DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE

Théologie Spirituelle Catholique
Pour déposer une intention de prière : Agapé
ATTENTION : Les publicités ci-dessous sont indépendantes de notre volonté !
 
AccueilAccueil  PortailPortail  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 AVENT 2021

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty27/11/2021, 11:56

250 veillées pour la vie dans toute la France ce week-end


Pour fêter l’entrée dans l'Avent ce week-end, plus de 250 veillées pour la vie auront lieu un peu partout en France. Instaurées par Benoît XVI en 2010, ces veillées ont pour but de promouvoir la culture de la Vie en France et dans le monde entier.



Ce samedi 27 novembre, plus de 250 veillées pour la Vie auront lieu un peu partout en France, pour symboliquement entrer dans l’Avent et promouvoir la culture de la Vie. Adorations, méditations et témoignages ponctuent ces soirées en paroisse qui sont organisées depuis près de 12 ans.

Instaurées par Benoît XVI en 2010, bénies et encouragées par le pape François et par de nombreux évêques, les Veillées pour la vie ont ainsi pour but de « promouvoir la culture de Vie au sein des communautés chrétienne », comme le demandait saint Jean Paul II, mais aussi auprès des périphéries car chaque chrétien est appelé à être témoin dans le monde de l’Évangile de la Vie.

Pour trouver la veillée dans une paroisse près de chez vous, une carte interactive les recense sur le site dédié. 


Les bénévoles des Veillées pour la vie proposent également sur le site des documents d’animation pour les veillées, feuilles de chants, et méditations. 


Le site met également en ligne des documents de formation permettant ainsi à tous les chrétiens, qui peuvent se retrouver dans leur quotidien confronté à un collègue, ou un proche qui se pose la question de l’IVG ou du suicide assisté, de trouver des réponses et des contacts pour ne laisser personne isolé. 

Cette année, les Veillées pour la vie boucleront la neuvaine initiée « 9 jours pour 9 mois » lancée le 18 novembre dernier, pour « faire renaître la Vie de Dieu en nous ». 


Alors que début décembre, la proposition de loi Gaillot sur le délai d’allongement de l’IVG sera débattue à l’Assemblée nationale, pour passer de 12 à 14 semaines, les Veillées pour la Vie apporteront lumière et espérance en ce temps de l’Avent qui débute.




250 veillées pour la vie dans toute la France ce week-end (aleteia.org)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty27/11/2021, 12:08

Avent : attendre avec Marie



Méditation. La tradition de l’Église met en évidence que, par excellence, la Vierge Marie est une figure de l’Église en gestation. La grossesse de Marie éclaire la vie intérieure de l’Église.





  • F. Patrick Prétot, bénédictin, enseignant, ancien directeur de l’Institut Supérieur de Liturgie du Theologicum de l’Institut Catholique de Paris, (2001-2010), 
  • le 30/11/2011 à 08:50 
  • Modifié le 21/10/2021 à 08:49




AVENT 2021 Vierge-enfant-Gozzoli_0
Vierge à l'enfant - :copyright: Gozzoli




L'Avent rappelle aux chrétiens que Marie, comme toute mère, a attendu la naissance de Jésus, plus encore qu'elle a vécu cette expérience humaine à la fois si courante et si extraordinaire, d'une femme portant un enfant dans son ventre. 


La figure de la Vierge en Avent - avec la fête du 8 décembre, mais aussi le récit de l'Annonciation selon saint Luc qui sera lu le 4e dimanche de l'Avent, le 20 décembre - renvoie évidemment fortement au thème retenu pour cette causerie.


Dans l'iconographie - je pense à des stalles dans la belle église de Montréal près d'Avallon en Bourgogne - on représente parfois la scène de la Visitation dans laquelle Élisabeth touche le ventre de la vierge Marie.


La visitation



On peut écouter ce texte si beau qui sera lu le 21 décembre : 


"En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». (Luc 1, 39-45)


Et la suite de ce récit de la Visitation sera lu lendemain, le 22 décembre, texte vient comme une sorte de cri de jubilation :

Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais ». (Luc 1, 47-55)



Et la prière du « Je vous salue Marie » garde la mémoire de cela en nous faisant dire « Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni ».


Mais là encore, il ne faut pas réduire la visite de Marie à sa cousine Élisabeth, cet épisode dans lequel l'évangéliste Luc place le Magnificat, du seul côté de la rencontre de deux femmes enceintes partageant l'expérience de l'attente d'une enfant. 


Car la tradition de l’Église met en évidence que par excellence la Vierge Marie est une figure de l’Église en gestation. 


Ici, c'est un texte d'un cistercien du 12e siècle, Isaac de l’Étoile (1100-1178) qui exprime cela au mieux. Isaac compare Marie et l’Église à partir de l'idée que l’Église est le corps du Christ, un corps dont la tête est le Christ.


Pour comprendre, il faut aller chez Saint Paul (Éphésiens 1, 22-23) : « Il lui a tout soumis et, le plaçant plus haut que tout, il a fait de lui la tête de l'Église qui est son corps, et l'Église est l'accomplissement total du Christ, lui que Dieu comble totalement de sa plénitude ».


L'Église, accomplissement total du Christ



Au IVe siècle, c'est Saint Augustin qui va donner à cette vision de l’Église comme corps dont la tête est le Christ un déploiement très essentiel pour la compréhension de l’Église. 


Pour Augustin, c'est d'ailleurs cette vision qui fonde la prière chrétienne des psaumes. « Quelqu'un me demandera peut-être s'interroge-t-il, quel est celui qui parle dans ce psaume. Je le dirai en peu de mots : c'est le Christ (En. Ps. 39,5). »


Il recommande à ses auditeurs de distinguer dans les psaumes la voix du Christ tête, ou celle de ses membres, notamment lorsque les psaumes expriment des sentiments de haine que l'on ne peut attribuer au Christ :
 « J'ose le dire, c'est le Christ qui parle. Il dira, dans ce psaume, des choses qui semblent presque ne pouvoir convenir au Christ, à la majesté de notre tête, et surtout au Verbe qui au commencement était Dieu auprès de Dieu. (...) Cependant, c'est bien le Christ qui parle, parce que le Christ est dans les membres du Christ. Et, afin que vous sachiez que sa Tête et son Corps ne sont qu'un seul Christ, écoutez ce qu'il a dit lui-même de leur union : "Ils seront deux en une seule chair » (Genèse 2, 24). « (...)


