Homosexualité

A propos d'homosexualité.
Mon orientation est hétérosexuelle mais, depuis mon enfance, il y a comme une aura d'homosexualité qui m'entoure. Peut-être est-ce parce qu'il y a certains côtés mec que je n'ai pas adoptés (camaraderie virile, grandes tapes dans le dos, ce genre de choses).
Ma grand-mère me disait étant petit que Jésus était homosexuel, parce qu'il était très proche de Jean. Je n'aimais pas cette manière qu'avait ma grand-mère, et beaucoup de femmes d'ailleurs, de tout ramener à la sexualité. Jésus et Jean se tenaient peut-être parfois par la main mais est-ce que deux hommes qui se tiennent par la main sont pour autant dans un rapport sexuel ? J'en étais venu à penser que tout était sexuel et donc, comme je n'aimais pas que l'on me prenne pour un homosexuel, j'évitais certains contacts, certains regards avec les mecs.
Je me suis demandé récemment pourquoi j'avais eu une telle pression homosexuelle.

Léonard de Vinci a essayé au maximum qu'il était possible pour son époque de promouvoir l'homosexualité. Ainsi, dans sa peinture de la Cène, il représente Jean sous des traits efféminés. Léonard de Vinci est un précurseur du mouvement LGBT et de l'homophilie actuelle, c'est certain. Je pense que son influence s'est particulièrement exercée sur ma personne.

J'ai une fille, et la dernière fois que j'ai connu une femme c'était lorsque ma fille fut conçue. J'accepte plus ou moins l'abstinence dans laquelle je me tiens depuis de nombreuses années. Je me révolte parfois contre Dieu car l'absence de contact charnel (peu importe qu'ils soient sexuels ou pas) me fait souffrir, mais c'est une révolte passagère et je finis par accepter cette abstinence, cette absence de baiser, cette absence de main tenue. Je comprend bien par exemple maintenant pourquoi l'abstinence est demandée aux personnes religieuses. Mais telle n'est pas ma vocation.
Il y a une quinzaine d'années j'ai eu une autre période d'abstinence, moins longue que l'actuelle mais plus éprouvante car j'avais vraiment besoin de contact charnel à l'époque. Déjà j'étais, avec Dieu, dans un rapport fait d'acceptation et de révolte quant au chemin difficile qu'Il me faisait prendre. Je me révoltais, mais comme un enfant à l'égard d'un père trop dur, et quand je lui demandais d'apaiser l'épreuve, Il le faisait. Ainsi ce petit signe de soutien qu'Il me fit à l'époque. Je Lui avais demandé d'alléger mon épreuve et, lors d'une soirée je rencontrais une fille puis échangeais quelques baisers avec elle dans mon lit, ça n'a pas été plus loin. La fille m'a dit qu'elle s'appelait Patience.

Ma patience était à bout à l'époque. Aujourd'hui j'ai dépassé cette forme d'impatience. La souffrance par laquelle je suis passé m'a plutôt enlevé beaucoup de barrières. Les personnes qui me font du mal, et auxquelles je ne répondais pas par excès de civilité et manque de force, je les arrête désormais si j'estime qu'elles vont trop loin. Ainsi de la mère de ma fille. Je ne vais pas la forcer à coucher si elle ne veut pas, mais elle sait ma souffrance et en profite parfois pour me faire du mal. Elle sait cette aura d'homosexualité qui m'entoure et elle la nourrit. Elle m'incite perfidement à rencontrer un mec. Elle sait que ça ne me tente pas. Alors elle m'a incité à rencontrer un mec lorsque mes parents étaient là. Mes parents ont à l'égard de mon homosexualité latente (un entage d'homosexualité, pas une homosexualité réelle. Voir mon post Nostradamus / Notre-Dame sur cette notion d'entage) un mélange de réprobation et de désir et la mère de ma fille sait qu'exciter leurs sentiments ici m'aurait fait du mal, alors la tentation était trop forte.
Je crois que si elle s'est laissée aller à une telle provocation, c'était inconsciemment pour que je la remette à sa place. En écrivant ce message par exemple.

