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Sujet: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 20:27
Tout est dans le titre. Pourquoi avez choisi ou pas le catholicisme et qu'est-ce que vous reprochez ou qu'est-ce qui vous attire dans les autres confessions chrétiennes.
humanlife
Messages : 30517 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:26
Pour moi le catholicisme c'est ma culture, ma tradition.
_________________ Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat.
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:31
Tout dépend de ce que tu définis comme catholicisme. Si c'est adhérer au Credo, je suis catholique, si c'est reconnaître le pape, alors je suis protestant!
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:47
Adhérer au Credo, c'est être chrétien. Pour être catholique romain, il faut tout de même accepter un tas d'autres trucs, comme la succession apostolique, le magistère et la tradition (reste à savoir laquelle, j'attends la définition de Maître Dumouche sur la question ) Et reconnaître le pape de Rome comme successeur de Simon-Pierre.
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:53
L'air éthique a écrit:
Adhérer au Credo, c'est être chrétien. Pour être catholique romain, il faut tout de même accepter un tas d'autres trucs, comme la succession apostolique, le magistère et la tradition (reste à savoir laquelle, j'attends la définition de Maître Dumouche sur la question ) Et reconnaître le pape de Rome comme successeur de Simon-Pierre.
Pourtant, ne confessons-nous pas, avec le Symbole de Nicée-Constantinople, l'Église une, sainte, CATHOLIQUE? De sorte que, professer le Credo, c'est s'inscrire à l'intérieur de la catholicité de la Foi chrétienne.
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:55
* Je ris à gorge déployée*
Mais mon grand ! Catholique, ça veut tout simplement dire "universel" et c'est tout quoi !
Dernière édition par L'air éthique le Mer 13 Fév 2019 - 21:57, édité 1 fois
humanlife
Messages : 30517 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:56
L'Eglise catholique c'est la mémoire de notre histoire.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:57
Un adage sibyllin.
humanlife
Messages : 30517 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 21:59
Peut-être ce n'est pas la vérité? ou alors la mémoire n'a pas d'importance?
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:10
Je sui catholique car le judaïsme est issu de l'Égypte antique et les racines du catholicisme se trouvent en egypte. Le Pape est mon pharaon et voici la preuve camarade hérétique :
Les racines pharaoniques du Christianisme par Mgr Athanasios évêque Copte pour la France
L'hébreu est hiéroglyphique, l'hérétique : Par ici l'hérétique
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:13
Elle n'est pas très soignée, ta BD !
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:15
C'est une BD de Maurice Druon, l'hérétique, roi des mouches.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:24
En résumé : tu es catholique parce que tu es passionné par l'Egypte ancienne. Ah ben, si c'est ton trip !
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:30
Pas du tout ... C'est à cause de l'herméneutique de la Tradition et de la continuité.
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Dernière édition par Pignon le Mer 13 Fév 2019 - 22:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:31
L'air éthique a écrit:
* Je ris à gorge déployée*
Mais mon grand ! Catholique, ça veut tout simplement dire "universel" et c'est tout quoi !
Le terme "global" serait plus approprié pour traduire "catholique". Car, "global" veut dire entier, plein, en quantité et en qualité, tandis que "universel" n'indique plutôt que la seule quantité.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:38
Je suis vraiment heureux d'appartenir à une Église ayant plus de 6000 ans d'histoire. C'est une belle aventure fondée sur du solide ...
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:40
Pignon a écrit:
Je suis vraiment heureux d'appartenir à une Église ayant plus de 6000 ans d'histoire. C'est une belle aventure fondée sur du solide ...
Quant à moi, la Foi de l'Église, le Credo, me suffit... C'est l'expression de l'appartenance à Jésus-Christ!
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:43
Bien sûr, la foi suffit (avec son corollaire la charité) Si tu as la foi en Jésus tu es de facto membre de l’Église.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:44
... général, universel. Donc, la même confession de foi est professée ailleurs que chez les catho.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 22:52
En tant que catholiques nous sommes les héritiers de l'Égypte antique. Qui peut se prévaloir d'un tel héritage ? Qui ? Les juifs ? Oui, eux aussi. Les FM ? oui, eux aussi. Mais qui a reçu intégralement le dépôt de la Tradition pharaonique ? Les catholiques ... grâce à Jésus ... vrai Dieu, le Messie des juifs, d'Is-Râ-el.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 23:06
Dieu qui se fait chair, Jésus mort et ressuscité ... Non ! la TRADITION pharaonique !
Bref ... d'autres veulent s'exprimer sur le sujet ?
humanlife
Messages : 30517 Inscription : 07/11/2013
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 23:12
Mes parents m'ont baptisé dans l'Eglise catholique quand j'étais un jeune enfant.
Pignon
Messages : 19590 Inscription : 18/01/2016
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Mer 13 Fév 2019 - 23:22
L'air éthique a écrit:
Dieu qui se fait chair, Jésus mort et ressuscité ... Non ! la TRADITION pharaonique !
Bref ... d'autres veulent s'exprimer sur le sujet ?
L'hérétique, nos racines ont plus de 6000 ans, c'est inouï . C'est ça le catholicisme ... L'obélisque du Vatican te le rappelle constamment, sans répit ...
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 8:38
humanlife a écrit:
Mes parents m'ont baptisé dans l'Eglise catholique quand j'étais un jeune enfant.
Et tu y es resté parce que ... ?
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 8:51
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 12:04
L'air éthique a écrit:
Tout est dans le titre. Pourquoi avez choisi ou pas le catholicisme et qu'est-ce que vous reprochez ou qu'est-ce qui vous attire dans les autres confessions chrétiennes.
Je ne crois pas que, beaucoup de gens ont "choisi", comme vous le dites. En principe, les parents baptisent leurs enfants à la naissance. Si l'on choisit, c'est tardivement. Par exemple, j'ai choisi de faire ma communion solennelle en 2012, car je me suis senti souillé par des année de protestantisme, imposées, à cause d'un vague désaccord entre le curé du patelin et mes parents. Pour laver ces souillures car, j'ai toujours été catholique et baptisé dans cette Eglise, j'ai décidé de faire ma Communion solennelle.
Ensuite, un seul mot est interchangeable avec "Universel", c'est le mot "Catholique", du grec "Katholikos" et qui, signifie "Universel". Donc, seules les religions catholique romaine et orthodoxe, peuvent revendiquer l'universalité de l'Eglise. Tout le reste est sectaire, voire secte tout court.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 12:11
Pignon a écrit:
En tant que catholiques nous sommes les héritiers de l'Égypte antique. Qui peut se prévaloir d'un tel héritage ? Qui ? Les juifs ? Oui, eux aussi. Les FM ? oui, eux aussi. Mais qui a reçu intégralement le dépôt de la Tradition pharaonique ? Les catholiques ... grâce à Jésus ... vrai Dieu, le Messie des juifs, d'Is-Râ-el.
Surtout de Sumer, d'après l'archéologie...
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 12:50
Loup Ecossais a écrit:
L'air éthique a écrit:
Tout est dans le titre. Pourquoi avez choisi ou pas le catholicisme et qu'est-ce que vous reprochez ou qu'est-ce qui vous attire dans les autres confessions chrétiennes.
Je ne crois pas que, beaucoup de gens ont "choisi", comme vous le dites. En principe, les parents baptisent leurs enfants à la naissance. Si l'on choisit, c'est tardivement. Par exemple, j'ai choisi de faire ma communion solennelle en 2012, car je me suis senti souillé par des année de protestantisme, imposées, à cause d'un vague désaccord entre le curé du patelin et mes parents. Pour laver ces souillures car, j'ai toujours été catholique et baptisé dans cette Eglise, j'ai décidé de faire ma Communion solennelle.
Ensuite, un seul mot est interchangeable avec "Universel", c'est le mot "Catholique", du grec "Katholikos" et qui, signifie "Universel". Donc, seules les religions catholique romaine et orthodoxe, peuvent revendiquer l'universalité de l'Eglise. Tout le reste est sectaire, voire secte tout court.
