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Sujet: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 14/2/2019, 02:58
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
Le saviez-vous ?
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 14/2/2019, 15:08
Non!
mais on aimerait des précisions.....
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 14/2/2019, 19:54
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
Le saviez-vous ?
Oui. A lire : Les secrets de l'Exode...
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Invité Invité
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 14/2/2019, 19:57
Comment ? Ça ne vient pas des extra-terrestres ?
Jo59000
Messages : 1894 Inscription : 26/06/2018
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 14/2/2019, 20:33
Ah c'était pas Hergé...
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 15:27
RenéMatheux a écrit:
Non!
mais on aimerait des précisions.....
En fait, je le savais depuis longtemps grâce à Fabre d'Olivet. Mais, le professeur Douglas Petrovic confirme ... par conséquent je n'ai plus beaucoup de doutes ... il est chrétien en plus.
Douglas Petrovich Wilfred Laurier University: les Israélites - en Égypte - ont pris 22 anciens hiéroglyphes égyptiens et les ont transformés en alphabet hébreu il y a plus de 3 800 ans.
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Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 15:30
Saint Glinglin a écrit:
La parenté avec le phénicien est plus évidente....
Je le pensais aussi, mais non ....
Après des années d’études, le Dr. Douglas Petrovich a rassemblé assez de preuves pour prétendre que les anciens israélites ont transformé les hiéroglyphes égyptiens en un système d’écriture de 22 lettres alphabétiques qui correspond à l’alphabet hébreu largement reconnu et utilisé aujourd’hui.
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 15:36
Loup Ecossais a écrit:
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
Le saviez-vous ?
Oui. A lire : Les secrets de l'Exode...
Oui, Roger Sabbah le dit depuis longtemps. L'hébreu est issu des hiéroglyphes égyptiens
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Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 16:03
Pignon a écrit:
Loup Ecossais a écrit:
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
Le saviez-vous ?
Oui. A lire : Les secrets de l'Exode...
Oui, Roger Sabbah le dit depuis longtemps. L'hébreu est issu des hiéroglyphes égyptiens
Je t'ai envoyé un mp. Tu ne m'as pas répondu. Serions-nous en froid ?
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 16:34
Loup Ecossais a écrit:
Pignon a écrit:
Loup Ecossais a écrit:
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
Le saviez-vous ?
Oui. A lire : Les secrets de l'Exode...
Oui, Roger Sabbah le dit depuis longtemps. L'hébreu est issu des hiéroglyphes égyptiens
Je t'ai envoyé un mp. Tu ne m'as pas répondu. Serions-nous en froid ?
Oui, je suis vachement en colère .... Plus sérieusement, je n'ai pas regardé, étant sur l'Italie je passe en coup de vent sur le forum via mon téléphone. Dès que j'ai un ordi je regarde, j'espère que tu vas bien. Bise LOUP !
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Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 21:05
Georges Lahy éditions. Je ne le savais pas, Lahy avait réédité l'ouvrage du baron. En complément de l'ouvrage de Antoine Fabre d'Olivet La langue hébraïque restituée
Les Symboles des Egyptiens - Baron Frédéric Portal
Ce livre écrit par le baron Pierre Paul Frédéric de Portal (1804-1876), surtout connu pour son livre de référence : Des couleurs symboliques dans l'antiquité, le moyen âge, et les temps modernes, fut édité pour la première fois en 1840. Dans cette nouvelle édition, les racines hébraïques ont été révisées et vocalisées. Les Symboles des Égyptiens est une étude linguistique, philologique et symbolique, établissant les relations qu'entretiennent les symboles égyptiens, trouvés sur les monuments, et les racines hébraïques qui leurs correspondent. Ces liens ancestraux sont confortés par les langues coptes et grecques. C'est pourquoi ce livre représente un apport essentiel à la connaissance fondamentale des symboles. Pour son analyse l'auteur se réfère à la religion et aux coutumes de l'Égypte ancienne et à la langue hébraïque. Prenant pour base d'étude le texte du Hiérogrammate Horapollon, il décrit la valeur symbolique des animaux, des couleurs, des principaux symboles bibliques et les règles de leur composition ou de leur opposition. Le chapitre II étant entièrement construit sur le livre Hieroglyphica d'Horapollon nous avons placé, à la fin de cette édition, la traduction française intégrale de ce texte. Horapollon, ou Horus Apollon, était un philosophe d'Alexandrie de la seconde moitié du Ve siècle. L'étude d'Horapollon fait apparaître un mystère du langage sacré égyptien. Ce mystère consistait à mettre en rapport des objets dont les noms étaient plus ou moins équivoques et homophones, ce que l'on appelle paronomase. Ce mystère de la langue sacrée se reproduit également dans les écritures hiéroglyphiques et hébraïques
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 15/2/2019, 21:46
Accrochez vos ceinture, voici Fabre d'Olivet. Quel génie !
Fabre d’Olivet - le problème du langage - la traduction du Sépher
DE LA LANGUE HÉBRAÏQUE, COMPARÉE AU CHINOIS ET AU SANSCRIT.
L’hébreu renfermé dans le Sépher est le pur idiome des antiques Egyptiens. [...] C’est la langue d’un peuple puissant, sage, religieux ; d’un peuple contemplatif, profondément instruit dans les sciences morales, ami des mystères ; d’un peuple dont la sagesse et les lois ont été justement admirées. Cette langue, séparée de sa tige originelle, éloignée de son berceau par l’effet d’une émigration providentielle dont il est inutile de tenir compte en ce moment, devint l’idiome particulier du peuple hébreu ; et semblable à la branche féconde qu’un habile agriculteur, ayant transplanté sur un terrain préparé à dessein, pour y fructifier longtemps après que le tronc épuisé d’où elle sort a disparu, elle a conservé et porté jusqu’à nous le dépôt précieux des connaissances égyptiennes.
Mais ce dépôt n’a point été livré aux caprices du hasard. La Providence, qui voulait sa conservation, a bien su le mettre à l’abri des orages. Le livre qui le contient, couvert d’un triple voile, a franchi le torrent des siècles, respecté de ses possesseurs, bravant les
regards des profanes, et n’étant jamais compris que de ceux qui ne pouvaient en divulguer les mystères.
Ceci posé, revenons sur nos pas. J’ai dit que le chinois, isolé dès sa naissance, parti des plus simples perceptions des sens, était arrivé, de développements en développements, aux plus hautes conceptions de l’intelligence. C’est tout le contraire de l’hébreu : cet idiome séparé, tout formé d’une langue parvenue à sa plus haute perfection, entièrement composé d’expressions universelles, intelligibles, abstraites, livré en cet état à un peuple robuste, mais ignorant, est tombé entre ses mains de dégénérescence en dégénérescence, et de restriction en restriction, jusqu’à ses éléments les plus matériels ; tout ce qui était esprit y est devenu substance ; tout ce qui était intelligible est devenu sensible ; tout ce qui était universel est devenu particulier.
