Semaine Universelle de prières 2018 chez les évangéliques : Etrangers, Pélerins, Voyageurs

Invité

Semaine universelle de prière 2018

Spoiler:

L'Alliance évangélique européenne (EEA) et le Conseil national des évangéliques de France (CNEF)

vous proposent de nous réunir pour prier, face aux enjeux actuels de notre pays et de l'Europe.

La Semaine universelle de prière aura lieu du 7 au 14 janvier 2018, sur le thème "Voyageurs, pèlerins, étrangers".

Invité

Je ne suis pas évangélique, il y a trop de fanatisme parmi eux.
Ils voient le diable et la possession partout !

Invité

Nathalie2 a écrit:: Je ne suis pas évangélique, il y a trop de fanatisme parmi eux.
Ils voient le diable et la possession partout !

C'est vrai, les Baptistes aussi, mais ça n'empêche pas de prier avec eux.

Invité

Étrangers, pèlerins, voyageurs...

Dimanche 7 janvier

Abraham – l’exemple du croyant pèlerin
(He 11.8-10 ; 13.14)

Abraham est l’un des personnages les plus connus
de la Bible, en particulier pour son exemple de
foi. Son voyage a commencé par l’appel divin de
quitter Ur pour se laisser guider vers un endroit
inconnu. Abraham est devenu pèlerin à cause
de sa foi. C’est par sa foi qu’il a été justifié. Il a
cru à la promesse de Dieu, qu’il lui donnerait un
fils, chose apparemment impossible étant donné
l’infertilité de sa femme et leur âge avancé. « Il
a eu confiance en Dieu et Dieu, portant sa foi à
son crédit, l’a déclaré juste » (Ga 3.6). La foi qui
l’a conduit à quitter Ur n’est pas apparue par
hasard, mais comme Étienne le dit, « le Dieu
glorieux apparut jadis à notre ancêtre Abraham
» (Ac 7.2).

Ce n’était pas la gloire de Dieu, mais
le Dieu de gloire.
Cette révélation a fortifié la foi d’Abraham et
l’endroit qu’il attendait n’était plus
désormais un lieu terrestre mais céleste, pas un
territoire meilleur que Ur, où il avait vécu.

La foi l’a conduit à parcourir la terre de la promesse,
comme un pèlerin, parce qu’il « attendait la cité
aux fondements inébranlables dont Dieu luimême
est l’architecte et le constructeur » (He
11.10).

Cette situation concerne tous les croyants.

Comme Abraham, nous avons cru et avons
été justifiés. C’est par grâce que nous sommes
sauvés, par le moyen de la foi (Ep 2.8-9).

La preuve de cette foi, c’est que l’être humain quitte
tout pour accepter ce que Dieu seul peut lui
offrir. Le monde devient un lieu de passage vers
la « cité aux fondements inébranlables », selon
la promesse de Jésus énoncée en Jean 14.1-4.

Comme Abraham qui a dû abandonner tout ce
qu’il possédait pour suivre Dieu, nous laissons
notre monde pour emprunter un chemin marqué
par les empreintes de Jésus (1P 2.21).

Rien n’a de caractère permanent pour un chrétien
dans le monde présent.

Nos regards sont tournés vers le ciel où se
trouvent les biens éternels, attendant la cité qui
durera toujours.

L’Église victorieuse est celle
qui, à la suite de Christ, se dirige vers la demeure
éternelle.

En tant que pèlerins, nous possédons,
dans un monde où tout est relatif, des valeurs
absolues.

Samuel Pérez Millos

Sujets de reconnaissance

• Merci Seigneur car nous sommes les enfants d’Abraham dans la foi.
• Merci car tu nous accompagnes sur notre chemin.
• Merci Seigneur car des choses bien meilleures que ce que nous avons à
présent sont préparées au ciel pour les croyants.

Confession

• Pardonne-nous, Seigneur, pour toutes les occasions où nous manquons de foi.
Nous reconnaissons que bien souvent nous ne vivons pas comme des pèlerins,
les regards fixés sur notre cité céleste.

Prière

• Que nous soyons des hommes et des femmes de foi et que nous avancions pleins
de confiance dans les projets que Dieu a pour nos vies.

• Que nous prenions conscience que le monde n’est qu’un lieu de passage pour
nous, chrétiens, qui sommes sur le chemin du ciel, de cette cité céleste qui durera
éternellement.