Le terme "catholique" est la conjonction de deux mots grecs: kata = selon, holos = totalité. Son sens est, donc, mieux rendu par "global" que par "universel". Ceci dit, toute société ecclésiastique qui professe le Credo est catholique: les protestants, les romains et les orthodoxes. La différence entre ces familles communautaires, c'est l'interprétation du Credo, pas son existence. En l'occurrence, le contentieux entre le protestantisme et le papisme repose sur le sens exact de l'article baptismal du Credo, selon les Écritures, ainsi que l'illustre la vidéo qui suit:
Il est curieux que ceux qui se réclament du catholicisme, au point de qualifier les autres de "sectes", semblent plus s'attacher à l'étiquette qu'à serrer le sens de leur prétention...
Citation :
3ème session 4 février 1546 - Décret sur le symbole de foi 1500 Ce saint concile oecuménique et général de Trente, réuni légitimement dans l'Esprit Saint, sous la présidence des trois légats du Siège apostolique, a considéré l'importance des choses à traiter, particulièrement celles qui sont comprises sous les titres de l'éradication des hérésies et de la réforme des moeurs, raisons principales de la réunion, ... a estimé qu'il fallait exprimer le Symbole de foi qu'utilise la sainte Eglise romaine comme étant le principe dans lequel se retrouvent nécessairement tous ceux qui professent la foi du Christ, et l'unique fondement contre lequel les portes de l'enfer ne prévaudront jamais Mt 16,18 , en reprenant les mots avec lesquels il est dit dans toutes les églises. (suit le symbole de Nicée-Constantinople 150)
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 16:52
La vidéo est très caricaturale, c'est comme si on vivait toujours au XVIe siècle et qu'on faisait table rase d'années de dialogues, discussions, rapprochement, éclaircissements de termes employés. Bref !
Il y a des gens sectaire dans tous les camps comme des gens ouverts aussi.
scottish loulou a écrit:
Je ne crois pas que, beaucoup de gens ont "choisi", comme vous le dites. En principe, les parents baptisent leurs enfants à la naissance. Si l'on choisit, c'est tardivement.
On ne choisit pas dans quelle famille on est ni la manière dont on sera élevé. Par contre, à un certain moment, on choisit de pratiquer ou pas, de se marier à l'église ou pas, de faire baptiser ses enfants ou pas, de les envoyer au caté ou pas. De génération en génération, ça s'étiole. La foi ne devient plus qu'une référence culturelle et finit par disparaître dans le paysage.
Et puis, il y a ceux qui restent dans le giron par habitude mais qui font un tri dans ce qu'ils croient ou non. Comme le gars qui disait au curé à la sortie de la messe après un sermon sur la résurrection : et vous croyez à toutes ses fadaises, vous ?
Dernière édition par L'air éthique le Jeu 14 Fév 2019 - 17:13, édité 1 fois
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:00
L'air éthique a écrit:
La vidéo est très caricaturale, c'est comme si on vivait toujours au XVIe siècle et qu'on faisait table rase d'années de dialogues, discussions, rapprochement, éclaircissements de termes employés. Bref !
Il y a des gens sectaire dans tous les camps comme des gens ouverts aussi.
Expose-nous donc ces éclaircissements?
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:16
Par exemple : http: //ww w. vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:17
L'air éthique a écrit:
Par exemple : http: //ww w. vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html
Comment le droit canon l'a-t-il intégré? Quid du catéchisme?
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:25
A présent, le christianisme est surtout œcuménique.
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:36
L'air éthique a écrit:
Par exemple : http: //ww w. vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html
saint Zibou a écrit:
Comment le droit canon l'a-t-il intégré? Quid du catéchisme?
J'en sais rien. C'était dans les archives de ta boutique.
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:45
florence_yvonne a écrit:
A présent, le christianisme est surtout œcuménique.
Hélas. L'oecuménisme, devrait se limiter au catholicisme et les Eglises d'orient, Coptes, Maronites, syriaques etc.
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Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:46
Loup Ecossais a écrit:
florence_yvonne a écrit:
A présent, le christianisme est surtout œcuménique.
Hélas. L'oecuménisme, devrait se limiter au catholicisme et les Eglises d'orient, Coptes, Maronites, syriaques etc.
Pourquoi?
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 17:47
L'air éthique a écrit:
Par exemple : http: //ww w. vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_fr.html
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Loup Ecossais
Messages : 10643 Inscription : 13/09/2005
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:04
saint Zibou a écrit:
Loup Ecossais a écrit:
florence_yvonne a écrit:
A présent, le christianisme est surtout œcuménique.
Hélas. L'oecuménisme, devrait se limiter au catholicisme et les Eglises d'orient, Coptes, Maronites, syriaques etc.
Pourquoi?
Parce que l'influence de toute ces sectes, est néfaste car, elles ont toutes une choses en commun, en filigrane, la destruction de l'Eglise catholique, protestants et juifs en tête, suivis des musulmans.
Spoiler:
La lettre qui suit, est attribuée au chancelier de l’Empire d’Allemagne, Otto von Bismarck. Ce courrier résume à merveille la pensée intime de ce prince ennemi de la France. Lisez-la, faites profit de cette analyse politique, de ces projets secrets bien que très anciens, et tirez-en la conclusion indiquée par le bon sens et le patriotisme réel (la légitimité) qui s’imposent à ceux pour qui le beau nom de France signifie encore quelque chose…
MONCHERBARON,
Voici ma réponse à votre longue lettre du 3 courant, et les instructions confidentielles auxquelles vous voudrez bien vous conformer. Elles vous seront remises par un homme sûr, le courrier Pf.
Je laisse de côté le langage diplomatique pour causer familièrement avec vous, comme au mois de juin, l’an passé, sous les ombrages de Varzin, alors que nous rêvions ensemble l’unité de la patrie allemande et que pour la réaliser, j’espérais déjà attirer l’Empereur Napoléon dans le piège où il est tombé.
Vos appréhensions sur la possibilité d’une revanche de la France ne sont pas fondées. Elles ne le seraient que si cette Nation était unie au dedans. Alors, vous avez raison, il ne faut pas se le dissimuler, cette Puissance qui, sans avoir fait, en vue de la guerre, la moitié des préparatifs que nous avions faits nous-mêmes; qui avait mis sur pied deux fois moins d’homme maladroitement éparpillés, combattant par groupes contre nos masses ; cette Puissance qui, par ces motifs, a eu successivement, prisonniers, chez nous, 360,000 hommes d’excellentes troupes, et qui malgré cela, en pleine révolution, avec des recrues mal vêtues, mal nourries, mal armées, a pu retenir encore six mois nos formidables armées : cette Puissance, dis-je, avec sa bravoure proverbiale et ses immenses ressources serait redoutable pour nous si elle était unie.
Il faut prévoir, dites-vous, le cas où viendraient se retourner contre nous les chances heureuses auxquelles nous avons dû la victoire : L’incurie de Napoléon et de ses ministres, l’alliance des Etats du Sud, la supériorité du nombre, la portée plus grande de l’artillerie. Cela pourrait arriver, ajoutez-vous, si un Bismarck et un de Moltke français venaient à occuper la place d’un Olivier ou d’un Lebœuf.
Je vous répondrai toujours : Oui, si la France était unie; mais elle ne l’est pas et ne peut, heureusement pas l’être, l’esprit des Français étant ce qu’il est. Le sort de l’Espagne est celui réservé désormais à la France. Cela n’empêche pas que je m’occupe de nous assurer des alliances pour l’avenir, même en prévision d’éventualités inadmissibles. Il faut être prêt à tout événement. Mais voici pourquoi je juge ces éventualités inadmissibles.
La France est partagée en Bonapartistes, en Orléanistes, en Légitimistes, et en Républicains. C’est, pour nous, comme si elle était divisée en quatre Etats indépendants et mêmes rivaux. Leur rivalité fait notre force et garantit notre sécurité. Il faut bien, il est vrai, qu’un parti finisse par l’emporter sur les autres. Heureusement pour nous, cela parait devoir être le parti Républicain.