Le sanscrit, gardant une sorte de milieu entre les deux, puisqu’il était le résultat d’une langue faite, entée sur un idiome informe, s’est déployé d’abord avec une admirable promptitude ; mais après avoir, comme le chinois et l’hébreu, jeté ses fruits divins, il n’a pu réprimer le luxe de ses productions : son étonnante flexibilité est devenue la source d’un excès qui a dû entraîner sa chute. [ ]
Mais cette langue déploie dans les Védas une richesse économe. C’est là qu’on peut examiner sa flexibilité native et la comparer à la rigidité de l’hébreu, qui, hors l’amalgame de la Racine et du Signe,
ne souffre aucune composition ; ou bien à la facilité que laisse le chinois à ses mots, tous monosyllabiques, de se réunir ensemble sans se confondre jamais. Les beautés principales de ce dernier idiome résident dans ses caractères dont la combinaison symbolique offre comme un tableau plus ou moins parfait, suivant le talent de l’écrivain. On peut dire, sans métaphore, qu’ils peignent le discours. Ce n’est que par leur moyen que les mots deviennent oratoires. La langue écrite diffère essentiellement de la langue parlée. Celle-ci est d’un effet très médiocre et pour ainsi dire nul ; tandis que la première transporte le lecteur en lui présentant une suite d’images sublimes. Les caractères sanscrits ne disent rien à l’imagination, et l’oeil qui les parcourt n’y fait pas la moindre attention ; c’est à l’heureuse composition de ses mots, à leur harmonie, au choix et à l’enchaînement des idées, que cet idiome doit son éloquence. Le plus grand effet du chinois est pour les yeux ; celui du sanscrit est pour les oreilles. L’hébreu réunit les deux avantages, mais dans une moindre proportion. Issu de l’Egypte, où l’on se servait à la fois des caractères hiéroglyphiques et des caractères littéraux [Clem. Alex., Strom., L. V., Hérodot., L. II, 36.], il offre une image symbolique dans chacun de ses mots, quoique sa phrase conserve dans son ensemble toute l’éloquence de la langue parlée.
LA LANGUE HÉBRAÏQUE EST PERDUE ; DIFFICULTÉS DE LA RESTITUER.
En choisissant la langue hébraïque, je ne me suis dissimulé aucune des difficultés, aucun des dangers auxquels je m’exposais. Quelque intelligence de la Parole et des langues en général, et le mouvement inusité que j’avais donné à mes études, m’avaient convaincu dès longtemps que la langue hébraïque était perdue, et que la Bible que nous possédions était loin d’être l’exacte traduction du Sépher de Moïse. Parvenu à ce Sépher original par d’autres voies que celles des Grecs et des Latins, porté de l’orient à l’occident de l’Asie par une impulsion contraire à celle que l’on suit ordinairement dans l’exploration des langues, je m’étais bien aperçu que la plupart des interprétations vulgaires étaient fausses, et que, pour restituer la langue de Moise dans sa grammaire primitive, il me faudrait heurter violemment des préjugés scientifiques ou religieux que l’habitude, l’orgueil, l’intérêt, la rouille des âges, le respect qui s’attache aux erreurs antiques, concouraient ensemble à consacrer, à raffermir, à vouloir garder. [...]
Appuyons bien sur cette importante vérité : la langue hébraïque, déjà corrompue par un peuple grossier, et d’intellectuelle qu’elle était à son origine, ramenée à ses éléments les plus matériels, fut entièrement perdue après l’exil de Babylone. C’est un fait historique dont il est impossible de douter, de quelque scepticisme dont on fasse profession. La Bible le montre [Nehem., c. 8.] ; le Thalmud l’affirme [Thalm., Devot., c. 4.] ; c’est le sentiment des plus fameux rabbins ; Walton ne peut le nier ; le meilleur critique qui ait écrit sur cette matière, Richard Simon, ne se lasse point de le répéter. Ainsi donc, près de six siècles avant J.-C., les Hébreux, devenus les Juifs, ne parlaient ni n’entendaient plus leur langue originelle. Ils se servaient d’un dialecte syriaque, appelé Araméen, formé par la réunion de plusieurs idiomes de l’Assyrie et de la Phénicie.
LA VERSION DES SEPTANTE.
On ne peut douter que Ptolémée, fils de Lagus, malgré quelques violences qui signalèrent le début de son règne, et auxquelles il fut forcé par la conjuration de ses frères, ne fût un très grand prince. L’Egypte n’a point eu d’époque plus brillante. On y vit fleurir à la fois la paix, le commerce et les arts, et cultiver les sciences, sans lesquelles il n’est point de véritable grandeur dans un Empire. Ce fut par les soins de Ptolémée que s’éleva dans Alexandrie cette superbe bibliothèque que Démétrius de Phalère, auquel il en avait confié la garde, enrichit de tout ce que la littérature des peuples offrait alors de plus précieux. Depuis longtemps les Juifs s’étaient établis en Egypte. Je ne conçois pas par quel esprit de contradiction les savants modernes veulent absolument que, dans un concours de circonstances tel que je viens de le présenter, Ptolémée n’ait point eu la pensée qu’on lui attribue de faire traduire le Sépher pour le mettre dans sa bibliothèque [Joseph. Antiqu. Praef. Et L. XII, c. 2.]. Rien ne me paraît si simple. L’historien Josèphe est assurément très croyable sur ce point, ainsi que l’auteur du livre d’Aristée, malgré quelques embellissements dont il charge ce fait historique.
Mais l’exécution de ce dessein pouvait offrir des difficultés ; car on sait que les Juifs communiquaient difficilement leurs livres et qu’ils gardaient sur leurs mystères un secret inviolable. C’était même parmi eux une opinion reçue, que Dieu punissait sévèrement ceux qui osaient faire des traductions en langue vulgaire. Le Thalmud rapporte que Jonathan, après l’émission de sa paraphrase chaldaïque, fut vivement réprimandé par une voix du ciel, d’avoir osé révéler aux hommes les secrets de Dieu. Ptolémée fut donc obligé d’avoir recours à l’intercession du souverain pontife Eléazar, en intéressant sa piété par l’affranchissement de quelques esclaves juifs. Ce souverain pontife, soit qu’il fût touché par la bonté du roi, soit qu’il n’osât pas résister à sa volonté, lui envoya un exemplaire du Sépher de Moïse, en lui permettant de le faire traduire en langue grecque. Il ne fut plus question que de choisir les traducteurs. Comme les Esséniens du mont Moria jouissaient d’une réputation méritée de science et de sainteté, tout me porte à croire que Démétrius de Phalère jeta les yeux sur eux, et leur transmit les ordres du roi. Ces sectaires vivaient en anachorètes, retirés dans des cellules séparées, s’occupant, comme je l’ai déjà dit, de l’étude de la nature. Le Sépher était, selon eux, composé d’esprit et de corps : par le corps ils entendaient le sens matériel de la langue hébraïque ; par l’esprit, le sens spirituel perdu pour le vulgaire [Joseph, De Bello Jud., L. II, ch. 12. Phil., De vita contempl.]. Pressés entre la loi religieuse qui leur défendait la communication des mystères divins, et l’autorité du prince qui leur ordonnait de traduire le Sépher, ils surent se tirer d’un pas si hasardeux : car, en donnant le corps de ce livre, ils obéirent à l’autorité civile ; et en retenant l’esprit, à leur conscience. Ils firent une version verbale aussi exacte qu’ils purent dans l’acception restreinte et corporelle ; et pour se mettre encore plus à l’abri des reprochès de profanation, ils se servirent du texte et de la version samaritaine en beaucoup d’endroits, et toutes les fois que le texte hébraïque ne leur offrait pas assez d’obscurité. [.... ].
Telle est l’origine de la Bible. C’est une copie en langue grecque des écritures hébraïques, où les formes matérielles du Sépher de Moïse sont assez bien conservées pour que ceux qui ne voient rien au-delà n’en puissent pas soupçonner les formes spirituelles.