Prions pour les œuvres

SEL FRANCE : Priez pour que les chrétiens en France soient passionnés pour les oeuvres

Invité

Lundi 8 janvier

Joseph - un étranger dans la main du Dieu et Seigneur de l’Histoire (Gn 37-50)

Si la définition de l’étranger ou du pèlerin est celui qui réside temporairement
en dehors de son lieu d’origine,
Joseph incarne bien cette définition,
ayant traversé toutes les difficultés qu’un tel déplacement implique.

Après avoir été vendu comme esclave par ses frères jaloux,
Joseph s’est retrouvé en Égypte.
Puisqu’il n’était alors qu’un vulnérable étranger,
il n’a pu se défendre contre les accusations injustes de la femme de Potiphar. I
l a été jeté en prison, laissé pour mort.

Malgré toutes ces circonstances, Joseph restait l’objet d’une protection providentielle :
après quelques temps, Dieu l’a libéré,
l’a élevé et l’a utilisé pour bénir d’autres personnes autour de lui.

Au final, Joseph a été l’instrument utilisé par Yahweh pour secourir
non seulement les Égyptiens de la famine, mais également sa propre famille !

Joseph a reconnu que Dieu était celui qui avait dirigé son pèlerinage selon son plan souverain.

Il a déclaré aux frères qui l’avaient un jour vendu :
« Vous aviez projeté de me faire du mal, mais par ce que vous avez fait,
Dieu a projeté de faire du bien en vue d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui,
pour sauver la vie à un peuple nombreux » (Gn 50.20).

Nous sommes aussi des étrangers et des pèlerins dans un monde hostile (1 P 2.11).
Vulnérables, nous sommes sujets à l’injustice et à la persécution.

En même temps, nous bénéficions à l’instar de Joseph d’une protection providentielle.

Dieu fait concourir toutes choses à notre bien (Rm 8.28),

nous libère (Ga 1.4)

et nous utilise pour bénir ceux qui nous entourent (1P 2.9).

Au cœur des épreuves, comment pouvons-nous être certains que Dieu veillera
sur nous ?

D’une part à cause de sa fidélité, révélée au travers de la vie de Joseph.

Mais surtout parce que quelqu’un de plus grand que Joseph a été envoyé
comme un étranger dans ce monde hostile (Jn 3.17),
vulnérable et sujet à l’injustice, donné et abandonné à la mort par ses frères.

Dieu l’a libéré, l’a ressuscité et l’a exalté et en lui toutes les nations du monde sont bénies.

Grâce à Jésus nous pouvons savoir que Dieu est toujours à nos côtés:

« Lui qui n’a même pas épargné son propre Fils,
mais l’a livré pour nous tous,
comment ne nous donneraitil pas aussi tout avec lui » (Rm 8.32).

Que le Seigneur nous aide, comme Joseph, à lui faire confiance,
lui être fidèle et bénir les autres au fil de notre pèlerinage.

Matthew Leighton

Sujets de reconnaissance

• Merci, Seigneur, car au travers des circonstances difficiles que nous
traversons nous comprenons la sagesse qui vient d’en haut.

Merci parce que toutes choses concourent à notre bien.

• Merci de préserver nos cœurs dans ces circonstances difficiles.

• Merci pour la force que tu nous donnes en toute situation.

Confession

• Pardonne-nous de ne pas souvent faire confiance à ta souveraineté
et à tes plans parfaits.

Prière

• Que le Seigneur guide notre pèlerinage selon ses plans souverains
comme il l’a fait pour Joseph.

• Que nous puissions confesser et comprendre que Dieu agit pour notre bien,
qu’il nous libère,
et qu’il nous utilise pour bénir ceux qui sont autour de nous.

• Que le Seigneur nous aide à placer notre confiance en lui,
à lui être fidèle et à bénir les autres au cours de notre pèlerinage.

Prions pour les œuvres

   Champfleuri : Priez pour une réponse appropriée du Tribunal des Affaires
Sécurité Sociale de Grenoble en ce concerne le dispositif d’aides aux vacances
     des enfants (CAF).

   Aglow International France : Priez pour une grande moisson dans nos
actions de témoignage de l’évangile.

Invité

Mardi 9 janvier

Ruth – Poussée par la faim, elle rencontre son Dieu (Rt 1)

Nous devons mettre en évidence le Dieu de toute grâce. Nous percevons son plan de rédemption à long terme.