En 1789, les cahiers des députés aux Etats-Généraux voulaient tous le maintien de là Royauté avec des réformes. Le rapport lu à l’Assemblée Nationale, le 27 juillet 1789, par le comte de Clermont-Tonnerre le prouve. La France et son Roi étaient tombés d’accord. La République a été alors imposée à la Nation par des scélérats.
En 1848, c’est à un escamotage qu’elle a dû son avènement. Le 4 septembre 1870, c’est encore un escamotage qui l’a imposée à Paris et à la France. Jamais le vrai peuple n’en avait voulu librement. Cette fois, en voudra-t-il ? Je l’espère de plus en plus. Le mot de Thiers a porté son fruit : La République est le gouvernement qui nous divise le moins. La preuve c’est qu’il y avait en France trois partis : les Légitimistes, les Orléanistes et les Bonapartistes, et que, grâce à Thiers, en voilà quatre ; car les bourgeois et les boutiquiers, dupes honnêtes ou jobards, vaniteux, qu’on mène avec des mots, se croient sérieusement républicains. Or, Dieu sait ce qu’il y a de dupes et de jobards des Flandres aux Pyrénées.
Donc, la République va s’implanter en France. Vous devez, par votre parole, par vos subventions à certains journaux démocratiques et par tous les moyens en votre pouvoir travailler secrètement à en amouracher les Français :
– Parce que tant que la République durera, la confiance ne pourra renaître. Ce régime inquiète si bien les capitaux que la moitié du dernier emprunt de deux milliards est encore à classer. S’il dure, la France ne trouvera certainement pas de banquiers pour répondre des trois derniers milliards qui lui restent à nous payer, et nous lui avons pris déjà tout ce dont elle peut disposer en numéraire.
– Parce que le parti républicain est, en France, le moins patriote. Pendant le siège de Paris les farouches républicains de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant ont été le type de la lâcheté tout en demandant à grands cris la guerre à outrance. Ils n’ont su que jeter leurs fusils dans les tranchées, hurler dans les clubs et souiller les Eglises de leurs ordures. C’est pour les avoir déshonorés en divulguant leur conduite dans ses ordres du jour que le général Clément Thomas a été assassiné par eux.
Ce sont des républicains du 4 septembre qui ont eu l’attention, lors- que Paris était investi par des Prussiens, d’inaugurer la statue de Voltaire, Chambellan de notre Grand Frédéric, et qui avait félicité ce prince d’avoir battu les Français à Rosbach. On n’est pas plus plat, plus lâche ou plus bête.
Quant à la Commune, son premier soin a été de faire insérer à son Journal officiel, la recommandation de ne rien faire, autour de Paris, qui pût nous déplaire. Elle a renversé la colonne Vendôme faite avec le bronze de nos canons. Vous voyez que les républicains de toutes nuances sont, plus ou moins, des nôtres. Avec l’Internationale, je les mènerai où je voudrai. Ils n’ont plus rien de leurs pères de 1792, à qui il restait quelque chose des sentiments de patriotisme puisés sous la monarchie.
Par contre, travaillez de toutes vos forces à empêcher le rétablissement de la monarchie.
Celle de Napoléon, passe encore. Elle a, elle-même, une origine et des antécédents révolutionnaires, des engagements avec les révolutionnaires de France et d’Italie; elle est forcée de continuer à leur donner des gages, de pactiser avec eux comme par le passé. Par conséquent elle désorganisera aussi fatalement la France, qu’elle a déjà corrompue et abaissée. Nous n’avons donc pas à la redouter, le cas échéant. Mais je ne crois pas que les Français en veuillent. Deux fois les Napoléons ont laissé la France plus petite qu’ils l’avaient prise. Une nation vaniteuse ne pardonne pas cela.
Dans tous les cas, j’ai étudié personnellement Napoléon III. C’est un Raton dont Cavour et moi avons été tour à tour le Bertrand. Il a proclamé naïvement le principe des nationalités, mais ça été à notre profit. Il n’a pas fait l’unité française en annexant la Belgique qu’il convoitait ; Cavour a fait l’unité italienne, et j’ai fait l’unité allemande. Il reviendrait sur le trône que je lui ferais encore tirer les marrons du feu. En le flattant, on fera de lui tout ce qu’on voudra. Entre nous il est facile à rouler.
Esprit versatile et sans suite, rien ne lui a réussi. Par sa guerre en Crimée et le soulèvement delà Pologne, il s’est brouillé avec la Russie. Par sa guerre d’Italie, il s’est brouillé avec l’Autriche sans se faire un allié de Victor Emmanuel. Tantôt il a joué celui-ci au profit du Pape, tantôt il a joué le Pape, au profit du roi d’Italie. Par sa guerre du Mexique, il s’est fait un ennemi de l’Amérique du Nord qui l’a impérativement prié de s’en aller, abandonnant le malheureux Maximilien.
Mal avec l’Espagne, mal avec l’Angleterre, mal avec la Belgique, méprisé au dehors pour son caractère fourbe et sa politique indécise, il s’est trouvé sans alliances et est tombé sous le poids du mépris de son propre peuple. Si le vent tournait de ce côté vous pouvez donc tendre les voiles.
Il n’en est pas de même des Bourbons.
Combattez surtout la fusion entre les deux branches de cette maison. Les Orléanistes, seuls, ne seraient qu’un moyen terme. Ils auraient encore pour adversaires les trois autres partis, et laisseraient la France divisée. Ce qu’il faut surtout empêcher, c’est leur fusion avec Henri V, c’est l’avènement de la légitimité :
1°) Parce que celle-ci représente l’unité et la grandeur de la France, par la conquête successive de ses provinces, y compris l’Alsace et la Lorraine.
2°) Parce qu’elle représente les idées d’ordre, de droit, de religion, qui sont les éléments sociaux de conservation et de grandeur.
3°) Parce que le principe de transmission héréditaire du pouvoir, exclut les ambitieux, les mécontents, les avocats qui s’entendent si bien à jeter leur pays dans les hasards des révolutions, pour pêcher en eau trouble.
4°) Parce que, le retour à ce principe, ramènerait la confiance, les affaires et la prospérité publique.
5°) Parce que le comte de Chambord, dans ses proclamations, a fait voir qu’il était à la fois homme de cœur et Roi libéral dans le bon sens du mot, conservant du passé et prenant du présentée qu’ils ont de bon.
6°) Parce que la monarchie des Bourbons a toujours été le symbole de l’honneur et de la fierté patriotique. Je me rappelle que lorsque l’ambassadeur d’Angleterre vint, en 1830, dire au prince de Polignac que son pays s’opposait au débarquement des troupes françaises à Alger, le prince lui répondit simplement : Milord, la flotte française appareille de Toulon tel jour ; s’il vous plait d’essayer de lui barrer le chemin, libre à vous.
Les républicains de 1871 n’eussent pas fait cette fière réponse. Ils sont et resteront toujours plus préoccupés des intérêts de leurs partis que des intérêts de la France. Leur patrie, c’est le monde, disent ces idiots, menés par l’Internationale. Voilà pourquoi les bataillons des purs, de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant, refusaient de marcher contre nous, tandis que les légitimistes, les zouaves pontificaux, les mobiles bretons nous ont résisté héroïquement de l’aveu même de Gambetta. Voilà pourquoi, dans toute la guerre même un républicain notable n’est tombé sous nos balles, tandis que les de Mailly, les de Luynes, les Chevreuse, les Grencey, »les Dampierre, les Segoyer, les Coriolis, les Brissac, les Bouille, les Charette, les de Sonis, les Vogué, les Quatre-barbes, etc., sont morts pour la France, ou ont versé leur sang pour elle. Si les Flourens et les Delescluze sont morts aussi, ça été en se battant contre les Français.