LA VERSION DES SEPTANTE ET LES PÈRES ; LA VULGATE.
Ceux des Pères dont les yeux n’étaient pas tout à fait fascinés, cherchaient des biais pour éluder les plus fortes difficultés. Les uns accusaient les Juifs d’avoir fourré dans les livres de Moïse des choses fausses et injurieuses à la Divinité ; les autres avaient recours aux allégories. Saint Augustin convenait qu’il n’y avait pas moyen de conserver le sens littéral des trois premiers chapitres de la Genèse sans blesser la piété, sans attribuer à Dieu des choses indignes de lui [August., Contra Faust. L. XXXII, 10. De Genes., Contr. Manich. L. II, 2.]. Origène avouait que si l’on prenait l’histoire de la création au sens littéral, elle est absurde et contradictoire [Origen, De philocal., p. 12.]. Il plaignait les ignorants qui, séduits par la lettre de la Bible, attribuaient à Dieu des sentiments et des actions qu’on ne voudrait pas attribuer au plus injuste et au plus barbare des hommes. [...]
Le dernier des Pères qui vit l’horrible défaut de la version des hellénistes, et qui voulut y remédier, fut saint Jérôme. Je rends une entière justice à ses intentions. Ce Père, d’un caractère ardent, d’un esprit explorateur, aurait remédié au mal, si le mal eût été de nature à céder à ses efforts. Trop prudent pour causer un scandale semblable à celui de Marcion, ou de Manès ; trop judicieux pour se renfermer dans de vaines subtilités comme Origène ou saint Augustin, il sentit bien que le seul moyen d’arriver à la vérité était de recourir au texte original. Ce texte était entièrement inconnu. C’était sur le grec, chose extraordinaire et tout à fait bizarre ! qu’on avait fait, à mesure qu’on en avait eu besoin, non seulement la version latine, mais la copte, l’éthiopienne, l’arabe, la syriaque même, et les autres.
Mais, pour recourir au texte original, il aurait fallu entendre l’hébreu. Et comment entendre une langue perdue depuis plus de mille ans ? Les Juifs, à l’exception d’un très petit nombre de sages auxquels les plus horribles tourments ne l’auraient pas arrachée, ne la savaient guère mieux que saint Jérôme. Cependant le seul moyen qui restât à ce Père était de s’adresser aux Juifs. Il prit un maître parmi les rabbins de l’école de Tibériade. A cette nouvelle, toute l’Eglise chrétienne jette un cri d’indignation. Saint Augustin blâme hautement saint Jérôme. Ruffin l’attaque sans ménagements. Saint Jérôme, en butte à cet orage, se repent d’avoir dit que la version des Septante était mauvaise ; il tergiverse ; tantôt il dit, pour flatter le vulgaire, que le texte hébraïque est corrompu, tantôt il exalte ce texte, dont il assure que les Juifs n’ont pu corrompre une seule ligne. Lorsqu’on lui reproche ces contradictions, il répond qu’on ignore les lois de la dialectique, qu’on ne sait pas que dans les disputes on parle tantôt d’une manière, et tantôt d’une autre, et qu’on fait le contraire de ce qu’on dit. Il s’appuie de l’exemple de saint Paul, il cite Origène. Ruffin le
traite d’impie, lui répond qu’Origène ne s’est jamais oublié au point de traduire l’hébreu, et que des Juifs ou des apostats seuls peuvent l’entreprendre. Saint Augustin, un peu moins emporté, n’accuse pas les Juifs d’avoir corrompu le texte sacré ; il ne traite pas saint Jérôme d’impie et d’apostat ; il convient même que la Version des Septante est souvent incompréhensible ; mais il a recours à la providence de Dieu [August., De doct. Christ.], qui a permis que ces interprètes aient traduit l’Ecriture de la manière qu’il jugeait être le plus à propos pour les nations qui devaient embrasser la religion chrétienne.
Au milieu de ces contradictions sans nombre, saint Jérôme a le courage de poursuivre son dessein ; mais d’autres contradictions, d’autres obstacles plus terribles l’attendent. Il voit que l’hébreu qu’il veut saisir lui échappe à chaque instant ; que les Juifs qu’il consulte flottent dans la plus grande incertitude ; qu’ils ne s’accordent point sur le sens des mots, qu’ils n’ont aucun principe fixe, aucune grammaire ; que le seul lexique enfin dont il puisse se servir est cette même version hellénistique qu’il a prétendu corriger. Quel est donc le résultat de son travail ? Une nouvelle traduction de la Bible grecque, faite dans un latin un peu moins barbare que les traductions précédentes, et confrontée avec le texte hébraïque sous le rapport des formes littérales. Saint Jérôme ne pouvait pas faire davantage. Eût-il pénétré dans les principes les plus intimes de l’hébreu ; le génie de cette langue se fût-il dévoilé à ses yeux, il aurait été contraint par la force des choses, ou de se taire, ou de se renfermer dans la version des hellénistes. Cette version, jugée le fruit d’une inspiration divine, dominait les esprits de telle sorte qu’il fallait se perdre comme Marcion, ou la suivre dans son obscurité nécessaire.
Voilà quelle est la traduction latine qu’on appelle ordinairement la Vulgate.
Le Concile de Trente a déclaré cette traduction authentique, sans néanmoins la déclarer infaillible ; mais l’Inquisition l’a soutenue de toute la force de ses arguments, et les théologiens de tout le poids de leur intolérance et de leur partialité. [...]
Il est impossible de sortir jamais de ce cercle vicieux si l’on n’acquiert une connaissance vraie et parfaite de la langue hébraïque. Mais comment acquérir cette connaissance ? Comment ? En rétablissant cette langue perdue dans ses principes originels ; en secouant le joug des hellénistes ; en reconstruisant son lexique, en pénétrant dans les sanctuaires des Esséniens ; en se méfiant de la doctrine extérieure des Juifs ; en ouvrant enfin cette arche sainte, qui, depuis plus de trois mille ans, fermée à tous les profanes, a porté jusqu’à nous, par un décret de la Providence divine, les trésors amassés par la sagesse des Egyptiens.
LE SÉPHER.
Fils du passé et gros de l’avenir, ce livre, héritier de toute la science des Egyptiens, porte encore les germes des sciences futures. Fruit d’une inspiration divine, il renferme en quelques pages et les éléments de ce qui fut, et les éléments de ce qui doit être. Tous les secrets de la nature lui sont confiés. Tous. Il rassemble en lui, et dans le seul Beraeshit, plus de choses que tous les livres entassés dans les bibliothèques européennes. Ce que la Nature a de plus profond, de plus mystérieux, ce que l’esprit peut concevoir de merveilles ; ce que l’intelligence a de plus sublime, il le possède. Faut-il porter sur le voile qui le couvre une main téméraire ?
L’INITIATION ÉGYPTIENNE ET MOÏSE.
Les religions antiques, et celle des Egyptiens surtout, étaient pleines de mystères. Une foule d’images et de symboles en composaient le tissu : admirable tissu 1 ouvrage sacré d’une suite non interrompue d’hommes divins, qui, lisant tour à tour, et dans le livre de la Nature, et dans celui de la Divinité, en traduisaient en langage humain le langage ineffable. Ceux dont le regard stupide, se fixant sur ces images, sur ces symboles, sur ces allégories saintes, ne voyaient rien au-delà, croupissaient, il est vrai, dans l’ignorance ; mais leur ignorance était volontaire. Dès le moment qu’ils en voulaient sortir, ils n’avaient qu’à parler.