 S'ils sont deux dans une seule chair, pourquoi ne seraient-ils pas deux dans une seule voix ? Que le Christ parle donc, car l’Église parle dans le Christ et le Christ parle dans l’Église » (En. Ps. 30, 2, 4).


Ce qu'Isaac de l’Étoile apporte de nouveau par rapport à Augustin, c'est d'appliquer cela aussi à Marie en faisant le parallèle entre Marie et l’Église : L'une et l'autre est mère, l'une et l'autre, vierge. L'une et l'autre, sans trouble charnel conçoit du même Esprit ;


 l'une et l'autre, sans péché, donne une progéniture à Dieu Père. L'une, hors de tout péché, a mis au monde la tête de ce corps ; l'autre, dans la rémission de tous les péchés, a donné le jour au corps de cette tête.


Donc l'essentiel pour nous est de dire que la gestation de Marie, renvoie à celle de l’Église, l'une venant compléter l'autre, car dit encore Isaac de l’Étoile :


 « L'une et l'autre est mère du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre ».


Et Isaac de l’Étoile ajoute alors comme en conclusion un principe qui devrait guider tous ceux qui écrivent sur la Vierge Marie : 


« Aussi est-ce à bon droit que dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit universellement de l’Église Vierge-mère est compris singulièrement de Marie Vierge-mère ; 


et (ici on a envie d'ajouter réciproquement) ce qui est dit spécialement de Marie Vierge-mère, est compris généralement de l’Église Vierge-mère. 


Et quand un texte parle de l'une ou de l'autre, son contenu s'applique presque sans distinction à l'une et à l'autre ».


Que conclure ?



Si avec Isaac de l’Étoile, on peut dire de l’Église ce que l'on dit de Marie, et réciproquement si l'on peut dire de Marie ce que l'on dit de l’Église, alors la grossesse de Marie éclaire la vie intérieure de l’Église.


Très concrètement, la fécondité de l’Église ne se voit pas d'abord dans l'impact médiatique de telle déclaration, dans la présence sur Twitter ou Facebook de sa hiérarchie, ni même dans le nombre d'ordinations ou de fidèles à la messe, mais elle est discrète comme ce fut le cas pour Marie, et elle se manifeste en premier lieu dans toute relation vraie, dans toute les formes de « visitation » que nous pouvons vivre au long des jours, dans nos activités.




https://croire.la-croix.com/Definitions/Fetes-religieuses/Avent/Avent-attendre-avec-Marie
Revenir en haut Aller en bas
Arnaud Dumouch

Arnaud Dumouch


Masculin Messages : 93490
Inscription : 19/05/2005

AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty27/11/2021, 12:26

Dans un moi, Noël Very Happy

_________________
Arnaud
Revenir en haut Aller en bas
http://eschatologie.free.fr
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty27/11/2021, 15:51

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty28/11/2021, 11:18

Voici Noël, la fête de la justice


AVENT 2021 COURONNE-DE-LAVENT-FR587971B
:copyright: Philippe Lissac / Godong
Couronne de l'Avent.



Père Christian Lancrey-Javal - published on 27/11/21



Le père Christian Lancrey-Javal, curé de la paroisse Notre-Dame de Compassion à Paris, commente l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent. Il y est question de périodes de crise dans l’Histoire, quand les hommes crient justice. La réponse de Dieu est dans la naissance de Jésus qui est la fête de la justice. C’est aussi la fête de la famille, qui est le premier lieu où chacun est appelé par son nom.



À partir de quel moment les églises en France, en Europe et des pays riches, ont-elles commencé à se vider ? Quel a été le point de basculement, quelles sont les causes de la chute de la pratique religieuse, passée de majoritaire à marginale en moins d’un siècle ? Va-t-elle-même disparaître ainsi que certains le redoutent ou le prédisent ? Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre (Lc 18, 8) ? Jésus associe cette question à celle de la justice, racontant à ses disciples une parabole sur la nécessité de toujours prier sans se décourager : « Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? » Nous répondons : Oui. Mais Jésus affirme : « Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. »



La promesse de Dieu


C’est ce que nous fêtons à Noël : la naissance du seul Juste. Noël est une fête de justice, et l’Avent nous est donné pour en retrouver le goût, le désir de justice : le respect des droits de chacun et l’égalité entre tous. Des plus petits aux plus anciens. Réunis à Noël ! Pâques est différent : Pâques est une fête de libération. Dans la nouvelle traduction du Missel de la messe, qui entre en vigueur ce dimanche, une des formules d’acclamation après la consécration (l’anamnèse) prévoit que le prêtre dise : « Qu’il soit loué, le mystère de la foi ! » Et le peuple répond : « Sauveur du monde, sauve-nous ! Par ta croix et ta résurrection, tu nous as libérés. » La justice et la liberté. La justice à Noël et pour ce temps de l’Avent, la liberté à Pâques et pour le carême où nous cherchons davantage à nous purifier et nous libérer d’addictions et d’obsessions charnelles ou matérielles.


La justice et la liberté : les deux interagissent comme Noël et Pâques. Il faut passer par l’un pour arriver à l’autre, passer par la justice pour accéder à la liberté. D’où la promesse de Dieu, dans la première lecture de ce dimanche (Jr 33, 14-16), de faire « germer pour David un Germe de justice » : Jésus.


Un profond désir de justice


Imaginez un enfant de 10 ans, baptisé, catéchisé, élevé dans le respect des autres et des générations qui l’ont précédé. Il va avoir la chance de retrouver à Noël ses grands-parents, peut-être ses arrière-grands-parents. Osera-t-il les interroger sur leur enfance ? Raconte-moi grand-père, comment c’était quand tu avais mon âge ? Comment c’était Noël ? Peut-être que le grand-père se souviendra, quand il était lui-même enfant, des récits de ses grands-parents… 



Calculez, on arrive vite à cent vingt, cent cinquante ans, au XIXe siècle, à la guerre de… 1870. Mon père m’a raconté l’arrivée d’une moissonneuse-batteuse au village, l’attraction, le prodige, le monstre que c’était. La chance que nous avons, nous chrétiens, est de bénéficier de quatre millénaires d’histoire, depuis Abraham, notre père dans la foi, deux mille ans avant le Christ, deux mille ans depuis le Christ, et de pouvoir nous appuyer sur une base consistante des réalités humaines. 



