuré d'Aoste. Anselme qui, enfant - comme l'écrit son biographe -, imaginait la demeure du bon Dieu entre les cimes élevées et enneigées des Alpes, rêva une nuit d'être invité dans cette demeure splendide par Dieu lui-même, qui s'entretint longuement et aimablement avec lui, et à la fin, lui offrit à manger "un morceau de pain très blanc" (ibid., col. 51). Ce rêve suscita en lui la conviction d'être appelé à accomplir une haute mission. A l'âge de quinze ans, il demanda à être admis dans l'ordre bénédictin, mais son père s'opposa de toute son autorité et ne céda pas même lorsque son fils gravement malade, se sentant proche de la mort, implora l'habit religieux comme suprême réconfort. Après la guérison et la disparition prématurée de sa mère, Anselme traversa une période de débauche morale:  il négligea ses études et, emporté par les passions terrestres, devint sourd à l'appel de Dieu. Il quitta le foyer familial et commença à errer à travers la France à la recherche de nouvelles expériences. Après trois ans, arrivé en Normandie, il se rendit à l'abbaye bénédictine du Bec, attiré par la renommée de Lanfranc de Pavie, prieur du monastère. Ce fut pour lui une rencontre providentielle et décisive pour le reste de sa vie. Sous la direction de Lanfranc, Anselme reprit en effet avec vigueur ses études, et, en peu de temps, devint non seulement l'élève préféré, mais également le confident du maître. Sa vocation monastique se raviva et, après un examen attentif, à l'âge de 27 ans, il entra dans l'Ordre monastique et fut ordonné prêtre. L'ascèse et l'étude lui ouvrirent de nouveaux horizons, lui faisant retrouver, à un degré bien plus élevé, la proximité avec Dieu qu'il avait eue enfant.

Lorsqu'en 1063, Lanfranc devint abbé de Caen, Anselme, après seulement trois ans de vie monastique, fut nommé prieur du monastère du Bec et maître de l'école claustrale, révélant des dons de brillant éducateur. Il n'aimait pas les méthodes autoritaires; il comparait les jeunes à de petites plantes qui se développent mieux si elles ne sont pas enfermées dans des serres et il leur accordait une "saine" liberté. Il était très exigeant avec lui-même et avec les autres dans l'observance monastique, mais plutôt que d'imposer la discipline il s'efforçait de la faire suivre par la persuasion. A la mort de l'abbé Herluin, fondateur de l'abbaye du Bec, Anselme fut élu à l'unanimité à sa succession:  c'était en février 1079. Entretemps, de nombreux moines avaient été appelés à Canterbury pour apporter aux frères d'outre-Manche le renouveau en cours sur le continent. Leur œuvre fut bien acceptée, au point que Lanfranc de Pavie, abbé de Caen, devint le nouvel archevêque de Canterbury et il demanda à Anselme de passer un certain temps avec lui pour instruire les moines et l'aider dans la situation difficile où se trouvait sa communauté ecclésiale après l'invasion des Normands. Le séjour d'Anselme se révéla très fructueux; il gagna la sympathie et l'estime générale, si bien qu'à la mort de Lanfranc, il fut choisi pour lui succéder sur le siège archiépiscopal de Canterbury. Il reçut la consécration épiscopale solennelle en décembre 1093.



Anselme s'engagea immédiatement dans une lutte énergique pour la liberté de l'Eglise, soutenant avec courage l'indépendance du pouvoir spirituel par rapport au pouvoir temporel. Il défendit l'Eglise des ingérences indues des autorités politiques, en particulier des rois Guillaume le Rouge et Henri I, trouvant encouragement et appui chez le Pontife Romain, auquel Anselme démontra toujours une adhésion courageuse et cordiale. Cette fidélité lui coûta également, en 1103, l'amertume de l'exil de son siège de Canterbury. Et c'est seulement en 1106, lorsque le roi Henri I renonça à la prétention de conférer les investitures ecclésiastiques, ainsi qu'au prélèvement des taxes et à la confiscation des biens de l'Eglise, qu'Anselme put revenir en Angleterre, accueilli dans la joie par le clergé et par le peuple. Ainsi s'était heureusement conclue la longue lutte qu'il avait menée avec les armes de la persévérance, de la fierté et de la bonté. Ce saint archevêque qui suscitait une telle admiration autour de lui, où qu'il se rende, consacra les dernières années de sa vie en particulier à la formation morale du clergé et à la recherche intellectuelle sur des sujets théologiques. Il mourut le 21 avril 1109, accompagné par les paroles de l'Evangile proclamé lors de la Messe de ce jour:  "Vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves; et moi je dispose pour vous du Royaume comme mon Père en a disposé pour moi:  vous mangerez à ma table en mon Royaume" (Lc 22, 28-30). Le songe de ce mystérieux banquet, qu'il avait fait enfant tout au début de son chemin spirituel, trouvait ainsi sa réalisation. Jésus, qui l'avait invité à s'asseoir à sa table, accueillit saint Anselme, à sa mort, dans le royaume éternel du Père.