À la fin du livre qui porte son nom, Ruth est intégrée à la généalogie de David (Rt 4.18- 22)

et plus loin dans les Écritures, elle est citée en tant qu’ancêtre de Jésus (Mt 1.5).

Ainsi, nous voyons Yahweh tisser ensemble les évènements de son plan éternel de Salut. Puisque l’histoire de Ruth s’est déroulée à l’époque des Juges (Rt 1.1),

la bénédiction divine est révélée dans des temps d’apostasie.

Aussi improbable que cela puisse paraître, le Seigneur agit alors favorablement et nous pouvons souligner plusieurs choses dans ce passage de la Parole.

D’une part, dans sa providence, Dieu renverse les situations (Rt 6.22). Lui qui a permis le dénuement qui a justifié le départ de Naomi suite à la mort de son mari et de ses fils, et qui a autorisé sa disgrâce et celle de ses belles-filles est aussi celui qui crée les conditions de son retour vers la terre promise.

D’autre part, Dieu conduit les gens à la foi (Rt 1.16-17) en utilisant pour cela des témoignages personnels.

Naomi a subi de rudes critiques pour avoir quitté la terre promise et, en quelque sorte, sa foi. Néanmoins, les paroles de Ruth, « ton Dieu sera mon Dieu » (Rt 1.16),
indiquent clairement que sa belle-mère n’a jamais cédé à la religion dominante ou à la culture de Moab. Naomi sait aussi comment intercéder pour ses belles-filles (Rt 1.8)
et elle s’attend sans l’ombre d’un doute à une réponse divine. De plus, puisqu’elle cite le nom de Dieu quatre fois (Rt 1.20-21),
elle reconnaît la main de Yahweh dans tout ce qui s’est passé. Elle ne se place pas en victime exigeant l’attention de ses belles-filles, qu’elle invite à rester à Moab (Rt 1.9-13).

En ce qui concerne Ruth, ce qui ressort est sa très ferme résolution : « N’insiste pas pour que je te quitte... » (Rt 1.16).
Il est évident que sa foi est véritable. Ainsi, elle croit en Yahweh malgré des circonstances terribles qui auraient pu provoquer en elle du ressentiment envers Dieu.

Son engagement est total, ce qui est une qualité du disciple, puisqu’elle quitte sa famille et sa terre pour suivre Dieu.

De plus, Ruth fait preuve d’une extraordinaire affection pour sa belle-mère (Rt 2.11-12).

Enfin, elle s’identifie complètement au peuple de Dieu, bien qu’en tant que Moabite elle puisse avoir été mal considérée par la société. Elle est une véritable fille d’Abraham (cf. Gn.12.3b qui annonce la bénédiction de tous les peuples de la terre).

Antonio Ruiz
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Sujets de reconnaissance

• Merci pour tous les frères et sœurs qui, par leur témoignage, ont touché des vies. Ceux qui ont
été tes mains, ta voix et tes pieds, une étreinte pour l’âme de ceux qui te connaissent et ceux qui
ne te connaissent pas.

• Merci parce que tu fais tiens tous nos combats.

• Merci parce que tu nous restaures, tu nous fais devenir ceux que nous sommes destinés à être.

Prière

• Que nous puissions guider d’autres personnes à la foi en Christ au travers de notre témoignage.

• Que nous soyons disposés à tout abandonner pour suivre Dieu.

• Que les influences qui nous entourent ne réussissent pas à détourner nos yeux de Christ.

Prions pour les œuvres

SIM France-Belgique : Prions pour que Dieu permette à ses ouvriers de continuer à partager son amour au plus grand nombre, malgré les risques malgré les risques
d’instabilité géopolitique actuelle dans plusieurs régions du monde augmente les menaces envers nos missionnaires
www.simorg.fr

Contacts Chrétiens Féminins : Priez pour que nos yeux voient le coeur des femmes et non l'extérieur... pour les amener à un coeur à coeur avec Dieu
.
www.contactschretiensfeminins.fr

Invité

Mercredi 10 janvier

Daniel – ferme et solide sous la persécution (Dn 3)

Qui remarquerait trois jeunes hommes dans un pays étranger ? Et bien... il y a toujours quelqu’un qui nous observe, nous les croyants ! « O roi, Sa Majesté a promulgué un édit ordonnant que tout homme se prosterne et adore la statue d’or (...) quiconque refusera de se prosterner et d’adorer la statue sera jeté dans la fournaise où brûle le feu ardent » (Dn 3.10-12).