Citation :

Nous devons remettre ces informations dans une perspective plus large qui part du plus profond de notre cœur : le désir de justice.


Nous ne pouvons pas analyser la perte du sens religieux et du sacré en prenant comme champ d’études la période depuis l’explosion du rationalisme et la révolution industrielle. 


Nous ne devons pas seulement confronter ce qui est écrit dans les livres d’Histoire, enseigné dans les écoles, asséné sur les ondes, à ce qu’ont vécu nos grands et arrière-grands-parents, témoins directs. 


Nous devons remettre ces informations dans une perspective plus large qui part du plus profond de notre cœur : le désir de justice.


Ce sont les familles qui font l’Église



« Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes », disait le Curé d’Ars. 


Au même moment, les missionnaires qui se rendaient au Japon, contraint de rouvrir ses frontières, découvraient des communautés chrétiennes qui avaient survécu à deux siècles d’interdit, après les grandes persécutions — l’Église en fait mémoire chaque année : le 6 février, du martyre en 1597 de saint Paul Miki et ses compagnons ; le 10 septembre, du grand martyre de Nagasaki en 1622 ; le 28 septembre de saint Laurent Ruiz et les martyrs des années 1633 à 1637.


 Toute évangélisation avait ensuite été interdite jusqu’en 1854. Le pouvoir abusif et fermé n’est pas une invention du XXe siècle : la résistance intelligente et pacifique à l’oppression fait partie du 
Laissez un pays deux cents ans sans prêtre : vous y retrouverez des baptisés qui croient au Christ. Ce sont les familles qui font l’Église, si nous voulons que l’Église soit une famille. Le sacerdoce des baptisés, c’est la transmission de la foi. Peuple de prêtres, peuple de rois, nous avons mission de préparer la Venue du Seigneur, de rendre droits ses sentiers. Cette transmission de la foi fait partie de la grâce de Noël. Et le temps de l’Avent l’occasion de la raviver : se réunir pour transmettre. Si le carême appelle à la conversion en vue de Pâques, l’Avent est empreint d’une nostalgie, pleine de gratitude qui fait la joie de Noël. À Pâques, le Christ ressuscité ; à Noël, notre cœur d’enfant. 


« Ne crains pas »



Le passé peut être douloureux, et l’avenir effrayant : l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent parle de panique probable. 


Voyez le contraste avec la façon dont Jésus s’adresse alors à nous pour dire : « Confiance ! Redressez-vous ! » 


Quel contraste entre la première partie du texte qui se proclame d’une voix forte et ces paroles chuchotées à l’intimité de notre cœur où Jésus nous rejoint comme un ami, jusque dans les situations les plus rudes à Gethsémani où Jésus dit à ses disciples : « Restez éveillés et priez. »

Citation :

La fête de Noël dit que la famille reste le modèle indépassable, le lieu source d’apprentissage et de passage de la justice à la liberté…

Tout au long de l’histoire, les églises se sont vidées, à cause des persécutions, souvent à cause des scandales du clergé, toujours par affaiblissement ou dislocation des liens familiaux et de proximité. 


Les églises se vident dès que disparaît le sacré des relations personnelles, quand la priorité n’est plus donnée à l’âme mais au corps, qu’il soit physique ou social.


 La fête de Noël dit que la famille reste le modèle indépassable, le lieu source d’apprentissage et de passage de la justice à la liberté, pour que chacun reçoive ce dont il a besoin et développe ainsi ses talents pour le bien et l’amour du prochain. 


Si la famille est le lieu où pour la première fois nous avons été appelés par notre nom, Noël célèbre la venue dans notre histoire de Celui qui, par-delà les siècles et les âges, nous appelle par notre nom. 


Ne crains pas, dit le Seigneur, Je t’ai appelé par ton nom. Je t’appelle par ton nom.


Voici Noël, la fête de la justice (aleteia.org)
Revenir en haut Aller en bas
humanlife

humanlife


Masculin Messages : 31053
Inscription : 07/11/2013

AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty4/12/2021, 16:47

Méditation du 1er dimanche de l'Avent C: "Attendre, espérer et veiller"

Le père jésuite Antoine Kerhuel nous offre une méditation avec les lectures du 1er dimanche de l'Avent de l'année liturgique C.


Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent. Nous commençons donc le chemin qui nous conduira jusqu’à la fête de Noël. Nous attendons, nous espérons et nous veillons.

Dans quelque pays que nous vivions, les mois que nous venons de traverser ont été marqués par de grandes inquiétudes sanitaires, peut-être même par des épreuves que nous-mêmes ou nos proches connaissons encore. Notre monde a vécu au ralenti. De vives interrogations ont mis en cause nos modes de développement, nos choix de société, nos façons d’être en rapport les uns avec les autres. En ce temps de l’Avent, que veut dire pour nous «attendre», «espérer» et «veiller» ? Revenir au monde d’avant ? Ne serait-ce pas plutôt accueillir la nouveauté de Dieu dans nos vies, personnelles et collectives ?

Dans la première lecture de ce dimanche, le prophète Jérémie annonce au peuple d’Israël et à la maison de Juda: «Je ferai germer pour David un Germe de justice, et il exercera dans le pays le droit et la justice». Qui de nous, dans quelque pays que nous nous trouvions, en quelque époque que nous vivions, ne porte pas une telle espérance ? Nous sommes parfois happés par la dureté des relations qui détruisent nos familles, affaiblissent nos communautés ou menacent la bonne entente entre nos pays. Il arrive aussi que nous soyons complices de ces violences physiques ou psychiques. Alors laissons-nous rejoindre par la manière dont Jérémie, comme tant d’autres prophètes de la Bible, parle du salut en termes de justice: arrive le salut lorsque s’établissent de justes relations entre les habitants d’une même terre.  

