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 Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens »

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Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens » Empty
MessageSujet: Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens »   Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens » Empty7/11/2017, 22:00

Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens »

Recueilli par Bruno Bouvet et Isabelle de Gaulmyn , le 04/10/2017 à 3h01
Mis à jour le 07/11/2017 à 11h14

Le cardinal André Vingt-Trois, qui a 75 ans mardi 7 novembre, quittera ses fonctions d’archevêque de Paris dans quelques semaines.


Dans un entretien exclusif à La Croix, il a expliqué quel rôle doivent jouer les chrétiens dans une société française qui s’apprête notamment à débattre d’enjeux éthiques comme la PMA.


La Croix
 : Selon vous, qu’est-ce qui a le plus changé dans l’Église depuis vos premiers pas comme évêque auxiliaire de Paris, il y a près de trente ans ?

Cardinal André Vingt-Trois
 : Le bouleversement principal réside dans le fait que, dans la société française, les traces du christianisme se sont insensiblement réduites. De ce fait, le particularisme du christianisme, par rapport aux autres grands courants de pensée, apparaît de manière plus marquée. C’est ce que le cardinal Ratzinger appelait le passage d’un « christianisme sociologique » à un « christianisme de choix ». Il y avait autrefois une certaine transmission culturelle de convictions chrétiennes, dont on ne percevait plus toujours la racine, mais qui faisaient partie du socle commun de la culture occidentale. Désormais, on n’est plus simplement chrétien parce que l’on naît dans une culture chrétienne, mais parce que l’on choisit de l’être.

Cette évolution a une conséquence très forte, non pas pour la survie de l’Église qui n’est pas en question, mais pour la manière dont les catégories les moins armées culturellement peuvent accéder au christianisme. Ceux qui ont les moyens de comparer, peuvent exercer leur libre discernement. Mais les autres, non. D’où la perte d’une sorte de christianisme populaire, qui se rattachait à une forme de ritualité sociale. Dès lors que celle-ci se dissout, le christianisme populaire se trouve dévitalisé. Il faut donc retrouver des médiations culturelles pour rejoindre ceux qui ont le moins de facilités à entrer en contact avec l’Évangile.

Est-ce précisément le conseil que vous donneriez à l’Église de France ?


Card. A.V-T. : Oui, car cette évolution du catholicisme, conjuguée à la faiblesse des moyens dont dispose l’Église, comporte un risque : celui de consacrer l’essentiel des forces de l’Église à fortifier ceux qui ont choisi, d’autant qu’ils expriment de nombreux besoins. Tout ceci ne laisse guère de marge pour des initiatives en direction de ceux qui n’ont pas choisi le christianisme, non pas parce qu’ils le rejettent mais parce qu’ils n’ont pas eu les éléments du choix. Cela me paraît l’évolution la plus sensible, qui va d’ailleurs de pair avec une fracture culturelle et sociale dans la société elle-même.

À Paris, vous avez poursuivi l’élan de la nouvelle évangélisation, en compagnie d’autres capitales européennes. Quel peut-être le visage du christianisme dans les grandes métropoles ?

Card. A.V-T. : Le christianisme ne doit pas se réduire au patrimoine des églises. Il faut montrer de manière visible la vitalité des communautés chrétiennes. D’où l’idée de créer un événement manifestant que les grandes métropoles ont aussi quelque chose à échanger sur le christianisme. Au-delà de leurs différences, elles ont en commun une vie sociale dans laquelle le christianisme risque d’être enfoui et imperceptible. À mon arrivée à Paris en 2005, un an après Toussaint 2004, c’est cette intuition que j’ai développée. Si l’on dit que l’Église peut trouver une place dans la société du XXIe siècle, ce ne peut être que si les chrétiens trouvent leur mode d’intervention dans la vie de cette société, s’ils assument vraiment leur foi chrétienne.

La raréfaction du nombre de prêtres ne nuit-elle pas à cette visibilité ?


Card. A.V-T. : Si les prêtres faisaient la visibilité de l’Église, cela se saurait ! Évidemment, il n’y a pas de communauté chrétienne sans pasteur. Mais si je prends une référence personnelle, lorsque j’ai commencé mon ministère dans une paroisse parisienne, nous étions une dizaine de prêtres. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux ou trois. La paroisse n’est pas moins missionnaire qu’elle ne l’était il y a quarante ans ! La mise en œuvre des conseils pastoraux, que j’ai soutenue, permet précisément de faire reposer les décisions autrement que sur la seule initiative du prêtre.