Nous pouvons nous croire insignifiant, penser que ce que nous faisons ou disons n’a pas d’importance et que personne ne le remarque... mais il y a toujours quelqu’un qui nous observe.

Le moment est arrivé où certains ont remarqué que ces trois hommes étaient différents, et on n’a jamais cessé de les observer depuis lors. Les trois hommes le savaient. C’étaient ces mêmes hommes qui avaient décidé de ne pas se rendre impurs en mangeant la nourriture du roi et à présent ils décidaient de ne pas se rendre impurs en adorant des dieux étrangers. Celui qui est fidèle dans les petites choses apprend à l’être dans les grandes. De petites lumières sur une terre étrangère.

Ils auraient pu se fondre dans la multitude, endurer cette minute et continuer ensuite leurs vies comme si de rien n’était. Mais ils ont choisi de ne pas se cacher, comme Daniel qui a continué de prier à sa fenêtre trois fois par jour. Et lorsque l’empereur du monde, plein d’arrogance, leur a craché dessus avec dédain et s’est exprimé d’un ton moqueur :
« et quel est le Dieu qui pourrait alors vous délivrer de mes mains ? » (Dn 3.15),
leur voix n’a pas tremblé : « notre Dieu que nous servons peut nous en délivrer (...) mais même s’il ne le fait pas, sache bien, ô roi, que nous n’adorerons pas tes dieux » (Dn 3.17-18).

La Babylone dans laquelle nous vivons est également persuadée de sa puissance absolue. Elle nous considère, nous et nos familles, comme appartenant à sa culture, sans savoir que nous sommes citoyens d’un autre pays, que nous sommes ici juste pour un temps et que la Loi de notre Roi brûle dans nos coeurs. C’est pour cette raison que lorsque le monde applaudira l’injustice, l’ignorance et l’indécence, nous ne plierons pas le genou.

Quand le mal sera appelé bien et que le bien sera appelé mal, nous ne plierons pas le genou.
Quand ils nous menaceront ou nous insulteront, nous n’adorerons pas leurs dieux. Parce que notre Roi honore ceux qui l’honorent.
Il marche avec eux dans le feu (Is 43.2).
Et bientôt, il nous accueillera à la maison.

Raquel Berrocal

Sujets de reconnaissance

• Merci Seigneur car, quel que soit l’endroit où nous sommes, ta présence est avec nous et nous aide.

Confession

• Nous voulons nous repentir pour toutes les fois où nous n’avons pas été assez courageux pour rester purs, ne pas chanceler et donner de bons témoignages.

Prière

• Que nous soyons fidèles dans les petites choses afin d’apprendre à être fidèles dans les grandes.

• Que le Seigneur nous aide à ne pas nous conformer à ce siècle. Que nous pensions et agissions en étant conscients que notre citoyenneté est rattachée au ciel.

Prions pour les œuvres

Portes Ouvertes : Priez pour que l’index mondial de la persécution ait un impact concret dans la vie des chrétiens persécutés et déplacés.

Invité

jeudi 11 janvier

Jonas – envoyé prêcher à une nation étrangère (Jon 1.3)

Le livre de Jonas est surprenant : il s’oppose aux traits négatifs du nationalisme du peuple élu et il manifeste l’aspect surnaturel de la grâce de Dieu. Certains côtés négatifs de ce nationalisme sont tenaces : il est inconcevable pour Jonas d’agir pour le bénéfice des ennemis de son propre peuple.

La lumière phare que porte en son sein cette glorieuse nation n’est ici pas visible. Mais ne jetons pas de pierres à l’antihéros qu’est Jonas.

Combien de temps passez-vous à prier pour votre pays et pour les autres nations ?

Jonas, dénué de compassion, préférait plutôt laisser mourir l’ennemi afin qu’Israël se sente en sécurité.

Cependant, ne le critiquons pas trop rapidement. Pensons à la soudaine arrivée massive de migrants aux frontières de l’Europe et à certains risques qu’elle implique.

Mais n’est-ce pas aussi l’occasion pour eux d’expérimenter l’amour et la grâce de Dieu ?

Cette situation devient donc pour nous une opportunité : une incitation à la prière et un encouragement à prodiguer notre aide à toutes ces personnes déracinées et dans le besoin.