L’attente que nous vivons n’est pas «passivité». Nous sommes appelés à la conversion pour reconnaître la manière dont Dieu vient à nous. Dans la deuxième lecture de ce dimanche, l’apôtre Paul appelle les Thessaloniciens à approfondir leur vie fraternelle: «que le Seigneur vous donne, entre vous et à l’égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous». Paul invite les Thessaloniciens à se mettre en route, sans cesse, afin de «faire de nouveaux progrès». Comme les Thessaloniciens autrefois, nous pouvons, nous aussi aujourd’hui, accueillir cette invitation à faire en sorte que notre vie de foi se manifeste toujours plus concrètement dans nos relations mutuelles. L’approfondissement de notre vie de foi passe par notre contribution à l’édification d’une vie plus fraternelle, plus soucieuse du respect dû à chaque être humain, plus attentive au don de Dieu. Cela est vrai aussi pour nous aujourd’hui, et en particulier dans nos pays touchés par une grave crise sanitaire. Oui, notre espérance est active, et nous veillons pour repérer le Règne de Dieu qui vient.

L’Evangile de ce jour présente cette veille en faisant référence à de grands cataclysmes : les astres du ciel – soleil, lune et étoiles – s’affolent et les nations sont saisies de peur. Nous ne devons pas nous laisser paralyser par ces événements terrifiants dont nous pourrions sans peine allonger la liste. «Redressez-vous et relevez la tête car votre rédemption approche», lance Jésus à ses disciples. Nous le savons déjà, nous qui nous préparons à fêter Noël: le Prince de la Paix viendra à nous dans un enfant. Il ne nous rejoindra pas avec la puissance et la majesté auxquelles nous prêtons tellement attention dans nos relations humaines, mais en un enfant. Les bergers et les mages sauront reconnaître en cet enfant celui qui renouvelle leurs existences en profondeur, celui qui montre le chemin de la vie en Dieu.

Puissions-nous avoir le cœur des bergers et des mages pour nous ouvrir, en ces temps de l’Avent, à la vie de Dieu …. y compris dans les difficultés de notre quotidien.

https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-11/meditation-du-1er-dimanche-de-l-avent-c-attendre-esperer-et-v.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty4/12/2021, 16:51

AVENT 2021 2259885686 Humanlife I love you
Revenir en haut Aller en bas
humanlife

humanlife


Masculin Messages : 31053
Inscription : 07/11/2013

AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty4/12/2021, 16:54

Je vous en prie, c'est tout à fait naturel.

santa
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty9/12/2021, 10:40

AVENT 2021 Cq5dam.thumbnail.cropped.750.422

Méditation du 2e dimanche de l'Avent C: "Quitte ta robe de tristesse et de misère"


Le père jésuite Martin Bahati nous propose une méditation avec les lectures du deuxième dimanche de l’Avent de l’année liturgique C.

Mes chers frères et sœurs, aujourd’hui l’Eglise nous propose de célébrer le deuxième dimanche du temps de l’Avent de l’année liturgique C. Les lectures du jour nous invitent à l’espérance et à la conversion.


La première lecture, tirée du livre de Baruch, commence par nous inviter à l’espérance: «Quitte ta robe de tristesse et de misère et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours ». Le prophète annonce des jours meilleurs. Le mal et la mort n’ont pas le dernier mot. Toute souffrance a une fin.


L'Avent fait entrer dans cette espérance de fin de souffrance. Il est une marche vers la paix, la sérénité, vers la lumière, vers Jésus qui vient sauver le monde. L’Avent invite à l’optimisme. «Dieu a décidé que les hautes montagnes et les collines éternelles seraient abaissées et que les vallées seraient comblées: ainsi la terre sera aplanie afin qu’Israël chemine en sécurité dans la gloire de Dieu
Dieu sauve son peuple en tout temps et partout. Il fait jaillir la vie de la mort, la lumière des ténèbres. Nous portons dans notre prière les soucis du monde actuel, frappé par la pandémie du coronavirus, mais aussi de tous ceux qui traversent des moment sombres et difficiles.


Dans la deuxième lecture, extraite de la lettre de Saint Paul aux Philippiens, la même espérance continue à habiter l’apôtre des gentils. Enchaîné dans une prison sans espoir de sortie, Saint Paul ne cesse de prier pour les Phillippiens et de les exhorter à progresser dans la foi. Cette foi qui est signe par excellence d’espérance. Il leur écrit: «Dans ma prière, je demande que votre amour vous fasse progresser de plus en plus dans la pleine connaissance et en toute clairvoyance pour discerner ce qui est important ».


Il rappelle avec joie le progrès qu'ils ont accompli en tant qu'église locale. Il les félicite d'avoir contribué à la diffusion de la bonne nouvelle dès qu'ils l'ont entendue. Dans sa prison, l’apôtre Saint Paul nous invite à regarder la vie, et surtout les gens, avec des yeux pleins d'espoir, même en période sombre. Voir les gens avec des yeux pleins d'espoir nous fait prendre conscience du bien dans leur vie. Reconnaissons ce qu'ils ont fait plutôt que ce qu'ils n'ont pas fait.


L’extrait de l’Evangile selon Saint Luc reprend l’appel de Jean-Baptiste qui invite le peuple à un «baptême de conversion pour le pardon des péchés»: «Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis ; et tout être vivant verra le salut de Dieu».


L'Avent nous met face au défi de la conversion, du travail sur soi, défi de préparer, dans nos vies, les chemins du Seigneur; défi de nous préparer à la rencontre avec lui. La vraie préparation des chemins du Seigneur commence par l'acceptation honnête de notre état de pécheur. Ensuite, nous nous détournons du péché en nous tournant vers Dieu.


Que par l’intercession de la Vierge Marie, Dieu nous accorde la grâce, durant cette période méditative de l’Avent, de combler les ravins en nous, d’abaisser les montagnes et les collines dans nos cœurs afin que nous puissions voir son salut en Jésus-Christ notre sauveur.


Amen !



https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-12/meditation-du-2e-dimanche-de-l-avent-c-quitte-ta-robe-de-trist.html
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty10/12/2021, 10:53

AVENT 2021 262917424_10160158896678311_9170584679956636625_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-5&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=rmHamn98yY8AX9-bU7S&tn=YJt6wwHoJwNDD3n1&_nc_ht=scontent-cdg2-1


Du père Guy Gilbert

L'Avent

« Si l’enfant-Dieu ne naît pas en toi, alors gueuletonne, bois jusqu’à plus soif. Noël ne sera qu’une fête conviviale dont tu auras manqué le mystère.