"Dieu, je t'en prie, je veux te connaître, je veux t'aimer et pouvoir profiter de toi. Et si, en cette vie, je ne suis pas pleinement capable de cela, que je puisse au moins progresser chaque jour jusqu'à parvenir à la plénitude" (Proslogion, chap. 14). Cette prière permet de comprendre l'âme mystique de ce grand saint de l'époque médiévale, fondateur de la théologie scolastique, à qui la tradition chrétienne a donné le titre de "Docteur Magnifique", car il cultiva un intense désir d'approfondir les Mystères divins, tout en étant cependant pleinement conscient que le chemin de recherche de Dieu n'est jamais terminé, tout au moins sur cette terre. La clarté et la rigueur logique de sa pensée ont toujours eu comme fin d'"élever l'esprit à la contemplation de Dieu" (ibid., Proemium). Il affirme clairement que celui qui entend faire de la théologie ne peut pas compter seulement sur son intelligence, mais qu'il doit cultiver dans le même temps une profonde expérience de foi. L'activité du théologien, selon saint Anselme, se développe ainsi en trois stades:  la foi, don gratuit de Dieu qu'il faut accueillir avec humilité; l'expérience, qui consiste à incarner la parole de Dieu dans sa propre existence quotidienne; et ensuite la véritable connaissance, qui n'est jamais le fruit de raisonnements aseptisés, mais bien d'une intuition contemplative. A ce propos, restent plus que jamais utiles également aujourd'hui, pour une saine recherche théologique et pour quiconque désire approfondir la vérité de la foi, ses paroles célèbres:  "Je ne tente pas, Seigneur, de pénétrer ta profondeur, car je ne peux pas, même de loin, comparer avec elle mon intellect; mais je désire comprendre, au moins jusqu'à un certain point, ta vérité, que mon cœur croit et aime. Je ne cherche pas, en effet, à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre" (ibid., 1).
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty24/4/2023, 11:14

Saint Fidèle
Date : 24/04
Epoque : 1577-1622
Pays : Allemagne
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« S’ils me tuent, j’accepterai avec joie la mort par amour de Notre Seigneur. Je le considérerai comme une grande grâce. »

Au civil Marc Roy, le futur frère Fidèle, nait en 1577 dans la famille du maire de sa ville; il est le plus valeureux des enfants et donc le père le fait étudier. En 1604, un noble lui confia quelques descendants à enseigner, dont ses propres enfants, et avec ces garçons, Marc inventa une sorte d’école itinérante entre l’Italie, l’Espagne et la France. Il retournera dans son pays natal seulement six ans plus tard pour son diplôme de droit et devenir l’avocat de tous ceux qui ne pouvaient pas s’en payer un.

D’avocat des pauvres à frère
À l’âge de 34 ans, il étonne tout le monde et demande à être ordonné prêtre. Mais il veut plus: il entre chez les Capucins de Fribourg, l’ordre qui vit le plus rigidement l’esprit franciscain d’origine. Là, il prend le nom de Fidèle et commence à vivre une vie de jeûne, de pénitence et veillée de prière. Comme frère, il occupe divers postes, étudie la théologie et devient gardien au couvent de Weltkirchen, où il est admiré pour son courage à secourir les malades pendant l’épidémie de la peste. Mais c’est comme prédicateur que frère Fidèle se distingue, avec ses paroles toujours fortes et ancrées dans la Parole, qui emportent de nombreuses conversions et tombent comme des flèches contre les hérésies. Ce sont des discours simples et directs, les siens, compréhensibles des lettrés et des paysans, mais surtout accompagnés par l’exemple d’une vie orientée vers la sainteté.

La mission en Suisse calviniste
La voix de frère Fidèle est si cristalline qu’on lui confie une tâche délicate : aller prêcher dans la Rezia, une région comprenant l’actuel canton suisse des Grisons, du Tyrol et une partie de la Bavière. Là, depuis quelques années, s’était enraciné le calvinisme, une doctrine semblable à la Réforme protestante, qui avait à sa tête le théologien Français Jean Calvin. Les luttes entre calvinistes et catholiques étaient désormais monnaie courante et un frère qui prêchait un retour à la foi des pères pouvait difficilement être vue d’un bon œil. Un jour, même pendant la messe, quelqu’un lui tire dessus, mais il ne se décourage pas et poursuit sa mission. Même s’il sait ses jours comptés.

Fidèle jusqu’au bout, comme son nom
Le 24 avril 1622, il accepte l’invitation des calvinistes d’aller prêcher à Séwis. Il ne sait pas que c’est un piège. Les échauffourées commencent, mais il continue, il veut finir sa prédication. Quand il quitte l’église, une vingtaine de soldats armés l’entourent et lui intiment de nier ce qu’il vient de dire, mais il refuse. Frappé à la tête, il est achevé par des épées, il a juste le temps de pardonner à ses assassins. Fidèle jusqu’à la mort, comme le voulait son nom. Quand le maître des novices le lui avait imposé, il avait cité quelques paroles de l’Apocalypse, qui se sont avérées prophétiques : « Soit fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de la vie. » Tout semble s’être terminé ici, mais tel n’est pas le cas, car, comme c’est souvent le cas, le sang des martyrs féconde la terre et ainsi la mort du Frère Fidèle obtient une réconciliation rapide entre catholiques et calvinistes et un retour de beaucoup à la foi des pères.