7°) Enfin, vous vous opposerez de toutes vos forces à l’établissement de la monarchie des Bourbons parce qu’elle seule peut ramener des alliances à la France ; notamment celle de la Russie ; et que l’Allemagne, prise entre la France et la Russie comme dans un étau, avec le Danemark au nord et l’Autriche au Midi, la Hollande, la Belgique et la Suisse à l’Ouest, serait gravement compromise. Alors vos craintes deviendraient fondées.
Vous me répéterez que la partie saine de la population désire la fusion, que cette idée fait des progrès dans les classes éclairées, la finance, l’industrie et le haut commerce. « La France intelligente, dites-vous, commence à être fatiguée des intrigants et des avocats. Elle commence à se dire qu’elle leur doit tous ses bouleversements ; qu’elle est, depuis quatre-vingts ans la dupe et la victime de l’esprit révolutionnaire, que les deux grands principes de l’autorité et de la liberté avaient été conciliés par Louis XVI et l’Assemblée nationale, que ce sont les ambitieux et la populace qui ont tout remis en question, qui ont engendré le 10 août, et les massacres de septembre le 9 thermidor et ‘1804 ; les Cent jours et 1830 ; 1848, 1850 et 1852 enfin 1870 et 1871. Elle se dit que ces dates sont les périodes diverses d’un même mal, des étapes successives dans la voie révolutionnaire et qu’elle veut en sortir. Comment ? En rompant résolument avec tout ce qui tient à la Révolution, c’est-à-dire en redonnant à la Monarchie héréditaire et légitime, avec les garanties constitutionnelles acceptées par Louis XVI, et offertes par Henri V ; en un mot en retournant à l’état de choses qui a fait la grandeur et la gloire de la France pendant quatorze siècles, combiné avec la sage liberté de l’Angleterre et de la Belgique.»
II est tout simple, mon cher baron, que les esprits élevés, remontant des effets aux causes, voient, dans la fusion, le salut de la France. M. Guizot l’a conseillée dans sa lettre à M. Grévy. Le roi Louis-Philippe en mourant, l’a recommandée à ses fils.
Mais d’abord j’espère que les princes d’Orléans ne se prêteront pas à la fusion. L’intérêt évident de leur patrie, leur devoir de bon Français seraient qu’ils se ralliassent ouvertement, loyalement à Henri V. Mais une telle conduite demanderait un grand coeur, du courage, du désintéressement, une vertu rare ; elle est trop contraire aux traditions de leur maison. L’ambition est dans leur sang.
La fusion rallierait non-seulement les légitimistes et les orléanistes, mais toute cette masse flottante d’hommes honnêtes, dégoûtés de la République ou de l’Empire, ou encore indécis. Elle serait le salut de la France, et écarterait définitivement les deux seuls régimes que nous devions désirer. Eh bien ! malgré cela, je vous prédis que les d’Orléans, éviteront la fusion. Au lieu de diriger leur parti, dans la voie du patriotisme, ils se laisseront aller eux-mêmes, à l’esprit de rancune et d’intrigues de leur entourage, à ses préjugés et à son ambition. Ils resteront prétendants pour leur compte ; et grâce à eux la France continuera d’être écartelée par quatre partis.
Quant à Henri V seul, les Français, qui ont de l’esprit, n’ont pas assez de bons sens pour le rappeler. Si ce Prince remontait sur le trône de ses pères, il n’y serait pas six mois que la France reviendrait de ses préjugés contre la maison de Bourbon. C’est précisément ce qu’il ne faut pas. Il est plus facile que vous ne pensez de l’empêcher. Les Bourbons sont impopulaires précisément à cause de leurs qualités. Les légitimistes et les cléricaux, leurs partisans, ont beau être, en France, les plus éclairés, les plus honnêtes, les plus patriotes, ils sont opposés aux idées anti-sociales et anti-religieuses qui ont fait tant de progrès, de dupes et de criminels. Ils luttent, à peu près seuls, contre le courant qui entraine la France vers l’anarchie et le paganisme. C’est assez pour qu’ils soient en butte à la haine et à la calomnie, non-seulement de la populace, qui est une bête idiote et féroce , mais de la politique ou de la religion. Elle ne lit que les déclamations d’un journaliste inventé pour la seriner. Bourgeoisie, qui a l’esprit formé à toutes les questions élevées.
Exploitez cet état de choses. Faites souvent parler, dans vos journaux, du danger de la réaction, des crimes de l’absolutisme, des horreurs de la féodalité, de l’infâme droit du Seigneur, de la dime, des corvées, de l’inquisition, comme si tout cela avait réellement existé ou pouvait revenir. Faites peur des empiétements et des captations du clergé. Dites qu’avec Henri V, la religion serait non-seulement protégée mais imposée, que chacun serait forcé d’aller à la messe et même à confesse.
Ces déclarations et ces balivernes ne manquent jamais leur effet auprès des masses ignorantes et imbéciles, auxquelles le suffrage universel a remis le sort de la France. Entretenez la peur de l’épouvantail légitimiste et clérical, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui ont fait naître cette peur.
Les gens intelligents diront que l’ancien régime, en supposant vrai ce qu’on en dit de faux, n’a rien produit de comparable aux convulsions de la France depuis 1789, aux massacres de 1793, aux journées de juin 1848, aux pillages, aux assassinats, aux incendies de la Commune en 1871. Mais le peuple a ses journaux qui lui persuadent que cela est du progrès. Il restera entiché des idées républicaines comme nous le désirons. Il en sera de même des bons bourgeois. En voyant flamber la maison du voisin, ils prennent bien peur pour la leur, ils se disent bien, sur le moment, qu’il n’y a jamais de Légitimistes ni de Cléricaux parmi les incendiaires et les révolutionnaires, ni parmi ceux qui les produisent ou les excusent, que les principes religieux sont la meilleure garantie de l’ordre et de la probité. Mais l’esprit d’opposition, inné en France, et le fanatisme anti-religieux sont si forts, qu’une fois le danger passé, ils continuent à se défier des victimes et à voter pour les coupables. Ils resteront nos auxiliaires en envoyant éternellement des Clemenceau aux Assemblées nationales ; des Ranc et des Mottu aux Conseils généraux. Gambetta, l’ami des Delescluze, des Millière, des Raoul Rigault, l’ami des incendiaires et des assassins qu’il n’a jamais désavoués, sera avant peu Président de la République française.
Et vous voulez, mon cher ami, que je redoute dans l’avenir une revanche de la France ! Tranquillisez-vous : cette nation est condamnée à mort. Elle aura ce qu’elle mérite : c’est-à-dire la République alternant avec l’Empire ou la Commune ; le despotisme alternant avec le pétrole. Vous dites que si les gens honnêtes et sensés se ralliaient franchement à la République, elle pourrait se consolider et devenir un mauvais exemple pour nos peuples.
Ne craignez pas cela. Telle qu’elle s’est montrée trois fois déjà en France, la République est faite pour en dégoûter. Quant aux gens honnêtes et sensés ils resteront de plus en plus à l’écart. Ce n’est pas à l’intelligence et au mérite à se rallier au parti des ignorants et des culotteurs de pipe. Un homme de cœur et d’honneur ne le peut pas.
La France offre ce phénomène d’une République qui ne peut durer huit jours sans tomber dans le sang ou dans la boue, qu’à la condition d’être gouvernée par des Monarchistes. Les Républicains proprement dits ne fournissent que des sujets comme les préfets et sous-préfets nommés par Gambetta, c’est-à-dire des ignorants et des incapables. Aussi, les dupes honnêtes dont je parle plus haut disent-ils naïvement qu’ils veulent la République sans les Républicains. Dès lors il serait plus simple et plus logique de revenir de suite à la monarchie. Comment, en effet, exiger des monarchistes qu’ils se dévouent toujours à faire aller une machine dans laquelle ils n’ont pas confiance ? De quel droit demander ce sacrifice à leurs convictions? De la part de gens qui se croient républicains, il y a même peu de dignité à le demander, car c’est faire l’aveu de la nullité de leur parti et prononcer sa condamnation. Mais ce n’est pas notre affaire. Ne songeons qu’à profiter de la sottise et des divisions des Français.