S’il ne naît pas encore en toi... au cours d’une retraite, d’un temps de silence, d’un événement heureux ou tragique, prépare-toi doucement à son arrivée.

S’il ne naît pas encore en toi... ne soit pas impatient. Dieu nous atteint tous et toutes, sur terre, sans exception. Seulement il nous attend à son heure.

S’il ne naît pas en toi… tu ne reconnaîtras pas celui ou celle qui frappe à ta porte et tu taperas toujours sur l’étranger, donc sur l’Enfant-Dieu.

S’il ne naît pas en toi… tu laisseras agir tes gosses au gré de leurs instincts et tu les aideras à grandir dans toutes les disciplines sauf l’essentiel.

S’il ne naît pas en toi… tes mômes ne sauront jamais le sens à donner à leur vie. Le mystère de l’arrivée sur terre d’un Bébé venu nous dire que seul l’amour compte donne une puissance vitale qui transforme et dynamise une existence.

S’il ne naît pas en toi… alors tu vas surgâter tes gosses en refusant de les faire communier à la misère des milliers de jeunes de leur âge qui vivent des calvaires atroces, en Afrique et partout dans le monde.

S’il ne naît pas en toi… la religion que tu véhicules à travers ta phrase rituelle : « je suis croyant, pas pratiquant » ne sera qu’un paravent religieux dérisoire qui te privera d’une force incalculable.


S’il ne naît pas en toi… prépare-toi à un beau Noël païen où tu réjouiras seulement ton estomac, laissant vide ton âme.

S’il ne naît pas en toi… tu peux au moins l’implorer devant chaque crèche que tu apercevras en lui disant : « dis-moi pourquoi tu es si grand et si fragile à la fois » ;

S’il ne naît pas en toi… ce Bébé qui a pris d’avance la dernière place n’aura rien à te dire.

Si tu essaies d’éveiller ou de réveiller en toi ce mystère de la naissance de l’Enfant-Dieu, tu te donnes toutes les chances pour un Noël de partage et de tolérance, à la force irrésistible.

Elle ne te quittera plus, cette force, si, partant d’une naissance prodigieuse, tu chemines durant l’année sur la route des mystères de la souffrance et de la mort du Christ.

Il te donnera alors une gueule de ressuscité. »

Revenir en haut Aller en bas
humanlife

humanlife


Masculin Messages : 31053
Inscription : 07/11/2013

AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty11/12/2021, 11:12

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty12/12/2021, 11:27

Le sens de Noël ? L’explication lumineuse du père Hamel


AVENT 2021 Web-pere-jacques-hamel-c2a9twitterabbe-grosjean

Agnès Pinard Legry - publié le 11/12/21



Assassiné en juillet 2016 alors qu’il célébrait la messe dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le père Jacques Hamel, par sa vie et sa mort, laisse un lumineux témoignage. Interviewé dans un reportage de France 2 de 2009, il rappelait avec la simplicité qui le caractérise le sens de Noël.



Tout au long de son sacerdoce et jusqu’à son assassinat, le 26 juillet 2016, dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) par deux terroristes alors qu’il célébrait la messe, le père Jacques Hamel n’a eu de cesse de témoigner du message du Christ. 
Avec simplicité et humilité. 


Dans un reportage de France 2 diffusé en 2009 et mis en ligne par l’Ina, on le voit célébrer la messe de Noël.





Noël « est d’abord un moment de partage », explique-t-il au journaliste. « Jésus est venu se faire vulnérable, il s’est rendu proche de tous ceux qui sont en manque de raison de vivre. Ce n’est pas rien de trouver le fils de Dieu, le tout-puissant, dans une étable la nuit de Noël. » 


Oui, c’est bien dans une mangeoire qu’est né Jésus, le Roi de l’univers. Une simplicité déconcertante et bouleversante qui interpelle depuis des siècles les catholiques : saurons-nous l’accueillir dans l’étable de nos vies ?


Le sens de Noël ? L’explication lumineuse du père Hamel (aleteia.org)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty12/12/2021, 11:35

« Soyez dans la joie, le Seigneur est proche »


AVENT 2021 Shutterstock_522666931
vulcano / Shutterstock


Père Mickaël Le Nezet - publié le 12/12/21



Le père Mickaël Le Nezet, curé de la paroisse de Rochefort, commente les lectures de ce dimanche de Gaudete. « Le Seigneur est tout proche », là est notre joie. Nous préparer à la venue du Seigneur, c’est entendre que sa proximité nous détache de nous-mêmes en nous rendant plus libres, sur le chemin de la vraie joie retrouvée.



En ce dimanche de la joie (gaudete), nous nous interrogeons : « Que devons-nous faire ? » « Que devons-nous faire pour être dans la joie et la paix véritable ? » Le prophète Michée donnait déjà une réponse à cette question : « Homme, répond le prophète, on t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu » (Mi 6, 8). Saint Paul dans sa lettre aux Philippiens nous invite lui aussi à cette joie et à cette allégresse (Ph 4, 4-7). Et la raison la voici : « Le Seigneur est proche. » C’est une certitude que nous devons accueillir sans cesse dans notre vie. Le Seigneur est proche de nous, désirant faire de notre vie sa demeure. Et cette proximité de Dieu est vraiment source de joie. 

C’est la joie de savoir que nous ne sommes pas seuls, que nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes mais que le Seigneur est avec nous dans tout ce qui fait notre vie, dans les moments heureux comme dans les moments plus douloureux. Il se fait notre compagnon de route, notre guide et notre conseiller, une lumière pour nos pas. Le Seigneur est proche. Il se tient à notre porte, prêt à entrer pour y demeurer pourvu que nous la lui ouvrions. Le Seigneur est proche lorsque nous sommes confrontés à nos pauvretés et nos limites, il les a déjà prises sur lui pour nous en libérer. Le Seigneur est proche lorsque nous sommes abîmés par le péché, il s’est fait lui-même péché pour nous en délivrer (2 Co 5, 21). « Le Seigneur est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité » chante le psalmiste (Ps 144,18).