Sauf à les mener à l’usure complète, on ne peut pas compter uniquement sur un nombre restreint de prêtres. La fécondité et la visibilité de l’Église ne peuvent être réduites à leur seule activité, sinon on va droit dans le mur ! Ce qui compte, c’est la capacité du prêtre à coordonner, stimuler, entraîner, apporter une nourriture spirituelle qui va permettre aux chrétiens de prendre des initiatives et de les mener à bien.

Comme archevêque de Paris et président des évêques de France, vous avez souvent exprimé les positions de l’Église. Dans une société déchristianisée, comment peut-elle se faire entendre ?

Card A.V-T. : Le principal n’est pas de parler ! Certes, dans une situation de pluralisme, comme la nôtre, il est important que nos références, nos convictions soient énoncées publiquement. Ce peut être la mission d’un évêque, de l’archevêque de Paris, ou de la conférence épiscopale. Le propos doit être exprimé clairement, non pas dans l’illusion que tout le monde va faire ce que l’on a dit, mais avec la conviction que les chrétiens, eux aussi, ont besoin de l’entendre dire. Car la communauté chrétienne forme un ensemble très diversifié : entre les convaincus, profondément attachés à la mise en œuvre de la parole de Dieu, et les sympathisants plutôt bienveillants, il existe une grande marge.


Mais cette expression claire et forte de nos convictions ne résout aucun problème ! Elle plante seulement un étendard signifiant « attention, terrain miné ou fragile ». L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens, la cohérence entre leurs discours et leurs choix. Ce qui va changer la société, ce ne sont pas les déclarations de l’archevêque de Paris, mais la manière dont les chrétiens vivent de l’Évangile dans leurs choix et en témoignent.



Concernant la PMA, on a cependant le sentiment que le combat est perdu d’avance pour les chrétiens…



Card A.V-T. : D’abord, reconnaissons que la médiatisation de la question n’est pas honnête. Toute la complexité de l’avis du Conseil national d’éthique (CCNE) sur le sujet est passée à la trappe dans le compte rendu qu’en ont fait la plupart des journalistes, qui se sont contentés de dire que le CCNE avait donné son accord. C’est malhonnête, on traite une question dont les enjeux humains sont considérables comme s’il n’existait pas d’enjeux.

Pour moi, le plus important, c’est de savoir quel regard porter sur l’enfant. Est-il un objet qui doit satisfaire un désir ou un besoin ? Ou bien une personne qui a ses propres droits ? On crée des procédures qui sont objectivement des procédures de chosification de l’enfant. Il ne s’agit pas de porter un jugement sur le fait que des personnes prises individuellement soient capables d’élever un enfant. Ce n’est pas le problème ! La loi n’a pas à gérer des cas particuliers, elle doit dire quelque chose pour l’ensemble de la société. Dans le cas présent, on affirme qu’un enfant peut vivre sans avoir de référence paternelle même symbolique, sans connaître ses racines et savoir d’où il vient.

Ensuite, si on prend en considération l’argument de l’égalité pour justifier l’accès des couples de femmes à la PMA, on aboutit logiquement à la possibilité de la gestation pour autrui (GPA). Lorsque les femmes en couple auront le droit d’avoir des enfants, les hommes vont le revendiquer pour eux, sans que l’on ne se pose la question des moyens mis en œuvre pour satisfaire ce désir.

Il faut sensibiliser les responsables politiques au travail qui avait été fait lors de la première révision des lois de bioéthique en 2009. Si la révision de 2018 veut changer quelque chose, il faut qu’elle prenne des moyens correspondants. Et en particulier que les positions divergentes ne soient pas caricaturées sur l’échiquier du modernisme et du conservatisme.

Le pape François a entrepris une profonde réforme de l’Église, notamment avec Amoris laetitia pour la morale familiale. Mais certains craignent une forme de relativisme, conduisant à accepter toutes les situations dans lesquelles vivent les chrétiens, sans tenir compte de la morale chrétienne…


Card A.V-T. : Le pape nous dit simplement l’importance de prendre en compte les situations qui existent. Il ne faut pas oublier qu’il est jésuite, et donc qu’il aborde la réalité dans le dynamisme de la conversion spirituelle des exercices de saint Ignace. Il commence par écouter ce que disent les gens, ce qu’ils font. Puis il exerce un discernement spirituel, pour peser tout cela devant le Seigneur.