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty28/4/2023, 13:00

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort Fondateur des Montfortains et des Filles de la Sagesse
Date : 28/04
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«Je ne crois pas qu’une personne puisse acquérir une union intime avec Notre Seigneur et une parfaite fidélité à l’Esprit Saint, sans une très grande union avec la très sainte Vierge». C’est là un pilier de la spiritualité de Louis Marie Grignion de Montfort. «Toute notre perfection, écrivait-il, consiste dans à être conformes, unis et consacrés à Jésus»; et imiter Marie, c’est suivre «la créature la plus conforme à Jésus». Deuxième enfant de 18 frères et sœurs, il est né le 31 janvier 1673 dans une famille bretonne profondément chrétienne à Montfort-la-Cane, et reçoit le baptême le lendemain de sa naissance.

Depuis l’enfance, il est prédisposé à la vie intérieure
Malgré les difficultés économiques, à 12 ans Louis a fréquenté le collège des Jésuites de Saint Thomas Becket à Rennes, avant de rejoindre Paris pour étudier à la Sorbonne, et d'entrer au séminaire de Saint-Sulpice. À 27 ans, le 15 juillet 1700, jour de la Pentecôte, il est ordonné prêtre: des témoins racontent qu’il resta tout un jour en adoration comme «un ange sur l’autel».

La défense de la vérité contre l’hérésie janséniste
Àme priante, il est aussi un homme d’action. Son œuvre évangélisatrice se distingue aussitôt dans la défense de la foi catholique contre le rationalisme, le protestantisme, le gallicanisme et le jansénisme répandus à l'époque. Parmi ses premières charges, il est nommé aumônier de l’hôpital de Poitiers. Très aimé des malades et des pauvres pour son zèle missionnaire et son dévouement inconditionnel à leur égard, il s’attire cependant l’inimitié de certains prêtres pour son comportement jugé excentrique et se retrouve écarté de cette charge.

Le pèlerinage à pieds chez le pape et la mission auprès du peuple
Après deux mois de marche, en 1706, il parvint à Rome et Clément XI lui décerne le titre de Missionnaire Apostolique, lui faisant le cadeau d’un crucifix en ivoire qu’il portera toujours avec lui. Le Pape l'invite à se consacrer à l’évangélisation de la France. Avant son retour dans sa patrie, Louis, qui aimait se définir «serviteur de Marie», visite la Sainte Maison de Lorette, attiré par la vie de soumission à la Vierge vécue par Jésus dans le foyer de Nazareth. Le diocèse de Poitiers continuant de lui être interdit , il se dédie à la mission auprès des ruraux de sa Bretagne natale et de la Vendée, et à l’édification de l’Église, non seulement spirituelle, mais aussi matérielle, en reconstruisant certaines chapelles.

«La vraie dévotion mariale est christocentrique»
S’il suit Marie c’est pour «trouver Jésus-Christ»; cette conviction permet à l'abbé Grignion de Montfort de mener une pastorale fondée sur la centralité du culte à la Vierge, sur la diffusion de la prière du chapelet et sur l’organisation de processions et célébrations mariales.

La Croix, «source de sagesse»
Louis-Marie ne s’est pas soustrait à la Croix lorsque, malgré la pieuse estime dont il jouissait auprès des fidèles, il connaît la souffrance de la persécution à l’intérieur et en dehors de l’Église. L’évêque de Nantes, par exemple, refuse la bénédiction du Calvaire construit par le prêtre, grâce à la contribution de nombreuses personnes, au terme de la mission à Pontchâteau. L’œuvre avait été détruite et reconstruite plusieurs fois, d’abord sous Louis XIV, puis durant la Révolution Française. Le missionnaire n'a toutefois jamais cédé au découragement: «si nous ne pouvons pas édifier la croix ici, commentait-il, nous l’édifierons dans notre cœur».

Totus tuus
Au cours des dernières années de sa vie Montfort est appelé à prêcher dans les diocèses de Luçon et de La Rochelle par leurs évêques respectifs, ouvertement antijansénistes. Il meurt de pneumonie alors qu’il participait à une mission, le 28 avril 1716, à l’âge de 44 ans. À son chevet se réunit tout le peuple pour recevoir sa bénédiction. Béatifié par Léon XIII en 1888, canonisé par Pie XII en 1947, (ici le discours aux pèlerins) il est inscrit au calendrier général de l’Église en 1996 par saint Jean Paul II, qui a tiré de sa spiritualité la devise de son pontificat «Totus tuus». Fondateur de la Compagnie de Marie (1705) et des Filles de la Sagesse (1703), saint Louis-Marie est connu pour ses écrits mariaux comme le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, rédigé en 1712, mais resté caché pendant 150 ans dans un petit coffre; retrouvé en 1842, il est publié l’année suivante et traduit aujourd’hui dans toutes les langues, étant devenu le point de référence de la spiritualité mariale mondiale.