Plus jamais seul



Et voilà pourquoi saint Paul nous encourage aussi à prier, à supplier et à rendre grâce pour faire connaître à Dieu nos demandes. C’est une invitation à toujours nous en remettre à Dieu, à toujours nous confier à Lui, à cesser de faire sans Lui. C’est choisir de remettre notre vie entre ses mains et de nous laisser conduire par Lui dans une grande confiance. Puisque le Seigneur est proche, « alors il n’y aura ainsi plus jamais de solitude ni d’abandon. Même si tous s’en vont, lui sera là, comme il l’a promis : “Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.” Il remplit tout de sa présence invisible, où que tu ailles, il t’attendra. Car il n’est pas seulement venu, mais il vient et continuera de venir chaque jour pour t’inviter à marcher vers un horizon toujours nouveau » (pape François, Christus vivit, n. 125).


Citation :

Nous préparer à la venue du Christ, dans ce temps de l’Avent, c’est entendre que nous ne pouvons pas « faire l’impasse » de cette dimension de sobriété, de solidarité et de fraternité.




Nous n’avons donc rien à craindre, ni être inquiet de rien nous dit saint Paul dans sa lettre puisqu’Il vient, celui qui est plus fort que Jean-Baptiste et que tous les prophètes avant lui. « Voici le Dieu qui me sauve, j’ai confiance, je n’ai plus de crainte. » « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir ! Le Seigneur ton Dieu est en toi » proclame aussi Sophonie (So 3, 14-18a). Quelle joie de savoir cela, quel bouleversement !

Se décentrer de nous-même


Et c’est ainsi que cette certitude de la proximité du Seigneur qui nous a rejoint et nous rejoint encore pour marcher avec nous, nous encourage à un décentrement de nous-même. Saint Paul nous le dit aussi dans sa lettre aux Philippiens : « Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de ses propres intérêts ; pensez aussi à ceux des autres » (Ph 2, 4). La proximité de Dieu, sa bienveillance pour chacun, nous détache de nous-mêmes et nous rend plus libre, plus disponible pour nous tourner alors vers les autres et ainsi prendre soin de celles et ceux qui nous entourent. C’est comme de savoir que l’on est aimé, que l’on compte pour quelqu’un, ça donne des ailes, ça fait sortir de soi, ça donne une puissance d’amour prête à s’offrir. Regardez la Vierge Marie ! Comblée de grâce, « pleine » du Seigneur, elle s’empressera de se rendre chez sa cousine Elisabeth pour lui venir en aide.


Aussi nous dit saint Paul, « que votre bienveillance soit connue de tous les hommes » (Ph 4, 5). Nous préparer à la venue du Christ, dans ce temps de l’Avent, c’est entendre que nous ne pouvons pas « faire l’impasse » de cette dimension de sobriété, de solidarité et de fraternité. C’est entendre pour nous-mêmes l’appel intérieur à nous rendre proche des plus pauvres, des plus fragiles et des petits qui sont toujours les préférés de Dieu et qui nous évangélisent. La parole de Jean Baptiste dans l’évangile est claire et concrète : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Non, personne ne peut se sentir exempté de la préoccupation pour les pauvres et pour la justice sociale redira le pape François. 


Vivre dans la confiance



Et dans ces temps troublés que nous vivons en Église, nous savons que cette proximité et cette attention pour les pauvres est un chemin de salut, le chemin de la vraie joie retrouvée, car n’y-a-t-il pas en effet plus de joie à donner qu’à recevoir (Ac 20, 35) ? La rencontre, l’accueil, l’écoute bienveillante de l’autre, l’attention à l’autre, le service gratuit, tout cela ouvre à cette joie qui nous est promise, une joie qui demeure.

Alors, « que devons-nous faire ? » Non pas des choses extraordinaires mais tout simplement vivre notre vie dans une grande confiance et un abandon en Celui qui se fait proche, Emmanuel, Dieu avec nous pour nous faire alors nous aussi proches de nos frères et sœurs en humanité en les servant, en les aimant. Nous irons alors dans la joie à la rencontre du Seigneur.



« Soyez dans la joie, le Seigneur est proche » (aleteia.org)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty18/12/2021, 20:23

Méditer la grâce de Noël avec la Vierge Marie




AVENT 2021 Capture-d_ecc81cran-2018-08-31-acc80-16-28-20
Raphael | PD




Jean-Michel Castaing - publié le 01/01/19


La grâce de Noël est donnée à tous, mais elle ne se reçoit en plénitude qu’avec Marie, et à son exemple. Le silence de la mère de Jésus est un silence de contemplation et de transformation. Il nous aide à comprendre le mystère de l’amour divin et à nous laisser transformer par le Dieu qui se fait homme, dans une étable.



Le temps de Noël est un temps de grâce. Les chrétiens auraient tort d’en laisser perdre les richesses en passant trop vite à autre chose.



Faire le plein tant que nous sommes à la pompe à essence



En période de vache grasse, il ne faut pas avoir peur de « faire le plein », en prévision des temps de disette, ainsi que le fils de Jacob, Joseph, le conseilla à Pharaon (Genèse, 41, 25-32). Cette métaphore de la conduite automobile dit bien qu’il est téméraire de se lancer dans une traversée de désert sans provision de grâces.

Le temps de Noël nous est donné afin que nous affrontions les difficultés du temps ordinaire dans les meilleures conditions. Celui qui a goûté à la joie céleste du mystère de la Nativité est bien armé pour résister aux séductions du monde et du démon. En effet, il n’ignore pas qu’une source divine est toujours à portée de prière dans les moments difficiles, et que nos difficultés sont à relativiser si on les compare à la félicité qui nous est promise. Mais comment opérer cette comparaison entre tribulations présentes et joie à venir, si on a négligé la grâce qui nous est donnée à Noël ?



Une grâce à accueillir



Cependant, cette grâce n’est pas à conquérir, puisqu’elle nous est offerte, mais à accueillir. Si nous ne la recevons pas, ce ne sera pas la faute de Dieu, mais la nôtre. Toute notre activité doit donc être orientée dans cet art de l’accueil. Et comme tous les arts, celui-ci a ses maîtres. L’art de l’accueil de la grâce divine a le sien : il s’appelle la Vierge Marie.