Donc la République française, malgré sa belle devise sur les murs, dès qu’elle ne sera plus entre les mains des royalistes, qui la font vivre provisoirement, tombera d’abord entre les mains des intrigants et des incapables, jusqu’à ce qu’elle retombe entre les mains des criminels d’où elle sort à peine. C’est inévitable. Quand une Nation n’a plus le frein de la religion et des mœurs, que le frein de la force est le seul qui la contienne, tout est possible, même l’avènement d’un demi-million d’Erostrates, du jour où la force tombe entre leurs mains comme au 18 mars.
Alors on songe aux grandes villes disparues de la scène du monde : Tyr et Babylone, Thèbes et Sparte, Carthage et Troye.
On nous reprochait en Allemagne, l’hiver dernier, de ne pas détruire Paris par un bombardement ; laissons faire cette besogne aux Parisiens, ils s’y entendent merveilleusement. Du train dont vont les choses, on pourra, peut-être, avant un siècle, appliquer à l’emplacement où s’élève la Babylone moderne, ce fragment d’un vers de l’Enéide :
Et campos ubi Troja fait.
et cela, parce que la France, reniant son passé glorieux, livrée aux avocats et au casse-cou, aura cessé d’être française pour devenir républicaine. Réjouissons-nous-en. Nous avons pris définitivement sa place dans les destinées du monde. Elle ne pourra plus s’opposer aux progrès de l’Allemagne. Elle voulait nous arrêter à la ligne du Mein; elle ne nous empêchera pas de nous étendre des Vosges aux Carpates, de Kiel à Trieste et même à la Haye, à cheval sur la Baltique, la mer du Nord et l’Adriatique. L’empire d’Allemagne, avec Berlin pour capitale, que Thiers redoutait, est fondé. Le pangermanisme est proche, grâce à l’impuissance de la France républicaine.
Donc : VIVE LA REP… ! A BAS LES B…..!
Tel doit être, en France, le cri d’un bon Prussien.
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
Invité Invité
Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:27
Loup Ecossais a écrit:
saint Zibou a écrit:
Loup Ecossais a écrit:
florence_yvonne a écrit:
A présent, le christianisme est surtout œcuménique.
Hélas. L'oecuménisme, devrait se limiter au catholicisme et les Eglises d'orient, Coptes, Maronites, syriaques etc.
Pourquoi?
Parce que l'influence de toute ces sectes, est néfaste car, elles ont toutes une choses en commun, en filigrane, la destruction de l'Eglise catholique, protestants et juifs en tête, suivis des musulmans.
Spoiler:
La lettre qui suit, est attribuée au chancelier de l’Empire d’Allemagne, Otto von Bismarck. Ce courrier résume à merveille la pensée intime de ce prince ennemi de la France. Lisez-la, faites profit de cette analyse politique, de ces projets secrets bien que très anciens, et tirez-en la conclusion indiquée par le bon sens et le patriotisme réel (la légitimité) qui s’imposent à ceux pour qui le beau nom de France signifie encore quelque chose…
MONCHERBARON,
Voici ma réponse à votre longue lettre du 3 courant, et les instructions confidentielles auxquelles vous voudrez bien vous conformer. Elles vous seront remises par un homme sûr, le courrier Pf.
Je laisse de côté le langage diplomatique pour causer familièrement avec vous, comme au mois de juin, l’an passé, sous les ombrages de Varzin, alors que nous rêvions ensemble l’unité de la patrie allemande et que pour la réaliser, j’espérais déjà attirer l’Empereur Napoléon dans le piège où il est tombé.
Vos appréhensions sur la possibilité d’une revanche de la France ne sont pas fondées. Elles ne le seraient que si cette Nation était unie au dedans. Alors, vous avez raison, il ne faut pas se le dissimuler, cette Puissance qui, sans avoir fait, en vue de la guerre, la moitié des préparatifs que nous avions faits nous-mêmes; qui avait mis sur pied deux fois moins d’homme maladroitement éparpillés, combattant par groupes contre nos masses ; cette Puissance qui, par ces motifs, a eu successivement, prisonniers, chez nous, 360,000 hommes d’excellentes troupes, et qui malgré cela, en pleine révolution, avec des recrues mal vêtues, mal nourries, mal armées, a pu retenir encore six mois nos formidables armées : cette Puissance, dis-je, avec sa bravoure proverbiale et ses immenses ressources serait redoutable pour nous si elle était unie.
Il faut prévoir, dites-vous, le cas où viendraient se retourner contre nous les chances heureuses auxquelles nous avons dû la victoire : L’incurie de Napoléon et de ses ministres, l’alliance des Etats du Sud, la supériorité du nombre, la portée plus grande de l’artillerie. Cela pourrait arriver, ajoutez-vous, si un Bismarck et un de Moltke français venaient à occuper la place d’un Olivier ou d’un Lebœuf.
Je vous répondrai toujours : Oui, si la France était unie; mais elle ne l’est pas et ne peut, heureusement pas l’être, l’esprit des Français étant ce qu’il est. Le sort de l’Espagne est celui réservé désormais à la France. Cela n’empêche pas que je m’occupe de nous assurer des alliances pour l’avenir, même en prévision d’éventualités inadmissibles. Il faut être prêt à tout événement. Mais voici pourquoi je juge ces éventualités inadmissibles.
La France est partagée en Bonapartistes, en Orléanistes, en Légitimistes, et en Républicains. C’est, pour nous, comme si elle était divisée en quatre Etats indépendants et mêmes rivaux. Leur rivalité fait notre force et garantit notre sécurité. Il faut bien, il est vrai, qu’un parti finisse par l’emporter sur les autres. Heureusement pour nous, cela parait devoir être le parti Républicain.
En 1789, les cahiers des députés aux Etats-Généraux voulaient tous le maintien de là Royauté avec des réformes. Le rapport lu à l’Assemblée Nationale, le 27 juillet 1789, par le comte de Clermont-Tonnerre le prouve. La France et son Roi étaient tombés d’accord. La République a été alors imposée à la Nation par des scélérats.
En 1848, c’est à un escamotage qu’elle a dû son avènement. Le 4 septembre 1870, c’est encore un escamotage qui l’a imposée à Paris et à la France. Jamais le vrai peuple n’en avait voulu librement. Cette fois, en voudra-t-il ? Je l’espère de plus en plus. Le mot de Thiers a porté son fruit : La République est le gouvernement qui nous divise le moins. La preuve c’est qu’il y avait en France trois partis : les Légitimistes, les Orléanistes et les Bonapartistes, et que, grâce à Thiers, en voilà quatre ; car les bourgeois et les boutiquiers, dupes honnêtes ou jobards, vaniteux, qu’on mène avec des mots, se croient sérieusement républicains. Or, Dieu sait ce qu’il y a de dupes et de jobards des Flandres aux Pyrénées.
Donc, la République va s’implanter en France. Vous devez, par votre parole, par vos subventions à certains journaux démocratiques et par tous les moyens en votre pouvoir travailler secrètement à en amouracher les Français :
– Parce que tant que la République durera, la confiance ne pourra renaître. Ce régime inquiète si bien les capitaux que la moitié du dernier emprunt de deux milliards est encore à classer. S’il dure, la France ne trouvera certainement pas de banquiers pour répondre des trois derniers milliards qui lui restent à nous payer, et nous lui avons pris déjà tout ce dont elle peut disposer en numéraire.
– Parce que le parti républicain est, en France, le moins patriote. Pendant le siège de Paris les farouches républicains de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant ont été le type de la lâcheté tout en demandant à grands cris la guerre à outrance. Ils n’ont su que jeter leurs fusils dans les tranchées, hurler dans les clubs et souiller les Eglises de leurs ordures. C’est pour les avoir déshonorés en divulguant leur conduite dans ses ordres du jour que le général Clément Thomas a été assassiné par eux.