Voici la version brève de la prière de consécration à Jésus par Marie de saint Louis-Marie Grignion de Montfort:

« Je vous choisis, aujourd’hui, ô Marie, en présence de toute la Cour Céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité. Amen. »

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty6/5/2023, 14:41

Saint Pierre Nolasque (6 mai) et Notre-Dame de la Merci
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Dans l’expression Notre-Dame de la Merci, le mot Merci traduit l’espagnol merced qui signifie grâce, ou le latin merces qui signifie rançon. A l’origine de l’Ordre des Mercédaires qui s’occupèrent de racheter les chrétiens captifs des musulmans, Notre-Dame apparut à saint Pierre Nolasque[2], à saint Raymond de Penyafort et au roi Jacques I° d’Aragon.

Au milieu de la nuit du 1° août 1218, alors que l’Eglise célébrait la fête de Saint-Pierre-aux-Liens, la vierge Marie, accompagnée d’anges et de saints, apparut à saint Pierre Nolasque et lui dit : Mon fils, je suis la Mère du Fils de Dieu qui, pour le salut et la liberté du genre humain, répandit tout son sang en souffrant la mort cruelle de la Croix ; je viens ici chercher des hommes qui veuillent, à l’exemple de mon Fils, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. C’est un sacrifice qui lui sera très agréable. Je désire donc que l’on fonde en mon honneur un Ordre dont les religieux, avec une foi vive et une vraie charité, rachètent les esclaves chrétiens de la puissance et de la tyrannie des Turcs, se donnant même en gage, s’il est nécessaire, pour ceux qu’ils ne pourront racheter autrement. Telle est, mon fils, ma volonté ; car, lorsque dans l’oraison tu me priais avec des larmes de porter remède à leurs souffrances, je présentais tes vœux à mon Fils qui, pour ta consolation et pour l’établissement de cet Ordre sous mon nom, m’a envoyée du ciel vers toi. Saint Pierre Nolasque répondit : Je crois d’une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous êtes venue en ce monde pour le soulagement des pauvres chrétiens qui souffrent dans une barbare servitude. Mais que suis-je, moi, pour accomplir une œuvre si difficile au milieu des ennemis de votre divin Fils et pour tirer ses enfants de leurs cruelles mains ? Et Notre-Dame de lui répondre : Me crains rien, Pierre, je t’assisterai dans toute cette affaire et, pour que tu aies foi en ma parole, tu verras bientôt l’exécution de ce que je t’ai annoncé et mes fils et mes filles de cet Ordre se glorifieront de porter des habits blancs comme ceux dont tu me vois revêtue. En disant cela, la Vierge disparut.

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Pierre Nolasque passa en prière le reste de la nuit puis rejoignit Raymond de Penyafort qui lui dit : J’ai eu cette nuit la même vision que vous : j’ai été aussi favorisé de la visite de la Reine des anges et j’ai entendu de sa bouche l’ordre qu’elle me donnait de travailler de toutes mes forces à l’établissement de cette religion et d’encourager dans mes sermons les catholiques fidèles à venir en aide à une œuvre de charité si parfaite. C’est pour remercier Dieu et la très sainte Vierge que j’étais venu si matin à la cathédrale. Le roi Jacques I° d’Aragon entra alors dans la cathédrale et leur dit : La glorieuse Reine des anges m’est apparue cette nuit, avec une beauté et une majesté incomparables, m’ordonnant d’instituer, pour la rédemption des captifs, un Ordre qui porterait le nom de Sainte-Marie de la Merci ou de la Miséricorde ; et, comme je connais en toi, Pierre Nolasque, un grand désir de racheter les esclaves, c’est toi que je charge de l’exécution de cette œuvre. Pour toi, Raymond, dont je sais la vertu et la science, tu seras le soutien de l’Ordre par tes prédications.

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty8/5/2023, 15:01

Saint Désiré de Bourges
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Date : 08/05
Epoque : 550
Pays : France


Né près de Soissons , il fut l'un des plus grands évêques de l'époque des rois Mérovingiens, qui avaient à sortir la Gaule du chaos où l'avait plongée la ruine de l'Empire romain. C'était au VIe siècle et Désiré était prêtre quand il fut obligé d'accepter la lourde charge de chancelier (gardien du sceau royal) des fils de Clovis, Clotaire et Childebert. C'était une mission difficile et périlleuse, au milieu d'une Cour pleine de débauches et de cruautés. Désiré tenta à plusieurs reprises de s'enfuir pour aller vivre dans la solitude. Ses maîtres l'en empêchèrent, prétendant ne pas pouvoir se passer de lui. Du moins, il tira avantage de ses grands pouvoirs pour construire nombre d'églises et de monastères.