N’hésitons pas à approuver les frères et les sœurs qui offrent un accueil à ces personnes.
Jonas est dans la prière puis, il s’enfuit.

Les véritables héros de cette histoire sont des païens, les matelots et les habitants de Ninive, qui eux ont prié avec ferveur.

Ils nous donnent une bonne leçon !

Et Dieu les a écoutés.

Jonas priera aussi, bien sûr, mais au chapitre 2, pour remercier Dieu de sa grâce envers lui et non envers les ennemis de son peuple, ainsi qu’au chapitre 4 pour se plaindre de la grâce de Dieu envers ces ennemis.

Le grand ordre de mission (Mt 28.19-20) engage tous ceux qui suivent Jésus à prier, évangéliser et faire de toutes les nations des disciples.

Nous ne pouvons pas tous « aller », mais nous pouvons tous, et devrions tous, prier.

« Prier, évangéliser... pourquoi faire ?

Ils ne vont même pas m’écouter ! »

Le doute peut faire place à la confiance si nous considérons la façon dont Dieu attire les hommes à lui.

Il utilise souvent les épreuves – le handicap, la maladie, les contraintes pénibles d’une religion - pour faire retentir son appel au salut. Il peut même travailler les consciences au moyen d’un message qui annonce un jugement définitif (cf. Jon 3.4).

Jonas a-t-il seulement prié pour les Ninivites ?

Pas du tout, il s’est assis à l’ombre de sa cabane « en attendant de voir ce qui se passerait dans la ville ».

Il n’espérait qu’une chose, l’intervention du jugement divin, et a été vivement contrarié par la miséricorde divine (Jon 4.2).

En ce qui nous concerne, puisqu’il s’avérait compliqué d’aller prêcher en Syrie, Dieu a envoyé les Syriens chez nous !
Il nous appartient maintenant, à l’image de notre Seigneur et contrairement à Jonas, de démontrer l’amour que Dieu a pour ces femmes et ces hommes en priant et en agissant en leur faveur.

Olivier Py

Sujets de reconnaissance

• Merci Seigneur pour ta souveraineté.

• Merci Seigneur pour ton œuvre, et merci de compter sur nous en dépit de nos façons
d’être et de penser.

Confession

• Pardonne-nous, cher Seigneur, pour toutes les fois où nous avons marché dans la
direction contraire à ta volonté.

• Nous voulons nous repentir pour nos idées reçues et nos fausses conceptions sur les
étrangers. Aide-nous à les aimer et à tout partager avec eux, ce que nous avons de plus
précieux, toi, mais aussi les choses les plus terre à terre.

Prière

• Que notre nation connaisse une visitation de l’Esprit et que de nombreuses personnes
soient sauvées

• Que nous soyons disposés à aider et à intercéder pour d’autres nations qui ont besoin
d’assistance, et que ces signes d’amour et de grâce envers elles reflètent Christ.

• Que nous obéissions au grand ordre de mission : que nous priions, évangélisions et
fassions de toutes les nations des disciples.

Invité

vendredi 12 janvier

Paul – Citoyen de la terre et citoyen céleste
(Ph 1.21-26)

Paul nous invite, dans ce passage aux Philippiens, à l’accompagner dans son raisonnement intérieur, comme s’il pensait tout haut, alors qu’il se demande s’il devrait s’accrocher à la vie ou s’abandonner à la mort. Ce choix ne lui appartient pas, puisqu’il se trouve en prison en attendant la sentence. Par conséquent, sa réflexion, apparemment paradoxale, repose sur une alternative qui ne lui appartient pas, celle de sa destinée.

D’une part, Paul évoque la mort comme un gain. Au verset 23, il utilise le terme « quitter » cette vie.

Être dans le monde est pour Paul un état temporaire dont la seule conséquence logique est la sortie, la mort, « pour être avec le Christ, car c’est, de loin, le meilleur ». Ainsi, il part du principe qu’après la mort, sa relation avec Christ continuera d’être pleine de vie. Pourtant, il est certain que dans la vie, Christ a été son unique motivation. Il a vécu et il vit une union intime avec Christ ; pour cette raison il n’est pas surprenant qu’il désire continuer à vivre pour suivre, glorifier et servir Christ.