Elle aussi elle est dans l'abstinence depuis que notre fille a été conçue. Elle ça ne la gène pas (à ce qu'elle dit), mais ça la rend méchante.
Elle n'a pas spécialement une orientation lesbienne, mais, depuis la naissance de notre fille, elle a des mots très durs sur les mecs. Son idéal serait qu'il n'y ait plus de mecs sur terre. Que des femmes.
Des femmes prêtres.
Des femmes qui donnent naissance sans passer par les mecs.
Je sais qu'elle ne le pense pas complètement, mais elle fait partie de ces femmes qui se sont trop émancipées, et ça donne parfois ce genre de résultat.
Avec moi c'est le paroxisme.
C'est que, derrière les mécanismes psychologiques classiques à l'oeuvre derrière cette histoire, il y a aussi une dimension spirituelle particulière. Parfois je me dis que la mère de ma fille reçoit une très mauvaise inspiration destinée à me faire chuter.
Mais c'est pas grave. Le Seigneur est avec moi et je ne pourrai pas tomber si bas que je ne puisse me relever.

Je suis à peu près certain que votre ex n'a pas eue une bonne référence masculine de son père quand elle fut toute petite. Je me trompe?

Exact. Mais ça n'explique pas tout.
Elle a reçu une éducation catholique traditionnelle de laquelle elle a voulu s'émanciper, c'est surtout la foi de sa mère qu'elle a rejeté. Elle a alors rencontré l'ésotérisme et est devenue une combattante contre la foi catholique, tout en se disant catholique. Les catholiques étaient dans l'erreur, elle elle avait reçu la quintessence de la foi. Sois patiente, lui disent ses guides, accepte les erreurs du peuple catholique, ce sont encore des enfants, demain ils comprendront.



Ce qui est bien quand on sort avec une voyante, c'est qu'on a pas besoin de lui parler. Elle sait.
Au début ça marchait plutôt bien ses intuitions de cartomancienne, mais depuis que je lui ai dit qu'elle servait deux Maîtres, et surtout depuis que je lui ai dit que j'avais la même foi que sa maman, ça s'est dégradé. Ses intuitions et autres informations qu'elle reçoit sur moi sont de plus en plus souvent fausses. Maintenant quand elle me donne un conseil, je le fuit plus qu'autre chose. Outre leur fausseté ils visent souvent, tout le temps presque, à me faire chuter.
Mais c'est pas grave. J'apprend aussi de ses erreurs. Et ça repose la bouche de ne pas avoir à parler.

En tout cas impossible d'expliquer ce qui se passe entre nous à l'aide des simples schémas psychologiques.

Lorsque je parle des faits et gestes d'autres personnes je ne le fais jamais à la légère, toujours avec une bonne raison. J'avais rêvé de ma grand-mère peu de temps après sa mort. Elle me demandait de l'aide. J'ai été prier rue du Bac avec mon amie. Elle reçu elle aussi, et me confirma l'appel à l'aide de ma grand-mère. Récemment j'ai fait une neuvaine pour elle et pour d'autres personnes que je croyais être au purgatoire, voir pire. Durant cette neuvaine ma grand-mère m'a envoyé un signe pour me dire qu'elle était montée au Ciel.
Que je rapporte les paroles malsaines qu'elle avait à l'égard du Christ, ça fait partie de sa réparation en quelque sorte, et elle l'a volontiers accepté.

Le mouvement LGBT se développe. Dans certains pays le changement de sexe civil n'est plus conditionné au changement de sexe réel (opération chirurgicale). L'étape suivante planifiée : que le changement de sexe civil ne passe plus par un jugement mais une simple déclaration.

Pourquoi ne pas, massivement, nous déclarer femmes. On garderait nos sexes. On garderait nos personnalités. Mais on aurait les mêmes droits que les femmes. On s'en servirait pour reprendre le pouvoir.

Pas sûr que le mouvement LGBT réussisse à durer jusque là. Je pense qu'il va commencer à s'éteindre. De toute façon c'était une plaisanterie l'idée qu'on devienne tous des femmes.

Pour enlever l'aura d'homosexualité autour de ma personne, je vais donner trois exemples qui illustreront ce que fut son influence dans mon existence.

Premier exemple :
C'était il y a quelques années. Durant une heure un de mes élèves n'a cessé, avec obstination, de répéter qu'il voulait m'enculer. Un conseil de discipline a eu lieu et son exclusion était devenue inévitable. Une collègue qui participait à ce conseil m'a dit qu'elle n'avait jamais vu ça, une telle logorrhée sodomite.
Malheureusement pour cet élève, comme la classe était en devoir surveillé, je n'ai pas voulu l'exclure. Il aurait été exclu à la première insulte, il m'aurait signé une lettre d'excuse et ça en aurait été fini. Malheureusement aussi pour lui, c'est moi qu'il avait comme prof. Avec un autre il se serait mieux comporté. Il ne serait en tout cas pas tombé dans cette logorrhée.