Il devint archevêque de Bourges en 543 et se mit à combattre les hérésies avec énergie. Il organisa avec soin la formation des prêtres et demeura toujours prêt à servir de médiateur dans les nombreux conflits de sa région. L'évêque Désiré était ferme et inflexible pour extirper les hérésies infiltrées par les Barbares dans le centre de la Gaule. Il savait en même temps se montrer diplomate pour restaurer la paix entre divers clans qui s'affrontaient avec violence. C'est ainsi qu'il parvint à réconcilier l'Anjou et le Poitou, en guerre depuis longtemps. Désiré fut appelé jusqu'à Cologne pour rétablir la concorde entre les tribus Alémaniques. Il termine sa vie bien remplie de pasteur et de " rassembleur de ce qui était dispersé" à Bourges, le 8 mai 550.
Un autre évêque est cité en ce jour : saint Pierre de Tarentaise, qui vécut au 12e siècle. D'abord moine cistercien, il fonda l'abbaye de Tamié puis devint évêque de Tarentaise où il sera, lui aussi, infatigable artisan de paix dans les vallées des Alpes. Serviteur de l'Eglise du Christ, il prit la défense du pape légitime Alexandre III contre l'anti-pape Victor.

Désiré est un nom d'origine latine ; "desirare" signifie "regretter l'absence de quelqu'un ou de quelque chose".

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty10/5/2023, 10:53

Saint Jean d'Avila

Prêtre, 34ème docteur de l'Église (+ 1569)


fêté le 10 mai

Né en 1502 près de Tolède, ses parents étaient des juifs convertis. Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d'orateur et de théologien au service de l'Evangile. Il obtint ainsi de nombreuses conversions dont celles de saint Jean de Dieu et de saint François Borgia. Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l'Inquisition espagnole qui l'emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI "Il domina ces épreuves par une intense spiritualité."

Dès l'âge de quatorze ans, il se distingue par sa maturité intellectuelle. A Salamanque, ses études universitaires furent des plus brillantes, d'autant qu'il avait grande facilité à exprimer le sens exact de sa pensée. Il vivait une vie chrétienne profonde. Quand il perdit son père et sa mère, il se sentit libre de s'orienter vers le sacerdoce après avoir vendu la majeure partie de ses biens pour les plus pauvres. Ses prédications à Tolède attiraient les foules et, parmi ceux dont il marqua définitivement la vie, nous pouvons mentionner saint Jean de Dieu, saint François Borgia, sainte Thérèse d'Avila. Il insistait sur la nécessité de bien se connaître et de bien connaître Dieu. Il fut l'un des maîtres spirituels de son temps et ses lettres sont encore d'actualité. Accusé de rigorisme, il connut même, un temps, les rigueurs des prisons de l'Inquisition. Lorsque son innocence fut reconnue, il remercia les juges d'avoir voulu le perdre et ainsi de lui avoir fait partager un temps la vie du Divin crucifié.


Canonisé le 31 mai 1970 par Paul VI - homélie en italien.


Il faisait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.


Saint Jean d'Avila, figure prophétique, le 2 février 2021, décret inscrivant la mémoire facultative de trois docteurs de l'Église: Grégoire de Narek, Jean d'Avila et Hildegarde de Bingen au Calendrier romain.

"... je déclarerai prochainement saint Jean d'Avila, prêtre, Docteur de l'Église universelle..."



Benoît XVI - Messe avec les séminaristes, Madrid 20 août 2011.


Dimanche 7 octobre 2012 - Messe pour l'ouverture du Synode des Évêques et proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila et sainte Hildegarde de Bingen.


"Ces deux grands témoins de la foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents. Hildegarde, une bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique. Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean prit part au renouveau culturel et religieux d'une Eglise et d'une société parvenues au seuil des temps modernes". Leur sainteté de vie et la profondeur de leur doctrine disent leur actualité. La grâce de l'Esprit les projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et leur permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Eglise agissait". Puis le Pape a indiqué que ces deux figures de saints docteurs revêtent de l'importance à la veille de l'Année de la foi et en vue de la nouvelle évangélisation, à laquelle est consacrée la prochaine assise synodale. "Aujourd'hui encore, dans leurs enseignements, l'Esprit du Ressuscité résonne et éclaire le chemin vers la Vérité qui rend libre et donne son plein sens à nos vies". (source: VISnews)


À Montilla en Andalousie, l'an 1569, saint Jean d'Avila, prêtre, qui parcourut toute la région en prêchant le Christ et, suspecté injustement d'hérésie, fut jeté en prison, où il écrivit la plus grande partie de sa doctrine spirituelle.


Martyrologe romain

source :  https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1125/Saint-Jean-d-Avila.html
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty11/5/2023, 21:57

Bienheureux Lucien Galan

Martyr au Laos (+ 1968)


Le P. Lucien Galan, MEP (1921-1968)  fêté le 11 mai

Lucien Galan est né le 9 décembre 1921 à Golinhac, dans le diocèse de Rodez en France. Il entre d'abord au Grand Séminaire de Rodez, mais est admis en 1946 aux Missions Etrangères de Paris.