Si on interprète les décisions du pape François uniquement dans le registre organisationnel, on n’y comprend rien. Pour comprendre le pape, il faut se placer sur le terrain du discernement spirituel. L’enjeu, pour lui, est que le plus grand nombre progresse dans la suite du Christ, chacun devant faire un choix. Personne ne pourra éviter à personne la question de sa conversion personnelle : on peut avoir des dispositifs canoniques, des règlements, mais la liberté des hommes se joue dans leur conversion.


Concernant l’Église universelle, comment comprenez-vous les résistances de certains catholiques au pape François ?



Card A.V-T. : Pour une part, face à sa volonté de réformes structurelles, les résistances sont institutionnelles, phénomène assez classique lorsqu’on veut changer les pratiques d’une organisation. Par ailleurs, pour nous, Occidentaux, elles s’expliquent aussi par notre culture « technicienne », où l’action est toujours conditionnée par la théorie. « Jésus nous ayant donné la théorie, nous saurions ce qu’il faut faire », pensent certains. « Puisque la théologie, vue comme une théorie, a dit ça, la pastorale, vue comme une application pratique, doit le faire ». C’est très réducteur pour la théologie et aussi pour la pastorale. Nous avons besoin de nous réapproprier des critères de discernements pastoraux qui ne soient pas seulement théologiques.


Une question plus personnelle, pour finir. Comment avez-vous assumé cette lourde charge durant tant d’années ?



Card A.V-T.
 : J’ai la conviction que ce n’est pas moi qui décide, et surtout que ce n’est pas moi qui conduis les âmes et les cœurs. Je ne change pas les gens et la réalité tout seul, il faut accepter d’être l’instrument de quelqu’un d’autre. Je ne suis pas capable de mesurer ce qui vient de moi dans ce que j’apporte, et ce qui vient de Dieu. De plus, dans une société anxiogène, mon rôle d’évêque, c’est d’apporter la sérénité et la paix. Les diocésains n’ont pas besoin d’un excitateur de plus, mais d’un père qui résiste aux événements, qui manifeste qu’il y a une stabilité qui nous dépasse.



La maladie, dont vous avez souffert en début d’année, vous a-t-elle changé  ?


Card A.V-T. : Elle m’a fatigué et rendu moins capable de faire face à certaines exigences. Je me suis trouvé dans la situation de partager la dépendance d’un certain nombre de personnes, en raison de l’âge, de la maladie, et d’éprouver dans ma vie la limitation humaine. Je suis plus attentif à ne pas trop compliquer la tâche des autres, à ne pas être une charge excessive pour mon entourage.



–––––––––––––––––––---------------


Le cardinal André Vingt-Trois en quelques dates



• 7 novembre 1942. Naissance à Paris.

• 28 juin 1969. Ordonné prêtre pour le diocèse de Paris.

• 1969-1974. Vicaire à la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal à Paris.

• 1974-1981. Professeur au séminaire Saint-Sulpice à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

• 1981-1999. Vicaire général pour le diocèse de Paris.

• 1988-1999. Évêque auxiliaire de Paris.

• 1999-2005. Archevêque de Tours.

• 2005-2017. Archevêque de Paris.

• 24 novembre 2007. Créé cardinal par le pape Benoît XVI.

• 2007-2013. Président de la conférence des évêques de France.

  Recueilli par Bruno Bouvet et Isabelle de Gaulmyn
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Quel est le rôle de l’archevêque de Paris ?

Claire Lesegretain , le 07/11/2017 à 15h14

À la tête du plus grand diocèse de France en nombre de fidèles, l’archevêque de Paris est aussi membre de droit du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF), chancelier de l’Institut catholique de Paris (ICP) et ordinaire des catholiques de rite oriental en France.


Parce que Paris est la capitale de la France, le diocèse de Paris n’est pas un diocèse comme les autres.

Avec ses 2,22 millions d’habitants, Paris est, de loin, la ville la plus peuplée de France. Le diocèse de Paris est donc celui qui compte le plus grand nombre de fidèles : on peut les estimer à 111 000 si l’on considère que les catholiques pratiquants représentent, à Paris comme ailleurs, quelque 5 % de la population.

Le diocèse compte aussi près de 1 200 prêtres : environ 500 incardinés à Paris. Autant sont des religieux appartenant à des congrégations ou des instituts ; les autres ne sont pas du diocèse. Ces prêtres desservent les 106 paroisses parisiennes, regroupées en 28 doyennés, ainsi que les nombreuses communautés non paroissiales (aumôneries, missions pour catholiques d’origine étrangère, sanctuaires, chapelles…).