Tous les sanctuaires leur étaient ouverts ; et s’ils avaient la constance et la vertu nécessaire, rien ne les empêchait de marcher de connaissance en connaissance, de révélation en révélation, jusqu’aux plus sublimes découvertes. Ils pouvaient, vivants et humains, et suivant la force de leur volonté, descendre chez les morts, s’élever jusqu’aux dieux, et tout pénétrer dans la nature élémentaire. Car la religion embrassait toutes les choses. [...]
Voilà quelle était la situation des choses en Egypte, lorsque Moïse, obéissant à une impulsion spéciale de la Providence, marcha dans les voies de l’initiation sacerdotale, et déployant une constance que le seul Pythagore eut peut-être depuis, subit toutes les épreuves, surmonta tous les obstacles, et bravant la mort présentée à chaque pas, parvint à Thèbes au dernier degré de la science divine. Cette science, qu’il modifia par une inspiration particulière, il la renferma toute dans le Beraeshit ; c’est-à-dire dans le premier livre de son Sépher, réservant les quatre livres suivants à servir comme de sauvegarde à celui-là, en donnant au peuple qui en devait être le dépositaire, des idées, des institutions et des lois, qui le distinguassent essentiellement de tous les autres peuples, en le frappant d’un caractère indélébile.
Ce que j’appelle la Cosmogonie de Moïse est compris dans les dix premiers chapitres du Berceshit, le premier des cinq livres du Sépher. Ces dix chapitres forment une espèce de décade sacrée, où chacun des dix chapitres porte le caractère de son nombre, ainsi que je
le montrerai... Ces dix chapitres qui renferment un tout, et donc le nombre indique le sommaire, me prouvent que la science des nombres était cultivée longtemps avant Pythagore, et que Moïse, l’ayant apprise des Egyptiens, s’en servit dans la division de son ouvrage.
LA TRADUCTION DE FABRE EST UNE OEUVRE LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE.
J’ai donc traduit la Cosmogonie de Moïse en littérateur, après avoir restitué en grammairien la langue dans laquelle cette cosmogonie est écrite dans son texte originel.
Ainsi, ce n’est pas pour les théologiens que j’ai écrit, mais pour les littérateurs, pour les gens du monde, pour les savants, pour toutes les personnes curieuses de connaître les mystères antiques, et de voir jusqu’à quel point les peuples qui nous ont précédés dans la carrière de la vie, avaient pénétré dans le sanctuaire de la nature, et dans celui de la science. [...]
Ma traduction de la Cosmogonie de Moïse ne doit donc être considérée que comme un ouvrage littéraire, et nullement comme un ouvrage théologique. Je n’ai point prétendu qu’elle commandât la foi de personne, et encore moins qu’elle pût l’affliger.
AVERTISSEMENT AUX RÉFORMÉS.
Je pense, quel que soit d’ailleurs le sort de mon livre, que ce ne sera pas du côté des chrétiens réformés, luthériens ou calvinistes, que je trouverai des détracteurs. Car, quel est, en Allemagne, en Angleterre ou ailleurs, le protestant un peu instruit des motifs de la réformation, qui n’ait appris de bonne heure à peser les autorités et à les apprécier à leur juste valeur ? Quel est le disciple de Luther ou de Calvin qui ne sache qu’une version quelconque du Sépher ne peut jamais faire règle en matière de foi, et dans aucun cas, ne doit usurper la place du texte original, pour se faire suivre de préférence ? S’il prétendait le contraire, ne nierait-il pas le principe fondamental de sa secte, et n’en désavouerait-il pas les auteurs ? Qu’ont dit Luther, Zwingle, Calvin, et avant eux Jean Huss, Wiclef et Bérenger ? que l’Ecriture seule était et devait être la règle de la foi ; et que tout homme d’un entendement sain, d’un esprit juste, en devenait le légitime interprète, après s’être mis par ses études en état de l’être, ou lorsque Dieu avait daigné lui en accorder l’intelligence. Or, de quelle Ecriture parlaient ces promoteurs de la réforme, ces fiers antagonistes de l’autorité sacerdotale ? était-ce de l’Ecriture des hellénistes, ou de celle de saint Jérôme ? non pas, assurément, mais de l’Ecriture originelle : et cela est si vrai que, suspectant avec juste raison ces copies imparfaites d’avoir été légèrement approuvées, ils entreprirent presque tous une traduction nouvelle du texte. S’ils ne réussirent pas dans les interprétations qu’ils donnèrent du Sépher, c’est que les moyens, et non la volonté, leur manquèrent pour cela... Qu’ils aient réussi ou non, il n’importe. Ils l’ont tenté, c’est assez pour justifier mes efforts aux yeux des réformés ; et c’est tout ce que j’ai prétendu faire.
AVERTISSEMENT AUX CATHOLIQUES.
Que, si parmi le sacerdoce catholique il se trouvait des hommes assez judicieux pour considérer, dans cet ouvrage purement littéraire, ce qu’il pourrait avoir d’utile à la morale et à la religion en général, et qui, prêts à recevoir la vérité si elle leur était démontrée, n’attendissent qu’une autorité légale qui les déterminât à examiner ; je pourrais les satisfaire : car ce n’est point faute d’armes que j’évite les controverses, mais faute de goût. Voici deux autorités qu’ils ne récuseront pas. La première est de saint Paul, le plus savant des apôtres : elle prouve que, déjà de son temps, c’était une opinion reçue que les Juifs n’entendaient plus le texte du Sépher, n’ayant pas la force de soulever le voile que Moïse avait étendu sur sa doctrine.
La seconde est de saint Augustin, le plus instruit des Pères de l’Eglise. Elle sert de preuve à ma traduction entière, en donnant aux deux premiers versets du Beraeshit, exactement le même sens que moi ; sens tout à fait opposé à la Vulgate, et dont le reste découle irrésistiblement.
« C’est Dieu, dit l’apôtre, qui nous a rendus capables d’être les ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit.... Aussi, remplis d’un tel espoir, nous parlons très ouvertement et ne faisons pas comme Moïse qui se couvrait le visage d’un voile, afin que les enfants d’Israël ne comprissent pas le mystère de ce qui est abrogé ; mais leurs pensées se sont endurcies, car, jusqu’à ce jour, ce même voile demeure sans être levé sur le texte de l’ancienne alliance quoique abrogée en Christ ; et tandis qu’aujourd’hui même on leur lit Moïse, ce voile reste étendu sur leur coeur » ... [Epist. Corinth., II, ch. 3.]
Saint Augustin, examinant la question de la création, dans son livre de la Genèse, contre les Manichéens, s’exprime ainsi : « Il est dit : dans le principe, Dieu fit le ciel et la terre ; non pas que cela fut en effet, mais parce que cela était en puissance d’être ; car il est écrit que le ciel fut fait ensuite. C’est ainsi que, considérant la SEMENCE d’un arbre, nous disons qu’il y a là des racines, un tronc, des rameaux, le fruit et les feuilles ; non pas que toutes ces choses y soient formellement, mais virtuellement et destinées à en éclore. De même, il est dit : dans le principe, Dieu fit les cieux et la terre ; c’est-à-dire la semence du ciel et de la terre ; puisque la matière du ciel et de la terre était alors dans un état de confusion. Or, comme il était certain que de cette matière devaient naître le ciel et la terre, voilà pourquoi cette même matière était déjà potentiellement appelée le ciel et la terre ... » [August. L. I, c. 3, num. 11.]