Ce sont des républicains du 4 septembre qui ont eu l’attention, lors- que Paris était investi par des Prussiens, d’inaugurer la statue de Voltaire, Chambellan de notre Grand Frédéric, et qui avait félicité ce prince d’avoir battu les Français à Rosbach. On n’est pas plus plat, plus lâche ou plus bête.
Quant à la Commune, son premier soin a été de faire insérer à son Journal officiel, la recommandation de ne rien faire, autour de Paris, qui pût nous déplaire. Elle a renversé la colonne Vendôme faite avec le bronze de nos canons. Vous voyez que les républicains de toutes nuances sont, plus ou moins, des nôtres. Avec l’Internationale, je les mènerai où je voudrai. Ils n’ont plus rien de leurs pères de 1792, à qui il restait quelque chose des sentiments de patriotisme puisés sous la monarchie.
Par contre, travaillez de toutes vos forces à empêcher le rétablissement de la monarchie.
Celle de Napoléon, passe encore. Elle a, elle-même, une origine et des antécédents révolutionnaires, des engagements avec les révolutionnaires de France et d’Italie; elle est forcée de continuer à leur donner des gages, de pactiser avec eux comme par le passé. Par conséquent elle désorganisera aussi fatalement la France, qu’elle a déjà corrompue et abaissée. Nous n’avons donc pas à la redouter, le cas échéant. Mais je ne crois pas que les Français en veuillent. Deux fois les Napoléons ont laissé la France plus petite qu’ils l’avaient prise. Une nation vaniteuse ne pardonne pas cela.
Dans tous les cas, j’ai étudié personnellement Napoléon III. C’est un Raton dont Cavour et moi avons été tour à tour le Bertrand. Il a proclamé naïvement le principe des nationalités, mais ça été à notre profit. Il n’a pas fait l’unité française en annexant la Belgique qu’il convoitait ; Cavour a fait l’unité italienne, et j’ai fait l’unité allemande. Il reviendrait sur le trône que je lui ferais encore tirer les marrons du feu. En le flattant, on fera de lui tout ce qu’on voudra. Entre nous il est facile à rouler.
Esprit versatile et sans suite, rien ne lui a réussi. Par sa guerre en Crimée et le soulèvement delà Pologne, il s’est brouillé avec la Russie. Par sa guerre d’Italie, il s’est brouillé avec l’Autriche sans se faire un allié de Victor Emmanuel. Tantôt il a joué celui-ci au profit du Pape, tantôt il a joué le Pape, au profit du roi d’Italie. Par sa guerre du Mexique, il s’est fait un ennemi de l’Amérique du Nord qui l’a impérativement prié de s’en aller, abandonnant le malheureux Maximilien.
Mal avec l’Espagne, mal avec l’Angleterre, mal avec la Belgique, méprisé au dehors pour son caractère fourbe et sa politique indécise, il s’est trouvé sans alliances et est tombé sous le poids du mépris de son propre peuple. Si le vent tournait de ce côté vous pouvez donc tendre les voiles.
Il n’en est pas de même des Bourbons.
Combattez surtout la fusion entre les deux branches de cette maison. Les Orléanistes, seuls, ne seraient qu’un moyen terme. Ils auraient encore pour adversaires les trois autres partis, et laisseraient la France divisée. Ce qu’il faut surtout empêcher, c’est leur fusion avec Henri V, c’est l’avènement de la légitimité :
1°) Parce que celle-ci représente l’unité et la grandeur de la France, par la conquête successive de ses provinces, y compris l’Alsace et la Lorraine.
2°) Parce qu’elle représente les idées d’ordre, de droit, de religion, qui sont les éléments sociaux de conservation et de grandeur.
3°) Parce que le principe de transmission héréditaire du pouvoir, exclut les ambitieux, les mécontents, les avocats qui s’entendent si bien à jeter leur pays dans les hasards des révolutions, pour pêcher en eau trouble.
4°) Parce que, le retour à ce principe, ramènerait la confiance, les affaires et la prospérité publique.
5°) Parce que le comte de Chambord, dans ses proclamations, a fait voir qu’il était à la fois homme de cœur et Roi libéral dans le bon sens du mot, conservant du passé et prenant du présentée qu’ils ont de bon.
6°) Parce que la monarchie des Bourbons a toujours été le symbole de l’honneur et de la fierté patriotique. Je me rappelle que lorsque l’ambassadeur d’Angleterre vint, en 1830, dire au prince de Polignac que son pays s’opposait au débarquement des troupes françaises à Alger, le prince lui répondit simplement : Milord, la flotte française appareille de Toulon tel jour ; s’il vous plait d’essayer de lui barrer le chemin, libre à vous.
Les républicains de 1871 n’eussent pas fait cette fière réponse. Ils sont et resteront toujours plus préoccupés des intérêts de leurs partis que des intérêts de la France. Leur patrie, c’est le monde, disent ces idiots, menés par l’Internationale. Voilà pourquoi les bataillons des purs, de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant, refusaient de marcher contre nous, tandis que les légitimistes, les zouaves pontificaux, les mobiles bretons nous ont résisté héroïquement de l’aveu même de Gambetta. Voilà pourquoi, dans toute la guerre même un républicain notable n’est tombé sous nos balles, tandis que les de Mailly, les de Luynes, les Chevreuse, les Grencey, »les Dampierre, les Segoyer, les Coriolis, les Brissac, les Bouille, les Charette, les de Sonis, les Vogué, les Quatre-barbes, etc., sont morts pour la France, ou ont versé leur sang pour elle. Si les Flourens et les Delescluze sont morts aussi, ça été en se battant contre les Français.
7°) Enfin, vous vous opposerez de toutes vos forces à l’établissement de la monarchie des Bourbons parce qu’elle seule peut ramener des alliances à la France ; notamment celle de la Russie ; et que l’Allemagne, prise entre la France et la Russie comme dans un étau, avec le Danemark au nord et l’Autriche au Midi, la Hollande, la Belgique et la Suisse à l’Ouest, serait gravement compromise. Alors vos craintes deviendraient fondées.
Vous me répéterez que la partie saine de la population désire la fusion, que cette idée fait des progrès dans les classes éclairées, la finance, l’industrie et le haut commerce. « La France intelligente, dites-vous, commence à être fatiguée des intrigants et des avocats. Elle commence à se dire qu’elle leur doit tous ses bouleversements ; qu’elle est, depuis quatre-vingts ans la dupe et la victime de l’esprit révolutionnaire, que les deux grands principes de l’autorité et de la liberté avaient été conciliés par Louis XVI et l’Assemblée nationale, que ce sont les ambitieux et la populace qui ont tout remis en question, qui ont engendré le 10 août, et les massacres de septembre le 9 thermidor et ‘1804 ; les Cent jours et 1830 ; 1848, 1850 et 1852 enfin 1870 et 1871. Elle se dit que ces dates sont les périodes diverses d’un même mal, des étapes successives dans la voie révolutionnaire et qu’elle veut en sortir. Comment ? En rompant résolument avec tout ce qui tient à la Révolution, c’est-à-dire en redonnant à la Monarchie héréditaire et légitime, avec les garanties constitutionnelles acceptées par Louis XVI, et offertes par Henri V ; en un mot en retournant à l’état de choses qui a fait la grandeur et la gloire de la France pendant quatorze siècles, combiné avec la sage liberté de l’Angleterre et de la Belgique.»
II est tout simple, mon cher baron, que les esprits élevés, remontant des effets aux causes, voient, dans la fusion, le salut de la France. M. Guizot l’a conseillée dans sa lettre à M. Grévy. Le roi Louis-Philippe en mourant, l’a recommandée à ses fils.