Dans ce dilemme, Paul opte pour rester sur terre tout en gardant ses yeux fixés sur le ciel.
C’est sa relation avec Christ qui le motive et le pousse à rester pour aider les Philippiens à expérimenter la même bénédiction que la sienne. D’ailleurs, les Philippiens ont vraiment progressé dans leur foi en Christ parce que Paul est resté dans le monde.

Il est évident que ces paroles de Paul sont comme un signal d’alarme pour nous aujourd’hui, un appel à nous réveiller.

Mourir, c’est perdre sa vie.

Pourtant, si dans la mort nous pouvons affirmer que « pour moi la vie c’est le Christ », nous ne perdons rien, au contraire, nous y gagnons !

Comment et pour qui vivons-nous ?

Un défi nous est lancé, il est entre nos mains. Que nous puissions nous exclamer comme Paul que « pour moi, la vie, c’est le Christ et la mort est un gain » !

Edith Vilamajó

Sujets de reconnaissance

• Merci Seigneur pour cette espérance que nous avons qu’être avec Christ est de loin le
meilleur.

• Merci pour l’assurance que la vie avec Christ est meilleure que tout autre chose.

Confession

• Pardonne-nous, Seigneur, de ne pas toujours vivre pour toi.

Prière

• Que Christ soit la motivation de notre existence, que cela se manifeste par la recherche
d’une communion intime avec lui, par une vie qui le suit, le sert et le glorifie.

• Que notre présence dans le monde serve à ce que d’autres progressent dans leur foi en
Christ.

• Que nous vivions en accord avec la pensée que la vie, c’est le Christ et que la mort est
un gain.

Invité

SAMEDI 13 JANVIER 2018

Priscille et Aquilas – Expulsés, mais les portes leur restaient ouvertes (Ac 18.1)

L’apôtre Paul a rencontré Priscille et Aquilas alors qu’ils étaient en exil à Corinthe.

Luc raconte que Paul vivait avec eux et travaillait dans leur atelier, puisqu’ils exerçaient le même métier, et qu’il évangélisait les samedis (Ac 18.1-4).

Ce couple avait été contraint de quitter Rome lors de l’expulsion des Juifs de la capitale par l’empereur Claude. Priscille et Aquilas sont devenus le noyau central d’origine de la grande Église de Corinthe. Après un an et demi, ce trio missionnaire est parti pour Éphèse, où Paul a continué son oeuvre apostolique (Ac 18.18-19).

Au Ier siècle, la persécution et l’exil étaient des circonstances utilisées par Dieu pour implanter
des Églises au sein de l’Empire Romain.

Au moment où Paul a écrit sa lettre aux Romains, Priscille et Aquilas étaient déjà de retour à Rome et une Église se réunissait dans leur maison.

Dans la liste de salutations que Paul envoie aux croyants de Rome, il évoque avec des propos remplis d’affection ce couple missionnaire qu’il décrit comme ses « collaborateurs dans le service du Christ Jésus ». Il ajoute qu’ils ont risqué leur vie pour sauver la sienne. « Je ne suis pas seul à leur en devoir gratitude. C’est aussi le cas de toutes les Églises des pays païens » (Rm 16.4).

Aujourd’hui en Europe, la migration volontaire ou forcée continue d’être une voie que Dieu utilise pour la croissance de l’Église.

Conjointement aux missionnaires entièrement dévoués à la cause de l’annonce de l’Évangile et à la formation de nouveaux disciples, il existe des millions de missionnaires bénévoles qui, comme Priscille et Aquilas, consacrent leur maison, leur temps, leur service, leur amour fraternel à l’avancée du royaume de Dieu.

Prions que le Seigneur continue d’appeler des missionnaires et mobilise aussi des croyants ordinaires, des « chrétiens du quotidien », comme Priscille et Aquilas. Dieu a permis que leur histoire apparaisse dans les livres des Actes et des Romains pour qu’aujourd’hui nous suivions leur exemple.

Samuel Escobar

Sujets de reconnaissance

• Merci Seigneur pour ta façon de tisser l’amour, les gens, les situations, les obstacles, etc. C’est
l’amour qui est la force motrice de tout ce que tu fais.

• Merci pour les circonstances que nous traversons, faciles ou difficiles, parce que tout concourt à
notre bien (Rm 8.28).

• Merci pour les frères et sœurs qui ont abandonné leur vie à tes pieds.