IL EST TEMPS D’OPÉRER UNE SYNTHÈSE NOUVELLE.
Les temps ne sont plus où les vérités les plus simples ne pouvaient se montrer sans voiles. Les sciences physiques et mathématiques ont fait, parmi nous, des pas tellement grands ; elles ont mis tellement à découvert les ressorts secrets de l’Univers, qu’il n’est plus permis aux sciences morales et métaphysiques de se traîner à leur suite couvertes des langes de l’enfance. Il faut que l’harmonie, rompue entre ces deux branches principales des connaissances humaines, se rétablisse. C’est que les savants, appelés à connaître la Nature dans son double sanctuaire, doivent essayer de faire, avec la prudence et les ménagements nécessaires ; car toute divulgation a des bornes qu’il faut savoir respecter. [...]
Grâce à la traduction que je donne du Sépher, Moïse ne sera plus l’écueil de la raison et l’épouvante des sciences naturelles. On ne verra plus dans sa Cosmogonie ces contradictions choquantes, ces incohérences, ces images ridicules, qui fournissaient des armes si terribles à ses ennemis. On ne verra plus en lui un homme borné, prêtant à l’Etre des êtres les vues et les passions les plus étroites, refusant à l’homme son immortalité, et ne parlant jamais que de l’âme qui s’écoule avec le sang ; mais un sage, initié dans tous les mystères de la Nature, réunissant aux lumières positives qu’il a puisées dans les sanctuaires de Thèbes, les lumières de sa propre inspiration. Si le naturaliste l’interroge, il trouvera dans son ouvrage les observations accumulées d’une suite incalculable de siècles et toute la physique des Egyptiens résumée en peu de mots : il pourra comparer cette importante physique à celle des modernes, et juger en quoi l’une ressemble à l’autre, la surpasse ou lui est inférieure. Le métaphysicien n’aura rien à lui opposer, puisque la métaphysique n’est point née parmi nous. Mais c’est le philosophe surtout qui découvrira dans son livre des analogies dignes de sa curiosité. S’il le veut bien, ce livre deviendra dans ses mains un véritable Critérium, une pierre de touche, au moyen de laquelle il pourra reconnaître, dans quelque système de philosophie que ce soit, ce que ce système renferme de véritable ou de faux. Il y trouvera enfin ce que les philosophes ont pensé de plus juste ou de plus sublime, depuis Thalès et Pythagore jusqu’à Newton et Kant.
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Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 18:01
Extrait :
De saisissantes nouvelles preuves découvertes par le Professeur Douglas Petrovich pourraient changer la façon dont le monde appréhende les origines de l’alphabet et la première écriture Biblique. Comme il fallait s’y attendre, ses propositions controversées ont déclenché une réelle Polémique.
Alors, l’alphabet Hébreu a-t-il été développé depuis le Phénicien ou bien est-ce l’inverse ? Les formes les plus anciennes d’alphabet (Proto-Sinaïtique et Proto-Cananéen) peuvent-elles être aussi simplement considérées comme « Proto-Hébreu » et cette forme primitive d’alphabet peut-elle être le véritable » premier alphabet du monde » ? Cette forme la plus ancienne d’Hébreu peut-elle s’être répandue à travers la région et être devenue ce qui est maintenant connu comme le Phénicien ou Paleo-Hébreu ?
Le courant majoritaire des chercheurs ne va pas dans ce sens, s’appuyant sur l’idée que la seule chose que l’on peut affirmer avec certitude c’est que ces écritures alphabétiques sont sémitiques et que l’Hébreu n’est que l’une des variétés des nombreux langages sémitiques en usage à cette époque.
Cependant, en 1999 John et Deborah Darnell firent une découverte passionnante qui relança le débat dans un lieu appelé Wadi el-Hol en Moyenne Egypte . Il s’agit d’inscriptions alphabétiques qui apparaissent comme un système hybride entre symboles hiéroglyphiques et symboles alphabétiques. Une fois de plus est confirmée l’idée du passage direct des hiéroglyphes aux écritures sémitiques. La surprise de cette découverte vient du fait que ces écritures datent de la 12ème dynastie qui, en termes conventionnels, correspondent aux alentours de 1850 av JC.
Ces faits incontestables encouragèrent davantage de savants à revenir à l’idée que ces écrits anciens étaient liés au séjour des Israélites en Egypte. L’égyptologue David Rohl a d’ailleurs émis la théorie que l’élément décisif a pu venir de Joseph pendant sa période de pouvoir en Egypte et que ce système a pu donc être développé ensuite par Moïse lui permettant ainsi d’écrire ce qui deviendra les cinq premiers livres de la Bible au Mont Sinaï.
Rohl a écrit ce qui suit :
« … il fallait les compétences multilingues d’un Prince d’Egypte Hébreu éduqué pour faire de ces premiers simples graffitis une écriture fonctionnelle, capable de transmettre des idées complexes et un narratif courant. Les Dix Commandements et les Lois de Moïse furent écrites en Proto-Sinaïtique. Le prophète de Yahweh – qui maitrisait à la fois la littérature épique égyptienne et mésopotamienne – n’a pas été seulement le père fondateur du Judaïsme, du Christianisme et, à travers la tradition coranique, de l’Islam, mais aussi le géniteur des écritures alphabétiques Hébraique, Cananéenne, Phénicienne, Grecque et donc de l’alphabet occidental moderne. »
David Rohl (2002) Le testament perdu, page 221.
Cependant, ces assertions n’ont pas modifié la position de la plupart des savants qui considèrent qu’il n’y a pas assez de preuves spécifiques pour déplacer ces écritures alphabétiques anciennes de la catégorie « Sémitique » à celle de « Hébraïque ».
Arrive alors Douglas Petrovitch et ses revendications , il apporte de nouvelles et multiples preuves spécifiques attendues dans ce dossier afin de le réouvrir . Ce qu’il a exactement trouvé et ce que sont quelques-unes des premières réactions seront le sujet de la seconde partie de cet article dans le « Thinker Update » de la semaine prochaine.
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boulo
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 18:26
Bien d'autres chercheurs ont revendiqué l'antériorité de l'hébreu mais la communauté scientifique a fait la sourde oreille jusqu'à présent .
Fernad Crombette se faisait fort de lire la Genèse en utilisant le copte ( égyptien ancien ) .
Il avait élaboré un mini-lexique d'hiéroglyphes assez différent de celui de Champollion .
Il estimait aussi que l'hébreu était une démocratisation des hiéroglyphes égyptiens , attribuable au vice-roi Joseph .
Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 19:32
Merci Boulo. Pouvez-vous nous donner les références de l'ouvrage où il développe cette hypothèse ?
Pierre Lacour (Essai sur les hiéroglyphes égyptiens, Fragmens, Bordeaux, André Brossier, 1821), ouvrage dans lequel l’auteur imagine certes l’hébreu en langue mère mais la présente comme une langue égyptienne exilée.
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Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 19:38
Autres sources pour les lecteurs, les frères Sabbah:
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prinu
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 21:47
Ce sont des theses osées parmis d’autres.
Si la technique de datation par le carbone 14, grâce à de récents progrès, permet désormais des datations précises[5], elle n'est cependant applicable ni aux inscriptions gravées sur la pierre, ni aux inscriptions gravées sur des poteries, parce que ces matériaux ne comportent ni l'un ni l'autre du carbone dans leur composition. Pour cette raison, la datation des inscriptions et des ostraca est toujours beaucoup plus délicate et beaucoup moins précise que la datation d'un site, sauf quand le contenu du texte fournit par lui-même une date précise.