ENTRETIEN EXCLUSIF Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens »


Un lien fort avec tous les prêtres de Paris


Comme ses confrères, l’archevêque de Paris entretient un lien avec tous « ses » prêtres. Il les réunit régulièrement : au cours de la messe chrismale (le soir du mercredi saint, en la cathédrale Notre-Dame), d’une journée de rassemblement du presbyterium en juin ou en septembre et d’une retraite annuelle en janvier réservée aux prêtres en quatrième année de nomination.

Il est aussi le premier responsable de la formation des séminaristes de Paris, et participe chaque année à une rencontre entre les formateurs des séminaires de France et plusieurs évêques.

Le diocèse de Paris est également celui qui compte le plus grand nombre de diacres (108), de religieux (environ 1 250) et de religieuses (environ 2 500). À Paris, on compte en effet quelque 80 communautés religieuses masculines (dont certaines ont charge de paroisse) et environ 140 communautés religieuses féminines.

Du fait de cette importance, l’archevêque de Paris exerce sa mission apostolique avec l’aide de quatre évêques auxiliaires. Actuellement, il s’agit de Mgr Jérôme Beau, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, Mgr Denis Jachiet et Mgr Thibault Verny.

Une exception, puisque seuls les diocèses de Lyon et Strasbourg comptent deux évêques auxiliaires et six autres (Bordeaux, Lille, Marseille, Montpellier, Reims et Rennes) ont encore un auxiliaire.


En relation avec les autorités politiques du pays


Parce que la capitale de la France est le siège du gouvernement, l’archevêque de Paris est souvent celui qui représente l’Église catholique auprès des autorités politiques. Ainsi, début janvier, outre le président et le secrétaire de la Conférence des évêques de France (CEF), l’archevêque de Paris est invité aux vœux du président de la République à l’Élysée.

Il préside chaque année une messe de rentrée des parlementaires à Sainte-Clotilde (église proche de l’Assemblée nationale) et participe aussi à l’instance de dialogue entre le gouvernement et l’Église catholique créée en 2002.

De ce fait-même, il est membre de droit du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) qui se réunit une fois par mois.

Depuis 2002, le diocèse de Paris a pour suffragants les diocèses de Créteil (Val-de-Marne), Évry-Corbeil-Essonnes (Essonne), Meaux (Seine-et-Marne), Nanterre (Hauts-de-Seine), Pontoise (Val-d’Oise), Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Versailles (Yvelines). La province ecclésiastique de Paris – Paris étant archidiocèse métropolitain – couvre ainsi la région Île-de-France.

Les évêques des huit diocèses franciliens – avec l’évêque aux armées – se retrouvent six fois par an, le plus souvent au siège de l’archevêché de Paris, installé, depuis 2013, au 10 rue du Cloître-Notre-Dame, sur l’île de la Cité, face à la cathédrale Notre-Dame. Ils se retrouvent également tous ensemble pour une session annuelle de deux jours et une retraite d’une semaine.


Chancelier de l’Institut catholique de Paris


L’archevêque de Paris est statutairement le chancelier de l’Institut catholique de Paris (ICP), de même que les évêques d’Angers, Lyon, Lille ou Toulouse sont chanceliers des instituts ou universités catholiques situés dans leur diocèse. Chaque année, il participe donc à la rentrée académique, aux réunions de la Commission d’orientation de l’enseignement et de la recherche (Comor), à l’assemblée générale des évêques fondateurs, ainsi qu’à la rencontre des recteurs et chanceliers des Instituts catholiques.

Le chancelier est bien évidemment invité aux événements importants de l’ICP. Ainsi, c’est le cardinal André Vingt-Trois qui a béni en juin 2015 la première pierre du chantier de réaménagement de l’ICP, en présence de la maire de Paris Anne Hidalgo et du recteur de l’ICP, Mgr Philippe Bordeyne.

Depuis son inauguration en 2008, l’archevêque de Paris préside le Conseil d’orientation du Collège des Bernardins. C’est lui qui nomme son directeur (Hubert du Mesnil, depuis 2016).

Enfin, l’archevêque de Paris est l’ordinaire des catholiques des Églises orientales résidant en France (1). Le cardinal Vingt-Trois exerce sa mission avec l’aide d’un vicaire général, actuellement Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient.