Confession

• Pardonne-nous de ne pas voir davantage la vie dans sa dimension éternelle, et de ne pas
percevoir tout ce qui arrive comme quelque chose que tu vas utiliser pour le bien.

• Pardonne-nous de ne pas nous saisir davantage des circonstances migratoires actuelles en
Europe pour faire avancer ton royaume.

• Pardonne-nous, Seigneur, de ne pas offrir tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons à
ton service.

Prière

• Nous prions pour tous les missionnaires qui consacrent leur vie pour le royaume de Dieu

• Que nous soyons des missionnaires quel que soit l’endroit où le Seigneur nous a placés, et que
nous consacrions nos maisons, notre temps, notre service et notre affection fraternelle à
l’avancement du royaume de Dieu.

• Que le Seigneur continue de réveiller des vocations missionnaires et de mobiliser aussi des
croyants ordinaires, des chrétiens de tous les jours, comme Priscille et Aquilas, pour le champ
missionnaire.

Invité

Dimanche 14 janvier

Jésus – l’incarnation de Dieu au milieu d’une
humanité rebelle (Jn 1.14)

Dans l’Ancien Testament, l’aspect central de
la révélation de Dieu était la manifestation de
sagloire (Ex 33.18 ; Ex 34.7).
De la même façon,
le christianisme est fondamentalement une
révélation de la gloire de Dieu en Jésus-Christ.

La gloire de Dieu se révèle dans la Parole de Dieu
faite chair, le fils unique du Père, plénitude de
grâce et de vérité.
C’est le grand message de la foi
chrétienne.

Moïse a vécu une rencontre transformatrice avec
le Dieu de gloire, en Exode 34.8-10.
De même,
Jean et les premiers disciples du Seigneur Jésus
ont été transformés par leur rencontre avec le
Seigneur de gloire (1 Co 2.9).
Pour le peuple
d’Israël dans le désert, la gloire de Dieu résidait
principalement dans la démonstration de sa
miséricorde envers eux.

À présent, c’est par la grâce du salut que l’Église
connaît la gloire de Dieu.
Cette grâce est offerte
par le fils unique du Père, Jésus, incarné pour
pouvoir nous sauver par son sacrifice à la croix.

Il est plein de grâce et de vérité qu’il offre à
notre humanité pécheresse et rebelle.
Ainsi Dieu
montre sa gloire en sauvant les pécheurs par
Jésus-Christ.
Notre espérance se trouve dans la
détermination de Dieu de justifier les pécheurs
(Rm 4.5)
par la grâce surabondante qui règne en
Jésus-Christ (Rm 5.20-21).

Cette rencontre avec la gloire de Dieu est la seule
façon d’expliquer la propagation de la foi chrétienne
aujourd’hui.

Des hommes et des femmes sont transformés
par la gloire de Dieu et veulent que d’autres
expérimentent la même chose.
C’est pour
cette raison que nous pouvons envisager avec
espérance l’avenir de l’Église, parce que Dieu a
décidé que sa gloire serait connue de toutes les
nations, et que son fils unique serait annoncé à
chacun.
Nous prions pour la meilleure raison qui
soit – que Dieu manifeste sa gloire en sauvant
les pécheurs.
Et c’est précisément pourquoi nous
pouvons être certains que nos requêtes seront
entendues par notre Seigneur Jésus.

José Moreno

Sujets de reconnaissance

• Merci parce que tu comptes sur nous pour être, entre tes mains, des instruments pour le salut d'autres personnes.

• Merci pour ton initiative. Merci parce qu’en tant que Dieu de gloire tu es venu vers l’humanité.

Confession

• Pardonne-nous de ne pas bien propager le salut, en tant qu’Église.

Prière

• Que la transformation que nous avons vécue par la gloire de Dieu nous donne envie d’annoncer la bonne nouvelle de l'évangile afin que d'autres expérimentent la même chose.

• Que nous soyons un peuple qui intercède pour ceux qui ne connaissent pas encore Dieu.

• Que nous vivions désireux de comprendre que Dieu a décidé que sa gloire serait connue de toutes les nations.

Prions pour les œuvres

Priez pour que l’Église en France soit généreuse dans son accueil, particulièrement envers les personnes souffrant de handicap, de pauvreté, d'exclusion et de migration.

Prions que notre nation fasse preuve d’un même accueil généreux

Messages : 3324 Inscription : 25/10/2011

Objection de conscience

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