La Mère de Jésus, ayant porté et enfanté le Sauveur, est toute désignée pour nous servir de modèle d’hospitalité de l’Auteur de la grâce. Si la Vierge est un modèle d’accueil de la grâce de la Nativité, cela tient également à ce qu’elle ne dit mot à Noël, à l’instar de son fils. Ce fils est la Parole subsistante du Père. Pourtant cette Parole à Bethléem reste muette ! Et pour cause ! Le Fils a épousé notre condition et il ne sied pas à un nourrisson de tenir de grands discours.



Deux raisons au silence de Marie





Cette attitude de grand silence de la Parole, nous la retrouvons en Marie. La Mère elle aussi se tait à Bethléem. Certes, son bonheur est trop grand pour que des paroles soient en mesure de l’exprimer. Mais le silence de la Vierge s’explique surtout par l’attitude de contemplation qui est la sienne. La Vierge laisse Dieu être Dieu. Ce qu’elle voit : le Très-Haut qui s’est fait le Très-Bas par amour pour nous en l’Enfant qu’elle tient dans ses bras, est au-delà des mots.

En second lieu, son silence résulte de sa volonté de ressembler de plus en plus à ce fils dont elle sait qu’il provient de plus loin qu’elle. Elle est la première disciple du Verbe : à ce titre, de même qu’elle le suivra jusqu’au Golgotha, de même, aujourd’hui, en ce temps de Noël, elle conforme son silence d’adoration au silence du Verbe incarné.

Le cardinal Pierre de Bérulle disait : « C’est le partage de la Vierge en ce saint temps d’être en silence. C’est son état, c’est sa voie, c’est sa vie. Sa vie est une vie de silence qui adore la parole éternelle. En voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras, cette même parole, la parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l’état de son enfance, elle rentre en un nouveau silence, et y est transformée à l’exemple du Verbe incarné qui est son Fils, son Dieu et son unique amour. Et sa vie se passe ainsi de silence en silence, de silence d’adoration en silence de transformation » (De la naissance et de l’enfance de Jésus, 1623).


Silence de transformation



Le silence que la Vierge nous donne en exemple, n’est pas le silence effaré de celui qui ignore tout des événements, mais « le silence de transformation » qui change notre être en le conformant à celui de Jésus. La finalité de la contemplation consiste en effet à nous rendre semblable à ce que fixe notre esprit : « Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage » dit le psaume 33. Le temps de Noël est le moment favorable pour faire le plein de contemplation silencieuse, et se laisser ainsi transformer par le Dieu fait homme. Silence qui convertit nos regards sur les êtres et les choses, et nous apprend les chemins de l’essentiel.


S’émerveiller du génie de Dieu



Cependant, ne croyons pas que Dieu, en Marie et en nous, fera tout en prenant toute la place. Il est écrit dans l’évangile que « Marie gardait tous ces événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2,19). Il faudrait plutôt traduire que « Marie gardait ces paroles-événements » non au sens de « conserver », mais plutôt au sens d’« observer ». En effet, pour la Vierge, les événements de la Nativité sont des paroles de Dieu qui, après avoir été rassemblées et mises ensemble, forment un tout qui en dévoile la véritable signification divine, transcendante. Ces paroles-événements ont besoin d’être harmonisées, rassemblées, pour que leur vrai sens soit perçu.

C’est à ce niveau que la Vierge est la maîtresse des contemplatifs. En méditant silencieusement, la Vierge met en rapport les événements qui surviennent et les paroles de Dieu, que ces paroles soient celles des anges rapportées par les bergers, ou bien celles de la promesse consignées dans les Écritures d’Israël. Avec ces événements et ces paroles qui peuvent sembler épars et éloignés les uns des autres, elle constitue une formidable mosaïque à la louange du Très-Haut.

Ainsi, le silence contemplatif de la Vierge est-il plein d’activité. La beauté de Dieu qu’elle contemple est polyphonique. Pareil à la Vierge, le croyant qui désire faire le plein des grâces de Noël doit se tenir prêt à éclairer les événements de l’histoire sainte les uns par les autres. Là réside le plus grand plaisir que nous réserve la Bible : nous révéler les harmoniques des récits, s’émerveiller de la richesse de leur diversité, et en même temps être saisi par la formidable unité du dessein de Dieu qui court en filigrane tout au long de l’histoire de l’Alliance.

La Vierge de Noël, qui tient contre elle l’enfant de la Promesse, ne se contente pas de laisser parler ses sentiments. Elle cherche la signification des événements déroutants dont elle est le premier témoin. Pour elle, tout est parole de Dieu, malgré le silence du Verbe endormi ! Tout lui parle du Fils qu’elle tient en ses bras : Abel, Abraham, Sarah, Isaac, David, l’Emmanuel d’Isaïe, etc.


Reconnaître la parole de Dieu en nos existences



À l’école de la Vierge de Noël, le chrétien comprend que la plus belle existence qui lui soit permis de vivre est encore celle qui lui échoit. Il apprend à lire dans les événements de tous les jours la parole de Dieu qui s’y écrit. Il ne s’agit pas confondre contemplation et résignation fataliste, mais de mettre en rapport les événements les uns avec les autres, comme le fit la Vierge à Bethléem, afin de deviner le chef d’œuvre que Dieu est en train d’édifier, avec notre concours, au travers de nos existences.

C’est aussi cela, la grâce de Noël. Jésus n’est pas né seulement à Bethléem. Il naît en nos cœurs chaque fois que nous prenons conscience que Dieu agit en nous. Mais pour faire cette découverte bouleversante, encore faut-il que nous fassions silence pour écouter la Parole résonner en nous. Cet apprentissage du recueillement, nulle autre que Marie est mieux placée pour le mener à bien en nous et avec nous.



 Oui, la Vierge est aussi une maman normale



AVENT 2021 Web-mary-with-child-icon-joanna-kotas


extrait Aleteia
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty19/12/2021, 12:51

Maranatha ! La prière parfaite pour l’Avent


AVENT 2021 Web3-manger-creche-nativity-empty-star-sky-shutterstock1
Shutterstock




Philip Kosloski - publié le 18/12/21





Utilisée par les premiers chrétiens, cette phrase est probablement l’une des plus courtes et plus anciennes prières chrétiennes. Et elle exprime tout l'esprit et le sens de l'Avent. Explications.