  Claire Lesegretain

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Quel-role-larcheveque-Paris-2017-11-07-1200890136?
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(1) L’ordinariat des catholiques des Église orientales en France rassemble l’Église chaldéenne (paroisses dans les diocèses de Paris, Pontoise, Marseille, Lyon) ; l’Église copte (mission dans le diocèse de Paris) ; l’Église grecque-hellène

(dans le diocèse d’Ajaccio) ; l’Église grecque-melkite (Paris et Marseille) ; l’Église maronite (Paris, Lyon, Marseille) ; l’Église syriaque (paroisse dans le diocèse de Paris) ; l’Église gréco-catholique-roumaine (Paris et Lyon) et l’Église byzantine d’origine russe (Paris et Lyon).
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Quel sera le profil du prochain archevêque de Paris ?

Service Religions de La Croix , le 07/11/2017 à 16h55
Mis à jour le 07/11/2017 à 18h56

Le cardinal André Vingt-Trois a atteint, mardi 7 novembre, l’âge de la retraite.

En attendant le nom de son successeur comme archevêque de Paris, les avis varient sur les qualités requises pour un poste majeur dans l’Église de France.


Cardinal André Vingt-Trois : « L’essentiel, ce n’est pas l’étendard, mais la manière dont se comportent les chrétiens » Cardinal-Andre-Vingt-Trois-Juin-2017_0_729_486
Le cardinal André Vingt-Trois en Juin 2017 / Corinne Simon/Ciric
 

À Lourdes, l’échéance anime de nombreuses discussions en marge des travaux de l’Assemblée plénière d’automne des évêques français. Le cardinal André Vingt-Trois fête mardi 7 novembre ses 75 ans – l’âge de la retraite dans le clergé – ouvrant naturellement la question de sa succession : qui sera le prochain archevêque de Paris ?

La réalité, c’est que chacun doit faire le deuil d’informations avérées et se contenter d’hypothèses. Si bien qu’au gré des supputations des uns et des autres, une bonne moitié des évêques est envisagée. « Vous savez, nous poser la question ne va pas beaucoup vous avancer : chacun fait ses pronostics en fonction de ses préférences », plaisantait un évêque à la sortie de l’hémicycle Sainte-Bernadette.



Trois noms envoyés au pape


Les seuls à en savoir un peu plus, sont le nonce apostolique et les évêques membres du Conseil permanent de la conférence épiscopale. Ensemble, ils ont en effet établi la terna, cette liste de trois noms envoyée au pape pour l’aider à faire son choix. Mais là encore, rien ne dit que c’est l’un d’eux qui sera retenu. Par le passé, le pape François s’est même distingué en choisissant un évêque sans tenir aucun compte de ces suggestions.

Le mystère planant, certains évêques s’en remettent à la Providence. « Je me fiche de savoir qui sera le prochain archevêque de Paris, lance un évêque de l’Est, car qui que ce soit, c’est l’Esprit Saint qui nous l’enverra. » Mais la majorité reconnaît tout de même son intérêt pour cette nomination à venir.


Véritable pasteur ? Homme d’expérience ?


Les discussions portent essentiellement sur le profil du successeur du cardinal André Vingt-Trois. Beaucoup souhaitent un « véritable pasteur », dans la lignée du pape François, d’un contact facile, abordable et chaleureux, donnant de l’Église une image simple et accessible.

L’expérience acquise dans une grande métropole, et notamment dans un archevêché, apparaît aux yeux de certains comme un autre critère décisif pour succéder au cardinal Vingt-Trois. D’autres encore parient sur un « héritier », originaire du diocèse de Paris. Et personne n’exclut une surprise venue d’un « outsider » choisi par le pape François contre toute attente, comme un religieux hors de l’épiscopat français.

–––––––––––––-


Les noms les plus fréquemment cités



Mgr Michel Aupetit, 66 ans, évêque de Nanterre depuis 2014

Mgr Jean-Marc Aveline, 58 ans, évêque auxiliaire de Marseille depuis 2013

Mgr Jacques Blaquart, 65 ans, évêque d’Orléans depuis 2010, président du conseil pour la solidarité de la Conférence des évêques de France (CEF)

Père François-Xavier Dumortier, 69 ans, jésuite, ancien recteur de l’Université grégorienne de Rome

Mgr Jean-Paul James, 65 ans, évêque de Nantes depuis 2009

Mgr Dominique Lebrun, 60 ans, archevêque de Rouen depuis 2015

Mgr Éric de Moulins-Beaufort, 55 ans, évêque auxiliaire de Paris, président de la commission doctrinale de la CEF

Mgr Pierre d’Ornellas, 64 ans, archevêque de Rennes depuis 2007

Mgr Laurent Ulrich, 66 ans, archevêque de Lille depuis 2008, ancien vice-président de la CEF

Mgr Pascal Wintzer, 57 ans, archevêque de Poitiers depuis 2012

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