L'ostracon de Khirbet Qeiyafa, découvert en juillet 2008 par l'équipe de Yosef Garfinkel[6] pourrait selon H. Misgav[7] puis Émile Puech[8] être la plus ancienne inscription connue en hébreu ancien mais cette interprétation est contestée[9]. Il a été trouvé sur le site de Khirbet Qeiyafa, une ville fortifiée de la Shéphélah (« bas pays »), entre les hautes terres à l'est et la plaine côtière à l'ouest, près de Bet Shemesh, dans une strate datée du XIe ou xe siècle (entre -1050 et -970, selon des mesures au carbone 14). L'ostracon lui-même n'est pas daté. La poterie trapézoïdale mesure 15 cm sur 16,5 cm[6]. et comporte cinq lignes de texte.
Trois inscriptions ont été retrouvées à Tel Rehov (xe et ixe siècles)[10].
Ni le Calendrier de Gezer (inscription lithographique, -1000) ni l'Abécédaire de Zayit (-1000) ne constituent des traces attestées de l'usage de l'hébreu ancien.
Ce n'est pas au xe siècle mais seulement deux siècles plus tard[11] qu'apparaissent, dans la région de Jérusalem, les signes d'un usage généralisé de l'écriture. Toute une série d'études le montre clairement : pour l'introduction de l'écriture voir Jamieson-Drake[12], pour l'écriture sur ostraca voir Sass[13] et Renz[14], pour l'impression des sceaux voir Avigad et Sass[15]. Rien de cela n'existe deux siècles plus tôt dans la Jérusalem de Salomon.
Le nombre d'ostraca (morceaux de matériaux sur lesquels on a écrit ou dessiné) trouvés en Juda augmente considérablement, de façon soudaine, à partir de -800 : c'est cette soudaine croissance qui atteste, sans ambiguïté, que la population du royaume de Juda apprend à lire l'hébreu dès -800. Dans le royaume d'Israël, à Samarie, on a retrouvé un grand nombre d'ostraca attestant qu'il existe déjà une solide organisation bureaucratique sous les Omrides (-900), avec un usage à grande échelle de l'écriture. De plus, les jarres omrides de vin et d'huile d'olive portent des indications sur la provenance des produits, destinées à être lues par tous ceux qui les utilisent. L'archéologie démontre ainsi que le royaume d'Israël s'alphabétise un siècle avant le royaume de Juda. Selon Monica Rector[16], « Les écritures alphabétiques ont sur les autres systèmes l'avantage de ne faire appel qu'à un petit nombre de signes [...] Il existe toutefois une relation entre l'effort que demande l'apprentissage d'un système de signes et son utilisation. [...] [C]ette simplification de l'apprentissage se traduit par un surcroît de travail au stade de l'utilisation [...] [C]'est alors la longueur des mots écrits qui augmente. »
L'araméen (Aram est la Syrie) est introduit via Babylone et la Perse et son usage en Juda est attesté vers -600. Une des inscriptions en araméen les plus anciennes qui ait été retrouvée[17] semble être la Stèle de Tel Dan, postérieure à -1000 (son écriture en araméen dérive du phénicien). Les premiers textes bibliques (en araméen) qui ont été retrouvés sont datés de -300 (les manuscrits de la Mer Morte s'échelonnent entre -300 à +100) —
Les sons supposés etre égyptiens , peuvent s’apparenter a nombre d’ecritures sans liens. ainsi la metttre S vient de la forme du serpent, et a force d’imagination nombreuses ecritures peuvent s’inventer decouler des hieroglyphes.. ou autres. l’hebreux ancien decoulerait du phenicien. le succes ( et la hargne) moderne des textes voulant imposer l’origine egyptienne, est surtout motivée par la volonté de theses de chercheurs arabes voulant faire croire que les juifs descendent des egyptiens, theses surtout promues par des historiens arabes voulant demontrer qu’il n’existe pas de peuple juif, et donc nier les droit au peuple juif d’avoir un état qui lui soit propre. c’est la doxa des scientifiques arabes.
le fait est qu’un fameux leader juif mis en esclavage comme tout le peuple juif ainsi sue des steles egyptiennes au Caire et au Louvre le demontrent a force de sagesse, est devenu proche conseillé d’un pharaon et a eu sa pyramide.. sur la quelle est gravée .. le debut de l’ancien testament !
Du pain béni pour tenter de demontrer que les juifs n’existent pas dans la doxa arabe d’état, et donc que leur place est en egypte et non en palestine romaine.
seulement voila ce sont toutes des theses osees. il n’y a aucune certitude dans aucun sens,
Dans les revues serieuses, l’opinion majoritaire est une ecriture f’origine phenicienne. Et avant: point d’ecriture connue. Mystere. Etre realiste c’est penser qu’aux memes epoques, les habitudes se Melangent et sont multiples.
ainsi, le dictionnaire francais a desormais des anglicismes, des mots asiatiques, chinois et on s’eloigne parfois du latin ou du grec.. Dans l’antiquité il y a eu surement des melanges, des habitudes prises d’esclaves sur leurs maitres, apres des conquetes etc. mefiez vous des modes recentes. et de ceux qui partent des resultats motivés par l’ideologie pour en decouler les hypotheses qui conviennent a leur logique pour arriver au resultat souhaité.
les hebreux avaient aussi plusieurs langues celle du petit peuple. comme l’araméen celle des responsables religieux
les egyptiens et d’autres peuples aussi
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 22:09
Quels scientifiques arabes soutiennent cette hypothèse ? Avez-vous des références ? Ça m'intéresse. J'ai l'impression que contrairement à ce que vous dites, cette hypothèse est plutôt flatteuse pour Israël. Être héritier de l'Égypte antique ce n'est pas rien ... c'est même extraordinaire. Il suffit de voir les attaques que reçoit Roger Sabbah de la part des musulmans et des africains ... Pour le moment les sources citées ici sont toutes d'auteurs occidentaux chrétiens et d'un juif. (From my tel)
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 16/2/2019, 22:56
Prinu, expliquez-moi pourquoi le célèbre site JFORUM reprend cette théorie ? Pourquoi donc ? Sont-ils arabes ?
Aujourd’hui, de nouvelles preuves qui pourraient tout changer ont été annoncées par le Professeur Douglas Petrovitch, un archéologue, épigraphe et professeur d’études d’Egypte Antique à l’Université Wilfrid Laurier à Waterloo, au Canada. L’épigraphie est l’étude des inscriptions, elle consiste à en faire des classifications et à rechercher les plus infimes distinctions entre les différents systèmes d’écriture tout en définissant leur signification et le contexte culturel dans lequel elles ont été écrites Les Hiéroglyphes égyptiens, furent utilisés comme base pour créer 22 lettres alphabétiques représentants les sons consonnes constituant l'hébreu.