Ordonné prêtre le 29 juin 1948, il part en décembre pour la Mission de Xichang, au Sichuan (Chine).

Vie des Saints - Page 2 Luciengalan

Fin mars 1950, la région est 'libérée' par les communistes. En novembre, au retour d'une tournée chez ses chrétiens, il est appréhendé et emprisonné, puis mis en résidence surveillée sous un régime de terreur. Il est finalement expulsé de Chine, arrivant à Hong Kong au terme d'un long périple en janvier 1952.


Après quelques semaines de repos, il est réaffecté à la Mission de Paksé au Laos. Vers 1953-1954, il prend contact avec les populations 'kha', les minorités montagnardes méprisées du plateau des Bolovens. En 1956, il s'installe au milieu d'eux dans une petite maison-chapelle, d'où il rayonne sur les villages. Il les visite malgré la présence d'éléments rebelles qui se cachent dans ces montagnes. Il a soin aussi des Chinois de Paksé.


En février 1960, il prend la relève du Serviteur de Dieu René Dubroux, assassiné, dans la zone limitrophe entre forces laotiennes rivales. L'insécurité ne permet de visiter que très rarement les villages les plus lointains. Le 11 mai 1968, il part en remplacement d'un confrère pour Nong Mot et de Nong I-Ou, qui sont entrés en catéchuménat, avec deux jeunes élèves catéchistes. Il y assure la catéchèse et la messe.



Dimanche 12, il reprend la route pour une célébration au Km-15 de Paksé. Mais l'ennemi a dressé une embuscade: la voiture est prise sous le feu d'armes lourdes. Le jeune Khampheuane est tué sur le coup, son ami blessé. Le P. Galan est achevé au poignard. Il meurt, victime de son devoir et de sa charité.



Le souvenir de son esprit de service et d'abnégation reste très vivant jusqu'à aujourd'hui.


Il fait partie des martyrs au Laos entre 1954 et 1970 qui seront béatifiés en 2016.


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- Martyrs du Laos - Postulation



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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty13/5/2023, 21:47

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14 mai : Sainte Julienne Norwich 
 
"Dieu est notre Mère"

 
"C'est une caractéristique de Dieu de faire vaincre le bien sur le mal.
 
Ainsi Jésus Christ, qui a Lui aussi vaincu le mal par le bien, est notre véritable Mère: nous recevons notre ?
Etre? de Lui - et c'est ici que commence Sa Maternité - et avec cela la douce Protection et Garde de l'Amour qui ne cesseront jamais de nous entourer. Comme il est vrai que Dieu est notre Père, il est également vrai que Dieu est notre Mère. Et Lui m'a montré cette vérité en chaque chose, mais spécialement dans ces douces paroles,  lorsqu' il dit : Je le suis?. C'est-à-dire, je suis la Puissance et la Bonté du Père ; je suis la Sagesse de la Mère ; je suis la Lumière et la Grâce qui est amour heureux ; je suis la Trinité ; je suis l'Unité, je suis la souveraine Bonté de chaque genre de chose ; je suis Celui qui te fait aimer ; je suis Celui qui te fait désirer ; je suis la satisfaction infinie de tous les vrais désirs. Lire
 
Biographie de Sainte julienne de Norwich.

Révélations de l'Amour Divin à Julienne de Norwich.
 
Quelques écrits de Sainte Julienne de Norwich.

Autres écrits de Sainte Julienne de Norwich
 
et la catéchèse de Benoît XVI de décembre 2010
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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty15/5/2023, 10:37

Sainte Denise

Martyre en Turquie (+ v. 250)


Fêtée le 15 mai

Vie des Saints - Page 2 Deniseepinal



Vierge, martyre avec ses compagnons les saints Pierre, André et Paul à Lampsaque dans l'Hellespont (peut-être en 251 d'après le martyrologe romain).



Au proconsul qui l'invitait à sacrifier à la déesse Vénus, Pierre répliqua:


 "Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d'offrir le sacrifice de l'adoration au Dieu vivant et véritable."



Denise apprenant que l'un des accusés, Nicomaque, venait d'apostasier, s'écria: "Il s'est perdu à jamais dans l'autre monde."



Les gardes s'aperçurent ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée, torturée puis décapitée.


Illustration: planche de saintetés - Pellerin imprimeur - Epinal - musée de l'Image


Martyrologe romain

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty15/5/2023, 21:47

Mardi 16 mai 2023

Saint Honoré

évêque d'Amiens (+ 600)


Vie des Saints - Page 2 Honorepatrondesboulangers

Évêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.

Au XVe siècle, fut érigée à Paris, en l'église St Honoré, la première confrérie de Boulangers ... illustration.

