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 le coeur

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Loup Ecossais
lagaillette
manuel
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Josaphat

Josaphat


Masculin Messages : 696
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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyJeu 23 Nov - 22:09

Pourtant la forme est là, elle a un pouvoir ...pouvoir qui peut être réduit en effet mais peut-être pas dans le pathos, au contraire le pathos valide ou acquièse ce pouvoir dans l'autoaffection. La forme a eu un pouvoir a affecté ou pas parce qu'elle était cette forme là et pas une autre, on peut la réduire a sa condition sui généris mais les conditions de ce pouvoir reste en suspend.

Enfin c'est uneidée qui vient d me venir c'est peut-être pas claire, j'essayreai d el'exprimer mieux si vous ne saisissez pas. drunken
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manuel

manuel


Messages : 1005
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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyJeu 23 Nov - 22:49

Il est vrai que je n'ai pas tout saisi Very Happy

Ainsi avant de vous répondre j'attendrai un éclaicissement.

Ceci dit cela me parle un peu. Toujours dans la pensée girardienne :

Comment la forme du mécanisme du bouc émissaire (à travers ses constitutions mythiques, rituelles, institutionnelles...) marque-t-il tellement la culture et la communauté humaine selon cette pensée?

C'est qu'elle s'enracine et épouse le pathos humain (la crise et l'emballement mimétique) pour faire court. C'est de là qu'elle tire toute sa réalité, concept qui correspond à la pensée henryenne ou à son équivalent girardienne. Car le socle de toute cette pensée demeure la concrétude des rapports inter-individuelles, autre équivalent de la vie phénoménologique comme l'entend Henry. A vrai dire le texte qui permet de faire le lien entre les deux pensées, c'est le texte henryen de la phénoménologie de la communauté. A partir de là bien des éléments d'entente nous sont donnés.


Bon j'espère par cet exemple ne pas avoir répondu à côté et voilà qui est écrit en tout cas!



M;

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Au fond de sa Nuit, notre chair est Dieu. (Incarnation, une philosophie de la chair, Michel Henry)
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Josaphat

Josaphat


Masculin Messages : 696
Inscription : 09/09/2006

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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyVen 24 Nov - 14:37

En me relisant ce matin je ne me suis dit que c'était en effet assez inssaisissable. What a Face Je vais essayer de formuler ça convenablement.

Mais en effet cette option prise par rapport à Gérard et à Henry me semble sensée ne fusse parce qu'il parte ou arrive de part une réflexion psychologique et sociale à l'événement christique comme axe de leur pensée.
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jo zecat
Invité




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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyVen 24 Nov - 14:44

Voir le fil
LA TRES SAINTE TRINITE expérimentée par CONCHITA

qui est une introduction pour cette habitation du coeur.....
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Chantecl
Invité




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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyMer 3 Jan - 17:22

Aime-t-on vraiment avec le coeur ?