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Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 17/2/2019, 08:48
Pignon a écrit:
Quels scientifiques arabes soutiennent cette hypothèse ? Avez-vous des références ? Ça m'intéresse. J'ai l'impression que contrairement à ce que vous dites, cette hypothèse est plutôt flatteuse pour Israël. Être héritier de l'Égypte antique ce n'est pas rien ... c'est même extraordinaire. Il suffit de voir les attaques que reçoit Roger Sabbah de la part des musulmans et des africains ... Pour le moment les sources citées ici sont toutes d'auteurs occidentaux chrétiens et d'un juif. (From my tel)
Nous pouvons y ajouter, Israël Finkelstein professeur d'archéologie à l'université de Tel-Aviv et Shlomo Sand, professeur d'histoire dans la même université.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 14:42
Dans cet ouvrage, Jérôme Peignot valide cette hypothèse, Moïse est "l'inventeur" de l'alphabet, l'hébreu est issu des hiéroglyphes, le phénicien également. Mais selon son hypothèse le phénicien est issu de cet alphabet mosaïque.
L'alphabet protosinaïtique Il est hypothétiquement dérivé des hiéroglyphes égyptiens : plus de la moitié des signes peuvent être mis en relation avec leur prototype égyptien. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alphabet_protosinaïtique
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 15:43
Et que penser de l'origine des hiéroglyphes mayas ?
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 15:51
Rien à voir avec notre civilisation judéo-chrétienne FY
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 15:56
Qu'est-ce que tu en sais ? les mayas écrivaient en hiéroglyphe comme les égyptiens et ils construisaient des pyramides comme les égyptiens.
Alors pourquoi, n'y aurait-il pas de lien ? et comme on évoque un possible lien entre les hébreux et les égyptiens, alors, pourquoi pas un lien entre les mayas et les hébreux ?
Mister be
Messages : 17200 Inscription : 11/02/2011
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 16:03
Montre moi dans notre écriture et notre langue des signes des hiéroglyphes mayas… Les hébreux ont cohabité avec les Egyptiens et ont fait des alliances...pas avec les Mayas! Question de géographie
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Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 16:23
florence_yvonne a écrit:
Et que penser de l'origine des hiéroglyphes mayas ?
Ne compliquons pas. Les mayas et les égyptiens ainsi que les chaldéens ont une origine commune, c'est certain. Ce qui est très intéressant c'est le passage du hiéroglyphe/hiératique/démotique au système alphabétique, il est vraisemblable que ce soit Moïse l'auteur avec la participation de Dieu. Pour les Hébreux l'alphabet est sacré/divin, pour les arabes également mais l'alphabet hébreu précède celui des arabes. ALPHA-BET signifie alef-bet deux lettres hébraïques .
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Invité Invité
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 17:16
Est-ce que les égyptiens pratiquaient le sacrifice humain ?
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 17:33
Non, grâce ou à cause du "rite sacrificiel" d'Osiris cf. sa passion & résurrection.
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Croquin83
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 19:11
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
je suis tombé sur ça en cherchant exactement ce que vous avez écrit, la première source, très bien écrit, intéressant et lisible (ok Pignon je viens de remarque le même lien de votre part plus haut, scusi) :
il y a quelque temps.. j'aurai peut-être crié au scandale ou j'aurai peut-être baragouiné un truc pour dire que vous écrivez de la m.. perhaps.
pourquoi pas, d'ailleurs ça ne change rien, tous les langages évolues avec le temps en contact avec d'autres plus ou moins entrelacé, hors nous savons que les juifs ont longtemps été esclave des égyptiens.
une affirmation qui mettrait peut-être un coup à la fierté de juifs, je ne sais pas, un juif énervé pourrait me le confirmer svp ?
Croquin83
Messages : 5685 Inscription : 01/07/2017
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 19:35
florence_yvonne a écrit:
Est-ce que les égyptiens pratiquaient le sacrifice humain ?
non comme Pignon, je ne pense pas, jamais entendu parler personnellement.
en revanche les phéniciens pratiquaient des sacrifices humains, notamment sur des bébés (d'humains comme d'animaux d'ailleurs), ils étaient un peu.. enfin un peu spécial !
ils ont côtoyé les juifs, un peu plus haut sur ce fil quelqu'un a suggéré que l'hébreux est plutôt rapport avec le phénicien (enfin pas a cause des sacrifices j'osent espérer !).
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 26/7/2019, 19:36
Croquin83 a écrit:
Pignon a écrit:
L’écriture hébraïque descendrait des hiéroglyphes égyptiens.
je suis tombé sur ça en cherchant exactement ce que vous avez écrit, la première source, très bien écrit, intéressant et lisible :
il y a quelque temps.. j'aurai peut-être crié au scandale ou j'aurai peut-être baragouiné un truc pour dire que vous écrivez de la m.. perhaps.
pourquoi pas, d'ailleurs ça ne change rien, tous les langages évolues avec le temps en contacte avec d'autres plus ou moins entrelacé, hors nous savons que les juifs ont longtemps été esclave des égyptiens.
une affirmation qui mettrait peut-être un coup à la fierté des juifs, je ne sais pas, un juif énervé pourrait me le confirmer svp ?
Oui, Moïse est certainement le responsable/auteur du passage/transformation du hiéroglyphique à l'alphabet. C'est phénoménal ... regarde : "Ces différents éléments amènent à supposer que Moïse est à l'origine de l'invention de l'alphabet" https://www.info-bible.org/histoire/alphabet.htm
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 27/7/2019, 14:31
J'ai lu un article disant que Moïse n'avait jamais été hébreux.
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 27/7/2019, 16:23
Abraham était Sumérien, puisqu'il est parti de Sumer. Juste un indice .. après faut faire des recherches
Ruper
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 27/7/2019, 20:15
Nathalie2 a écrit:
Abraham était Sumérien, puisqu'il est parti de Sumer. Juste un indice .. après faut faire des recherches
Il est considéré comme l'ancêtre des hébreux.
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Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 03:31
Les origines de l’alphabet font aujourd’hui encore l’objet d’un intense débat entre spécialistes. La tradition classique faisait remonter l’invention de l’alphabet aux Phéniciens (Phoinikeia grammata), qui l’auraient transmis aux Grecs, lesquels l’auraient à leur tour perfectionné et adapté à leurs besoins avant de le diffuser dans tout le monde antique (voir chap. IV, § I, 1). Les spécialistes s’accordent aujourd’hui sur deux points essentiels : l’invention du système alphabétique doit être mise au crédit de populations sémitiques, très probablement cananéennes ; ces populations détournèrent, pour l’adapter à leur langue, l’écriture égyptienne. En revanche, les avis divergent sur d’autres points : le lieu où ce procédé s’opéra (le pays de Canaan, la vallée du Nil ou le Sinaï), le type d’écriture qui fut pris pour modèle (hiéroglyphique ou hiératique) et la part jouée par l’écriture égyptienne dans l’invention de l’alphabet
Jean Winand est un égyptologue belge. Il est maître de recherches honoraire du Fonds national de la recherche scientifique, et professeur ordinaire à l'Université de Liège, où il dirige le service d'égyptologie
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 15:00
Ruper a écrit:
Nathalie2 a écrit:
Abraham était Sumérien, puisqu'il est parti de Sumer. Juste un indice .. après faut faire des recherches
Il est considéré comme l'ancêtre des hébreux.
On parle de l'écriture, pas de considérations diverses.
Genre de posts qui ne sert à rien.... encore.