- ordo du diocèse d'Amiens, pages 7 et 8,  Cent trois évêques se sont succédé sur le siège d’Amiens depuis saint Firmin: sept sont honorés du culte des saints : Firmin le martyr, Euloge, Firmin le confesseur, Honoré, Saulve, Berchond, Geoffroy
1er. Saint Firmin fin IIIe siècle, 2e. Saint Euloge de 325 à 357 ?, 3e. Saint Firmin le confesseur IVe siècle, 8e. Saint Honoré de 554 à 600, 9e. Saint Saulve de 600 à 615, 10e. Saint Berchond de 615 à 644, 37e. Saint Geoffroy de 1104 à 1115.

Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.


Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.



En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. (Cuisine à la française - Histoire de la cuisine - Les saints culinaires)


À Amiens, vers 600, saint Honoré, évêque.


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MessageSujet: 22 mai - Sainte Rita de Cascia, l'avocate des pauvres et de ceux qui n'ont rien    Vie des Saints - Page 2 Empty22/5/2023, 09:22

Du pape Jean-Paul II lors de l'audience du 20 mai 2000 (pèlerinage jubilaire des fidèles de sainte Rita de Cascia et des Chevaliers du Travail) (source)   ICI:

... Quel est le message que cette sainte nous transmet? Il s'agit d'un message qui transparaît de sa vie:  l'humilité et l'obéissance ont été la voie sur laquelle Rita a marché vers une assimilation toujours plus parfaite au Crucifié. Les stigmates qui brillent sur son front sont la preuve de l'authenticité de sa maturité chrétienne. Sur la Croix avec Jésus elle a, d'une certaine façon, obtenu le diplôme de cet amour, qu'elle avait déjà connu et exprimé de façon héroïque entre les murs de sa maison et en participant à l'histoire de sa ville.

Suivant la spiritualité de saint Augustin, elle devint une disciple du Crucifié et "experte pour souffrir", elle apprit à comprendre les peines du coeur humain. Rita devint ainsi l'avocate des pauvres et de ceux qui n'ont rien, obtenant pour ceux qui l'ont invoquée dans les situations les plus disparates d'innombrables grâces de consolation et de réconfort.

Rita de Cascia fut la première femme à être canonisée lors du grand Jubilé du début du XXème siècle, le 24 mai 1900. En décrétant sa Sainteté, mon prédécesseur Léon XIII observa qu'elle plut tant au Christ qu'il voulut la marquer du sceau de sa charité et de sa passion. Un tel privilège lui fut accordé en raison de son humilité singulière, de son détachement intérieur des passions terrestres et de l'admirable esprit de pénitence qui accompagnèrent chaque moment de sa vie (cf. Lett. apos. Umbria gloriosa sanctorum parens, Acta Leonis XX, pp. 152-53).


J'ai plaisir aujourd'hui, cent ans après sa canonisation, à la reproposer comme signe d'espérance en particulier aux familles. Chères familles chrétiennes, en imitant son exemple, sachez vous aussi trouver dans l'adhésion au Christ la force de porter à terme votre mission au service de la civilisation de l'amour!

Si nous demandons à sainte Rita quel est le secret de cette extraordinaire oeuvre de renouveau social et spirituel, elle nous répond:  la fidélité à l'amour crucifié. Rita, avec le Christ et comme le Christ, parvient à la Croix toujours et uniquement par amour. Alors, comme elle, nous tournons notre regard et notre coeur vers Jésus mort et ressuscité pour notre salut. C'est lui, notre Rédempteur, qui rend possible, comme il le fit pour cette chère sainte, la mission d'unité et de fidélité qui est propre à la famille, même dans les moments de crise et de difficultés. C'est encore lui qui rend concret l'engagement des chrétiens dans l'édification de la paix, en les aidant à surmonter les conflits et les tensions, malheureusement si fréquents dans la vie quotidienne.

La sainte de Cascia appartient au grand groupe des femmes chrétiennes qui "ont eu une influence significative sur  la  vie  de  l'Eglise,  ainsi que sur celle de la société" (Mulieris dignitatem, n. 27). Rita a bien interprété le "génie féminin":  elle l'a vécu intensément, tant dans sa maternité physique que spirituelle.

J'ai rappelé, à l'occasion du sixième centenaire de sa naissance, que sa leçon "se concentre sur ces éléments typiques de spiritualité: l'offre du pardon et l'acceptation de la souffrance, non pas en raison d'une forme de résignation passive [...], mais en vertu de cet amour envers le Christ qui, précisément lors de l'épisode du couronnement, a subi, en même temps que d'autres humiliations, une atroce parodie de sa royauté" (Insegnamenti, V/1 [1982], 874).

