La domination de l'homme

Genèse 1, 26 Dieu dit: "Faisons l'homme à notre image, comme notre ressemblance, et qu'ils dominent sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre."

Genèse 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa.

Genèse 1, 28 Dieu les bénit et leur dit: "Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre."

Dominer, soumettre, est-ce ce cela veut dire détruire comme certain le sous-entend ?

Moi, je l'entend comme prendre soin, mais peut-être suis-je dans l'erreur ?

et comment!

Cela veut dire que les animaux sont là pour nous!

Et aimez ton prochaion, ce n'est pas aimer les animaux!

Idolatrie

genèse 1 ;26
Radah =>
Gouverner, avoir la domination, dominer, fouler aux pieds
(Qal) gouverner, subjuguer
(Hifil) faire dominer
Râcler
Dominer, traiter, régner en souverain, triompher, donner lavictoire, prendre, surveiller, fouler aux pieds, subjuguer, assujettir, dévorer

J'ai l'impression qu'il s'agit de sa place sur la chaine alimentaire

Gènese 1 ;26
Attention Dieu Créa Adam => humanité
Homme et femme => Zakar veut dire Mâle et Naqebah => femelle
Oui, la traduction parfois....

Génèse 1 ; 28
Kabash
Assujettir, subjuguer, forcer, garder sous, amener en servitude
Mettre en esclavage, rendre soumis
Subjuguer, forcer, violer
Dominer, fouler aux pieds
(Niphal) être subjugué

et encore Radah

Je crois qu'il s'agit de la primauté de la chaine alimentaire.
Et de la domestication des espèces.

Bonsoir,


Cela dit, nous sommes justement incarné ici, présentement sur cette Terre,

Pour apprendre à transcender notre nature humaine,

Et à la faire évoluer dans le bon sens, celui qui est désiré par Dieu...

A savoir non seulement l'Amour pour Dieu et pour notre Prochain, mais aussi l'amour pour la création de Dieu..


Et merci Seigneur,

De nous donner cette occasion de pouvoir évoluer dans tes voies,

En connaissance des causes et des aboutissants...

Dominer, n'est-ce pas aussi être responsable ?

Un monde sans animaux, cela rime à quoi ? il nous faudrait devenir végétarien.

PS : Dans le contexte de ce sujet, cela veut dire quoi idolâtrie ?

Auteur d’un mémoire sur la «théologie animale», le Père Olivier Jelen, prêtre du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, par ailleurs fondateur d’une«fraternité sacerdotale et laïque internationale pour le respect animal», montre que le regard de l’Église évolue timidement dans le sillage de penseurs chrétiens comme Albert Schweitzer ou Jean Bastaire. «Il ne s’agit pas de sacraliser l’animal ou le totémiser, écrit-il,mais de lui reconnaître une valeur pour lui-même, indépendante de ce que l’homme peut en faire.»

Le salut est-il réservé à l’homme ?

Loin d’être farfelue, la question fait l’objet de débats approfondis entre théologiens. «La Bible ne dit pas explicitement comment l’animal participe au salut en Jésus-Christ, explique Fabien Revol, spécialiste de la Création à l’Institut catholique de Lyon. En revanche, des indices permettent de penser que l’animal, comme toute créature, a une destination eschatologique.»

Les animaux, en effet, font pleinement partie de l’alliance que Dieu contracte avec Noé et tous les êtres qui descendent de l’arche après le Déluge (Genèse, 8.9). Une alliance que le Christ récapitule dans le Nouveau Testament et qui englobe toute la Création (Éphésiens 1). Quant à Isaïe, il évoque ce que pourrait être la création réconciliée, un ordre cosmique universel où «le loup habitera avec l’agneau (…), le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra…» (Isaïe 11, 7-8).

Saint Paul confère à l’être humain un rôle de médiateur (Romains 8). S’il n’accueille pas le salut par la foi dans le Christ, il en empêche l’accès aux autres créatures. «L’homme est comme un premier de cordée qui tire toute la Création vers Dieu, résume Fabien Revol. Mais attention, nul ne sait exactement ce que tout cela signifie. Il faut en avoir une lecture cosmique et non individuelle.» En résumé, si Médor n’est plus un meuble, rien n’assure que nous le retrouverons au paradis.

Source La Croix