Mais d’abord j’espère que les princes d’Orléans ne se prêteront pas à la fusion. L’intérêt évident de leur patrie, leur devoir de bon Français seraient qu’ils se ralliassent ouvertement, loyalement à Henri V. Mais une telle conduite demanderait un grand coeur, du courage, du désintéressement, une vertu rare ; elle est trop contraire aux traditions de leur maison. L’ambition est dans leur sang.
La fusion rallierait non-seulement les légitimistes et les orléanistes, mais toute cette masse flottante d’hommes honnêtes, dégoûtés de la République ou de l’Empire, ou encore indécis. Elle serait le salut de la France, et écarterait définitivement les deux seuls régimes que nous devions désirer. Eh bien ! malgré cela, je vous prédis que les d’Orléans, éviteront la fusion. Au lieu de diriger leur parti, dans la voie du patriotisme, ils se laisseront aller eux-mêmes, à l’esprit de rancune et d’intrigues de leur entourage, à ses préjugés et à son ambition. Ils resteront prétendants pour leur compte ; et grâce à eux la France continuera d’être écartelée par quatre partis.
Quant à Henri V seul, les Français, qui ont de l’esprit, n’ont pas assez de bons sens pour le rappeler. Si ce Prince remontait sur le trône de ses pères, il n’y serait pas six mois que la France reviendrait de ses préjugés contre la maison de Bourbon. C’est précisément ce qu’il ne faut pas. Il est plus facile que vous ne pensez de l’empêcher. Les Bourbons sont impopulaires précisément à cause de leurs qualités. Les légitimistes et les cléricaux, leurs partisans, ont beau être, en France, les plus éclairés, les plus honnêtes, les plus patriotes, ils sont opposés aux idées anti-sociales et anti-religieuses qui ont fait tant de progrès, de dupes et de criminels. Ils luttent, à peu près seuls, contre le courant qui entraine la France vers l’anarchie et le paganisme. C’est assez pour qu’ils soient en butte à la haine et à la calomnie, non-seulement de la populace, qui est une bête idiote et féroce , mais de la politique ou de la religion. Elle ne lit que les déclamations d’un journaliste inventé pour la seriner. Bourgeoisie, qui a l’esprit formé à toutes les questions élevées.
Exploitez cet état de choses. Faites souvent parler, dans vos journaux, du danger de la réaction, des crimes de l’absolutisme, des horreurs de la féodalité, de l’infâme droit du Seigneur, de la dime, des corvées, de l’inquisition, comme si tout cela avait réellement existé ou pouvait revenir. Faites peur des empiétements et des captations du clergé. Dites qu’avec Henri V, la religion serait non-seulement protégée mais imposée, que chacun serait forcé d’aller à la messe et même à confesse.
Ces déclarations et ces balivernes ne manquent jamais leur effet auprès des masses ignorantes et imbéciles, auxquelles le suffrage universel a remis le sort de la France. Entretenez la peur de l’épouvantail légitimiste et clérical, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui ont fait naître cette peur.
Les gens intelligents diront que l’ancien régime, en supposant vrai ce qu’on en dit de faux, n’a rien produit de comparable aux convulsions de la France depuis 1789, aux massacres de 1793, aux journées de juin 1848, aux pillages, aux assassinats, aux incendies de la Commune en 1871. Mais le peuple a ses journaux qui lui persuadent que cela est du progrès. Il restera entiché des idées républicaines comme nous le désirons. Il en sera de même des bons bourgeois. En voyant flamber la maison du voisin, ils prennent bien peur pour la leur, ils se disent bien, sur le moment, qu’il n’y a jamais de Légitimistes ni de Cléricaux parmi les incendiaires et les révolutionnaires, ni parmi ceux qui les produisent ou les excusent, que les principes religieux sont la meilleure garantie de l’ordre et de la probité. Mais l’esprit d’opposition, inné en France, et le fanatisme anti-religieux sont si forts, qu’une fois le danger passé, ils continuent à se défier des victimes et à voter pour les coupables. Ils resteront nos auxiliaires en envoyant éternellement des Clemenceau aux Assemblées nationales ; des Ranc et des Mottu aux Conseils généraux. Gambetta, l’ami des Delescluze, des Millière, des Raoul Rigault, l’ami des incendiaires et des assassins qu’il n’a jamais désavoués, sera avant peu Président de la République française.
Et vous voulez, mon cher ami, que je redoute dans l’avenir une revanche de la France ! Tranquillisez-vous : cette nation est condamnée à mort. Elle aura ce qu’elle mérite : c’est-à-dire la République alternant avec l’Empire ou la Commune ; le despotisme alternant avec le pétrole. Vous dites que si les gens honnêtes et sensés se ralliaient franchement à la République, elle pourrait se consolider et devenir un mauvais exemple pour nos peuples.
Ne craignez pas cela. Telle qu’elle s’est montrée trois fois déjà en France, la République est faite pour en dégoûter. Quant aux gens honnêtes et sensés ils resteront de plus en plus à l’écart. Ce n’est pas à l’intelligence et au mérite à se rallier au parti des ignorants et des culotteurs de pipe. Un homme de cœur et d’honneur ne le peut pas.
La France offre ce phénomène d’une République qui ne peut durer huit jours sans tomber dans le sang ou dans la boue, qu’à la condition d’être gouvernée par des Monarchistes. Les Républicains proprement dits ne fournissent que des sujets comme les préfets et sous-préfets nommés par Gambetta, c’est-à-dire des ignorants et des incapables. Aussi, les dupes honnêtes dont je parle plus haut disent-ils naïvement qu’ils veulent la République sans les Républicains. Dès lors il serait plus simple et plus logique de revenir de suite à la monarchie. Comment, en effet, exiger des monarchistes qu’ils se dévouent toujours à faire aller une machine dans laquelle ils n’ont pas confiance ? De quel droit demander ce sacrifice à leurs convictions? De la part de gens qui se croient républicains, il y a même peu de dignité à le demander, car c’est faire l’aveu de la nullité de leur parti et prononcer sa condamnation. Mais ce n’est pas notre affaire. Ne songeons qu’à profiter de la sottise et des divisions des Français.
Donc la République française, malgré sa belle devise sur les murs, dès qu’elle ne sera plus entre les mains des royalistes, qui la font vivre provisoirement, tombera d’abord entre les mains des intrigants et des incapables, jusqu’à ce qu’elle retombe entre les mains des criminels d’où elle sort à peine. C’est inévitable. Quand une Nation n’a plus le frein de la religion et des mœurs, que le frein de la force est le seul qui la contienne, tout est possible, même l’avènement d’un demi-million d’Erostrates, du jour où la force tombe entre leurs mains comme au 18 mars.
Alors on songe aux grandes villes disparues de la scène du monde : Tyr et Babylone, Thèbes et Sparte, Carthage et Troye.
On nous reprochait en Allemagne, l’hiver dernier, de ne pas détruire Paris par un bombardement ; laissons faire cette besogne aux Parisiens, ils s’y entendent merveilleusement. Du train dont vont les choses, on pourra, peut-être, avant un siècle, appliquer à l’emplacement où s’élève la Babylone moderne, ce fragment d’un vers de l’Enéide :
Et campos ubi Troja fait.
et cela, parce que la France, reniant son passé glorieux, livrée aux avocats et au casse-cou, aura cessé d’être française pour devenir républicaine. Réjouissons-nous-en. Nous avons pris définitivement sa place dans les destinées du monde. Elle ne pourra plus s’opposer aux progrès de l’Allemagne. Elle voulait nous arrêter à la ligne du Mein; elle ne nous empêchera pas de nous étendre des Vosges aux Carpates, de Kiel à Trieste et même à la Haye, à cheval sur la Baltique, la mer du Nord et l’Adriatique. L’empire d’Allemagne, avec Berlin pour capitale, que Thiers redoutait, est fondé. Le pangermanisme est proche, grâce à l’impuissance de la France républicaine.
Donc : VIVE LA REP… ! A BAS LES B…..!
Tel doit être, en France, le cri d’un bon Prussien.
Conclusion Voilà les principaux articles qui sont considérés comme matière à controverse. Quoiqu’on aurait pu alléguer bien d’autres abus et erreurs, nous n’avons indiqué, afin d’éviter la prolixité et les longueurs, que les abus essentiels, d’après lesquels il sera facile de juger les autres. Autrefois, on s’est beaucoup plaint des indulgences, des pèlerinages, de l’abus de l’excommunication. Il y avait aussi d’interminables querelles entre les curés et les moines au sujet du droit de confesser, d’enterrer les morts, de prononcer des sermons de circonstances et d’une infinité d’autres questions. Nous avons omis tout cela, pour faire preuve d’indulgence, et pour qu’on puisse saisir d’autant mieux les points essentiels du débat. Que personne non plus ne s’imagine que nous ayons dit ici quoi que ce soit pour blesser quelqu'un, ou par un sentiment de haine ou d'hostilité contre qui que ce soit. Nous n'avons fait qu'énumérer les points dont il nous a paru nécessaire de parler, pour qu’on comprenne d’autant mieux, qu’aussi bien en matière de doctrine que de rites nous n’avons rien adopté qui soit contraire à l’Écriture ou à l’Église chrétienne universelle. Car tout le monde sait, et nous pouvons le dire sans nous vanter, qu’avec l’aide de Dieu nous nous sommes efforcés d’empêcher toute doctrine nouvelle et impie de s'infiltrer dans nos églises, de s'y propager et d'y prendre le dessus. Les articles ci-dessus, nous avons voulu les remettre, conformément à l’invitation, pour exposer notre confession et notre doctrine. Si quelqu’un les juge insuffisants, nous sommes prêts à lui fournir une plus ample déclaration fondée sur les saintes et divines Écritures.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:36
Loup Ecossais a écrit:
Hélas. L'oecuménisme, devrait se limiter au catholicisme et les Eglises d'orient, Coptes, Maronites, syriaques etc.
Loup Ecossais a écrit:
Parce que l'influence de toute ces sectes, est néfaste car, elles ont toutes une choses en commun, en filigrane, la destruction de l'Eglise catholique, protestants et juifs en tête, suivis des musulmans.
L'oecuménisme ne concerne que les confessions chrétiennes. Le judaïsme et l'islam n'en font pas partie.
Au passage, l'Eglise catholique ne fait pas partie du conseil oecuménique des Eglises.
Je veux bien que tu aies connu une expérience malheureuse dans une église protestante, reste à savoir laquelle, il y en a des sectaires et des paranos, il y en a d'autres aussi. Tout réduire à son expérience personnelle ... et aller voir dans les autres-pensants les vilains zénemis de la sainte Eglise, c'est aussi parano.
C'est comme chez les orthodoxes : selon qu'on ait affaire à tel ou tel patriarcat, le dialogue avec les cathos est chaleureux ou impensable. (Certains Grecs ne reconnaissent pas le baptême par aspersion)
Ce que me disait un moine catho, engagé dans le dialogue oecuménique, c'est qu'en général, les catholiques font peur aux autres, à cause d'une trop grande confiance en soi.
Loup Ecossais
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:37
Si tu pouvais, cher Zibou, t'arrêter de jouer au TJ, ce serait bien.
Je te recommande chaudement, la lecture de l'ouvrage commis par Vincent Beurtheret, qui a fait un travail rtemarquable, pour rendre à César ce qui lui appartient et, à Dieu, ce qui lui revient de droit...
_________________ Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements.Honoré de Balzac
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:38
Loup Ecossais a écrit:
Si tu pouvais, cher Zibou, t'arrêter de jouer au TJ, ce serait bien.
Je te recommande chaudement, la lecture de l'ouvrage commis par Vincent Beurtheret, qui a fait un travail rtemarquable, pour rendre à César ce qui lui appartient et, à Dieu, ce qui lui revient de droit...
S'en tenir aux textes de la Tradition conforme aux Écritures, c'est jouer au TJ?
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:39
Les TJ sont-ils chrétiens ? That's the question !
Une pasteure luthérienne ne les considérait pas comme tels.
Parmi les confessions chrétiennes qui sont très proches des cathos au point de vue doctrine, mais différents point de vue discipline on trouve : Les orthodoxes, les anglicans (high church) les vieux-catholiques, des Eglisettes galicanes, etc.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:42
Le mot œcuménisme s'explique par deux définitions
nom masculin 1. RELIGION Mouvement favorable à la réunion de toutes les Églises chrétiennes en une seule. 2. Rapprochement de religions, de croyances différentes.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:44
Pas selon l'académie française, en tout cas.
Tu as trouvé ça où , ta définition ?
... Te fatigue pas ! Je viens de trouver : Gogole! Ben c'est pas une référence en matière de langue.
Dernière édition par L'air éthique le Jeu 14 Fév 2019 - 18:48, édité 1 fois
Loup Ecossais
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:47
L'air éthique a écrit:
L'oecuménisme ne concerne que les confessions chrétiennes. Le judaïsme et l'islam n'en font pas partie.
C'est votre opinion. La mienne est très différente, simplement parce que je n'ai pas la même grille de lecture que vous.
Au passage, l'Eglise catholique ne fait pas partie du conseil oecuménique des Eglises.
Où avez-vous vu que je faisais référence au "Conseil " ? Si je ne le fais c'est pour cause. Ce mouvement a été créé par les protestants suisses...
Je veux bien que tu aies connu une expérience malheureuse dans une église protestante, reste à savoir laquelle, il y en a des sectaires et des paranos, il y en a d'autres aussi. Tout réduire à son expérience personnelle ... et aller voir dans les autres-pensants les vilains zénemis de la sainte Eglise, c'est aussi parano.
Loin de moi cette prétention. Peu importe laquelle, elles se valent toutes. Il ne s'agit pas de mettre en cause tel ou tel autre individu. C'est l'Institution qui est une tour de Babel.
C'est comme chez les orthodoxes : selon qu'on ait affaire à tel ou tel patriarcat, le dialogue avec les cathos est chaleureux ou impensable. (Certains Grecs ne reconnaissent pas le baptême par aspersion)
Ce que me disait un moine catho, engagé dans le dialogue oecuménique, c'est qu'en général, les catholiques font peur aux autres, à cause d'une trop grande confiance en soi.
Probablement l'un de ceux qui étaient au parti communiste...
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:50
Ouais, je te laisse à tes jugements téméraires emplis de charité chrétienne et d'esprit d'ouverture.
Et arrête de répondre à l'intérieur d'une citation qui m'est attribuée : c'est pas conforme à la netétiquette.
Loup Ecossais
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:52
L'air éthique a écrit:
Les TJ sont-ils chrétiens ? That's the question !
Une pasteure luthérienne ne les considérait pas comme tels.
Parmi les confessions chrétiennes qui sont très proches des cathos au point de vue doctrine, mais différents point de vue discipline on trouve : Les orthodoxes, les anglicans (high church) les vieux-catholiques, des Eglisettes galicanes, etc.
Les anglicans n'ont conservé que les habits liturgiques et le décorum des églises catholiques. C'est la seule chose qui les rapproche. Leur liturgie est très différente, puisque protestante. Par ailleurs, ils ont toujours été leurs alliés...
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Loup Ecossais
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:54
L'air éthique a écrit:
Ouais, je te laisse à tes jugements téméraires emplis de charité chrétienne et d'esprit d'ouverture.
Et arrête de répondre à l'intérieur d'une citation qui m'est attribuée : c'est pas conforme à la netétiquette.
Susceptible ? Quant à la "netétiquette", il y a des modérateurs et des admins pour la gérer.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ? Jeu 14 Fév 2019 - 18:56
L'air éthique a écrit:
Pas selon l'académie française, en tout cas.
Tu as trouvé ça où , ta définition ?
... Te fatigue pas ! Je viens de trouver : Gogole! Ben c'est pas une référence en matière de langue.
Le dictionnaire de Google est très fiable.
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Sujet: Re: Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ?
Pourquoi le catholicisme et pas une autre confession chrétienne ?