Vidéosurveillance: 1984 n’était pas censé être un mode d’emploi
https://sptnkne.ws/BwHY
L’adage «pas vu, pas pris» appartient presque au passé: la vidéosurveillance est devenue si invasive que l’on est désormais capable de pister un individu tout au long de sa journée grâce aux caméras disposées sur son parcours. Un phénomène qui comporte son lot de dérives, faisant presque entrer nos sociétés libérales dans l’ère de la dystopie.
Le scénario semble tout droit sorti d’un film d’anticipation paranoïaque, il est pourtant celui de notre quotidien. Sortir de chez soi au petit matin, aller à pied, à vélo, en voiture ou en métro jusqu’à son lieu de travail, puis en ressortir pour boire un verre avec ses collègues et enfin rentrer chez soi en début de soirée: un parcours qu’il est très aisé de reconstituer de bout en bout de nos jours. La raison? La multiplicité de caméras fixes et mobiles qui scrutent en permanence l’espace public et les espaces privés, dont le recoupement permet de profiler un individu avec plus ou moins de réussite. L’explosion du nombre de drones équipés de caméras haute définition accentue encore davantage le phénomène.
Il ne faudrait pas croire que cette vidéosurveillance s’arrête au perron de l’entreprise. Bien au contraire, celle-ci s’y prolonge en des endroits parfois insoupçonnés. Au point de susciter régulièrement les atermoiements de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL), lorsqu’ils ne sont pas suivis d’une sanction pour infraction constatée. Tel fut le cas d’une entreprise condamnée pour avoir disposé une caméra de surveillance délibérément braquée sur le poste de travail d’un employé.
La suite sur le site !
_________________
Chapelet pour le monde - eschatologie.free.fr - Jean de Roquefort - La puissance de l'évangile - Le purgatoire raconté aux jeunes