L’Avent est un temps de préparation à l’arrivée du Christ le jour de Noël, il y a plus de 2.000 ans, mais c’est aussi le temps d’attente de la seconde venue du Christ à la fin des temps. Exprimant en quelques mots cette quintessence de l’esprit de l’Avent, voici une prière qui est probablement l’une des plus courtes et plus anciennes dans la chrétienté. Utilisée par les premiers chrétiens de toutes langues, elle se trouve dans le livre de l’Apocalypse et fait partie des derniers mots dans la Bible :


Citation :
« Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22, 20)
De nombreux spécialistes pensent que cette phrase de l’Apocalypse est étroitement liée à maranatha, l’expression en araméen, la langue que parlaient Jésus et ses disciples. Et elle a plusieurs significations.


En effet, cette expression peut être lue comme maran atha : « Notre Seigneur est venu ». Elle affirme alors une réalité dans le présent (« Il est là »). Mais l’expression araméenne peut aussi être divisée pour donner : marana tha, ce qui signifie : « Notre Seigneur, viens ! ». Il s’agit alors d’une demande adressée au Seigneur ressuscité avec un regard tourné vers la fin des temps et avec cette supplique : « Viens, Seigneur, s’il te plaît ! » Une autre interprétation de cette deuxième option est : « Notre Seigneur vient ». Cette dernière est également tournée vers l’avenir, mais il s’agit d’une déclaration qui n’est pas adressée directement à Jésus. Pour les biblistes, du point de vue linguistique, les trois interprétations sont possibles. 

Maranatha se retrouve dans diverses traditions de l’Église provenant sans aucun doute d’une ancienne liturgie. Pour ces raisons, la phrase française « Viens Seigneur Jésus ! » ou l’araméenne « Maranatha » constituent une prière parfaite pour le temps de l’Avent. Car ce n’est non seulement l’attente de Noël mais aussi l’attente du retour glorieux de Jésus. Ainsi, elle rappelle à chaque fidèle de préparer son cœur à sa venue dans sa propre vie.



Aleteia
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty21/12/2021, 15:33

Jésus, cet embryon silencieux

AVENT 2021 WEB-LA-NATIVIDAD-GEORGES-DE-LA-TOUR-Wikipedia-PD
Public domain
La Nativité par Georges de la Tour.



Blanche Streb - publié le 20/12/21


Mère de famille et docteur en pharmacie, Blanche Streb ne cache pas sa fascination pour la naissance de la vie, ce processus continu où l’embryon est son propre architecte. Se dire, pendant l’Avent, que Jésus a été comme tout embryon silencieux, “un projet de lui-même”, la laisse comme nous, sans voix…


La petite mangeoire de nos crèches ne sera bientôt plus vide. Dans la nuit de Noël, dans des millions de foyers du monde entier, des enfants déposeront dans la paille leur petit nouveau-né de chiffon, de plâtre ou de papier, les yeux pétillants de joie et d’émerveillement. Ce temps de l’Avent est une douce veillée d’âme où nous attendons la naissance du Sauveur. Ce temps est aussi celui d’une prise de conscience sur le miracle de l’Incarnation qui a consisté, pour le Christ, à revêtir notre humanité et à vivre ces neufs mois qui précédent chaque naissance. Il s’est voulu si proche qu’il a choisi de parcourir toute notre vie, depuis son début et jusqu’à sa fin. 

Dieu aurait pu choisir d’arriver sur terre dans la force de l’âge et dans une nuée de gloire. Et bien, non. Il s’est fait… embryon. Au sein d’une famille et de liens humains. N’est-ce pas émouvant de se dire que Jésus a commencé sa vie en étant une seule et unique première cellule, animée de ce même principe de vie qui anime chacun de nous, à l’instant même, et ce, depuis que nous n’avons été nous-mêmes… qu’une seule cellule ? 


L’embryon est son propre architecte



L’existence de l’être humain est un processus évolutif et continu qui commence dès cette première cellule issue de la fécondation qu’on appelle zygote. C’est un processus continu auquel nos cerveaux ne sont pas habitués, nous connaissons plutôt le système de construction qui se fait pièce après pièce, comme une voiture ou un Kinder. C’est tout à fait différent pour l’embryogenèse, les pièces détachées ne se présentent pas les unes après les autres. L’embryon est son propre architecte et toutes les étapes sont prévues dès le zygote, selon un programme bien défini. 

Citation :

L’embryon est le seul au monde à avoir la propriété de s’édifier lui-même. 

Le petit corps en devenir, en croissance, obéit sans cesse au même principe de vie souverain et originel qui existe dès la fécondation. Au fond, le zygote est la cellule fondatrice, en elle est contenue déjà toute la puissance de l’être humain. Dès ce premier instant de son existence, l’embryon est humain, même si les caractères humains visibles n’émergent qu’au cours de sa propre évolution. D’ailleurs cette première cellule est elle-même déjà sexuée. Elle est XX ou XY. Elle est garçon ou fille. Et au fur et à mesure de cette construction magistrale, il n’y a aucun changement de nature ni gradation de valeur. L’embryon n’est donc pas un projet parental, il est un projet de lui-même. Il est le seul au monde à avoir la propriété de s’édifier lui-même. 



Je dois dire que l’embryologie est une science qui a fasciné la jeune étudiante en « pharma » que j’étais. Je me revois réviser à une heure déjà avancée l’admirable développement du cœur humain, griffonner de mon coup de crayon maladroit cette chorégraphie de la vie, et me répéter à l’envi tous ces mots savants, conotruncus, bulbus cordis… qui la décrivait si précisément. 




Ce prodige mystérieux



Me dire que « ce Cœur qui a tant aimé le monde » a suivi aussi ce processus m’émerveille et me laisse sans voix, comme l’est l’embryon. Ce grand silencieux. Cet invisible à nos yeux. Ce prodige mystérieux. Celui que nous avons tous été, sans nous laisser de réel souvenir. Notre semblable, non dans l’espace, mais dans le temps, dont aujourd’hui plus que jamais il convient d’être le porte-voix. Pour rappeler, avec ténacité et confiance, ce qu’exprima si clairement Tertullien il y a 1800 ans : « C’est un homme déjà ce qui doit devenir un homme ; de même, tout fruit est déjà dans le germe. »



Aleteia.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





AVENT 2021 Empty
MessageSujet: Re: AVENT 2021   AVENT 2021 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
AVENT 2021
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE :: Théologie catholique ╬-
Sauter vers: