| | Le droit du malade à la vérité | |
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Faut-il dire la vérité au malade ? | Oui | | 73% | [ 8 ] | Non | | 0% | [ 0 ] | Tout dépend du cas de figure. | | 27% | [ 3 ] |
| Total des votes : 11 | | |
| Auteur | Message |
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Krystyna Invité
| Sujet: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 18:30 | |
| Le droit à la vérité fait l'objet d'âpres débat. En dehors de la lâcheté de certains médecins qui ne disent pas la vérité parce qu'ils n'osent affronter la réaction du malade, il en est d'autres qui partent du rpincipent que leurs patients ne sont généralement pas capables de supporter la vérité. Certains vont jusqu'à cacher la vérité à la famille. D'autres sommités médicales sont pour dire la vérité en tout circonstance, tout en proposant ensuite une assistance. Ne pas dire la vérité, n'est-ce pas maintenir le malade dans un état de dépendance vis-à-vis de la médecine. Faut-il trancher pour ou contre, ou régler la question cas par cas ? Et le problème ne suppos-t-il pas une connaissance approfondie de la mentalité et de psychologie de chaque patient, donc l'avis de la famille et de l'entourage ? Et l'avis du généraliste ou médecin de famille, qui connait bien le malade ? |
| | | lagaillette
Messages : 4121 Inscription : 26/07/2005
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 19:00 | |
| C'est vrai ; nous avons tous des réactions tellement différentes face à la maladie et à la perspective d ela mort.
Pour ma part, je signerais bien un papier exigeant à l'avance qu'on ne me cache pas la vérité, et je suis toujours soupçonneux quand u médecin me dit ; "Ce n'est pas grave." Mais je connais d'autres personnes pour qui le fait de ne pas vouloir savoir faisait partie de leur stratégie de la lutte pour vivre. | |
| | | Peau d'âne
Messages : 1981 Inscription : 28/06/2006
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 20:37 | |
| J'ai voté oui, Je pense pour avoir cotoyé de près le médical, qu'il est important que le malade sache son état. Par contre, je n'ai pas souvenir d'avoir rencontré des médecins n'annonçant pas le verdict, alors même qu'il était difficile de l'annoncer. J'ai souvent rencontré des médecins, des gens magnifiques de courage et de générosité envers leurs patients. Idem pour le personnel. Le soucis reste dans la façon de l'annoncer lorsque la vie est en jeu. J'ai alors entendue beaucoup d'anecdotes sur ce sujet. Ente le médecin qui vous annonce votre fin de vie avec un sourire radieux, comme s il annonçait que vous aviez gagné à la loterie ; ou celui là plus près du croqmort que du médecin, qui ne sourcillant pas, vous balance froidement le verdict.. Ou encore l'autre sur un ton confidentiel vous confie que finalement le cancer ça n'existe pas. Ensuite il y a ceux qui vous invite à réunir la famille comme ce fut mon cas (mdrr). Finalement tout est dans l'art d'annoncer la nouvelle. Et pour le corps médical et pour la famille elle même. Car souvent la famille est mise au courant avant le malade. Tout dépend de l'état psychologique du patient et du danger ou non d'agraver en lui annonçant la vérité. | |
| | | Krystyna Invité
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 21:04 | |
| Comment ça ce fut ton cas ? |
| | | Fée Violine
Messages : 1359 Inscription : 03/08/2006
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 23:28 | |
| je crois que de nos jours, il est habituel de dire la vérité, alors qu'autrefois les médecins étaient (paraît-il) souvent soucieux de garder leur pouvoir sur les malades. en plus, c'est dangereux de ne pas savoir ce qu'on a, car quand on sait, on peut prendre des mesures, chercher éventuellement une autre médecine, réorganiser sa vie. Bref, prendre sa vie en main. Encore faut-il que ce soit effectivement la vérité, et que le médecin ne se soit pas trompé. | |
| | | Peau d'âne
Messages : 1981 Inscription : 28/06/2006
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 3/11/2006, 23:45 | |
| Krystyna, Oui j'ai expérimenté ce genre de passage funèbre disons loll.. Mais je n'ai pas eu ce temps de peur vis à vis de la mort. Car c'était déjà une confrontation bien connue. Ce qui m'a permise d'aborder le problème majeur avec dynanisme loll. Puis la rapidité de l'hospitalisation et de l'opération. J'ai été dans les mains d'un excellent chirurgien. Et finalement pour découvrir que ce cancer n'avait pas eu le temps de s'installer. Il avait certes fait de gros dégats lors de sa préparation mais tout s'était comme pétrifié stoppé. Donc voilà pour moi ce fut un passage pas plus difficile qu'un autre... Sauf pour le chirurgien bien sur... Fée Violinec'est dangereux de ne pas savoir ce qu'on a, car quand on sait, on peut prendre des mesures, chercher éventuellement une autre médecine, réorganiser sa vie. Bref, prendre sa vie en main. Excellente vision des choses, oui et de plus on peut alors s'aider sois même vers la guérison. N'oubliez pas que le moral est un facteur vraiment très très important pous une amélioration, voir stabilisation et parfois de la maladie. Pour cela il faut un minimun comprendre sa maladie, et pour la comprendre faut'il connaître son existence. Sachez que plus on en a peur et plus elle fera de dégâts. | |
| | | Chantecl Invité
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 13/11/2006, 21:24 | |
| Il arrive que l'entourage n'ose pas dire au malade que son état est très grave. Au contraire, on l'encourage à croire qu'il est en train de guérir alors qu'il est en train de mourir. Nos idées modernes sont pour cacher la mort à tout prix. N'est-ce pas effarant d'ignorance, d'inhumanité, au nom d'une humanité fausse et déchristianisée ? Si quelque chose est à nous, c'est bien notre mort. Elle est donnée par Dieu, on n'a pas le droit de nous la cacher. |
| | | manuel
Messages : 1005 Inscription : 20/05/2005
| Sujet: Re: Le droit du malade à la vérité 13/11/2006, 22:49 | |
| Je pense que c'est tout simplement un devoir de vérité et d'honnêteté. C'est une question de déontologie et d'éthique. Pas moins! Cela fait partie de mon quotidien. Et je pense qu'il faut dire la vérité non comme une arme mais comme un don, comme un service. C'est reconnaître que la vie de l'individu n'est pas qu'une question de corps biologique plus ou moins complexe mais un être moral, affectif. Qu'il y a donc un respect au-delà du discours technique, une part de la maladie, du pathologique qui échappe car on ne peut se l'approprier, c'est la part qui revient et demeure dans le malade. c'est aussi et par là même, le responsabiliser en étant soi-même courageux et responsable. Tout est évidemment dans l'art de l'annonce. C'est une question d'expérience certes, de formation et de travail en équipe surtout. ce que certains médecins oublient tant ils ont l'impression de perdre de leurs prérogatives. M. _________________ Au fond de sa Nuit, notre chair est Dieu. (Incarnation, une philosophie de la chair, Michel Henry)
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