Très chers frères et soeurs, la dévotion à sainte Rita dans le monde est symbolisée par la rose. Il faut espérer que la vie de tous ses fidèles soit également comme la rose cueillie dans le jardin de Roccaporena au cours de l'hiver qui précéda la mort de la sainte. C'est-à-dire qu'il s'agisse d'une vie soutenue par l'amour passionné pour le Seigneur Jésus; une existence capable de répondre à la souffrance et aux épines par le pardon et le don total de soi, pour diffuser partout le bon parfum du Christ (cf. 2 Co 2, 15), à travers l'annonce cohérente et vécue de l'Evangile. Chers fidèles et pèlerins, Rita redonne sa rose à chacun de vous:  en la recevant spirituellement engagez-vous à vivre comme les témoins d'une espérance qui ne déçoit pas, et comme des missionnaires de la vie qui vainc la mort.
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MessageSujet: Sainte Rita, patronne des causes désespérées   Vie des Saints - Page 2 Empty22/5/2023, 19:33

Sainte Rita, patronne des causes désespérées

Sainte Rita est connue pour être la patronne des causes désespérées. On parle aussi d'elle comme de celle qui a cru que tout était possible. Si elle a été choisie pour être priée dans des situations extrêmement difficiles c'est parce que sa vie a été marquée par de nombreuses épreuves dont elle a su sortir grandie. Par sa prière, elle a lutté contre la violence de son mari et contre bien d'autres épreuves encore.

Enfance et vie maritale de sainte Rita

L'histoire de Rita de Cascia commence en 1381, en Italie centrale dans la région de l’Ombrie. À cette époque, l’Ombrie était particulièrement marquée par la Vendetta. Les rares informations que l'on connaisse sur les parents de sainte Rita sont qu'ils avaient un rôle de médiateurs entre les clans et les familles. Cela n’est pas anodin dans cette région marquée par la violence des vengeances à cette époque. Ses parents étaient surnommés les « porte-paix de Jésus-Christ ». Leur rôle dans la société a probablement inspiré leur fille Margherita surnommé Rita lorsque dans sa vie elle fut elle-même confrontée à la violence.

À l'âge de 16 ans, alors qu'elle souhaite entrer dans la vie religieuse, ses parents arrangent son mariage avec un homme au statut social plus élevé que le leur. Rita se soumet et épouse Paolo en 1399. L'époux de Rita était buveur, bon vivant mais aussi violent. Pendant 18 ans, Rita subi la colère, l'alcoolisme, les cris et les coups de son mari. Face à ce comportement, elle n’oppose que patience et douceur. Mais surtout, elle se tourne vers le seigneur en priant pour la conversion de son époux alcoolique et brutal. Elle jeûne et prie beaucoup pour la conversion de son mari. Dans le village on la surnomme avec admiration « la femme sans rancune ».

Le jour où Rita met au monde des jumeaux, deux fils prénommés Jacques-Antoine et Paul-Marie son époux s'adoucit durablement. Il demande pardon à son épouse et se repend pour les traitements inhumains qu'il lui a fait subir jusque-là.

Cependant, la violence passée de Paolo le rattrape et il est assassiné en 1412. Quelques années plus tard, les deux fils de Paolo ayant hérité de son caractère projettent de le venger. Rita tente bien sûr de les en dissuader et comme il ne l'écoutent pas, elle se tourne vers le Seigneur. Elle demande qu'ils renoncent à leur projets préférant que ses fils soient rappelés à Dieu plutôt qu'ils ne deviennent des meurtriers. Six mois plus tard, les deux fils de Rita sont emportés par une épidémie de peste. Sur leur lit de mort les jumeaux se convertissent en demandant pardon à leur mère.

La vie religieuse de Sainte Rita

En 1420, Rita étant veuve et déchargée de son rôle familial, elle demande à entrer dans le couvent des religieuses augustines du monastère Sainte Marie-Madeleine de Cascia. Le monastère n'avait pas l'habitude d’accueillir des veuves, mais surtout, la famille de son mari et la sienne n'étant pas réconciliées, on craint des représailles au monastère.

Devant son insistance, sa requête est acceptée à condition qu'elle réconcilie sa famille avec les meurtriers de son mari. Réconcilier les deux clans devient alors le but de Rita, ce qu'elle accomplit quelques années plus tard. Les deux familles s'accordent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia.

Rita entre alors au monastère où est elle reste jusqu'à sa mort en 1457. Religieuse, Rita mène une vie de prière, d'obéissance, de pauvreté et de pénitence.

Suite à un serment sur la passion de Saint-Jacques de la Marche elle fait une demande à Dieu : elle souhaite participer dans sa chair aux souffrances du Christ. Une épine de la couronne du Christ devant laquelle elle prie se détache alors et vient se fixer sur son front. Cet épisode est à l'origine de la marque d'une plaie incurable toujours représentée sur le front de sainte Rita.

Sur son lit de mort elle fait une demande à sa cousine : elle souhaite qu’elle lui cueille une rose de son jardin. C'est l'hiver et malgré cela, la parente, passant devant l'ancien jardin de Rita trouve une rose rouge éclose dans la neige.

C'est la raison pour laquelle on représente souvent sainte Rita les mains pleines de roses, symboles des grâces qu'elle obtient pour ceux qui lui demander son intercession.

https://www.palaisdurosaire.com/fr/blog/santa-rita-patrona-delle-cause-disperate-n72

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MessageSujet: Re: Vie des Saints   Vie des Saints - Page 2 Empty24/5/2023, 21:46

25 mai : Sainte Sophie

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