Second exemple :
Le 31 juillet 2002 David Gritz, un étudiant français venu poursuivre des études à l’Université hébraïque de Jérusalem, meurt dans un attentat perpétré par le Hamas.
J'avais rencontré deux fois David, je le connaissais à peine. Nous avions un ami en commun, un spécialiste du Talmud (il n'était pas juif). Lorsque je voyais cet ami nous parlions souvent Talmud, et je crois qu'avec David c'était une dimension encore plus importante de l'échange.
Après la mort de David, cet ami, qui est homosexuel, a fait une sorte de projection sur moi. Il m'a alors dit que dans les Yeshivas les études se faisaient toujours par binôme et que David était en quelque sorte mon binôme.
Il était affecté. Il voulait se souvenir de David à travers moi. Il me disait que ces relations d'études à deux avaient quelque chose d'homosexuel (rien de sexuel en fait, mais une relation forte entre deux jeunes hommes autour de la Torah).

Troisième exemple :
L'idée que j'étais la réincarnation du philosophe Francis Bacon (1561-1626) a longtemps cherché à s'imposer à ma conscience.  Voilà comment je concevais la chose :
Dans la réincarnation, ce qui se conserve d'une vie à une autre c'est la partie supérieure de la conscience, la nature profonde de l'âme. Il y a des âmes contemplatives, des âmes guerrières etc. qui poursuivent et approfondissent leur chemin vies après vies. Les orientations philosophiques font partie de cette nature profonde de l'âme. Or mon orientation philosophoique était proche de celle de Bacon. Quant à sa sexualité, il était homosexuel. D'où l'idée que j'avais une dette karmique à effacer liée à mon passé homosexuel. L'importance du milieu homosexuel dans ma vie actuelle devait être une suite de ma vie peccamineuse passée.
En même temps je n'ai jamais totalement adhéré à l'idée réincarnationniste. C'était une hypothèse qui a pris de la force mais qui restait fragile. Ainsi de mon orientation philosophique. Elle pouvait bien venir de mon passé d'âme, mais la raison première de mon orientation était la formation que j'avais reçue. Les deux ne sont pas incompatibles et on dit que notre milieu d'existence actuel reflète nos vies passées. Mais cet on dit ne m'a jamais entièrement convaincu. Comment devais-je interpréter ces points de ma biographie qui me rapprochaient de Francis Bacon ?

° Mon professeur de philosophie était un disciple de Bacon.
° Grâce à son aide, je deviens professeur. L'année où je commence ma carrière d'enseignant, un jour que je prenais le train pour aller de Nevers à Paris, je m'asseois à côté de Michèle Le Doeuff, auteure d'un commentaire de La Nouvelle Atlantide de Bacon. Là encore, cette rencontre m'incita à étudier davantage ce philosophe. Et plus tard à croire la fable que j'avais été lui. Car c'était la manière la plus simple d'expliquer toutes ces rencontres, etc.
° Plus tard j'apprend qu'un autre philosophe, Socrate, cherche à passer par moi pour se réincarner. Dernière parole de Socrate avant sa mort : "Criton, nous devons un coq à Asclépios, payez-le, ne l'oubliez pas". Et comment meurt Bacon ? En prenant froid suite à des expériences menées pour congeler des poulets.
° Un jour où je devais commencer l'étude de La Nouvelle Atlantide avec mes élèves un imprévu empécha le bon déroulement du cours. Ouvrant la classe je vis qu'elle était inondée. Une fuite de radiateur.


Maintenant je pense qu'il y a eu entage sur ma personne afin que je crois à cette idée et que je développe une philosophie d'inspiration baconienne. Afin aussi qu'une certaine culpabilité homosexuelle se développe en moi. S'il y a eu entage cela signifie que quelque chose est passé de Bacon à moi. Ce qui s'est transmis de lui à moi, c'est la trace mémorielle qu'il a laissée. L'influence de cette mémoire passée peut prendre une dimension forte, comme ce fut le cas pour moi, comme ce fut le cas aussi pour Francis Bacon à l'égard de Roger Bacon (1214-1294), un philosophe ayant vécu 350 ans avant Francis Bacon, et à la philosophie étonamment proche.
Il y a au musée d'art moderne de la ville de Paris une gigantesque fresque de Raoul Dufy : La fée électricité, où se trouvent représentés les physiciens qui contribuèrent à son développement. Devant la figure de Roger Bacon j'ai senti de l'électricité venir sur moi.