SI ON A LA PEUR au ventre ou l'estomac dans les talons, on aime de tout son coeur. Pas de toute sa tête. Cible des flèches de Cupidon, il peut néanmoins être brisé. Et il a ses raisons que la raison ne connaît pas, comme le confirment les toutes dernières recherches scientifiques. C'est lui qui règne sur l'amour, ce mot presque unique en français, puisqu'il est masculin au singulier et féminin au pluriel. Le coeur n'en est pas seulement la manifestation physique la plus « voyante », il en est un fondateur à part entière.
La question agitait déjà les bancs des facultés dès l'Antiquité. Aristote place le coeur au centre de tout, tandis que Galien, par exemple, préfère donner prééminence au cerveau. Le monde arabe célèbre, lui, le foie. Longtemps, le coeur a été synonyme de raison plus que de passion. Et ce n'est que dans la seconde moitié du XIIIe siècle qu'il entre dans l'iconographie comme siège de l'amour. Surtout d'ailleurs, au départ, de l'amour religieux. Au XVIIIe siècle, il devient véritablement le siège profane des sentiments alors que, paradoxalement, va naître la cardiologie. Et que l'amour va progressivement, au XXe siècle, se cérébraliser pour devenir une émotion entièrement créée et contrôlée par le cerveau. L'amour se réduit ainsi pour certains à une succession de réactions chimiques. Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Tout d'abord, parce que le coeur a retrouvé un peu d'« indépendance » en matière d'amour. Il n'est pas seulement le « reflet » de ce que décide le cerveau. Il dispose tout d'abord de ce que certains appellent un « petit cerveau », c'est-à-dire quelques dizaines de milliers de neurones propres capables d'influer sur le cerveau en lui transmettant des informations « internes ». Il dispose également de réserves hormonales propres. Ensuite parce que, tout comme d'autres organes, il est en partie régi par le cerveau des instincts. Celui-ci provoque des réactions physiologiques automatiques et non raisonnées comme la peur, la colère, la joie... Il entraîne par exemple une augmentation du rythme cardiaque, du débit sanguin, une transpiration accrue, des rougeurs, etc.
Grâce aux techniques modernes d'imagerie cérébrale, on connaît mieux aujourd'hui les zones du cerveau concernées par les émotions, joie, tristesse, colère ou amour. C'est cet ensemble de zones que l'on appelle le « cerveau émotionnel ». Il est disséminé dans le cortex cérébral et dans les régions sous-corticales (comme l'amygdale ou l'hippocampe). Mais, au royaume cérébral, tout est interaction. Ce que va faire le cerveau des instincts va déclencher une réaction du cerveau émotionnel, le tout « couronné » par le cerveau logique.

Le «circuit de la récompense»

Ainsi, lorsque nous rencontrons une personne qui nous plaît, le cerveau des instincts s'agite et demande au cerveau des émotions ce qu'il en pense. Celui-ci cherche dans sa mémoire des situations (construite tout au long des années d'apprentissage) les souvenirs qui s'y rapportent pour voir s'ils sont bons ou pas. Le cerveau logique va, lui, évaluer la situation sur des critères pratiques de « faisabilité ». Tout cela va entraîner la libération de neuromédiateurs et d'hormones : la dopamine impliquée dans les phénomènes d'attente de récompense et de plaisir, la noradrénaline pour le stress et l'effort, la sérotonine pour la gestion du sommeil mais aussi de l'appétit ou de la sexualité, la vasopressine et l'ocytocine qui joueraient un rôle dans le phénomène de l'attachement. Le fameux coup de foudre résulterait donc, entre autres, d'un « déluge » de ces ­neurotransmetteurs.
Le sentiment et le désir amoureux font partie de ce que l'on appelle le « circuit de la récompense ». Une émotion déclenche un désir qui appelle un plaisir (ou une souffrance). En étudiant l'activité du cerveau de personnes à qui l'on présentait des photos d'êtres proches et aimés ou d'inconnus, les chercheurs ont eu la surprise de constater que les zones qui s'activaient quand les photos étaient celles d'êtres aimés étaient les mêmes que celles impliquées lors de la prise de drogue. Peut-être une explication au fait que l'amour peut rendre aveugle ou que l'on peut en devenir esclave. Haut les coeurs...

Jean-Luc Nothias. Figaro, 03 janvier 2007
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manuel

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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyMer 3 Jan - 21:07

Merci.


Je connaissais déjà ces points. Si vous voulez des titres de livres intéressants et accessibles sur la question, demandez!!


M.

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lagaillette

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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 EmptyMer 3 Jan - 21:15

Le coeur, c'est le centre.

Et qu'est-ce qui est au centre, au coeur de nous-mêmes, sinon l'amour ?

Notre coeur, c'est notre capacité d'aimer ... et de haïr.
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MessageSujet: Re: le coeur   le coeur - Page 2 Empty

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