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 15:08
Pour commencer vraiment en autonomie, sans prendre les idées d'un tel ou telle
Je crois plutôt que l'écriture hébraïque a commencé avec Joseph, ce qui semble beaucoup plus logique, et il faut savoir que
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 15:10
Adam et Eve serait inspiré d'une parabole sumérienne... or Abraham venait de Sumer.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 16:10
L'avis de Frank Lalou https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Frank_Lalou
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 28/7/2019, 16:31
Pas vraiment, bizarrement, les gens n'avaient aucun problème pour communiquer, comme s'ils parlaient la même langue
Dans la bible, je veux dire..... les gens raisonnent comme s'ils vivaient aujourd'hui avec des frontières délimitées.
prinu
Messages : 8742 Inscription : 28/02/2012
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 4/11/2019, 09:32
Aucune étude sérieuse ne lie l’hébreu à l’égyptien ( hiéroglyphique), sinon à se tirer par les cheveux avec des méthodee qui trouvent tout autant des origines égyptiennes au breton ou au népalais.. Les ouvrages qui s’évertuent à le faire sont rejetés par les spécialistes.
Les spécialistes prennent plus au sérieux les liens avec le phénicien. Cependant il n’y a absolument aucune certitudes. A jouer avec les sons ou avec le graphismes , on arrive a démontrer n’importe quoi sans preuve, si on sait à l’avance ou l’on veux arriver.
Alors pourquoi certains sites tiennent à mettre cette supposition en avant ? Et bien parcequ’ils savent à l’avance ou ils veulent arriver. on note que les sites internet qui propagent ces suppositions ont en commun un interet idéologique moderne, et ne sont pas mus par le gout de l’histoire.
En analysant ces sites ou leurs administrateurs, on trouve généralement des idéaux marxistes, ou des idéaux pro-islamistes ou Anti-occidentaux ou voulant nier le récit de l’ancien testament, nier l’eslavage des juifs par les egyptiens, et les mêmes sites vont nier l’emplacement géographique du temple de Jérusalem, plusieurs fois détruit et reconstruit, malgré les preuves archéologiques scientifiques de son emplacement, et les découvertes d’éléments de culte juif et des templiers, sous le mont-du temple. etc..
C’est ce genre d’information qu’on trouve dans les rubriques sciences et histoires, de sites d’extrême-droite ou d’extrême-gauche ( si ces deux expressions ont un sens, puisqu’on traite d’extrême-droite des formations radicales socialistes ou difficiles à classer) trés suivis par des islamistes francophones. Notamment dans des sites de la mouvance alain Soral, Dieudonné, etc.. Qui ont en commun une passion, rassembler tout ce qui peux nier le recit de l’ancien testament et de la bible, tout liens des juifs avec Jèrusalem ou la Judée, et nier l’existence d’un peuple juif. Egalité et Reconciliation., le site du fasciste alain soral, cite en exemple et prone la lecture du même livre, que loup écossais conseille ici.
C’est donc assez obsessionnel.
Et comme par hazard, loup ecossais est grand fan des lectures du site d´alain soral, en donne souvent des liens avec des textes complotistes antijuifs, dans le forum Et il a défendu dans le forum, Goebbels en analysant les interrogatoires du procés de Nuremberg.
Il vaux donc mieux lire des études mieux reconnues par des experts qui n’ont pas des idées derrière la tête.
Tout ce qu’on sait, c’est que les suppositions n’ont donné aucune certitude. Cependant, au fil du temps, on a quantité de découvertes archéologiques en Israël qui rejoignent le récit de la bible et de nombreuses fouilles sont en chantier. Cependant dés qu’on étudie les passages bibliques parlant de pharaon , on se heurte à quantité de problèmes chronologiques. On le serais à moins sachant que le récit oral ne peux etre aussi fiable que quand il devient écrit, réécrit ..
Concluons: Selon ce livre, Les principaux personnages bibliques Abraham, Joseph, Aaron, Moïse, Josué..
seraient ainsi des pharaons:
Akhenaton, Horemheb, Aÿ, Ramsès 1er, Séthy 1er
Basée sur un important faisceau de comparaisons inter-culturelles, cette thèse est attaquée pour absence de scientificité. Mais l’histoire n’est pas une science. La stèle de Mérenptah, faisant mention gravée des hébreux, n'est pas mentionnée. Il aurait pu l'être puisque l'autre face de la stèle est justement une stèle d'Akhenaton. Prétendre que le pharaon Séthi I er est Josué, que Moïse est Ralsés I er , que Aaron est Horemheb, a rendu cette thèse très discutable. quand à dire que ces théses sont des foutaises pour vendre des livres, je franchis allégrement le pas.
Deux savants et experts renommés font une grande découverte:
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 4/11/2019, 10:19
Le phénicien/hébreu derive bien du protosinaïtique qui s'est formé à partir des hiéroglyphes égyptiens.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alphabet
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 4/11/2019, 10:37
Invité a écrit:
Adam et Eve serait inspiré d'une parabole sumérienne... or Abraham venait de Sumer.
Il y a aussi le fait que si un evenement a réellement eu lieu, on doit le retrouver dans plusieurs civilisations. On se demande comment on peut ne las le comprendre à moins d'etre d'une mauvaise foi totale. Alors plutot que de vouloir discréditer à toutes forces la bible, il est plus simple d'admettre qu'elle dit la vérité!
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 9/11/2019, 17:50
RenéMatheux a écrit:
Invité a écrit:
Adam et Eve serait inspiré d'une parabole sumérienne... or Abraham venait de Sumer.
Il y a aussi le fait que si un evenement a réellement eu lieu, on doit le retrouver dans plusieurs civilisations. On se demande comment on peut ne las le comprendre à moins d'etre d'une mauvaise foi totale. Alors plutot que de vouloir discréditer à toutes forces la bible, il est plus simple d'admettre qu'elle dit la vérité!
Tu l'as lu ? j'en doute, ou alors en bande dessinée.
Ruper
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 9/11/2019, 17:58
prinu a écrit:
Deux savants et experts renommés font une grande découverte:
On ne voit pas bien ce que c'est cette grande découverte. Une boite vide ?
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prinu
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 10/11/2019, 00:18
Non, un distributeur de bonbons PEZ !
humanlife
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 10/11/2019, 00:34
Les enfants vont être contents !
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 10/11/2019, 15:15
Ruper a écrit:
prinu a écrit:
Deux savants et experts renommés font une grande découverte:
On ne voit pas bien ce que c'est cette grande découverte. Une boite vide ?
Vu leur poids, ces statues n'étaient surement pas vides.
Et comment les sculpteurs des statues auraient-ils pu les évider ?
prinu
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 10/11/2019, 17:59
humanlife a écrit:
Les enfants vont être contents !
Ouî, ce sont des petits distributeurs de bonbons acidulés qu'on peux offrir à Pâques ou à la trinité !
Distributeurs PEZ de collection (Folk Farm, Albuquerque, Nouveau-Mexique, USA): St. Patrick, St. Stephen.
Patrick d'Irlande, saint Patrice en français ou saint Patrick en anglais, est un saint semi-légendaire qui a été le sujet d'une grande production hagiographique interrogée par la critique moderne qui cherche à établir le degré d’historicité de ce personnage.
Saint Stephen: en français Saint Étienne est un prédicateur juif du Iᵉʳ siècle considéré a posteriori comme le premier diacre et le premier martyr de la chrétienté.
Chaque fin de mois, ça me manque.
Pignon
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Sujet: Re: L'HÉBREU et les HIÉROGLYPHES 10/11/2019, 18:40
Wiki a écrit:
Le phénicien/hébreu derive bien du protosinaïtique qui s'est formé à partir des hiéroglyphes égyptiens.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Alphabet
Chère Prinu, tu vois bien que j'ai raison
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