Recevoir la trace mémorielle des existences ou évènements passés est comparable au fait de lire un livre écrit par un autre. Si on adhère à ce livre (si on croit que c'est nous qui l'avons écrit) alors le tour de passe passe de la réincarnation a marché. Mais ce tour ne marchait qu'à moitié avec moi. J'ai fréquenté un groupe de développement personnel, un groupe comme il y en a plein aujourd'hui. Là, j'ai eu des expériences relatives à mes vies antérieures (la plupart du temps c'étaient des personnes plus avancées qui réussissaient à capter dans l'akasha, ou ailleurs, mes vies passées, mais j'ai eu aussi quelques flashs).
Le but de ces sortes de réminiscences était de prendre conscience de gnosies passées pour les intégrer à notre existence présente et ainsi en épurer le karma. Mais je ressentais toujours un certain décalage, comme si c'était un couper coller d'une autre vie. Mais, ne sachant pas expliquer à l'époque pourquoi cette insistance des idées baconiennes dans ma vie, j'avais accepté l'idée que je fus Bacon.

Mon professeur de philosophie était baconien et homosexuel. Il avait une belle homosexualité si je peux utiliser cette expression. Par là je veux dire que son homosexualité n'avait pas produit un trop grand désordre dans sa vie, et même il avait une droiture que peu d'hommes possédaient. Il n'appréciait pas spécialement la mode homosexuelle LGBT naissante. Les folles, les efféminés, ceux qui cherchent à s'afficher ostensiblement. Si je ne croyais pas en Dieu, je crois que l'homosexualité devrait être vécue de cette manière. Tolérée, mais sans s'afficher. Car ça ne peut pas devenir une norme.
Même maintenant je suis favorable à la tolérance envers l'homosexualité car je pense que demain l'humanité croira bien plus fortement à Dieu qu'aujourd'hui, donc ceux qui choisiront cette voie le feront en connaissance des risques encourus. Dieu veut nous laisser la possibilité d'agir selon notre libre arbitre.
Sainte Brigitte de Suède dit qu'à chaque péché grave un démon s'invite à notre table.
Dans les pratiques sataniques, la sodomie est en bonne place. Elle permet, disent les groupes qui la pratiquent, d'ouvrir des portes vers d'autres dimensions. Sainte Brigitte de Suède ne dit pas autre chose.


Dans la philosophie grecque l'homosexualité était importante. Elle prenait parfois une dimension sexuelle mais pouvait aussi être vécue sur le mode d'une émulation spirituelle de maître à disciple. En ce dernier sens j'avais avec mon professeur une relation homosexuelle. Mais quel mot malheureux ! Le siège de la pensée se trouve dans la tête, pas dans le bas-ventre, ni dans les pieds, n'en déplaise à Diderot.
Philia Eros Agapé, ce n'est pas pour rien que la langue grecque a distingué ces trois formes d'amour. Mais aujourd'hui on ramène trop souvent tout à la sexualité. Et il était normal alors de penser que, si mon professeur m'apportait des idées, et de l'amitié, je couchais avec lui.

Vu le milieu dans lequel je me suis construit il est donc normal que j'ai été amené à cotoyer l'homosexualité. L'étais-je moi-même ? Non.
L'homme et la femme sont complémentaires, au niveau sexuel bien sûr, mais à tous les niveaux aussi. Les pensées masculine et féminine sont très différentes ("l'âme est l'idée du corps" disait Spinoza, autre philosophe qui a bercé ma formation, mais dont, contrairement à Bacon, je ne me suis jamais senti proche.

Au niveau physique j'ai toujours été attiré vers la polarité opposée. La peau d'un homme sur la mienne cela avait le même effet que des aimants qui se repoussaient. L'attirance physique d'un homme pour un homme vient d'un renversement de la polarisation naturelle. Renversement qui peut avoir des causes physiologiques ou occultes, mais la cause principale est l'influence du milieu. C'est pour ça qu'il y a de plus en plus d'homosexuels aujourd'hui. Que je sois resté hétérosexuel malgré toutes les influences reçues montre que ma polarisation masculine est bien ancrée.
Au niveau spirituel, au contraire, l'échange avec une polarité masculine me plait. La fertilisation, très imparfaite au niveau sexuel, ne l'est plus lorsqu'on passe au niveau de la pensée.